56views, 2 likes, 2 loves, 0 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from MusĂ©e d'Histoire de Marseille: "L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible". Paul Klee Les MusĂ©es de la Ville de Le document "PODCAST L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » Paul Klee, Credo du crĂ©ateur" compte 241 mots. Pour le tĂ©lĂ©charger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grĂące Ă  notre systĂšme gratuit d’échange de ressources numĂ©riques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro. Loading... Le paiement a Ă©tĂ© reçu avec succĂšs, nous vous avons envoyĂ© le document par email Ă  . Le paiement a Ă©tĂ© refusĂ©, veuillez rĂ©essayer. Si l'erreur persiste, il se peut que le service de paiement soit indisponible pour le moment. L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » Paul Klee. VĂ©ronique Coppey-Uster SENSUALITY. Acrylique & collages. Switzerland-Suisse 2010. Abstractions by VĂ©ro. accueil. galerie. crĂ©ations. expos. presse. biographie. contact « L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » Paul Klee. VĂ©ronique Coppey-Uster . SENSUALITY. Acrylique
CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 10h30 sur le DĂ©dale Part 1 Dr Sydney et Colonel Caldwell Le lendemain de son embarquement sur le vaisseau, Alexander avait repris une vieille habitude l'exploration. En mars 2016, il avait dĂ©jĂ  voyagĂ© sur le DĂ©dale, mais n'avait pas pu tout visiter, enfin il ne se sentait pas lĂ©gitime pour faire le touriste ». Cela avait passablement frustrĂ© le grand curieux qu'il Ă©tait. LĂ , il se donnait Ă  cƓur joie, Ă©vitant de dĂ©ranger le personnel de ce fabuleux vaisseau. Le dĂ©dale est immense et fascine l'anglais, qui se pose toujours trop de question. Durant son exploration, il avait croisĂ© le fameux Derick Forback, qui l'avait saluĂ© poliment tout en baissant les yeux. Faut dire que la veille, ils y Ă©taient allĂ©s fort avec Erin et l'intervention inopinĂ© d'un Hanz trĂšs joyeux. Le pauvre homme avait dĂ» se demander dans quoi il Ă©tait tombĂ© en plus de se faire des illusions sur une part intime des deux cadres dirigeants. En y repensant, l'anglais avait un peu honte de cette dĂ©rive. Mais bon, la folie faisait partie de leur personnalitĂ© en totale opposition avec leurs actes ne dormait pas longtemps et s'Ă©tait levĂ© tĂŽt pour explorer discrĂštement ce bĂątiment de guerre. Il avait fini par savoir que le commandant Ă©tait libre de 10h30 Ă  11h30 dans ses quartiers. Alexander souhaitait le voir, pour des raisons purement professionnelles, notamment sur le retour aprĂšs la mort d'Harris. Ils n'avaient pas vraiment eu le temps de dĂ©briefer, autre mesure que sur les directives Ă  prendre et encore, ce fut rapide. De plus Julia avait fait une demande, pour parler avec Hoffman, par acquis de conscience, il voulait en parler avec le colonel et Ă©changer dessus. La demande de l’ex-militaire Ă©tait sans objet, en consĂ©quence, il ne savait strictement rien de tout cas, il se dirigea vers la zone des quartiers pour trouver la chambre de l'officier supĂ©rieur, dans l'espoir qu'il ne le dĂ©rangeait pas. Mais celle-ci se trouvait vers la passerelle le brave commandant tenait Ă  rester prĂšs de son siĂšge. Ainsi, l’homme fit demi-tour pour reprendre les anneaux de transport, monter d’un niveau, et poursuivre ses recherches. Il finit par tomber sur la chambre. Eh bien, quel labyrinthe ! Il trouva un garde postĂ© en faction devant le sas grand ouvert des quartiers du commandant. Muni de son P-90 et de sa tenue entiĂšrement noire, inhĂ©rente Ă  la sĂ©curitĂ© interne du DĂ©dale - mĂȘme personnel ayant menĂ© l’intervention sur Atlantis - il le jugea d’un regard profondĂ©ment analysateur avant d’acquiescer. Le garde connaissait le visage de l’administratif, savait qu’il ne prĂ©sentait pas le moindre danger et Ă©tait autorisĂ© Ă  circuler dans cette zone. À l’intĂ©rieur, le colonel Ă©tait en entretien avec un homme vĂȘtu d’une maniĂšre bien loin d’ĂȘtre rĂ©glementaire. Un vieux sweet usagĂ© et un jean Ă  la couleur dĂ©lavĂ©e, dĂ©passĂ© depuis bien longtemps, lui donnait l’impression de n’ĂȘtre qu’un passager clandestin. Mais pour que le colonel accepte de recevoir quelqu’un aussi peu prĂ©sentable c’est qu’il y avait une urgence. D’ailleurs, l’anglais fini par reconnaĂźtre les traits de ce mystĂ©rieux inconnu pour l’avoir dĂ©jĂ  croisĂ©, Ă  plusieurs reprises, dans des complets de bons goĂ»ts de facture britannique. Il Ă©tait lĂ  depuis le dĂ©but des voyages interstellaires...c’était surement le psychologue. Cette intuition ne tarda pas Ă  se confirmer, quand l’homme se tourna pour le saluer. Messieurs bonjour, si je vous dĂ©range je peux repasser » amorçait l’anglais de son flegme caractĂ©ristique et de sa politesse Ă  toute Ă©preuve. Le colonel dĂ©via son regard vers le visiteur et hocha d’un air de bienvenu.“Monsieur Hoffman. Je me demandais quand est-ce que vous franchiriez le seuil de ma porte.” RĂ©pondit l’officier d’un ton parfaitement neutre. “Je vous prĂ©sente le psychologue du bord, Monsieur Patrick Sidney, seul et unique rebelle que j’autorise sur ce croiseur.”Le mĂ©decin eut un lĂ©ger sourire quant Ă  cette critique. Il se leva de son siĂšge et lui tendit la main tout en considĂ©rant son complet.“Flegme et distinction, vĂȘtements de facture britannique, vous me donnez tout l’air de ce gentlemen ayant pris poste Ă  la tĂȘte d’Atlantis.”L’anglais pĂ©nĂ©tra donc dans la piĂšce aprĂšs avoir rendu un hochement de tĂȘte aux deux hommes, bien plus grande que celle des quartiers visiteurs », fort heureusement, sinon il y avait de quoi devenir fou dans 10m2. La remarque du colonel, le fit sourire, ainsi donc l’humour du militaire Ă©tait bel et bien prĂ©sent. Je ne dĂ©sirais pas vous importuner dĂšs le 1er jour de vol » Il porta attention Ă  la main tendue par le psychologue qui l’identifiait et prit Ă  son tour celle-ci pour lui serrer d’une maniĂšre franche. Vous avez une bonne analyse. Ravi de rencontrer l’irrĂ©ductible civil tolĂ©rĂ© par le commandant. Le hasard fut heureux que cela soit un membre de sa majestĂ© ». La fiertĂ© anglaise dans toute sa splendeur c’est un trait commun aux britanniques de faire ce genre de remarques amusante. Puis leva les yeux vers le colonel.“Vous serez donc déçu d’apprendre que notre ami ne partage pas cette origine.”“Oui, hĂ©las.” Confirma d’un air Ă©trangement serein le psychologue. “PĂšre britannique et mĂšre irlandaise. Mais les bons goĂ»ts demeurent.” Loin de se dĂ©faire de cette nouvelle dont il ignorait tout bonnement son existence, il rĂ©pliqua calmement Ce qui est en somme le principal » Le psychologue rĂ©pondit par un sourire entendu et l’invita d’un mouvement Ă  rejoindre le siĂšge vide. Le colonel ne semblait pas contre cette initiative, c’était mĂȘme Ă©trange de voir quelqu’un d’autre s’accorder une libertĂ© dans l’antre de l’officier. “Bien, terminons.” DĂ©clara Caldwell.“Le mĂ©decin de bord approuvera le coma artificiel, j’en suis certain. Le risque de suicide n’est plus seulement une simple rĂ©alitĂ© mais Ă©galement une question de temps.”“Cette mesure prĂ©sente des risques pour la santĂ© de la patiente. J’ai pris connaissance des comptes rendus mĂ©dicaux, le premiĂšre classe MĂ©dina prĂ©sente une sensibilitĂ© aux sĂ©datifs de cette catĂ©gorie. C’est un danger.”“Un danger que nous devions courir !” Argumenta pĂ©niblement Patrick. “Je vous assure que cette jeune femme trouvera un moyen d’attenter Ă  sa vie si nous ne faisons rien. Elle a dĂ©couvert le retard de son cycle et n’a pas eu besoin de nous poser de questions. Cette dĂ©couverte a anĂ©anti le reste d’espoir qu’elle nourrissait en son avenir.”L’officier se terra dans le silence, en pleine rĂ©flexion. Il serait responsable du moindre accident dans un cas comme dans l’autre. Mais la survie de cette jeune femme Ă©tait une prioritĂ©. Sidney tentait de poursuivre son plaidoyer d’un regard imposant, brillant d’une stature empreint de sagesse, en totale contradiction avec son apparence. “Je n’autorise cette intervention de force que si elle est validĂ©e par nous trois. MĂ©decin de bord compris. Une seule abstention et MĂ©dina restera consciente.”“J’aurai sa signature !” S’exclama Sidney, satisfait. “Vous l’aurez sur votre bureau dans la demi-heure.”L’homme se redressa de son siĂšge, sera poliment la main de l’Anglais en s’excusant de devoir disposer aussi vite, puis quitta les quartiers de Caldwell en emportant la tablette au passage. Le silence retomba alors rapidement et le colonel fixa l’administratif d’un air fermĂ© et neutre. “Les mĂ©faits de nos ennemis ont eu une suite inattendue et une nouvelle vie est en jeu.”Alexander avait suivi l’échange, il en fut intĂ©ressĂ© quand le nom du soldat fut mentionnĂ©. Malheureusement
 je suis cependant Ă©tonnĂ© qu’elle soit la seule dans ce cas. Vu les sĂ©vices que les victimes fĂ©minines ont pu subir depuis 1 an, j’aurais pensĂ© constater ce genre de problĂšme de maniĂšre rĂ©current. » Il fit une pause, c’est triste Ă  dire, mais elle Ă©tait pour le moment la seule rĂ©pertoriĂ©e avec un enfant non voulu dans le ventre. Si elle est enceinte ne devrait-il pas avoir aussi une proposition d’avortement ? » ce fut une simple proposition en complĂ©ment d’un coma artificiel pour sauver sa vie qu’elle mettrait en danger. “J’y ai effectivement songĂ©. Mais le rĂšglement militaire ne le permet pas. Dans cinq jours, cette jeune femme sera entiĂšrement prise en charge dans un service complet. Elle bĂ©nĂ©ficiera d’un suivi et d’une mĂ©dication adaptĂ©e. L’interruption de cette grossesse ne rĂ©glera pas le fond du problĂšme. Trop de prĂ©cipitation serait nocif.”L’anglais hocha la tĂȘte, il n’avait pas tous les Ă©lĂ©ments pour Ă©mettre une opposition, le colonel ainsi que le psychologue feraient de toute maniĂšre le nĂ©cessaire. Bien, en espĂ©rant qu’elle sera rĂ©ceptive » il prit place sur la chaise en face du colonel. Je me permets de rebondir sur un autre sujet Le major Woolsey. Je suppose que vous ĂȘtes au courant de sa demande ? »“Seulement qu’elle a prĂ©fĂ©rĂ© faire appel Ă  vos talents d’orateur. De quoi s’agit-il ?” Rien n’était prĂ©cisĂ© dans sa demande, je suppose que cela doit avoir un rapport avec Harris. Voulez-vous y participer ? » L’officier secoua nĂ©gativement la tĂȘte.“Woosley a une raison particuliĂšre de faire appel Ă  vous. Et j’ai toute confiance en votre rigueur. Vous portez toujours une radio sur vous ?” Pas Ă  cet instant, mais j’en prendrai une sur moi avant de lui rendre visite » le premier sujet Ă©tait clos En parlant de confiance, il serait bon que nous revenions sur l'Ă©vĂ©nement de la mort d’Harris » Le colonel devait se douter qu’à un moment l’anglais allait en parler. “Il serait bon, en effet. A vous l’honneur, Hoffman.”Comme Ă  son habitude l’Anglais toisait directement ses interlocuteurs dans les yeux de ses prunelles bleu acier. Je tiens Ă  prĂ©ciser qu’en aucun cas, je souhaite vous recadrer colonel. Mais c’est un Ă©change pour amĂ©liorer notre travail commun dans le futur» Il Ă©tait important de prĂ©ciser pour Ă©viter toute confusion. Outre, l’urgence de la situation et de vos actions qui ne sont pas Ă  remettre en cause. Il aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable d’avoir une certaine transparence entre le corps militaire et les civils. » Pause Je conçois que tout du long de votre carriĂšre vous avez dĂ» diffĂ©rencier les deux parties. Hors, sur Atlantis, une expĂ©dition civile, cela ne se passe pas ainsi. Avec le nouveau commandement, la transparence et la communication entre les diffĂ©rents corps de mĂ©tier est de rigueur, afin d’éviter des incomprĂ©hensions et des frustrations de chaque cĂŽtĂ©. » Il savait qu’il devrait argumenter plus. En consĂ©quence, j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© que vous laissiez l’autorisation au major Frei de nous tenir au courant de la manoeuvre militaire et de l’identitĂ© de l’otage, sans que nous aillions Ă  lui rappeler Ă  qui elle obĂ©it rĂ©ellement. » Autre pause Durant l’enquĂȘte j’ai essayĂ© au mieux de jouer le jeu avec les militaires, mĂȘme si cela nous a valu une incomprĂ©hension suite Ă  l’entretien de Julia Woolsey. J’attendais la mĂȘme chose de votre part. » Il ne parla pas tout de suite du fait qu’il savait les raisons de protection qu’avait eu le colonel Ă  son encontre en ne voulant pas autoriser la divulgation du nom de l’otage. Chaque chose dans son temps.“Je ne vous connais pas.” RĂ©pondit simplement Caldwell. “C’est ce qui a vĂ©ritablement biaisĂ© la cohĂ©sion dont vous me parlez.”L’officier laissa ses mots peser un moment, conscient qu’il n’y avait nul argumentaire Ă  lui opposer. Il n’y avait mĂȘme pas divergence de point de vue.“En prenant l’agent Steele en otage, Harris m’a contraint Ă  ces dĂ©cisions. Je vous ai chassĂ©, donnant des ordres au-delĂ  de mes attributions, parce que je ne pouvais pas prendre le risque de vous voir, vous et Woosley, insister sur une quelconque participation. Il n’y avait pas de temps Ă  perdre. Pas de risques Ă  prendre.”Caldwell insista sur le mot “risque”. “J’ai depuis eu l’occasion de cerner l’homme que vous ĂȘtes, Monsieur Hoffman. J’en ai dĂ©duit que vous aviez une personnalitĂ© suffisamment forte pour maintenir toute objectivitĂ© face Ă  ce genre d’atteinte. Si ces Ă©vĂ©nements devaient se reproduire, et je ne le souhaite pas, le rĂ©sultat serait bien diffĂ©rent nous concernant.”Oui en effet ils ne se connaissait pas et c’est bien lĂ  le seul problĂšme en causant de bien mauvaises interprĂ©tations. Alexander hocha la tĂȘte, ils semblaient ĂȘtre en accord sur les mĂȘmes points. Je ne me serais pas opposĂ© Ă  ĂȘtre Ă©cartĂ© suite Ă  une comportement pragmatique et logique. » Sous entendant qu’il savait laisser sa place aux autres autoritĂ© plus compĂ©tentes dans le domaine. Nous sommes donc en accord. Il m’apparaissait important de vous exposer ce genre d’élĂ©ment. » Richard lui avait demandĂ© de bien prĂ©ciser cet Ă©tat de fait En tant que nouveau dirigeant d’Atlantis Monsieur Woolsey souhaite donner une nouvelle maniĂšre de piloter la citĂ© qui change de celle du Dr Weir. Une dĂ©marche qui se fera avec chacun d’entre nous » Il mentionnait le fait que les soldats dĂ©siraient avant tout Ă©couter un militaire se fichant bien des civils qui sont faible et bon qu’à ĂȘtre protĂ©gĂ©s comme des enfants ne s’encombrant pas du poste de ceux-ci. Weir avait de sĂ©rieux problĂšme de leadership et cela l’avait aussi causĂ© Ă  sa perte dans certaines autres dĂ©cisions. Tout changement Ă©tait source de difficultĂ© et il fallait que tout le monde y mette du siens, mĂȘme si le colonel Ă©tait surtout sur le DĂ©dale sa participation Ă©tait un Ă©lĂ©ment important, au vu de son influence et de son post auprĂšs de la citĂ©.“Il y a toute une relation de confiance Ă  rĂ©tablir entre les civils et militaires. Le colonel Sheppard et le Major Frei sont d’excellents Ă©lĂ©ments. Ils aideront Ă  restaurer cette relation et Ă©tablir la dĂ©marche saine qu’espĂšre Woosley, c’est certain.”Il fĂźt une pause.“Et vous pourrez compter sur mon soutien...tant que je pourrai compter sur le votre. Votre habiletĂ© administrative m’est vitale pour les recours en grĂące des enquĂȘteurs et civils sanctionnĂ©s par mes soins.”Caldwell n’aimait pas ce genre de discours, Ă  croire qu’il complotait en un Ă©change d’intĂ©rĂȘts. Mais l’officier se voyait mal soutenir une nouvelle politique en sachant ses militaires impactĂ©s par ses propres paroles du colonel convenaient amplement Ă  Alexander qui hocha la tĂȘte. Bien. Je constate que nous sommes sur la mĂȘme longueur d’onde, c’est parfait. Je vais en consĂ©quence vous laisser et voir Julia Woolsey. Je vous tiendrai au courant. Bonne journĂ©e Colonel » L’anglais se leva d’un mouvement Ă©lĂ©gant, saluant respectueusement son interlocuteur qui fit de mĂȘme et il sortit des quartiers pour se rendre vers la zone carcĂ©rale du vaisseau. ©Pando PNJ Julia Woolsey l'infirmiĂšre Frasier, le psychologue Sidney CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 11h00 sur le DĂ©daleEn quittant le bureau du colonel Caldwell, Alexander alla directement vers le quartier carcĂ©ral oĂč il trouverait Julia Woolsey. Bon, il dut se rĂ©orienter quelques fois, pour ne pas se perdre mais il arriva Ă  bon port. Tout en n’oubliant pas de faire un tour dans ses quartiers pour prendre sa radio et l’accrocher Ă  son oreille ainsi qu’un dossier Ă©bĂšne. Deux gardes armĂ©s Ă©taient prĂ©sents. Bien entendu, ils demandĂšrent Ă  l’anglais ce qu’il pouvait bien faire ici et les raisons. AprĂšs explication et mention de la fameuse convocation, les deux soldats le laissĂšrent passer dans une petite salle destinĂ©e aux interrogatoires. Cela allait donc se faire ici. Alexander prit place derriĂšre la table mĂ©tallique. Julia arriva, menottĂ©e et elle fut installĂ©e sans douceur sur la chaise en face de l’ avait les traits tirĂ©s et elle semblait lasse. GuĂšre Ă©tonnant, elle croupissait dans les geĂŽles du DĂ©dale depuis plusieurs semaines maintenant. Elle leva ses yeux clairs vers l’anglais, afin de le toiser. Elle gardait toujours ce petit air hautain qui la caractĂ©risait. L’anglais ne s’en formalisait pas, restant neutre et courtois envers certes femme. Bonjour Monsieur Hoffman. » Bonjour Mademoiselle Woolsey. Vous dĂ©sirez me voir ? » J’ai appris que vous aviez rejoint le bord pour le voyage sur Terre. Je prĂ©fĂšre discuter avec vous qu’avoir Ă  faire avec Caldwell. » Ravi d’apprendre que ma compagnie vous sied plus » il lui fit un fin sourire Que puis-je pour vous ? Hors mis-vous tenir compagnie ? »Elle lui rendit son sourire, avant de dĂ©crĂ©ter, sans ciller. J’aimerai voir Luke. »Sa demande Ă©tait parfaitement lĂ©gitime et il la comprenait. Je peux m’arranger. Combien de temps ? » Il fit une pause Vous avez vu le psychologue a votre arrivĂ© ? »Elle soupira, soulagĂ©e d’entendre ce genre de rĂ©ponse. Elle mĂ©dita quelques secondes. Oui, je me suis entretenue avec ce cher docteur Sydney. » Elle fit un petit bruit de bouche s’apparentant Ă  un hum », avant de rĂ©pondre Je dois vous avouer que je n’en sais rien
 Je ne sais pas ce que ça va me faire de le voir
 mort. »Il hocha la tĂȘte, il verra avec le colonel pour ce que ça avait donner avec le psy. Voulez-vous que je vous accompagne ? » cela serait toujours mieux que d’avoir en plus les deux gorilles pour la vigiler. Volontiers. Si cela ne vous dĂ©range pas. Vous serez de meilleure compagnie que les deux ahuris qui me servent de nounou. »L’anglais eu un petit rictus amusĂ© Je ne m’encombre pas de proposition gĂȘnante » lui dit-il remarquer de maniĂšre polie et un brin diverti. Je vais demander les accĂšs et je reviens d’ici 10-20 minutes, il faut que nous parlions aussi de votre fille » N’escomptez pas en avoir la garde », rĂ©pondit-elle avec un brin de malice en le gratifiant d’un sourire. Mais je vous attends, de toute façon
 », elle leva ses mains enchaĂźnĂ©es, Je ne risque pas d’aller bien loin. » Pourtant elle ne pourrait pas avoir meilleur Papa » fit-il amusĂ©. Il se leva d’un mouvement Ă©lĂ©gant, pour sortir de la piĂšce en spĂ©cifiant aux gardes que cela n’était pas terminĂ©. Au cas oĂč, qu’ils dĂ©cident de la rembarquer en cellule sans rĂ©flĂ©chir. Mais les deux molosses ne bronchĂšrent pas, restant stoĂŻque et impassible tel des golems de pierre. Couloir de la zone carcĂ©rale Une fois devant dans le petit couloir proche de la salle, il trouva un militaire qui le salua poliment. L’anglais Ă©tait en train de regarder le plan du vaisseau avec une certaine attention, se demandant quel chemin serait le plus court. Besoin d’aide monsieur ? » Oui, la machine Ă  cafĂ© le plus proche est oĂč ?» Au Mess ou dans les quartiers des pilotes, vous dĂ©sirez un cafĂ© pour votre entretien ? » le soldat l’avait vu entrĂ© avant la dĂ©tenu Woolsey, il ne faisait que des conclusions. En effet » Je peux vous en chercher un, cela Ă©vitera de vous faire perdre du temps » Bien volontiers » cela Ă©tonna l’anglais. Un grand s’il vous plait merci » De rien » le militaire partis aussitĂŽt. Pas certain que cela soit dans ses attributions, mais c’est une bonne Ăąme charitable tiens. Surtout qu’il n’était pas pour lui. Enfin bon, tant mieux. Il activa sa radio. Il Ă©tait seul.// Colonel ? Ici Hoffman, j’espĂšre que je ne vous dĂ©range pas. C’est au sujet de la demande de mademoiselle Woolsey ////Je vous Ă©coute. //// Sa demande concerne un dernier hommage auprĂšs du corps du capitaine Harris. Pour ma part, je ne compte pas lui refuser, sauf s’il y a une contradiction faite par le Docteur Sydney////TrĂšs bien, veuillez lui signifier qu'elle ne pourra pas prĂ©tendre Ă  une quelconque intimitĂ© au cours de son recueillement. La garde sera maintenue Ă  ses cĂŽtĂ©s. //// Bien. Je l’accompagne aussi. Merci //L’échange terminĂ©, l’anglais chercha le canal pour contacter le Docteur Sydney, pour cela il fallait passer par le pĂŽle-com. Le centre nĂ©vralgique de ce vaisseau. Il n’avait pas l’habitude de converser autant via des intermĂ©diaires, cela Ă©tait dĂ©routant sur le coup. Il faudrait inventer une sorte d’oreillette avec la composition de numĂ©ros, un tĂ©lĂ©phone en somme.// Ici Hoffman, j’aimerais savoir oĂč se trouve le Docteur Sydney s’il vous plait// //PĂŽle-com Ă  Hoffman, autorisation spĂ©cifique confirmĂ©e. PrĂ©sence du Docteur Sydney Ă  l’infirmerie, pont 9.//// Merci // Salle d'interrogatoire Bon, il fallait qu’il se dĂ©place de lui-mĂȘme, cela ne l’arrangeait pas vraiment. Le soldat Ă©tait revenu, lui donnant le gobelet fumant. Alexander le remercia une nouvelle fois. Bon, faut dire que cela l’arrange d’avoir trouver quelqu’un pour cette tĂąche. Il pĂ©nĂ©tra dans la salle d’interrogatoire, dĂ©posant le cafĂ© devant Julia. Je dois rĂ©gler un autre Ă©lĂ©ment. Vous aurez Ă  patienter plus longtemps que prĂ©vue, j’en suis navrĂ©. » Que cela soit ici oĂč sur les barreaux, cela ne le change pas grand-chose pour elle. Elle n’avait rien en cellule pour faire passer le temps. Au moins elle prenait l’air ». Il avait sous le bras sa pochette Ă©bĂšne. Comme je vous l’ai dit, je ne risque pas de me sauver. Prenez votre temps, j’ai le mien. Et
 Merci pour le cafĂ©, ça fait un long moment que je n’en ai pas bu. » Elle se pencha pour en humer l' n’était que question politesse, il n’aimait pas faire attendre les gens, qu’importe s’ils avaient que sa Ă  faire. De rien » le soldat avait pris le cafĂ© le moins dĂ©gueulasse comme ce fut pour un civil haut placĂ©, donc de quoi rĂ©jouir les papilles de la demoiselle. Dans ce cas, je vous laisse » Amusez-vous bien », dit-elle avant de prendre le cafĂ©. Il eut un fin sourie, oui enfin il allait encore vadrouiller dans les couloirs de la citĂ©, pas certain qu’il n’arrive pas Ă  se perdre. Quoique, il avait plutĂŽt un bon sens de l’orientation. Il quitta la piĂšce. Pont 9 infirmerie Bon direction le pont 9, un dernier coup d’Ɠil au plan pour ne pas se perdre et l’homme marcha jusqu’à sa destination. Lui, qui voulait visiter le vaisseau, le voilĂ  ravi de le parcourir en long et en large. Il y a de forte chance que son interlocuteur Ă©tait avec le soldat 1ere classe MĂ©dina. Une fois dans l’infirmerie du DĂ©dale, il avait autant de monde qui grouillait que dans celle de la citĂ©. L’anglais, s’approcha d’une secrĂ©taire mĂ©dicale, pour qu’elle lui indique oĂč trouver le psychologue. Chambre B205. Ainsi, donc il se rendit devant la porte, frappant doucement en y pĂ©nĂ©trant, aprĂšs y avoir Ă©tĂ© autorisĂ©. Le docteur Ă©tait lĂ , pencher sur la silhouette profondĂ©ment endormie de la militaire. Ainsi, donc la validation de son coma artificiel avait Ă©tĂ© consentie par toutes les parties. Le rĂ©flexe, oblige dans pareil lieu et situation, les paroles devienne plus basse et les murmures sortent. Alexander, marcha silencieusement vers eux. Son regard, alla vers le visage assoupi de la jeune femme. Elle avait les traits tirĂ©s, des ecchymoses et autres blessures qui rendait son visage autrefois agrĂ©able en terriblement laid. Le britannique, releva les prunelles vers l’autre homme, il n’aimait pas devoir le soustraire Ă  son activitĂ© s’il il en avait une Ă  cet instant prĂ©cis, hors il le fallait. Docteur, navrĂ© de vous interrompre, je pourrais vous voir dĂšs que possible au sujet de mademoiselle Woolsey s’il vous plaĂźt ».Le regard de Patrick resta un instant rivĂ© sur le visage de sa patiente avant de le suivre en-dehors de la chambre. Monsieur Hoffman, que puis-je faire pour vous ? » J’aimerai que vous me parliez du bilan, fait sur Woolsey, dans la mesure de ce qui est autorisĂ© Ă  ĂȘtre divulguĂ©s Ă  autrui. » Et bien, je peux dire que le Major va faire l’objet d’un suivi et d’un traitement psychiatrique avancĂ© en sus des poursuites judiciaires. Il me semble que vous gĂ©rez le cas de sa fille adoptive il me semble ? » En effet. Elle m’a demandĂ© de voir le corps d’Harris. Vous avez une opposition Ă  faire au vu de son Ă©tat ? » Non, aucune. » DĂ©clara calmement Sidney. Mais mĂ©fiez-vous d’elle. Son affection pour sa fille adoptive va plus loin qu’une ordinaire relation parentale. » Oui, elle voit sa sƓur Ă  travers sa fille »Un silence entoura les deux hommes. Les mains dans les poches, tel un homme en balade, ou un sage, Sidney le fixa de son regard purement professionnel. On aurait cru qu’il le dĂ©cortiquait comme un sujet d’étude trĂšs intĂ©ressant. Le plus Ă©trange fut que l’anglais le toisait lui aussi dans cette observation qui le caractĂ©risait. Il mirait rĂ©guliĂšrement les autres afin d’adapter sa posture ou son discours. Une analyse trĂšs juste. Vous avez l’Ɠil »Il Ă©changea un lĂ©ger sourire quand Alexander hocha la tĂȘte. Que comptez-vous faire ? » Lui dire dans quel institut sera sa fille et les raisons pour lesquelles Irina n’est pas sous tutelle de Richard Woolsey, comme elle l’avait demandĂ©e. Mais avant ça, je dois l’accompagner pour son hommage envers le capitaine Harris. J’ignore quel sera sa rĂ©action en voyant le corps de son amant dĂ©nuĂ© de vie » Elle se fermera certainement, dĂ©montrant un vide parfait d’émotions pour ne pas paraĂźtre fragile devant tĂ©moins. Le fait est qu’elle s’est servi du capitaine pour parvenir Ă  son but, toujours sa fille, mais elle a Ă©tĂ© exposĂ©e Ă  des sentiments sincĂšres et inconditionnels. C’est malheureusement lors de la perte de sa moitiĂ© que l’on se rend compte de cette valeur. Et le major a eu tout le temps d’y rĂ©flĂ©chir derniĂšrement. »Cela allait en rĂ©sonnance avec l’analyse intime d’Hoffman. Il n’avait point assistĂ© Ă  la derniĂšre scĂšne finale de la mort du capitaine, mais sa compagne si. Elle lui avait raconter ce triste Ă©vĂ©nement et fait part de ses ressentis envers la major, qui avait semblĂ©e s’ĂȘtre attacher Ă  son jouet. Il hocha, une nouvelle fois, la tĂȘte marquant son accord et la comprĂ©hension des propos de son interlocuteur Étant donnĂ© son manque d’activitĂ© dans sa cellule, elle a eu en effet tout le temps nĂ©cessaire pour mĂ©diter sur l’ensemble de ses pertes » Il fit une courte pause, toujours les yeux dans ceux du psychologue. Et concernant sa rĂ©action envers sa fille ? » Elle se tiendra tant qu’elle aura une issue tangible pour revoir sa fille adoptive. Mais dans le cas oĂč le lien serait coupĂ©, Julia Woosley sera parfaitement capable du pire pour arriver Ă  ses fins. D’oĂč sa dangerositĂ©. » Bien, je vais essayer de ne pas dĂ©clencher ce genre de consĂ©quences » Vu la personnalitĂ© d’Hoffman, il n’y avait aucun doute qu’il y parvienne, Ă©tant un manipulateur et pas dans le mauvais sens du terme. Il fit un rictus Ă  son vis-Ă -vis, qui Ă©tait mon foie bien plus intĂ©ressant que les psychologues rencontrĂ©s jusqu’à lors. Merci de votre temps Docteur, je vais vous laisser » il lui serra la main. Tout le plaisir est pour moi. N’hĂ©sitez pas Ă  me contacter. »Oui, il n’y manquerait pas, ça il pouvait en ĂȘtre certain. quartier carcĂ©rale salle d'interrogatoireAlexander repartit vers le quartier carcĂ©ral oĂč l’attend Julia. Il aurait pu dire une charmante compagnie, mais elle n’avait strictement rien de charmant outre son physique. Une femme, dangereuse, manipulatrice et Ă  la fois victime d’elle-mĂȘme. Il se montrait polie avec la demoiselle, mĂȘme si l’attention du cafĂ© pourrait ĂȘtre prise comme une petite attention particuliĂšre d’une affection, mais cela n’était pas le cas. L’anglais agissait dans le respect de son Ă©ducation et de ses valeurs. Il est naturellement attentionnĂ© » dans cette amabilitĂ© de gentleman et en aucun cas, il fallait prendre ce genre d’élĂ©ment comme un bonus ». MĂȘme si, c’est une bonne technique de manipulation, pour faire pencher la balance dans l’affectif et ça il en avait parfaitement conscience. Il avait pris un chemin diffĂ©rent, pour dĂ©couvrir de nouveau lieux, mĂȘme si avoue-le, les couloirs du DĂ©dale se ressembles tous. Il arriva de l’autre cĂŽtĂ© et du faire un dĂ©tour pour rejoindre l’entrĂ©e des cellules. Cela l’amusait, au fond de lui le gamin explorateur sommeillait et il prenait grand plaisir Ă  dĂ©couvrir de nouvel endroit. Par contre, il avait la nette prĂ©fĂ©rence de le faire seul par habitude, mĂȘme s’il comptait proposer Erin de visiter quelques endroits de ce vaisseau. Enfin, pas certain qu’elle trouve ça aussi palpitant que lui. Surtout, qu’ils devaient voir Weir, comme elle voyageait aussi mais sans retour sur la belle citĂ© lantienne. Connaissant sa compagne, elle devait avoir prĂ©vue de soutenir son ex supĂ©rieur dans cette tourmente. Enfin bon, il arriva devant la salle, qu’il avait quittĂ© 45 minutes plutĂŽt. Il Ă©tait 11h30. En pĂ©nĂ©trant dans la piĂšce, le cafĂ© Ă©tait fini et Julia toujours assises sur sa chaise, semblait perdue dans ses pensĂ©es. L’anglais, s’assit nonchalamment en face d’elle, dĂ©posant sa pochette Ă©bĂšne devant lui en l’ouvrant d’un geste lent. Nous irons voir le corps du capitaine Harris, juste aprĂšs. » Alexander s’humidifia les lĂšvres en la toisant directement dans ses yeux verts. Concernant votre fille, Richard ne pourra pas la prendre avec lui sous tutelle. Il a Ă©tĂ© promu dirigeant d’Atlantis. » Il jaugea sa rĂ©action avant de continuer. Elle n’ait pas au courant des changements ni du foutoir que ses actions avaient dĂ©clenchĂ©. Et elle n’en sera pas plus que nĂ©cessaire. Bien je n'ai pas le choix de toute façon et je sais que vous tiendrez votre parole, tĂŽt ou tard. » Il passa Ă  Irina, voulant certainement en discuter avant. Elle soutint son regard. VoilĂ  qui est fĂącheux. » lĂącha t’elle d'une façon neutre. L’anglais avait ouvert sa pochette et lui tendit un dĂ©pliant La pension oĂč sera Irina. C’est un institut rĂ©putĂ© en Angleterre, qui lui apportera ce qu’elle a besoin, avec une tutrice au casier vierge et compĂ©tente qui vivra avec elle dans un appartement de l’institut et Irina bĂ©nĂ©ficiera d’une Ă©cole privĂ©e avec l’accĂšs Ă  la ferme comme elle semble avoir une vocation pour les animaux ». En effet le complexe Ă©tait dotĂ© d’une Ă©cole allant du primaire jusqu’au Hight school le lycĂ©e, avec une ferme comprenant de nombreux animaux ainsi qu’un centre Ă©questre. Une zone papillaire oĂč se trouvait les familles ou les tuteurs lĂ©gaux. Il fit une pause Richard est responsable financier » Julia considĂ©ra les diffĂ©rents documents, prenant le temps de les lires. Tout cela semblait trop beau pour ĂȘtre vrai. Elle reposa le dĂ©pliant doucement sur la table. Je fais tellement pitiĂ© pour que vous dĂ©cidiez de faire tout ça pour elle ? » Elle n’était pas dans l’ingratitude, simplement sur la dĂ©fensive. À ceci devait se mĂȘler un sentiment de culpabilitĂ© de ne pas pouvoir ĂȘtre Ă  l’origine de tout cela pour sa fille. Elle se contenait, mais elle Ă©tait touchĂ©e, et ça se voyait quelque peu sur son faciĂšs. Ce n’est pas une question de pitiĂ©. Qu’importe vos agissements, votre fille n’a pas Ă  en payer le prix. Richard Ă  insister pour avoir le meilleur qu’importe le prix. » Il la toisa, elle Ă©tait touchĂ©e oui, mais elle ne pouvait que remercier son oncle. Lui, n’avait fait que les dĂ©marches pour l’institut en proposant cette solution adoptĂ©e par le chef d’Atlantis qui n’y connaissait rien. Il souhaite aussi, ne rien lui dire de vos actes, prĂ©fĂ©rant qu’un jour ça soit Ă  vous de lui expliquer quand elle sera en Ăąge de comprendre. La version, pour Irina est donc celle-ci Lors d’une mission en Afrique, vous avez Ă©tĂ© sĂ©vĂšrement blessĂ©e. Une maladie type arme bactĂ©riologique crĂ©er par Gaza vous empĂȘcher d’avoir toute visite autre qu’équiper d’une tenue stĂ©rile et aucune visite ne vous ait donc autorisĂ©e jusqu’à votre guĂ©rison » Il lui fit une petite moue peu encourageante, il allait passer au cĂŽtĂ© difficile pour la militaire, mais bon elle avait choisi son chemin et il fallait assumer jusqu’au bout ses actes ignobles qu’elle avait commis au nom de fausse promesse et de perversion. Vous serez emprisonnĂ©e dans la prison de haute surveillance de la zone 51. Vous reverrez votre fille quand vous aurez expirer votre peine, l’état-major refuse tout contact physique. Le seul moyen autorisĂ© de communication avec votre fille sera des lettres. Votre fille, pourra vous envoyer des e-mails sur adresse sĂ©curisĂ© ainsi que des photos et des vidĂ©os. Vos Ă©changes seront tous lus et pourront ĂȘtre supprimĂ©s. »Julia opina du chef. Ainsi, Richard Ă©tait Ă  l’origine de tout cela. Ça ne l’étonnait guĂšre au demeurant. Il avait toujours eu un cƓur d’or pour sa niĂšce et sa fille. Elle s’humecta les lĂšvres, en se dandinant sur sa chaise. Elle comprenait les raisons qui poussaient le SGC Ă  la confiner, mais c’était dur Ă  accepter. NĂ©anmoins, elle Ă©tait plutĂŽt contente qu’on ne rĂ©vĂšle pas Ă  la chair de sa chair les rĂ©elles motivations qui ont poussĂ© ses supĂ©rieurs Ă  l’enfermer. Je suppose que c’est non nĂ©gociable de toute façon, alors je vais vous Ă©pargner mes jĂ©rĂ©miades. » Elle baissa les yeux sur ses mains. Je me suis rendue pour elle
 Elle aura une bien meilleure vie qu’avec cet enfoirĂ© de Berckam. Et quelque part, ma reddition lui permettra de vivre mieux, donc le deal est respectĂ©. » Elle fit un sourire contrit Ă  l’anglais en relevant la tĂȘte. Elle avait tout perdu dans cette histoire, presque tout. En effet, la nĂ©gociation fut pour un autre Ă©lĂ©ment. » Elle le prit bien » enfin elle ne se mit pas Ă  faire une crise ce qui Ă©tait signe de maturitĂ© mĂȘme si au vu de son regard elle Ă©tait dĂ©vastĂ©e. Il hocha la tĂȘte Elle aura aussi un suivis psychologique suite aux abus sexuels que lui a fait subir Berckam » Il prit quelques secondes pour la toiser, elle avait le droit de savoir aussi. Avant votre incarcĂ©ration dans cette cellule, nous avons nĂ©gociĂ© un appel tĂ©lĂ©phonique de 30 minutes avec Irina. Quand nous arriverons sur terre votre fille sortira tout juste d’une clinique. Elle aura besoin d’un soutien plus soutenue qu’une lettre » Il la toisa directement dans les yeux se redressant, il faisait le corbeau dĂ©cidĂ©ment 
 Irina est tombĂ©e enceinte la date de l’avortement est prĂ©vu le 13 mars »Elle se doutait que sa fille aurait besoin d’un soutient plus soutenu qu’une lettre. C’était normal, surtout aprĂšs que Berckam ne l’ait violentĂ©. N’empĂȘche, elle ne vit pas la suite arriver et elle l’a reçue en pleine face. Non non non
 » Son teint dĂ©jĂ  blanchĂątre devint livide, et ses yeux s’agrandirent. Non ce n’est pas possible, pas ma Irina
 » Et Berckam Ă©tait mort. Elle ne pouvait plus rien lui faire, plus rien. C’était d’une injustice la plus totale. Ce fils de pute, ce fils de pute
 ». Elle feulait entre ses dents alors que son visage s’inondait de larmes. Je veux voir ma fille », renifla-t-elle en essayant de conserver un semblant de laissa la nouvelle passĂ©e, elle ne passera en rĂ©alitĂ© jamais pour la mĂšre qu’était Julia. L’anglais Ă©tait impassible, mais pas pour autant antipathique. Il ne rĂ©pondit pas Ă  sa demande, elle savait que cela Ă©tait impossible Richard m’a donnĂ© ça pour vous » il sortit de la pochette un album photo, il n’avait pas pris la libertĂ© de le regarder. Celui-ci contenait des photos de Julia, d’Irina, beaucoup de la petite, ce fut apparemment dans les affaires personnelles et confisquĂ©s de l’ex-major. Il se leva. Voulez-vous que je vous laisse quelques minutes ? Ou nous allons voir le corps du capitaine maintenant ? » Il est humain, il savait la douleur que devoir ressentir la jeune femme et ne dĂ©sirait pas lui imposer le double coup du bĂąton Ă  ce moment prĂ©cis. Julia attrapa l’album photo. Elle caressa la premiĂšre image de sa fille qui se prĂ©senta dans le livre illustrĂ©. Irina
 ma belle. » Elle pleurait toujours autant, mĂȘme si elle semblait essayer de reprendre le dessus sur ses Ă©motions. Hoffman, je veux la voir. Je ne peux pas la laisser seule maintenant. Pas avec ça ! Je m’en fou d’Harris. Il est mort lui. Pas ma fille ! »Il demanda Ă  l’un des deux gardes d’aller chercher une boite de mouchoir avant qu’elle inonde la piĂšce. Il se sentait sale de lui annoncer ce genre de nouvelle, hors il le fallait bien. Richard lui avait avouĂ© que lui-mĂȘme n’aurait jamais pu le faire car trop affectĂ© et n’aurait pas pu rester pragmatique. Ce qui Ă©tait comprĂ©hensible. Une fois que la boĂźte de mouchoir lui fut tendue il la posa devant elle. Vous savez bien que cela ne sera pas possible » il Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© d’elle, la regardant avec un calme sidĂ©rant. Elle attrapa un mouchoir, s’épongeant les joues. Elle savait que c’était impossible. Mais c’était plus fort qu’elle. Elle Ă©tait prĂȘte Ă  tout pour obtenir ce droit, Ă  tout. Mais rien ni ferait. Elle n’a que 13 ans
 Et je ne suis pas lĂ . » Je sais. » Il ne voulait pas lui remettre dans la figure que tout cela Ă©tait Ă  cause d’elle. Ca ne devait pas se passer comme ça
 » Elle se remit Ă  pleurer. Je ne suis pas certaine d’avoir le courage d’aller voir Luke. » Vous n’ĂȘtes pas obligĂ© d’y aller aujourd’hui. » MĂȘme si pour sa part, il avait presque envi qu’elle se dĂ©cide, car il avait autre chose Ă  faire durant ses vacances que de tenir la main Ă  Julia. Hors, cela n’est qu’une considĂ©ration Ă©goĂŻste, il s’était engagĂ© alors il le ferait. Elle haussa des Ă©paules. Je vais le regretter si je n’y vais pas. » Elle attendit qu’on l’autorise Ă  se lever. Bien dans ce cas allons-y » Il prit la boĂźte avec lui, lui tendant si elle dĂ©sirait la prendre. Les deux gorilles, attendait sagement, pour suivre les deux personnes jusqu’à la morgue. Alexander laissa passer Julia devant lui. zone de la morgue L’anglais demanda Ă  un garde de passer devant comme il ne connaissait pas les lieux. Ainsi, un garde devant et un derriĂšre niveau sĂ©curitĂ© il n’y avait pas mieux. Le trajet se fit dans le silence le plus total. Ils arrivĂšrent Ă  la morgue, bien entendu froide et austĂšre, une jeune femme se tenait non loin. Il s’agissait de Cassandra, vĂȘtue de sa blouse et de sa tablette, qui ne semblait vraiment pas dans son Ă©lĂ©ment. Quelques soldats venaient de ressortir de l’une des piĂšces, complĂštement abattus et d’autres dissimulant quelques larmes comme s’il eĂ»t s’agit d’une faiblesse reprochable. Une certaine pression semblait faire ployer la jeune femme et elle Ă©tait touchĂ©e par la dĂ©tresse du deuil de ces gens. C’était comme si elle voulait retirer ce nouveau mal sans mĂȘme connaĂźtre le remĂšde. Une forme de volontĂ© de bien faire, de douce naĂŻvetĂ© qui la rendait sĂ»rement fragile, d’oĂč son aspect Ă©carquilla les yeux en voyant arriver ce dĂ©tachement sur elle. Euh..Je...oui ? »Alexander s’approcha de l’infirmiĂšre la salua avec la politesse qui le caractĂ©risait. Bonjour, Alexander Hoffman, nous sommes lĂ , pour voir le corps du capitaine Harris. Le colonel Caldwell l’a autorisĂ© » Julia avait cheminĂ© en silence, escortĂ© par les gardes et par Hoffman. Ses larmes s’étaient taris, et elle marchait, les Ă©paules basses, certainement lasse de tout ça. Cette derniĂšre nouvelle l’avait vraiment abattue. Ils furent accueillis par une infirmiĂšre, qui semblait tout aussi morose qu’elle. Un vieux rĂ©flexe se fit quand Alexander se prĂ©senta en annonçant la raison de leur visite. Oui, donc procĂ©dez madame s’il vous plait. »Cassandra fĂ»t soudainement mal Ă  l’aise. Elle n’était pas du tout au courant de la visite et elle n’avait nullement prĂ©parĂ© un salon de recueillement pour le capitaine Harris, estimant que personne ne demanderait aprĂšs lui. AprĂšs tout, il Ă©tait considĂ©rĂ© comme un traĂźtre, personne n’irait lui rendre un dernier hommage. Grave erreur de sa regard de l’administratif et sa prestance l'Ă©crasĂšrent davantage. Elle baissa les yeux sur sa tablette, tentant de trouver une solution. La vĂ©rification des enregistrements indiquĂšrent qu’il n’y avait effectivement personne pour cette heure dans le salon mortuaire. Je...je crois qu’il y a un problĂšme. Je vĂ©rifie
 »Il fallait qu’elle trouve une solution, quelque chose, mais que pouvait-elle faire. La jeune femme se sentait piĂ©gĂ©. Le colonel Ă©tait censĂ© l’avoir autorisĂ© selon lui mais elle n’avait aucune note en ce sens, rien. Et puisqu’il y avait des hommes de la sĂ©curitĂ©, ça commençait Ă  faire beaucoup contre la frĂȘle infirmiĂšre. Il doit y avoir une erreur. Je ne vous ai pas et...si ce n’est pas sur ma tablette, je ne peux pas
 » Bafouilla-t-elle attendait patiemment, ainsi donc pas d’autorisation ? Faut dire qu’il n’avait pas dit le moment ni le jour, cela venait peut-ĂȘtre de ça ? L’anglais Ă©tait surement en faute, mauvaise communication, mais cela Ă©tait Ă©tonnant de la part de Caldwell. Enfin bon, il allait rĂ©gler ce problĂšme aisĂ©ment. Il fit un rictus rassurant Ă  la demoiselle qui semblait complĂštement perdue et paniquĂ©e Bien, ce n’est pas grave mademoiselle, je vais voir avec le colonel » Il fit quelque pas dans le couloir. DĂ©cidĂ©ment, il en aura fait des appels radios aujourd’hui. Vivement que tout ce cirque soit fini et que l’épisode Julia/Harris soit terminĂ©. Pour activer sa radio. Les deux gardes se rapprochĂšrent de Julia.// Colonel ? //Cassandra Ă©carquilla les yeux, comme si l’anglais la menaçait d’une mort imminente ou l’avait bousculĂ© d’un balcon du cinquiĂšme. Elle secoua nĂ©gativement la tĂȘte, se disant qu’elle aurait dĂ» ĂȘtre plus arrangeante face Ă  cet homme qui avait manifestement le bras long, puis se ravisa.//Je vous Ă©coute.//// Je suis actuellement Ă  la morgue. Il faudrait votre autorisation pour que l’infirmiĂšre puisse nous conduire au corps du capitaine Harris. J’aurais peut-ĂȘtre dĂ» vous prĂ©ciser que ce fut aujourd’hui que je comptais amener Julia Woolsey //Il y eut un certain silence.//Dois-je en conclure que l’’infimiĂšre Frasier ne vous a pas prĂ©parĂ© de salon ?//// En effet. Elle semble de pas avoir reçu l’ordre // L’anglais jeta un coup d’Ɠil Ă  la dĂ©nommĂ©e Frazier qui avait l’air bien jeune. Étrangement Julia semblait clame encore sous le choc de la nouvelle reçut juste avant. //Frasier, ici Caldwell.////Oui...Monsieur ?// FĂźt sa voix chevrotante, persuadĂ©e d’avoir fautĂ©.[color=Seagreen//Les requĂȘtes de recueillements vous parviennent depuis le Pole-com sur votre messagerie professionnelle. Vous seriez aimable d’en prendre compte et d'apprĂȘter le salon pour le recueillement de Woosley.//[/color]//Je...Oui, bien sĂ»r...//La jeune infirmiĂšre ne prit pas la peine d’aller sur sa messagerie. Elle se rappelait qu’on lui avait dit que les requĂȘtes particuliĂšres et des hommes au repos passeraient par lĂ  et elle avait oubliĂ©. Mon dieu, oui, elle avait tout bonnement et simplement oubliĂ© d’activer sa messagerie pour y voir les nouvelles par la honte, elle ouvrit le sas menant Ă  la salle d’attente. Elle laissa entrer tout le monde puis s'engouffra Ă  son tour avant de dĂ©clarer, la tĂȘte basse Je vous prie de m’excuser, je vous fais patienter ici le temps de prĂ©parer le salon de recueillement. Je viendrai vous voir quand tout sera prĂȘt. »Alexander hocha la tĂȘte, ne voulant faire aucun commentaire, elle Ă©tait suffisamment gĂȘnĂ©e pour en plus l’enfoncer. Vous ĂȘtes sĂ»re qu’elle bosse ici ? Et non au service nurserie ? » Julia, n’en rajouter pas une couche s’il vous plait » Enfin, je ne savais pas que le colonel les prenait au berceau les infirmiĂšres
 »L’anglais lui lança un petit regard sans les regarder de peur qu’elle ne se prenne des Ă©clairs meurtriers, Cassandra s’en alla vers la morgue et les cellules rĂ©frigĂ©rĂ©es de l’autre cĂŽtĂ© de la salle. Elle se sentait mortifiĂ©e d’ĂȘtre contrainte Ă  ce travail qui lui faisait peur. Oui, elle se l’avouait, elle avait peur d’ouvrir cette porte oĂč se trouvaient les restes du Capitaine, encore enveloppĂ© dans la housse, la cervelle Ă  l’ se tenait devant, empĂȘchant ses membres de trembler sans y parvenir. Elle avait pourtant Ă©tudiĂ© et vu des dĂ©funts durant sa formation d’infirmiĂšre. Elle avait fait une thĂšse brillante et pensait que rien ne pourrait la rebuter. Mais elle ne s’était encore jamais rĂ©ellement penchĂ©e sur un mort de cause non naturelle. Et lĂ , une balle dans la tĂȘte, ça la terrifiait. MalgrĂ© toute la meilleure volontĂ© du monde, Cassandra se trouva piĂ©gĂ©e entre une femme qui attendait de pouvoir se recueillir et la panique qui l’envahissait Ă  l’idĂ©e de devoir faire la manutention du corps. Pendant ce temps dans la salle d’attente. L'anglais Ă©tait assis sur une chaise, la major l’avait rejoint dans un mouvement lasse. Les deux gardes toujours aussi bavards, restaient en retrait debout et bras croisĂ©s pour observer la dangereuse dĂ©linquante du prĂ©nom de Julia. Elle est longue » dit’elle sur un ton agacĂ© Vous voilĂ  bien impatiente soudainement » Pourquoi donc rien n’était prĂ©parĂ©, je pensais que vous avez les autorisations ? Le grand Hoffman n’aurait pas prĂ©vu quelques choses ?»Alexander la toisa quelques secondes, voilĂ  donc qu’elle s’agaçait la demoiselle. Eh bien il me semble qu’il a eu un ratĂ© dans la rĂ©ception » il Ă©tait calme, loin de s’affecter de la colĂšre grondante de la jeune femme assise Ă  ses cĂŽtĂ©s. Je vois ça. Pour m’envoyer dans un sas de dĂ©compression, lĂ , Il n’y avait pas de ratĂ©. » Eh bien vous venez de voir que tout n’est pas infaillible ici » Ça
 je le savais dĂ©jĂ . Sinon nous ne serions pas lĂ  Ă  venir voir un cadavre. Il serait toujours vivant. », dit-elle avec rancƓur. Oui, j’aurais pu accompagner le capitaine pour voir votre corps » il avait une pointe de cynisme. Aussi. Toujours le mot pour rire vous. N'empĂȘche, qu'est ce qu'elle fait ? Elle l’a mis au programme dĂ©congĂ©lation ou quoi ? » Vous savez bien que j’ai beaucoup d’humour. Elle le rend prĂ©sentable, un peu de fard Ă  paupiĂšres, du baume Ă  lĂšvre et un pansement sur l’immense trou de sa tĂȘte. » Il tourna la tĂȘte vers elle, par pure provocation, elle voulait ĂȘtre casse pied, autant lui montrer. Ça aurait dĂ» ĂȘtre fait depuis longtemps. Pourquoi on ne le respecte pas ? » Vous ĂȘtes sĂ»re de vouloir entendre ma rĂ©ponse ? » Je la connais votre rĂ©ponse. »Cassandra poussa la porte Ă  ce moment prĂ©cis. Elle semblait avoir une certaine hĂ©sitation et, mentalement, se demandait si Julia ne lui sauterait pas au cou tant elle semblait en colĂšre. Heureusement qu’elle intervenu, puisque qu’Alexander commençait Ă  en avoir marre, mĂȘme si cela ne se voyait pas. Le salon est prĂȘt. Vous pouvez entrer pour vous recueillir. Je dois nĂ©anmoins vous avertir qu’il porte un bandage pour
 »Le reste de sa phrase s’ se releva, faisant un signe Ă  Julia de passer devant. Son regard bleu acier se figĂšrent vers la jeune infirmiĂšre. Merci mademoiselle Frasier. » tout deux savaient trĂšs bien pourquoi Harris avait un bandage. Oui on sait il a trou dans la tĂȘte ! » dit-elle d’un ton agacĂ©e en passant devant, bousculant fermement la petite infirmiĂšre qui fut rĂ©cupĂ©rĂ©e par l’anglais, celui-ci soupira du mauvais comportement de la major, il toisa la jeune femme blonde, l’aidant Ă  se remettre sur ses pieds. Julia, si vous continuez Ă  ĂȘtre exĂ©crable, je vous renvoie dans votre chambre. » D’accord Papa. »L’anglais roula des yeux et fit signe aux deux gardes qui commencĂšrent Ă  prendre par le bras la major, pour l'entraĂźner vers la sortie. Elle rĂąla. D'accord d’accord, je me tiens Ă  carreau »Cassandra remercia timidement l’administratif pour lui avoir Ă©vitĂ© une douloureuse chute et fixa le Major d’un air surpris. Elle se demandait encore ce qui pouvait bien dĂ©clencher cette hostilitĂ©. Le fait qu’elle soit en deuil ne justifiait pas cela selon elle. Mais elle se mentait Ă  elle-mĂȘme. Pendant un temps, aprĂšs le dĂ©cĂšs de sa mĂšre adoptive, Janett Frasier, elle s’était murĂ©e dans une indiffĂ©rence totale avant de faire vivre l’enfer Ă  son entourage. MĂȘme Samantha avait dĂ» supporter son venin. Je regrette. » DĂ©clara-t-elle doucement. Je souhaite que vous puissiez vous recueillir dans les meilleures conditions possibles. Je suis sincĂšre. »Le major haussa les Ă©paules Je m’en fou de vos excuses. Il est mort et je n’ai pas besoin d’une mise en scĂšne pour le voir »Alexander roula des yeux, passant Ă  cĂŽtĂ© de la major, en la toisant durement. Elle dĂ©tourna le regard, pour suivre la jeune femme, jusqu’au corps. La dĂ©pouille du Capitaine Harris se trouvait sur une table mĂ©tallique d’autopsie, consciencieusement recouvert d’une couverture aux couleurs du drapeau amĂ©ricain. C’était probablement de mauvais goĂ»t Ă©tant donnĂ© sa trahison mais les dĂ©funts devaient ĂȘtre ainsi couvert pour ne pas choquer au cours du recueillement. La jeune s’était longuement demandĂ© s’il fallait agir diffĂ©remment selon l’antĂ©cĂ©dent mais, n’ayant pas eu de consigne particuliĂšre, avait prĂ©fĂ©rĂ© Ɠuvrer “par dĂ©faut”.Et puisque personne ne s’était occupĂ© de lui depuis son transfert Ă  la morgue, Cassandra avait elle-mĂȘme apposĂ© le bandage en veillant Ă  ce que la perte de fluide, et de cervelle, ne se rĂ©pande pas au-delĂ  du pansement. Ce lit mortuaire d’infortune avait Ă©tĂ© orientĂ© de sorte que la plaie soit de l’autre cĂŽtĂ©, qu’on ne voit pas directement la blessure dĂšs l’entrĂ©e en salle. Au quatre coins avaient Ă©tĂ© disposĂ©s des siĂšges et la lumiĂšre Ă©tait tamisĂ©e. Il s’agissait du laboratoire technique oĂč les autopsies peuvent ĂȘtre effectuĂ©e en cas de nĂ©cessitĂ©. L’ambiance Ă©tait donc plutĂŽt “stĂ©rile” comme on pourrait le trouver dans un sa sensibilitĂ© Ă  l’égard des personnes endeuillĂ©s, Cassandra dĂ©cida qu’il Ă©tait mieux pour sa propre santĂ© d’ignorer Julia. Elle glissa un simple Je vous attendrai ici » Ă  Hoffman lorsqu’il passa devant elle, celui-ci hocha la tĂȘte, puis la jeune femme se posta derriĂšre la porte, ne sachant pas combien de temps le recueillement pourrait durer. Il y avait une autre visite prĂ©vue une heure aprĂšs pour l’un des dĂ©cĂšs par s'avança doucement dans la piĂšce. Elle semblait soudainement intimidĂ©e en voyant le corps du dĂ©funt. Elle lui tourna autour pour l’observer. Ses doigts passĂšrent sur Harris, le caressant avec affection. Finalement elle se pencha vers le cĂŽtĂ© intact de Luke Harris et elle lui murmura quelques paroles dans le creux de l'oreille. Elle resta un moment ainsi. Au demeurant, elle lui racontait les derniĂšres nouvelles et ce qu’elle venait d’apprendre. Elle s'Ă©tait mise Ă  pleurer Ă  nouveau. Finalement au bout d'une dizaine de minutes, elle se redressa, se lissa les cheveux, et elle revint vers sa dĂ©lĂ©gation. Elle en avait de la chance, tous ses hommes rien que pour elle. Nous pouvons y aller. Il est aussi bavard maintenant qu’avant. Peut-ĂȘtre un peu moins percutant. » Bien » L’anglais ne renchĂ©rit pas Ă  la boutade de la jeune femme. Il lui tendus juste un mouchoir pour qu’elle essuie ses larmes. Il fit signe aux soldats de faire sortir la major, alors qu’il s’approchait de la jeune infirmiĂšre qui avait l’air trĂšs mal. Celle-ci l’attendait comme prĂ©vu derriĂšre la porte. Merci de votre travail, navrĂ© de vous avez pris au dĂ©pourvu. Bonne journĂ©e » Il lui sourit, puis rejoignis Julia pour la raccompagner jusqu’à sa cellule, une nouvelle fois ils cheminĂšrent en silence. Zone carcĂ©rale La major fut donc remise derriĂšre les verrous avec son album photo. Il toisa sa montre, l’heure du dĂ©jeuner Ă©tait passé  13h30. MĂȘme en vacances » il ne pouvait pas ĂȘtre tranquille. Enfin bon il l’avait choisie aussi. Hoffman ! Attendez »Le jeune homme se retourna toisant le visage de Julia Oui ? » Merci. Je 
 je ne sais pas pourquoi vous faites ça, mais ça me touche
vous aurez pu ne rien faire aprĂšs ce que j’ai fait Ă  Atlantis et Ă  vous » Ce n’est pas de la compassion Julia, c’est mon mĂ©tier, qu’importe ce que je pense de vous » Laissez-moi le plaisir de penser que je vous plais » elle minauda une nouvelle fois. Si cela vous fait du bien d’y croire » Elle avait un vĂ©ritable problĂšme avec la sĂ©duction. Il lui fit un rictus neutre qu’elle pourrait interprĂ©ter comme bon lui semble et il partit de la zone carcĂ©rale.©Pando Part 3 Une princesse Ă  sauver PNJ Hanz Hirch // Derick Forback// Nelly Bricks "Pile poil" // Goose Randleman // CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 14h00 sur le DĂ©dalePas de repos pour les braves, en repartant, Hoffman se retrouva propulsĂ© en arriĂšre par un violent impact au dĂ©tour d’un couloir. S’il avait su rester bien en Ă©quilibre sur ses deux jambes, ignorant la douleur irradiant son torse au contact d’une tĂȘte lancĂ©e Ă  vive-allure contre lui, la petite chose quant Ă  elle, se retrouva le derriĂšre sur le sol mĂ©tallique du croiseur. Un Ă©norme amas de documents en tout genre s’était Ă©talĂ© un peu partout et l’on se serait cru dans l’un de ces fameux clichĂ©s de rencontre Ă  l’eau de rose le rentre-dedans la brune qui se redressa brusquement en s’écriant d’un “HÉ” joyeux tenait plus de l’enfant qu’autre chose. Nelly Bricks allias “Pile-Poil” s’affairait dĂ©jĂ  Ă  ramasser les papiers en tentant vainement de les remettre Ă  l’endroit. Surpris Hoffman, s’accroupit auprĂšs d’elle pour l’aider Ă  mettre de l’ordre dans toute la paperasse. Il Ă©tait en train de commencer Ă  s’excuser quand elle lui coupa la chique aussitĂŽt. Je suis navrĂ© 
. Made
. » Non mais ! On a pas idĂ©e de mettre des hombres aussi costaud dans les coins de coursives hein ? Elles font comment, les femmes comme moi, pour leur passer dessus ?!? »Elle ne releva nullement la tĂȘte, alors que le responsable, la toisait un sourcil arquĂ©. La jeune femme lui fourra quelques pages dans les mains qu’il prit d’un air encore plus incrĂ©dule, surtout en voyant la photo dessus il s’agissait de sa propre tirĂ©e d’un quelconque dossier d’archive dont elle avait eu illĂ©galement l’accĂšs. Il y avait plusieurs dizaines de pages rĂ©parties sur le sol, toutes identiques, arborant le mĂȘme visage et portant l’inscription “Wanted alive or alive”. Il se dit qu’il avait Ă©chappĂ© Ă  la mention dead », mais bon pourquoi avait-elle ce genre de papier sur elle ? Surtout avec sa propre trogne dessus. Quelqu’un cherchait Ă  le rencontrer et d’une maniĂšre un peu cavaliĂšre mine de rien. La situation lui apparaissait comme complĂštement ubuesque et sortie d’une comĂ©die ! Surtout dans ce vaisseau avec aux commandes Caldwell. Je suis en retard ! Tellement en retard ! Il faut que je trouve le type gentil et tout coquet avant qu’on arrive sur Terre ! El Jefe de proyecto, qu’ils l’appellent sur la citĂ© flottante. Un bon buveur de thĂ© qui doit s’y connaĂźtre vachement bien d’ailleurs. Il faudra qu’il m’en conseille parce que j’en ai marre du cafĂ© fort et dĂ©gueu de Patron. ParaĂźt qu’il a des maniĂšres raffinĂ©es, el Jefe, qu’il est poli et tout, et tout
 »Les diffĂ©rentes qualifications de la jeune femme, faire sourire l’homme qui se demandait bien quand elle allait remarquer qu’elle l’avait en face d’elle, son gentil monsieur tout coquet. Mais elle lui voulait quoi ? Il n’espĂ©rait pas Ă  une folie car lĂ , il comptait faire autre chose de sa journĂ©e comme manger par exemple
 L’accumulation de document dans les bras de l’administratif commençait Ă  peser, la jeune femme n’avait pas lĂ©sinĂ© sur les photocopies. Du coup, il pourra m’aider, lui ! Les autres, ils ne veulent pas se bouger pour moi. Mais si c’est bien un rosbeef, un vrai de vrai, un dur de dur, alors ce sera un gentlemen, et donc il m’aidera ! En plus...le pĂŽle-com m’ignore. Alors je vais afficher un appel Ă  tĂ©moin dans tout le vaisseau ! Comme ça, si je ne le trouve pas, il verra sa tĂȘte partout dans les couloirs et il sera assez curieux pour venir me voir. Tu l’as vu quelque part, d’ailleurs, ce type lĂ  ? »Eh bien si elle le prend par les sentiments avec tous ces compliments
 le pire c’est qu’elle risque d’avoir raison, son Ă©ducation ferait qu’il l’aiderait dans la mesure du possible. AprĂšs tout dĂ©pend ce qu’elle veut cette espagnique un peu farfelue. Ce qui Ă©tait amusant, Ă©tait qu’elle dĂ©bitait sans s’arrĂȘter toutes ces paroles, racontait-elle facilement a vie Ă  autrui ? Elle avait un uniforme
 une militaire pipelette ?Son regard s’illumina lorsque quelque chose tilta dans son esprit pĂ©tillant. Elle retourna l’une des feuilles, pivota la tĂȘte de cĂŽtĂ© pour comparer l’image Ă  son interlocuteur, puis parti d’un rire presque - et trĂšs Ă©trangement - sadique. Comme si la jeune femme prĂ©parait un mauvais coup. L’anglais se dit qu’il aurait dĂ» fuir 
 En fait...euh...quand je dis “rosbeef”, c’est dans le sens trĂšs affectueux du terme hein ? » Bien entendu, venant d’une tortilla » Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’on le qualifia de ce sobriquet c’est une rĂ©currence quand on est anglais. Les stĂ©rĂ©otypes ont toujours la vie dure. Il lui avait rĂ©pondu avec le cĂ©lĂšbre flegme anglais. Il avait de l’humour, loin de se froisser pour de la jeune femme tendait Ă  penser qu’elle se sentait prise la main dans le sac. Car elle se trouvait finalement devant la personne qu’elle dĂ©sirait contacter si rapidement et ne voulait pas l’offusquer. Elle retira d’un geste brusque, et surtout trĂšs maladroit, le tas de document pour le dissimuler dans un placard de masque Ă  oxygĂšne. Manquant d’arracher les mains de son vis-Ă -vis, celui-ci profita de cette occasion pour se relever. Si le colonel la surprenait, nul doute qu’elle passerait un trĂšs mauvais quart d’heure. Mais Nelly semblait n’avoir pour seul but que son interlocuteur. C’est Alexander Hoffman c’est ça ? Ta copine Ă  toi, c’est la fille de la CIS. Une qui aime bien les tigrous et la polygamie. Oui...oui c’est vrai, j’ai fouinĂ© partout, vraiment partout, mĂȘme lĂ  oĂč il ne fallait pas. D’ailleurs il y a un monsieur bizarre tout chauve qui est trĂšs facile Ă  faire parler quand il a peur et qu’il sue. Mais il ne faut pas le dire sinon je vais encore ĂȘtre mĂ©chamment punie par le commandant. La derniĂšre fois, il m’a fait peler des patates pendant quatre heures. Cuatro horas !!! J’avais les doigts tout fripĂ©s et j’ai mĂȘme pas eu le droit Ă  une poignĂ©e de frites pour le dĂźner. C’est injuste je trouve ! Pas vrai ?!? »Comme prĂ©cĂ©demment, il ne pouvait pas rĂ©pondre qu’elle enchaĂźna sur un monologue, il faudrait qui lui prĂ©sente Ford un jour, ils s’entendraient bien. Par contre, la suite dĂ©plu fortement Ă  Alexander, elle Ă©tait partie voir Forback ? Et ce petit imbĂ©cile heureux avait osĂ© dire des informations confidentielles en plus d’ĂȘtre fausses Ă  cette femme qui l’avait intimidĂ© en plus bah bravo ! ? La moutarde lui chatouille doucement le nez. L’anglais, avait le visage un peu plus fermer et croisa les bras. Oui c’est bien moi. Par contre, soudoyer des informations personnelles et confidentielles Ă  un membre du CIS, risque en effet de vous faire peler des patates
 mais avec une fourchette » mais quel homme ce Forback, avec son secret professionnel il pouvait en prendre des cours de discrĂ©tions ! Alexander s’écarta un peu, mettant sa main sur son oreillette, composant le bon canal.// Forback ! //// Mrs Hoffman ? Euh
 je suis navrĂ© mais vous me dĂ©ranger je suis avec le Dr Weir, pour son histoire de retour sur terre et
//// Vous mettez combien de zĂ©ro Ă  indemnitĂ© de licenciement ? //// Euh 
 aucun mais pourquoi cette question ? //// Parfait, vous n’aurez donc rien. Bonne journĂ©e Forback, vous transmettez mes amitiĂ©s Ă  Élisabeth //// Attendez attendez ! j’ai peur de vous comprendre lĂ  ! //// Écouter monsieur Forback, je n’ai pas de temps Ă  vous consacrer, je suis avec une demoiselle qui demande beaucoup d’attention au vu de son dĂ©but de parole et son accent espagnol chantant //// Vous ĂȘtes avec Nelly Bricks ? Ă©coutez je ... je ne voulais pas lui dire mais elle a Ă©té //// Convaincante je sais. //// Je n’ai pas de compte Ă  vous rendre mais plutĂŽt vous Ă  l’ordre morale //// Vous ĂȘtes certain de vouloir jouer Ă  ce petit jeu ? Je vous rappelle que c’est une faute grave de divulguer des informations confidentielles et de surcroĂźt intime Ă  des personnes non habilitĂ©es. Et puis quelle honte, pour un homme aussi intĂšgre que vous, de faire des avances graveleuses Ă  une femme dĂ©jĂ  prise et de ne pas avoir un esprit suffisamment fin pour analyser quand des tierce personne rit de votre triste personne. Je continue ? //// Non
 on peut s’arranger ? //// Non. Mais venez Ă  18h, nous reparlerons de votre avenir //Il coupa la radio, son ton durant la conversation avait Ă©tĂ© froid et directif. Il reporta son attention sur la jeune femme. Non mais il s’était fourrer dans quoi encore ? Et donc mademoiselle Bricks
 » Il ignorait son grade donc il ne put la gratifier de celui-ci Que puis-je pour vous ? »Elle ne rĂ©pondit que par un lĂ©ger rire gĂȘnĂ©. Apparemment, la confrontation avec Forback l’avait Ă©crasĂ©, anĂ©antissant tout envie de lui demander un service. Diable ! Qu’il Ă©tait imposant quand mĂȘme quand il se mettait en colĂšre. Mais bon, d’un autre cĂŽtĂ©, Nelly n’aimait jamais s’approcher de tout ce qui s’oppose Ă  la bonne humeur. Elle fuyait toujours les mauvaises ondes comme la peste. Un anglais en colĂšre ?!? Mais ça existe ? »Alexander la regarda quelques instants dubitatifs. Bien entendu que ça existe ! Il y avait de quoi, quand on touche sa vie privĂ©e dĂ©voilĂ©e Ă  n’importe qui. Les anglais reste des humains lambda » enfin bon, si elle ne daigne pas lui dire en quoi elle avait besoin de lui, au point de faire des avis de recherche tel un cow-boy il comptait bien filer manger, dans l’espoir qu’il reste quelque chose. Sinon tant pis, il se dĂ©merderait avec les gĂąteaux qu’avait Hanz dans sa valise. Il a toujours de la nourriture. Enfin bon, l’espagnol se plongea dans une intense rĂ©flexion, Ă  croire qu’elle semblait vouloir rĂ©soudre un problĂšme particuliĂšrement compliquĂ©, puis consulta sa montre. Le pauvre homme se trouvait toujours sans rĂ©ponse. Ca y est ! J’ai devinĂ©, oui ! El jefe n’a pas mangĂ©. Et un anglais affamĂ© est un anglais pas content. Je t'emmĂšne au mess, je suis sĂ»re qu’on trouvera du bacon pour toi ! Le cuisto fera un effort. T’es quelqu’un d’important aprĂšs tout. »Tout en parlant, sa main agrippa la cravate de l’administratif qui Ă©tait encore sur les propos de la jeune femme, se disant qu’il n’avait pas affaire Ă  une adulte mais une enfant survolté il se fit traĂźner sans vraiment comprendre ce qui lui arriva. Elle l’attira dans le sens opposĂ© de la coursive oĂč des hommes d’équipage Ă©voluaient toujours mais sans les voir. Elle se servait de cette parure pour le diriger et l’homme qui se disait qu’il fallait qu’il arrĂȘte de porter des cravates car ce n’est pas la premiĂšre fois qu’on lui fait le coup. À croire qu’il Ă©tait en laisse. Oui, il aurait dĂ» fuir quand il Ă©tait encore temps. Mais il sentait clairement qu’il n’y avait rien de bien malsain dans ce petit bout de femme hyperactive. Mais bon, il ne dĂ©sirait pas plus ĂȘtre menĂ©e de la sorte, il s’arrĂȘta tira un peu pour rĂ©cupĂ©rer sa cravate. Bon, vous ĂȘtes bien gentille, mais je n’ai pas que ça Ă  faire. » le fin tissus en soie, glissa d’entre les mains de la jeune femme et il le lissa d’un mouvement voix rĂ©sonna dans le couloir, une voix bien connue de l’anglais. Bah tiens, moi je n’ai pas le droit de faire ça ! Bordel ça me crĂšve le cul de voir ça ! À croire qu’il faut avoir une paire de nichons 
 »Tout le monde aura reconnu l’élocution parfaite d’un allemand de 2m10 du nom de Hanz Hirch. Alexander tourna la tĂȘte et roula des yeux. Hanz, vous n’ĂȘtes pas censĂ© ĂȘtre avec Erin ? À faire des choses plus intĂ©ressantes que surveiller les camĂ©ras de surveillance des ponts ? »Hanz sut directement que son compatriote Atlante Ă©tait agacĂ© par l’utilisation du “vous” que l’anglais n'utilisait plus depuis quelques temps avec le militaire. Oh hey tu es de mauvais poil ? C’est l’espagnol qui t’emmerdes ou quoi ? Car si c’est, ça je te la vire » Merci ça va allez. Et donc ? » J’aime pas quand tu es agacĂ©, mais remarque ça te 
. » Hanz rentrez dans vos quartiers » Oula bien bien bien
et sinon ? » Oui ? » Bah, mes ordres
 c’est pour ça que je te cherche hin »L’anglais le regarda Ă©trangement
 parfois Hanz avait des lueurs d’intelligence insoupçonnĂ©. Vous me trouverez Forback Ă  17h50 » Bien » Il reprenait le mot rĂ©current de l’anglais Je vais trouver l’autre furet, il a dĂ» faire une connerie encore celui-ci, il va prendre grave chĂšre ! » il toisa l’espagnol Et toi aussi, si tu l’as agacĂ©e. » pas du tout rassurant. Mi ???? » FĂźt Pile-Poil, surprise, comme si on l’accusait Ă  tort. Elle s’empara du bras d’Alexander avant de rĂ©pondre. Je l’ai trouvĂ©, je le garde !!! Mais il veut bien me suivre pour m’aider, parce que c’est un Anglais et un gentleman, pas vrai ??? » Non mais il n’est pas Ă  toi ! tes choupinette avec des yeux de cocker mais va pas t’imaginer que tu vas l’emporter ! »Ne jamais faire d’acte de possessions devant Hanz
 mauvaise trĂšs mauvaise idĂ©e. Alexander leva la main pour calmer l’allemand. Bon ça suffit. » Non ça ne suffit pas, elle est tarĂ©e cette nana » Hanz ! » L’anglais regarda directement l’homme, qui recula un peu. D’accord
 mais si elle te viol, tu viendras pas te plaindre
 enfin si mais bref » Je pense pouvoir gĂ©rer ce fait »Il soupira un peu, cela commence Ă  devenir n’importe quoi cette situation
 il toisa la jeune femme. Heureusement, que je colle aux prĂ©jugĂ©s de ma patrie. Et donc, nous allons oĂč ? » il ne savait mĂȘme pas pourquoi, il la laissait accrochĂ© Ă  son bras, lui qui n’aime pas les contacts. AprĂšs bon, il hĂ©sita Ă  la plantĂ©e lĂ  mais dans un autre sens, il voulait savoir pourquoi elle avait imprimĂ© autant d’affiches de lui. La curiositĂ© prend toujours le pas. PrĂ©jugĂ©s, c’est vrai. Bien sĂ»r que je n’ai que des prĂ©jugĂ© el Jefe. Mais en mĂȘme temps, t’es le premier anglais que je croise moi ! Alors j’ai que les films pour me rĂ©fĂ©rencer ! Et encore, je les Ă©coute en mi idioma sinon je comprends pas les expressions ! J’ai vu Mister Bean tu sais ? C’est vrai qu’ils aiment tous la majestad et qu’ils se font encore adouber ? Tu es aussi un chevalier des temps moderne, non ??? »Bon
il ne sait pas oĂč il a mis les pieds, mais il y va joyeusement en tout cas. L’espagnol Ă©tait intarissable, mais contrairement Ă  certaines personnes bavardes, elle Ă©tait amusante et elle Ă©tait en train de lui faire passer son agacement envers Forback. Un vĂ©ritable exposĂ© sur les Ă©tranges animaux que sont les anglais
 » elle Ă©tait incroyable quand mĂȘme. Oui » aprĂšs tout il avait Ă©tĂ© adouber lui aussi. La jeune femme accueilli cette affirmation d’un large sourire. Elle quitta son bras un instant pour lui faire une rĂ©vĂ©rence Ă©trangement bien faite puis rĂ©cupĂ©ra sa prise pour le diriger vers un autre couloir. Sir chevalier, si !! Je ne suis ni veuve, ni orpheline ! Mais j’ai bien besoin d’aide moi. Mais avant, vamos a comer, sinon tu seras grognon ! » Et en quoi avez-vous besoin de moi ? » Il faut sauver une vie en danger !!!! Si, c’est vrai ! Tu me crois pas ?!? » Et j’en serais plus despuĂ©s de comer o ahora ? » elle faisait du anglo-espagnol, alors pourquoi pas lui ? Heureusement, qu’il avait de bonnes bases pour la comprendre mine de rien. Nelly s’arrĂȘta sous le coup de la surprise, heureuse de voir qu’il comprenait bien sa langue natale. Elle passa un sas en rĂ©pondant DespuĂšs bien sĂ»r ! DespuĂšs !!! Parce qu’on s’entend toujours trĂšs bien l’estomac plein. Et puis, je te montrerai mi hermana de coeur. »Hoffman, la toisa, mi hermana ? » ah la sƓur de celle-ci ou bien une attribution type frĂšre d’arme ? Si c’est un militaire, il espĂ©rait juste, qu’elle ne vienne pas Ă  lui demander de faire du forcing auprĂšs de Caldwell, pour sauver sa sƓur » d’une terrible punition main valide de Nelly se posa sur la poche ventrale de sa veste, comme s’il y avait un objet prĂ©cieux dessous. Ce geste pouvait Ă©voquer la femme enceinte ou un contenant dans cette poche
 C’est elle qu’il faut sauver ! Et qui mieux qu’un chevalier Anglais pour sauver mi princesa en dĂ©tresse, hein ?? » Bien, nous verrons donc » il ne savait pas quoi sauver, mais bon
 il verra cela Ă©tait frustrant pour le curieux qu’il Ă©tait m’enfin. Avec un aussi bon guide, Alexander dĂ©couvrit plusieurs raccourcis trĂšs utiles et emprunta les anneaux de transports pour changer de pont. Fort heureusement, Nelly semblait lui promettre monts et merveilles pour contenter son estomac. N’étant pas un grand gourmand, il la laissa Ă©voquer de nombreuses gourmandises sans saliver, restant silencieux ou lui donnant quelques rictus fortement amusĂ©s par son extravagance. En l’observant, il Ă©tait Ă©vident que personne ne pouvait lui en vouloir bien longtemps, malgrĂ© ses remarques ou bien mĂȘmes ses gestes consternants. Une personnalitĂ© intĂ©ressante Ă  Ă©tudier. Enfin bon, il avait toujours le chic, pour tomber sur des personnes un peu timbrĂ©es quand y avait encore des retardataires au mess Ă  cette heure-lĂ . Mais force est de constater qu’à la familiaritĂ© et la proximitĂ© qui se remarquait auprĂšs de ces hommes et femmes elle ne l’avait pas emmenĂ© au mess des officiers mais Ă  un grade plus bas. Et il ne savait rien du fait qu’il avait diffĂ©rents mess selon les grades et privilĂšges. Lorsque la jeune femme dĂ©barqua, elle salua joyeusement les militaires encore prĂ©sents. Plusieurs lui firent signes, d’autre des salutations chargĂ©es de bonne humeur. Il semblait que pas un seul ne l’avait ignorĂ©, une telle cohĂ©sion Ă©tait remarquable et agrĂ©able Ă  voir. En retour Alexander, fit un salut gĂ©nĂ©rale empreint de politesse comme toujours. Plusieurs, d’ailleurs, pouffaient dĂ©jĂ  discrĂštement en remarquant la nouvelle victime qu’elle trainait dans son sillage. Ne rassurant pas le jeune homme sur la folie de sa vis Ă  vis. Son regard, parcourra l’endroit, quand il se fit tirer par le bras encore plus. Cela devait ĂȘtre comique, de voir un homme aussi guindĂ©, vĂȘtue dans un costard hors de prix se faire tracter par cette femme solaire et naturelle. Eh ! Goose !!!! Il a pas encore mangĂ© l’anglais ! »Bon ce fut toujours mieux que si elle avait hurlĂ© no comia rosbeef ! Enfin bon, ils se donnaient en spectacle et Alexander savait parfaitement rester stoĂŻque sans avoir trop honte. De toute façon, il avait la stature inĂ©branlable de base et l’avis des moqueries l’indiffĂ©rait. LĂ , ce fut plus une ambiance bonne enfant. Faut dire que le nombre de fois, qu’il avait Ă©tĂ© ridicule avec Erin
Un homme d’ñge mĂ»r Ă  l’air trĂšs rustre, un torchon dans les mains, posa un regard sĂ©vĂšre sur elle. Sa tunique blanche Ă©tait couverte de toutes une sĂ©rie de tĂąches. En sueur et arborant une barbe maladroitement taillĂ©e, il salua la jeune femme d’un hochement de tĂȘte. Son apparence divergeait des habituels maĂźtre cuisto qui se targuaient de faire des plats dĂ©licieux sans s’en mettre dessus. Cet homme costaud et rondouillard donnait l’air d’une brute sans la moindre mesure d'hygiĂšne. L’air seulement ! La rĂ©alitĂ© Ă©tait tout autre. Aux yeux de l’anglais, il avait tout l’air du boucher austĂšre et mal lunĂ©, par chance il ne juge pas aussi facilement, se contentant d’observer l’homme en le saluant Ă  son dans le regard de la brute Ă©tait...enfin bon, il avait apparemment beaucoup d’affection pour l’hispanique. Comme s’il l’avait pris sous son voix trĂšs grave de Goose Randleman retentit brusquement. L’homme avait un sacrĂ© coffre, les quatre collĂšgues qui Ɠuvraient au nettoyage dans son dos tressaillirent en chƓur. Finalement, la comparaison avec le boucher Ă©tait fausse, mais plutĂŽt un gĂ©ant, un doux gĂ©ant qui surprend. Il chargeait en mĂȘme temps une bassine de plusieurs couverts rĂ©cupĂ©rĂ©s sur les tables. Alors, gamine !!!! Qu’est ce que tu me ramĂšnes encore lĂ . T’as pas eu ton compte de patates que le bon dieu t’a collĂ© en corvĂ©e la derniĂšre fois ? »Nelly fit la moue. S’il te plait, mi cocinero favorito, tu vas m’aider hein ?? Para mi !!! »Effectivement, arrivĂ© Ă  quatorze heures, les vitrines du cuisinier Ă©taient pratiquement vides, voir dĂ©jĂ  nettoyĂ©e pour d’autres. Et les restes Ă  peine tiĂšdes ne donnaient vraiment pas d'appĂ©tit. Le cuisinier hĂ©sita un instant puis, incapable de rĂ©sister Ă  celle qui le faisait souvent rire, cĂ©da Ă  sa demande d’un signe de tĂȘte particuliĂšrement tendre. En voilĂ , un super pouvoir, elle savait faire fondre tout le monde avec son excentricitĂ© convaincante
à savoir comment elle avait rĂ©ussi Ă  faire peur Ă  Forback maintenant
 Bon, bon...de toute façon, va lui falloir des forces pour te supporter ce brave homme. » Je le crains » fit l’anglais en toisant l’ s’arma d’un calepin tĂąchĂ© d’éclats d’huile. Quelques pages se tournĂšrent, rĂ©vĂ©lant une Ă©criture de mĂ©decin illisible, puis il passa la pointe de son crayon Ă  papier sur sa langue avant de rugir gentiment Bon alors, dis-moi, qu’est-ce qui te ferait plaisir mon gars ! »Ah tiens il a mĂȘme le droit au choix de sa commande ? Parfait ! Il hĂ©sita Ă  sortir un clichĂ© purement anglais pour faire rĂ©agir Nelly, mais bon il s’abstenu, il avait trop faim, pour se taper l’immonde cuisine anglaise qui ne faisait pas honneur Ă  ce beau pays. Et puis bon, c’est un risque ici, ne sachant pas si les repas Ă©tait fameux ou non. Une bavette et des haricots, je vous pris » Cuisson ? Haricot classique ou en grain ? » Saignant, Haricot vert » Dessert...qu’est-ce qu’il me reste...Tarte tatin, fondant chocolat. Les profiteroles sont encore dispos mais elles sont vieilles d’hier. Et quelques fruits athosiens. Ton choix l’ami ? » Merci pas de dĂ©sert, le plat en lui seul me convient » Il toisa Nelly ÂżQuieres mi postre ? »Pile-Poil secoua nĂ©gativement la tĂȘte, visiblement heureuse des bonnes maniĂšres de son interlocuteur. Ah ouais ! » FĂźt le cuisinier en se retournant soudainement. Une petite sauce au poivre avec les haricots ? » Non merci, sans sauce » ce genre d’agrĂ©ment ça dĂ©nature le goĂ»t de la viande. TrĂšs bien, va donc t’installer, je t'amĂšne ça dĂšs que c’est prĂȘt mon gars ! » Merci » Et Alexander se tourna pour trouver une place de libre, il y avait le choix vu le monde qui avait. Il choisit une table le plus proche d’une grande fenĂȘtre, pour voir l'hyperespace, avec ses couleurs fascinantes et attrayantes. Vu le daltonisme particulier du responsable, cela pouvait ĂȘtre une mauvaise idĂ©e, hors, Ă©tant fascinĂ© par les couleurs et celle-ci loin d’ĂȘtre trop vive, il pouvait supporter le spectacle sans en sautillant comme une enfant que Nelly prit place en face d’Alexander. Elle le fixa avec insistance, se retenant visiblement de formuler sa demande tant qu’il n’aurait pas au moins un morceau de viande dans l’estomac. Cela avait un cĂŽtĂ© gĂȘnant de la voir ainsi
 il la toisa d’un air flegmatique arquant un sourcil. Bon cela devenait vraiment Ă©trange mine de rien et avant qu’il ne rĂ©ponde son oreillette grĂ©silla une Ă©niĂšme fois. // Alexander, c'est Erin. Tu te souviens de moi ? //Il aurait Ă©tĂ© Ă©tonnant qu’elle ne s’inquiĂšte pas de son absence aussi longue depuis ce matin. Surtout qu’Hanz avait dĂ» se plaindre. Un vĂ©ritable gamin ! Il se leva de la table, pour marcher un peu plus loin, mais toujours face Ă  une fenĂȘtre.// Non qui ĂȘtes-vous ? //// Une charmante brune de la CIS. Vous ne vous souvenez pas ? //// Ah oui, celle qui aime les Tigrous et la polygamie. Oui, je m'en souviens bien//// Celle-lĂ  mĂȘme. //// Et que me veut-elle ? //// On lui a rapportĂ© que vous vous trouviez avec, je cite une militaire tarĂ©e. Je voulais savoir ce qu'il en Ă©tait et pourquoi Hanz doit trouver Forback. Tu as changĂ© d'avis sur le plan Ă  4 ? Je ne suis toujours pas d'accord. // Bon Hanz avait cafté  c’est fou comme les informations circule vite sur le DĂ©dale.// Mais c’est qu’elle est bien informĂ©e ! Oui tu sais bien que j’attires les personnalitĂ©s extravagantes. Quant Ă  Forback, c’est pour lui montrer ses indemnitĂ©s de licenciement avec 4 zĂ©ros //// C'est vrai... Et tu sais que tu n'es pas en position de licencier ce cher Derick ? Pourquoi est-ce qu'il t'irrite ? //// Je suis toujours en position pour licencier qui je veux. Puisque ce cher Derick s’amuse Ă  dire Ă  n’importe qui que tes goĂ»ts//// Qu'est ce qu'il raconte Ă  propos de mes goĂ»ts ? J'espĂšre qu'il ne dit pas Ă  tout le monde que j'aime les choux de Bruxelles sinon ça va barder ! //// Que tu aimes les tigrous et la polygamie. Ah oui et que tu es ma copine. Quelle idĂ©e ! //// Rien que pour ce dernier point, tu as ma bĂ©nĂ©diction pour le virer... //// Me voilĂ  rassurĂ©. Tu es allĂ©e voir Élisabeth ? //// Pas encore. Ça fait partie de mes projets de l'aprĂšs-midi vu que mon copain me dĂ©laisse. //// Quel vilain garçon, faudra que tu me le prĂ©sente que je lui apprenne les bonnes maniĂšres. Mais bon, faut le comprendre, il est sollicitĂ© tout le temps. Je suis certain qu’on va lui dire les vacances vous oubliez le rosbeef //// T'inquiĂšte pas pour moi. Je sais me montrer persuasive quand je veux. //// Hum ? Enfin bon si privation de vacance il y a tu n’es pas prĂȘt de le revoir //// Le premier qui le prive de vacances aura Ă  faire avec moi. //// Bien. Aufaite, j’ai annoncĂ© la nouvelle Ă  Julia, je te raconterai dĂšs que j’ai fini mes aventures dans le dĂ©dale
 et quand j’aurais rĂ©ussi ma quĂȘte de preux chevalier aussi //// D'accord tu me diras. De toute façon j'ai de quoi m'occuper. Correction de rapport et compagnie. Et ensuite j'irai voir Élizabeth. Hummm... //// Bon le temps passera vite. Hum ? //// La derniĂšre fois je t'ai demandĂ© des chouquettes pour te faire pardonner. Je serai curieuse de voir si tu peux m'en trouver sur ce vaisseau. //// Il reste en stock Tarte tatin, fondant chocolat, des profiteroles et des fruits athosiens. Et puis la surprise du chef //// Ne me parle pas de profiterole... Puis je ne voudrais pas te donner du boulot en plus, tu es dĂ©jĂ  dĂ©bordĂ©. //// Oui, en plus elles datent d’hier. Donc si tu es sage tu auras la surprise du chef. Tu es dans quelles chambres ? //// Super ! J'adore les surprises surtout quand elles viennent du chef ! La tienne, je dĂ©prime tellement que je me suis enroulĂ©e dans tes draps et que je mange tout le chocolat du vaisseau. //// Tu m’en vois profondĂ©ment attristĂ©... tu aurais dĂ» prendre de la glace ! Bon tu peux regarder, elle est dans ma valise, poche droite intĂ©rieure //// ParaĂźt que Forback en a eu besoin pour se calmer, y en avait plus. D'accord. // Bruits de fermeture Ă©clair.// J’espĂšre qu’il ne l’a pas entiĂšrement mangĂ©, puisque ce soir, il va avoir une vraie raison de se lamenter //// SĂ»rement sĂ»rement... Mais qu'est-ce donc. La surprise du chef est une bougie de massage ? Ou c'est le compartiment rĂ©servĂ© Ă  ta maĂźtresse ? //// Je l’ai laissĂ©e sur Atlantis avec mon harem tu sais bien. //// C'est vrai, aucune utilitĂ© ici. Hanz va ĂȘtre ravi que je le masse. //// Lui il utilise d’autres produits. Tu penseras Ă  l’ouvrir et regarder le couvercle Kitty t’a laissĂ© un mot // Il eut un petit sourire dans le vent en toisant l’hyperespace // Bon je te laisse, j’ai une princesse Ă  sauver //// Je vais regarder ça. Va donc sauver ta princesse, Charmant. //Il resta quelques secondes Ă  toiser le paysage » cosmique, apprĂ©ciant cette abstraction, tout en lui donnant des idĂ©es de peinture. Cela le dĂ©mangeait le bout des doigts et s’il n’avait pas une princesse Ă  sauver, il serait parti coucher sur papier les rĂ©sultats de son imagination. Cela faisait longtemps, qu’il n’avait pas pu s’adonner Ă  son hobby. Ainsi, il se tourna, pour faire quelques pas, quand la radio se ralluma. DĂ©cidĂ©ment
par chance ce fut encore Erin.// Charmant ? Tu es toujours lĂ  ? //// Oui //// Merci pour la bougie et la chanson. Tu sais quoi ? //// Dis-moi ? //// Je t'aime. //// Moi aussi, follement //// A toute Ă  l'heure. //L’espagnole avait finie par calmer les griefs qu’il avait contre Forback, mĂȘme s’il allait dĂ©guster le soir mĂȘme, et fĂ»t d’autant plus de meilleure humeur aprĂšs son Ă©change avec Erin. Dans un sens, l’anglais Ă©tait rancunier, mais il Ă©tait facile de dĂ©samorcer la bombe quand on le connaissait bien. L’instant mignonnerie Ă©tant fini, il put rejoindre la jeune femme, tout en prenant place d’un geste souple. Il la toisa directement dans les yeux. Donc cette princesse ? » Hum hum. »Goose venait d’arriver avec l’assiette. Il l’a dĂ©posa doucement en la tenant par dessous, n’apposant pas son pouce sur le bord. C’était le genre de petit dĂ©tail que le client apprĂ©ciait toujours. L’homme dĂ©posa ensuite les couverts entourĂ©s d’une serviette, une carafe d’eau avec un verre puis un petit panier de pain. VoilĂ , bon appĂ©tit mon gars. Tu sais oĂč me trouver s’il manque un truc ! »Alexander releva le regard vers cet homme apprĂ©ciant son service et sa gentillesse qui Ă©manait de son impressionnante carrure Merci bien »Il les laissa ensuite pour terminer la plonge avec ses collĂšgues. Nelly devenait de plus en plus impatiente, elle trĂ©pignait sur place en attendant qu’il prenne la premiĂšre bouchĂ©e. On aurait cru qu’elle se disait dans sa tĂȘte “Allez, mange...vite, que je te parle...mange...mange !!!”Et pas besoin de parler, son interlocuteur le percevait trĂšs bien
il coupa un morceau de sa viande parfaitement bien cuite et la dĂ©gusta. Bon, rectification, la nourriture Ă©tait de bonne qualitĂ© et super bonne. Bien loin des cantines du SGC. Je vais te montrer mi hermana ! » S’écria la jeune femme, n’y tenant plus. Bon ce n’est pas trop tĂŽt, il va pouvoir voir Ă  quoi ressemble, cette jeune femme qui met dans tous ces Ă©tat mains tremblĂšrent d’une trop forte excitation Ă  l’ouverture de sa poche ventrale. Elle pinça une photographie entre ses deux doigts, tout en lui expliquant qu’il comprendrait davantage en ayant l’image de la personne devant les yeux, et tira d’un coup sec. Cela eut pour effet d’éjecter une seconde photographie de sa poche, laquelle glissa jusqu’au regard affĂ»tĂ© d’Alexander. C’était Erin !! Une photographie officielle, du genre de celle que l’on Ă©pinglait dans les dossiers du personnel. Le genre de clichĂ© dont la petite curieuse n’est pas censĂ©e entrer en possession et encore moins se balader avec. L’anglais prit la photo de sa compagne, une belle image qui mettait en valeur la beautĂ© de la responsable du CIS. Erin, Ă©tait rayonnante dessus avec sa longue chevelure chĂątain foncĂ©, ses yeux vert et son rictus avenant, une image digne d’un magasine au dĂ©tail prĂšs qu’elle n’aurait pas dĂ» quitter son petit dossier personnel
la question Ă©tait Ă  se poser mine de rien 
 oĂč avait-elle eut celle-ci ? Ah, c’est su amor, oui. Tu peux la prendre, j’en ai pas besoin moi ! N’empĂȘche, elle est trĂ©s trĂ©s belle. Vous allez faire de beaux bĂ©bĂ©s, c’est sĂ»r ! Je pourrais venir au mariage ??? »Il releva la tĂȘte vers elle
Oui, il Ă©tait d’accord sur le point beautĂ© et bĂ©bĂ©, mais il se garda bien de le dire oralement
c’est quand mĂȘme une drĂŽle de sensation, d’avoir sa vie privĂ©e Ă©talĂ©e comme ça au grand jour. Il en a un qui va avoir du mal Ă  dormir ce soir
 OĂč avez-vous eut cette photo ? » Pile-Poil haussa les Ă©paules en dĂ©clarant Ben le monsieur bizarre et tout chauve, il a oubliĂ© sa veste sur une chaise la derniĂšre fois. Moi, si je ne sais pas Ă  qui c’est, je regarde dedans. Il se promĂšne vraiment avec des trucs bizarres quand mĂȘme ! »Bon ce fut donc Forback qui se trimballe avec une photo d’Erin ? Il ne voulait mĂȘme pas imaginer ce qu’il avait pu faire devant cette pauvre image innocente. L’anglais, n’était pas d’un naturel jaloux, mais quand mĂȘme, il y avait un cĂŽtĂ© pervers Ă  cet homme chauve qui lui dĂ©plaisait jeune femme sortit de sa poche un petit spray portant la mention “haleine fraicheur”. Qui fit sourire l’anglais d’un air condescendant
 il avait des problĂšmes buccaux oĂč comptait ’il draguer Erin avec son haleine senteur onde fraĂźche » ? Pitoyable. C’était dans la poche avec la photo. Alors quand il est revenu et que j’ai posĂ© des questions. Et puis que je voulais bien voir la fille aussi pour savoir oĂč je pourrai trouver un chevalier Anglais, il a beaucoup suĂ©. »Un sourire trĂšs malicieux illumina son visage. Il a Ă©tĂ© trĂšs trĂšs coopĂ©ratif. Il a racontĂ© des choses assez drĂŽles et...d’autres...ben...c’était quand mĂȘme glauque...mais drĂŽle. Je sais pas pourquoi, il a dit qu’il comptait sur ma discrĂ©tion. Mais moi, je voulais pas de la discrĂ©tion, je voulais un chevalier Anglais pour sauver mi hermana !!! »Il est quand mĂȘme Ă©tonnant, que cet homme si Ă  cheval sur la discrĂ©tion et le secret est avouer aussi facilement ce genre de chose. Ce qui Ă©tait alarmant, c’est qu’il avait pu rĂ©pĂ©ter Ă  Nelly, des paroles sacrĂ©ment glauques » comme elle le dit si bien. Des dires, qui avaient Ă©tĂ© crĂ©er pour se foutre de la figure de cet homme, qui avait eu le malheur de paraĂźtre grossier avec Erika et puis pour tout le reste. Il vous a dit quoi exactement ? » oui, lĂ  ça devenait assez important. Au dĂ©but l’anglais comptait faire parler Forback, mais si elle lui donne des Ă©lĂ©ments de base, il va bien le pourrie aprĂšs. Le ton du chevalier » Ă©tait calme, mais on sentait une certaine tension signe que la personne qui allait l’avoir en pleine figure allait avoir du mal Ă  se relever. Il continua Ă  manger avec cette tranquillitĂ© calme, d’avant une la jeune femme ressenti cette pression intĂ©rieure et s’empressa d’ajouter J’ai rien dit Ă  personne hein ! J’aime bien les ragots, c’est drĂŽle et intĂ©ressant, mais c’est vraiment nul Ă  rĂ©pandre ! » Ce n’est pas Ă  qui vous auriez pu le rĂ©pĂ©ter qui m’intĂ©resse, mais ce qu’il vous a raconter » C’est que je n’ai pas tout compris moi ! Il a parlĂ© des tigrous du site Alpha et d’une notion de partage que su amor a adoptĂ©. Parait que ta belle Ă  toi, elle aime bien plusieurs partenaires. Et puis que j’aurai pas ma chance Ă  te sĂ©duire, toi, parce que t’aimais les hombres mais, en mĂȘme temps, ça l’arrangerait s’il pouvait ne pas avoir ta concurrence. C’est pas facile Ă  comprendre un homme quand mĂȘme !!! »Oula ça commençait Ă  ne pas plaire du tout Ă  Hoffman, mais alors pas du tout, il eut un petit soupire en secouant la tĂȘte incrĂ©dule. Cet homme Ă©tait un imbĂ©cile finit. Merci. Il est d’une crĂ©dulitĂ© incroyable, on lui aurait dit que les licornes existaient qu’il nous aurait cru » bon, il fallait bien rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© un tant soit peu. Manquait plus que ça s’ébruite dans tout le DĂ©dale qu’Erin soit nymphomane et multiple partenaire en plus d’avoir des penchant espesophile avec les Tairis. AprĂšs, pour lui, il s’en fichait qu’on le croit homo, il Ă©tait rĂ©current qu’il le fasse croire pour faire tourner en rond les curieux. CrĂ©dule ! CrĂ©dule ! Ca oui ! Il m’a cru quand j’ai dis que j’allais ranger la photo Ă  sa place ! » Pile-Poil eĂ»t un de ces sourires dont elle avait le secret. Le genre d’expression d’un enfant bien fier de sa surprise et que l’on perd peu Ă  peu avec l’ñge. Elle semblait avoir fait une bonne exception. Cela fit sourire le jeune homme, trouvant que sous ses airs gamins, elle Ă©tait maligne.©Pando Part 3 Une princesse Ă  sauver PNJ Hanz Hirch // Derick Forback// Nelly Bricks "Pile poil" // Goose Randleman // CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 14h00/16h00 sur le DĂ©daleBon voyons votre Hermana » il prit la photo l’observant, puis releva les yeux vers elle, d’un air un peu Ă©tonné  en rĂ©alitĂ© il se demandait si elle ne se fichait pas de sa figure
 mais vu la passion et l’amour qu’elle avait quand elle parlait de sa sƓur » cela ne pouvait qu’ĂȘtre vrai. Le major Frei ? » la photo avait Ă©tĂ© soigneusement dĂ©coupĂ© du tableau d’affichage des pilotes, ne laissant de visible que la militaire froide et austĂšre. Je ne veux pas vous paraĂźtre ombrageux mademoiselle Bricks, mais en quoi le major Frei est en danger de mort ? Elle est sur le site alpha » Le vilain pas beau mĂ©chant Caldwell l’a puni, enlevĂ© son grade et mis en prison. Et depuis, moi, j’ai plus de nouvelles !! C’est dangereux ! Son grade Ă  mi hermana, c’est sa vie ! Et puis, bon, c’est qu’elle est timide. Elle a pas voulu me parler d’elle. J’ai dis plein de choses sur moi sur un mail et elle, elle a pas rĂ©pondu la deuxiĂšme fois. Elle boudait. »Alexander Ă©tait Ă©tonnĂ©, mĂȘme s’il ne le montrait point, il n’avait rien reçu comme annonce de dĂ©gradation d’un officier. Surtout venant de la seconde responsable militaire. Sheppard aurait fait des bonds. Connaissant l’homme, Alexander, le voyait bien dĂ©bouler dans son bureau, pour vocifĂ©rer c’est quoi ce bordel ? » et arpenter tel un lion en cage le parquet. Pile-poil s’excita, devenant passionnĂ©e dans ses propos. Mais je suis sĂ»re que c’est son petit cƓur tout doux qui saigne. Et puis elle est pas aussi mĂ©chante qu’elle en a l’air. Moi je l’adore, c’est mi hermana ! Mais je suis trĂ©s trĂ©s inquiĂšte maintenant ! Elle me rĂ©pond pas Ă  mes messages depuis qu’on lui a piquĂ© mĂ©chamment ses galons. Elle va faire une bĂȘtise, je le sens moi, j’ai peur !! »Elle agrippa l’avant-bras d’Alexander. Encore un contact
 il fallait qu’il s’y habitue
 outre sa tendance Ă  toujours trouver d’autres cinglĂ©, ils Ă©taient en plus tactile ! Tout le monde voulait le toucher ne serait-ce qu’une fois ! Comme pour les gens qui sont allergiques aux chats, les matous ne peuvent pas s’empĂȘcher de venir les titiller. Faut la sauver, chevalier ! Parce qu’elle va faire une bĂȘtise, c’est sĂ»r de sĂ»r ! » Je n’ai reçu aucune demande dĂ©gradation militaire. Karola Frei est toujours major. Elle se trouve ĂȘtre au vert sur le site alpha et le responsable du site m’a envoyĂ© dans son dernier rapport qu’elle se portait bien. » Il la regarda, ne pouvant pas aider une personne qui n’en avait pas besoin À mon avis, vous n’avez pas d’information Ă  jour et quand Ă  son manque de rĂ©activitĂ© pour les mails, ce n’est pas surprenant venant de la major. Karola Frei est tout ce qui a de plus professionnelle avec peu d’interaction avec le personnel » La rĂ©ponse eut soudainement l’effet d’une claque. La jeune femme s’installa sur le siĂšge en s’affaissant lĂ©gĂšrement et dĂ©clara d’une petite voix Alors...ça veut dire qu’elle veut pas me parler ? Elle m’aime pas hein ? » cela faisait de la peine Ă  entendre. Il ignorait si ce fut le cas oĂč non
 le major est une personne trĂšs froide et peu encline Ă  montrer ses sentiments, avec la rĂ©putation de n’avoir pour seul amour sa carriĂšre. Je l’ignore. Le major Frei est quelqu’un de rĂ©servĂ©e. Les dĂ©monstrations sentimentales ne sont pas dans ses habitudes. AprĂšs vu les Ă©vĂšnements de janvier, il faut lui laisser le temps de se reposer et qu’elle fasse le point avec elle-mĂȘme. » Il lui fit un sourire rassurant, essayant de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas ĂȘtre triste que Karola Ă©tait dans une mauvaise passe. AprĂšs, il ignorait le genre de relation que pouvait avoir les deux femmes et cela ne le regardait pas. Par contre, cela l’intrigua cette histoire de grade, il revenu dessus Pourquoi le major aurait Ă©tĂ© dĂ©gradĂ© par le colonel ? » Elle fit la moue pour cette question. Ben elle a menti pour monter dans le F-302 d’Apollo. C’est gĂ©nial, elle est partie se bagarrer avec nous contre la mĂ©chante IA Atlante. OpĂ©ration Grand Veilleur qu’on a appelĂ© ça. Sauf qu’en fait...ben le vilain mĂ©chant Caldwell...il Ă©tait pas au courant. Et elle avait pas le droit, parce qu’il fallait qu’elle se repose. Du coup, lui, il l’a vraiment trĂšs mal pris ! »Il se souvenait, il avait lu les rapports du colonel, la pseudo disparition du major, avait inquiĂ©tĂ© Woolsey, qui se voyait mal annoncer une disparition aussi importante alors que la citĂ© Ă©tait en reconstruction. Par chance, ce ne fut pas le cas, par contre la demoiselle qui aurait du bien restĂ©e sagement dans ses quartiers jusqu’à alpha, avait mine de rien mit son grain de sel lĂ  oĂč elle n’aurait pas dĂ». Enfin bon, les hauts responsables, avaient laissĂ© le colonel gĂ©rer lui-mĂȘme l’insubordination de la militaire, ayant toute façon autre chose Ă  faire au vu de la somme de travail Ă  rĂ©aliser. Je vois
Ce qui est comprĂ©hensible. J’avais lu les rapports du colonel. » Il avait fini son repas, son regard chercha un endroit pour dĂ©barrasser, sans donner du travail en plus au cuisto. Mais finalement, il devra lui ramener avant qu’il ait finit la plonge. Écoutez, lorsque vous aurez une permission, demandez au colonel de vous laisser quelques jours sur Atlantis, vous pourrez revoir le major Frei et profiter de sa compagnie. Les Ă©changes de vis-Ă -vis sont toujours plus sincĂšres que via mail » Il lui fit un sourire, pas certain qu’il lui ait Ă©tĂ© d’une grande aide au final. Mais le rĂ©sultat dĂ©passa rapidement ses attentes. Le sourire malicieux et sincĂšre de la jeune femme revint, chassant la peine qu’elle avait ressenti quasi-instantanĂ©ment, alors qu’elle lĂąchait un C’est vrai ? » plein d’entrain et d’ en attendant, l’hispanique se sentait bien seule, souffrant de la rupture d’un intense lien que personne ne comprendrait vraiment. Elle chercha dans son esprit avant de s’écrier Je peux lire quelque chose sur elle ? Je voudrais des infos. Comme une comptine pour endormir un enfant. Il me faut mon histoire de mi hermana moi, sinon je vais faire des cauchemars la nuit. J’ai juste la photo et je ne reverrai pas mi hermana avant longtemps. Elle me manque dĂ©jĂ  en plus ! Un lĂ­der como usted ! Je peux avoir quelque chose, un rapport de mission non ??? »Un rapport de mission ? Elle Ă©tait sĂ©rieuse ? Ce n’est pas une histoire ce genre de chose. De plus, il ne pouvait pas lui en donner, car un il n’avait pas emportĂ© son bureau avec lui, comme il est censĂ© ĂȘtre en vacances, de deux, les rapports rĂ©cents de Karola concernent les affaires d’agressions et de viols d’Atlantis donc confidentiels et de trois, les rapports ne sont pas en libre-service pour les non officier. Et au vu, des grades sur ses Ă©paulettes elle devait ĂȘtre 1ere classe. Il ne semblait pas enclin Ă  obtempĂ©rer et cela n’échappa pas Ă  Pile poil, qui acquiesça, comme si elle s'apprĂȘtait Ă  placer l’argument du siĂšcle. Et si le chevalier m’aide, moi, je lui dirais oĂč trouver le “Pont vital”. Il n’y aura pas le monsieur bizarre qui sue et tu pourras y emmener ta belle, et c’est sĂ»r, elle aimera beaucoup ! Tu pourras lui faire plaisir ! MarchĂ© conclu pas vrai ??? »L’échange de procĂ©dĂ© Ă©tait intĂ©ressant, faut dire que l’anglais avait passĂ© sa journĂ©e d’hier Ă  visiter le DĂ©dale, enfin une bien trop petite partie et comptait bien continuer son exploration. La proposition de cet Pont Vital » devait ĂȘtre un lieu assez beau pour qu’il ait mention de sa compagne sans Forbak, rien que de penser Ă  lui, ça lui donne des aigreurs d’estomacs. Hum, je ne peux pas vous donner des rapports, mais je peux vous dire les derniĂšres nouvelles la concernant ou rĂ©pondre Ă  vos questions » Il se leva d’un mouvement souple, assiette et couvert, pour aller les donner au chef le remercia de sa bonne cuisine et de son temps. Puis revenu vers Nelly. D’ailleurs au vu de ses paroles sur la mission Grand veilleur », il lui apparaissait Ă©vident qu’elle faisait partie de l’escadrille volante des F-302. Sa proposition venait visiblement de soulever un grand intĂ©rĂȘt chez la jeune hispanique qui dĂ©versa alors un grand flot de questions Tu connais bien mi hermana alors ? Comment elle va ? Et elle a quel Ăąge ? Et puis c’est quoi son deuxiĂšme nom ?!? Ah oui, et comment elle est devenue une chef ? Pourquoi elle est aussi timide ? Pourquoi elle boude quand on lui fait un cĂąlin ? Qu’est-ce qui lui est arrivĂ© sur le citĂ© flottante ? Pourquoi elle ne veut pas rester avec nous sur le DĂ©dale ? »Bon
 ce ne fut pas une si bonne idĂ©e que cela, il ne connaissait pas trop la major, hors il connaissaient les informations que tout le monde pouvait savoir, il pouvait bien lui donner sans mettre en porte Ă  faux la jeune femme. Elle va bien. Karola Frei Ă  34 ans. » Bon, il avait une super mĂ©moire pour tout et n’importe quoi, heureusement. Un deuxiĂšme nom ? Il n’en savait rien. Et pour les cĂąlins et la timiditĂ© cela touchait une part intime de la major donc il Ă©luda les questions Elle est passĂ© seconde responsable sous la demande du Lt Colonel Sheppard qui en a fait son bras droit grĂące Ă  son Ă©tat de service irrĂ©prochable et son sens des responsabilitĂ©s. Concernant ce qui lui ait arrivĂ© sur Atlantis, cela est confidentiel. Elle a des responsabilitĂ©s importantes Ă  assurer au sein de la citĂ©, pour cela qu’elle ne reste pas ici » Han ! Elle a trois ans de plus que moi ?!? Alors c’est ma grande soeur !!! Et son anniversaire, c’est quelle date ? » Il savait qu’il l’avait lu quelques part
 mais s’en souvenir. Il rĂ©flĂ©chit quelques instants, avant de sortir sa petite tablette de sa veste et regarder la date d’anniversaire. La major, risquait de le tuer si Nelly lui souhaite son anniversaire, sauf si elle entretient bel et bien une relation amicale avec cette Ă©tonnante jeune femme. Et il n’y avait aucune raison de penser le contraire vu la passion de Nelly. Sinon, ça serait bien triste. Bon, il regarda sur le planning, oĂč il avait notĂ© et rĂ©pertorier toutes les dates d’anniversaire des membres d’Atlantis. Celui-ci Ă©tait partagĂ© comme un rappel. C’est niveau RH, pour les jours de naissance qui finissait par 0 » il y avait une prime le plus souvent. Le 09 avril » Neuf avril !!! C’est bientĂŽt ça ! Faut que je lui trouve un cadeau d’anniversaire, un beau cadeau original qu’elle apprĂ©ciera. Mais bon, mi Karola a mi, c’est une rĂ©servĂ©e. Et puis elle boude quand je lui fais des cĂąlins donc je dois Ă©viter. Quel dommage. » Son regard pĂ©tilla d’une grande excitation. L’anglais Ă©tait persuadĂ© qu’elle allait finir par l'entraĂźner dans le couloir pour l’aider Ă  choisir dans un catalogue un prĂ©sent pour sa sƓur », ça il le voyait gros comme un vaisseau ruche. Une nouvelle tenue militaire !!! Ou un nouveau pistolet, pourquoi pas ? Oh...non...Ce n’est pas original ça, tout le monde va lui offrir des uniformes et des pistolets. Elle en aura partout dans sa chambre et elle ne saura plus qu’en faire. Et une fleur !! Euh...non
trop poĂ©tique. Je vais lui faire peur ! »Elle le fixa d’un air suppliant telle un cocker
 bon ça va venir maintenant la demande. Il me faut une idĂ©e de cadeau por mi hermana. Tu peux m’aider ? Avec ta belle, il faut la contenter, tu dois avoir une grande liste intĂ©ressante. Qu’est-ce qui s’offre Ă  une mujer de trente-quatre ans qui aime pas les cĂąlins ?!? »Et voilà
il Ă©tait bien malin Ă  se retrouver dans cette affaire, faut dire qu’à Santa il avait dĂ» dĂ©gotter un prĂ©sent pour une personne qu’il ne connaissait pas, donc il n’était plus Ă  ça prĂšs. Et Nelly, avait raison, il Ă©tait soit trop con ou trop gentleman pour refuser de l’aider. Il eut un petit sourire fortement amusĂ© Ă  la derniĂšre phrase, oui tiens donc que pouvait aimer la jeune femme ? Il rĂ©flĂ©chissait quelques instants essayant de se souvenir des conversations complĂštement ubuesques qu’il avait avec Sheppard, puisqu’ils leur arrivaient de parler de tout et de rien 
et Karola revenait sur le tapis autant que Nathalie. Lui, semblait bien avoir mentionnĂ© soit avec le colonel soit avec la susnommĂ© autour de mĂ©ditation
 ah oui quand il l’avait recadrĂ©e pour suite Ă  son comportement. Elle aime la mĂ©ditation, trouvez-lui un prĂ©sent en rapport avec cette pratique » Une statue de bouddha ?!? Des bougies parfumĂ©es ! De l’encens ?!? Car un tapis de sol, elle le prendra pas avec elle ! » Vous devriez Ă©viter les signes de religion comme le bouddha. Un tapis peut ĂȘtre une bonne idĂ©e, il existe des supports qui font plusieurs fonctions tapis simple, tapis renforcĂ© ou en forme de pouf pour le transport » Ah oui, les prĂ©jugĂ©s, c’est vrai ! Je vais acheter un super tapis une fois sur Terre, ça sera gĂ©nial !!!! Et...euh...si j’arrive pas Ă  la revoir mi Karola, qu’elle me fuit. Parce que, c’est qu’elle aime bien fuir, elle. Tu pourras lui offrir de ma part ?!? El jefe de proyecto, tu la reverras plus vite que mi, c’est sĂ»r !!! » AprĂšs avoir Ă©tĂ© un rosbeef, un chevalier je peux bien faire le facteur » dit-il lui rĂ©pondit d’un rire franc. Pas un comme ti Ă  bord, j’en ai de la chance ! Mais tu ne le regretteras pas, marchĂ© conclu ?!? » MarchĂ© conclu mademoiselle Bricks » Il Ă©tait trop serviable, mais bon cela reste dans sa nature de se comporter de la sorte et au final, si cela l’avait vraiment dĂ©rangĂ© il aurait trouvĂ© une pirouette pour faire faux bond. C’est sa spĂ©cialitĂ© les pirouettes. En tout cas, il trouvait ça intĂ©ressant que la si austĂšre major ait un aspect plus humain » avec cette sƓur d’arme fofolle et excentrique. Elle contrastait avec son caractĂšre, l’amalgame du dicton les opposĂ©s s’attirent » Ă©tait un peu plus juste. AprĂšs tout, il pouvait bien prendre son exemple Ă  lui, qui professionnellement paraissait froid et peu rigolo mais qui en creusant un peu Ă©tait un homme assez amusant et surtout barje. M’enfin bon, Ă©tant anglais, il y a toujours cet aspect un peu dĂ©calĂ©. Viens ! » S’écria alors joyeusement, et trĂšs brusquement, Nelly en quittant la s’élança Ă  vive allure vers la sortie, en courant presque. Alexander se demandait avec quoi, il la nourrissait quand mĂȘme
 elle avait une Ă©nergie folle et impressionnante, les paroles du cuisinier lui revenu en tĂȘte
en effet il aurait dĂ» lui demander un red bull en plus pour suivre la cadence. Enfin bon, il la suivie sans courir, la gardant en visuel, il avait une prĂ©sente Ă  conserver et elle finirait par ralentir. Comme avec les gosses surexciter, ils sautillent devant et quand ils ne voyant plus l’adulte soit ils se perde soit ils atteignait les anneaux de transport, puis les activĂšrent pour le pont 12, l’un des niveaux le bas du croiseur. La salle Ă©tait un peu plus grande Ă  cet endroit et l’architecture venait clairement de changer de ton. Les cloisons et supports manquaient de toutes dĂ©corations et affichaient clairement plus d’optimisation et d’utilitĂ© que d’esthĂ©tique. L’anglais devina rapidement qu’ils se trouvaient non loin des docks de fret et des grands sas de chargement. Cette partie du niveau s’ouvrait sur un couloir unique dont l’approche Ă©tait fermement contrĂŽlĂ©e par la sĂ©curitĂ© du vaisseau. Quelques membres d’équipage prĂ©sentaient leurs cartes afin de pouvoir accĂ©der et l’agencement de ce poste de contrĂŽle laissait entendre qu’il y avait ordinairement bien plus de monde qu’à cette heure-lĂ . Cet endroit-lĂ  ne s’ouvre que lorsque le DĂ©dale n’est plus en mission. Comme dans ce cas-lĂ , par exemple, oĂč on rentre sur Terre. Le colonel a autorisĂ© l’installation de loisirs dans cette zone-lĂ  et les membres non essentiels s’occupent de les faire vivre. Tu sais, Goose, le cuisto sympa ! Ben quand il est de quartier libre, il tient le bar lĂ -bas. »Oui, Alexander venait bien d’entendre parler d’un bar Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme du DĂ©dale et autorisĂ© par un officier extrĂȘmement rigide...Il eut un petit rictus, comme quoi ce bon Caldwell n’est pas si coincĂ© et tyrannique qu’il le laisse paraĂźtre. Cela cachait quelque chose. Nelly lui donna trĂšs vite la rĂ©ponse. Mais il n’y a pas de vrai alcool, ce ne sont que des faux dĂ©naturĂ©s. Aucun risque de s’enivrer. Et puis, il y a la moitiĂ© de la sĂ©curitĂ© qui patrouille le niveau et met en prison le moindre fauteurs de troubles ! »Ah bah oui logique, mais le principe mĂȘme du bar Ă©tait apprĂ©ciable, faut bien occuper les hommes durant le voyage. C’est une bonne jeune femme sortit sa carte d’identification. Hoffman fĂ»t Ă©galement contrĂŽlĂ© et on lui demanda de prĂ©senter la mĂȘme carte qu’on lui avait fourni lors de son embarquement. La femme soldat qui contrĂŽlait Nelly pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, laissant paraĂźtre l’expression du type “tu te fous de moi ?” Ben quoi ? »FĂźt innocemment Pile-Poil. Les membres de l’escadrille font partie du personnel essentiel. Non admis Ă  se divertir sur ce niveau. Ordre du colonel. » Oh...allez, je montre juste Ă  el jefe le niveau oĂč il pourra emmener su companera ce soir. Je sers juste de guide. »Bon tout le monde allait finir par savoir tout et n’importe quoi avec son franc parlĂ©. Et pourquoi donc, tenait t’elle Ă  ce qu’il emmĂšne Erin avec lui ? En tout cas il avait confirmation de son hypothĂšse. Bon, ça sera le cas, mais elle semblait tout remettre Ă  la notion de couple. La gardienne la fixa un instant, soupira, puis l’autorisa Ă  entrer. Deux minutes, pas plus ! »L’hispanique colla un baiser sur la joue de la gardienne qui la repoussa, trĂšs gĂȘnĂ©e, alors que ses collĂšgues l'observait avec fit un petit rictus navrĂ© Ă  la gardienne, qui soupira en haussant les Ă©paules. On a l’habitude ! »En tout cas Pile poil, faisait fondre tout le monde. Cette capacitĂ© Ă©tait intĂ©ressante Ă  passa rapidement ce drĂŽle de poste frontiĂšre en emportant Hoffman dans son sillage et remonta le long du couloir. Quelques militaires de quartiers libres faisaient du nettoyage et prĂ©parait des salles. Des Ă©criteaux Ă©taient fixĂ©s au sommet de chaque porte. Il avait la sĂ©curitĂ© un peu partout, laissant sous-entendre que tout Ă©tait Ă©troitement surveillĂ©. Donc lĂ , c’est le cinĂ©ma. Ils vont passer un film d’horreur ce soir, ce sera parfait pour serrer ta copine dans tes bras. En plus, ils vendent encore des pops corns ! »Il n’est pas trop film d’horreur et Erin non plus, elle est un peu peureuse pour ce genre de chose. AprĂšs bon, il n’était pas film romantique non plus. Il avait des goĂ»ts assez clairs, sur les triller, science-fiction et adorant les films qui font rĂ©flĂ©chir avec des aspects psychologiques fort. Nous verrons, les films d’horreurs ce n’est pas mon truc » et puis bon, il avait prĂ©vu autre chose pour ce soir
En tout cas, l’idĂ©e du cinĂ©ma est gĂ©nial, lui qui aimait s’y rendre
 il avait une carte d’abonnement sur porte. Une photographie montrait deux visages fermĂ©s et travaillĂ©s au logiciel de retouche. Le clichĂ© formait une confrontation presque dangereuse. Ici, c’est le ring de boxe. On peut parier des cigarettes et se battre avec qui on a envie. Mais pas le droit au gros rĂšglement de compte ou de se blesser. C’est le chef de la sĂ©curitĂ© qui tient la salle donc tout le monde respecte les rĂšgles ! Sinon, ça reste marrant. Moi j’aime pas trop...toute cette testostĂ©rone et cette violence virile. Mais d’autres aime bien. J’ai vu pas mal de niñas y aller pour se rincer l’oeil. »Bon si Erin voie ça, elle va l’empĂȘcher de s’y rendre et par mesure de prĂ©caution, il Ă©vitera. Il avait un fort goĂ»t pour les rixes, il le savait bien et cela dĂ©tonnait parfaitement avec son image et il avait dĂ©jĂ  Ă©copĂ© d’une rĂ©putation sur Atlantis, quand les bruits ont couru que c’est lui qui a mis KO Barnes par deux suivante, elle la pointa du doigt. Ici, c’est un faux casino. On te donne une somme en jeton en entrant. Quel que soit tes gains, tu rends tout Ă  la fin. C’est simplement pour jouer, il n’y a pas de richesse Ă  obtenir. »Il observa l’endroit, il n’aurait pas cru qu’un lieu d’argent, mĂȘme fictif puisse ĂȘtre autorisĂ© par la morale du colonel, mais on passa au bar. Gosse doit ĂȘtre dedans Ă  tout prĂ©parer. Il y a aussi un billard, des tables pour se faire des jeux de cartes. On a voulu fabriquer une petite piste de bowling de fortune mais ça ne tient pas trop. »La jeune femme se retourna, heureuse d’avoir pu faire la visite guidĂ©e et de remplir la part de son marchĂ©. VoilĂ  ! Tu devrais en profiter avec tu amor. Parce que c’est ouvert seulement le soir et seulement en-dehors des opĂ©rations du DĂ©dale. C’est pas souvent que le vilain mĂ©chant Caldwell nous laisse l’occasion de s’amuser
 » J’avais dit deux minutes ! » Gueula la gardienne dans le eut un grand sourire. Je crois qu’elle veut un autre bisou !!! Tu oublies pas ta promesse, chevalier, hein ??? » Merci de votre visite » en toute franchise, il ne s’attendait pas Ă  dĂ©couvrir ce genre de lieu, il s’attendait Ă  quelques choses de plus sobre, type la salle des Ă©cumes. En tout cas, il apprĂ©ciait les idĂ©es et trouvait que ce genre d’élĂ©ment donnait un peu plus d’humanitĂ© Ă  ce vaisseau. Oui, j’ai trĂšs bonne mĂ©moire, mais bon allons-y, on ne fait pas attendre les demandes de bisou ». Il lui fit un rictus charmant, avant de la suivre jusqu’à l’extĂ©rieur. Ils marchĂšrent ensemble jusqu’à la sortie, oĂč il se quittĂšrent, pour rejoindre leurs activitĂ©s. Bon, la rencontre fut un peu Ă©tonnante, mais cette jeune femme Ă©tait amusante et assez intĂ©ressante. Il se demandait bien, quel genre de comportement elle devait avoir en mission, car pour Ɠuvrer ici sous les ordres de Caldwell il fallait ĂȘtre irrĂ©prochable en plus d’ĂȘtre extrĂȘmement compĂ©tent. Au plaisir mademoiselle Bricks ».Par chance, et cette fois-ci il put regagner sa chambre oĂč se trouvait Erin, sans se faire percuter par quelqu’un. Il Ă©tait 16h00.©Pando PART 4 Un nouveau dĂ©part La jeune femme n’avait pas une bonne mine, elle semblait n’ĂȘtre que le fantĂŽme d’elle-mĂȘme. Son regard Ă©tait perdu sur des photos, les derniĂšres photos empreint de joie et d’amusement d’une citĂ© composĂ©e de personne extraordinaires. Cela lui faisait du bien, de se raccrocher Ă  ce genre de souvenir. Quelqu’un frappa Ă  sa porte, c’est faiblement qu’elle rĂ©pondit un Entrer » Bonjour Elizabeth, c’est Erin. », fit la reprĂ©sentante en pĂ©nĂ©trant dans la chambre. Elle fit un sourire Ă  l’ancienne dirigeante de la citĂ© Atlantis. Elle Ă©tait surtout lĂ  pour lui faire passer le temps et discuter un peu avec elle, comme une amie pourrait le faire. Oh Erin ! Je suis heureuse de vous voir ! » Le visage de la femme s’illumina et elle avait un franc sourire. Elle lui fit un signe de s'asseoir en face d’elle sur le petit lit de cette piĂšce loin d’ĂȘtre spacieuse. J’ai crus que j’allais encore ĂȘtre embĂȘtĂ©e pour rĂ©citer mon histoire » Elle soupira d’un air agacĂ©e. Comment allez-vous ? »Erin s’installa donc sur le petit lit, afin de se retrouver en face de son interlocutrice. Elle balaya son petit air agacĂ© d’un geste de la main. Non, je ne suis pas venue vous embĂȘter avec ça. Je me porte bien et vous ? » Le ton et l’aspect gĂ©nĂ©ral du visage de l’amĂ©ricaine indiquaient qu’elle Ă©tait Ă©galement heureuse de voir la fit un rictus agrĂ©able malgrĂ© ses traits tirĂ©s De toute façon, vous m’avez jamais embĂȘtĂ©. » Elle baissa les yeux un peu honteuse Pas aussi bien que j’aimerais. Mais qu’importe j’ai mon suivis et mes mĂ©dicaments pour aller mieux. » Oh mĂȘme pas une fois ou deux ? », fit Erin taquine. Elle opina gravement du chef. Elizabeth Weir ne devait pas ĂȘtre dans une posture Ă©vidente, ni dans un Ă©tat mental trĂšs florissant, aprĂšs ce qu’il lui Ă©tait arrivĂ©e. Je veux bien le croire. Ca ne doit pas ĂȘtre Ă©vident
 », dit-elle aimablement, l’invitant Ă  poursuivre si besoin. Oh si mais votre jolie sourire m’a enlevĂ© tout griefs » fit-elle taquine. Oui en effet. mais bon je ne suis pas de bonne compagnie. Racontez-moi plutĂŽt des histoires, des nouvelles ... » L’art de la diplomatie, vous maĂźtrisez toujours », rĂ©pondit Erin amusĂ©e. Weir ricana de plus belle amusĂ©e par ce genre de souhaitait parler de choses nouvelles, ce que la reprĂ©sentante de la CIS comprenait aisĂ©ment. Elle ne devait plus ĂȘtre au fait de nombreuses choses, maintenant qu’elle Ă©tait en convalescence. DĂ©trompez-vous, sinon je ne serai pas passĂ©e vous voir si vous Ă©tiez si horrible que ça. » Elle fit mine de rĂ©flĂ©chir, cherchant quoi lui raconter de valable et qui serait suffisamment superficielle pour badiner, et sans que ça se rapproche trop de la vie de la citĂ©. Nous prenons des vacances avec Alexander, vous savez qu’il veut dĂ©jĂ  me faire rencontrer toute sa famille ! » Cela ne posait pas de problĂšme Ă  Erin, mais c’était pour faire la conversation. Eh bien, il est amoureux ce garçon, le mois prochain vous serez mariĂ© et aprĂšs enceinte. » Elle lui fit une Ɠillade tendre, elle aimait bien les deux cadres et elle s’amusait de leur boutades. Vous partez oĂč en vacances ? »Erin se mit Ă  rire quelque peu. Elle s'appellera Élise figurez-vous ! ». Erin secoua la tĂȘte, reprenant son sĂ©rieux. Enfin chaque chose en son temps. » Et pour rĂ©pondre Ă  la question de l'administrative sur leurs futures vacances, Erin rĂ©pondit A priori en Angleterre et en France, nous allons dans sa famille puis dans la mienne, pas de jaloux comme ça », finit elle par dire avec humour. Enfin pour aujourd'hui, je ne l’ai vu que ce matin, depuis il a trouvĂ© le moyen de se rendre indispensable auprĂšs de tout l'Ă©quipage du DĂ©dale. » C’est un joli prĂ©nom, dommage que cette Ă©vocation n’est pas dĂ©clencher une crise cardiaque Ă  Beckham. Cela aurait Ă©vitĂ© d’ĂȘtre paralysĂ©e » se fut dit avec humour, elle n’avait pas du tout aimĂ© la dĂ©couverte de Berckam qui n’était pas seule et d’avoir Ă©tĂ© zatĂ© pour l’une des premiĂšre fois de sa vie. En tout cas, quand ça sera vrai je compte sur vous pour m’envoyer des dragĂ©es ». Faut dire qu’a la fausse mention de l’état de grosses d’Erin elle et Richard avait Ă©tĂ© tellement enchantĂ©e
 La France c’est vraiment un beau pays, profitez bien » elle lui fit un grand sourire. Tiens donc ? Mais c’est incroyable ça ! Il faut envisager de l’enfermer dans sa chambre, car je crains que vos vacances vont vous filez sous le nez vu son talents pour ĂȘtre alpaguer par tout le monde. RĂ©miniscence de patron ça. D’ailleurs, vous allez avoir le droit Ă  la Falcon non ? » On pouvait parier sur la bestiole dans sa tĂȘte pour maintenir son palpitant en bonne forme. Parce qu'entre nous il ne devait pas avoir une hygiĂšne de vie trĂšs saine. Enfin je veux bien croire que la sensation doit ĂȘtre bizarre et douloureuse
 » Erin n’avait jamais subi ce genre de mĂ©saventure. Bon elle avait eu sa part de souffrance elle aussi, toute autre et certainement moins psychologique que Weir. Comptez sur nous Élizabeth. » Ça lui faisait bizarre de parler bĂ©bĂ©, c'Ă©tait un peu comme si elle avait dĂ©jĂ  envisagĂ© la question et qu'elle Ă©tait d’accord. Il allait falloir qu'elle calme ses hormones et qu'ils prennent leur temps mĂȘme si tous les deux avaient le sentiment d'ĂȘtre ensemble depuis plus longtemps que la rĂ©alitĂ© des choses. Oui c'est le but, en profiter un maximum. Et je saurai mettre les holĂ s si ça empiĂšte de trop. Mais je comprends qu'il soit occupĂ©, c'est dans sa nature d'ĂȘtre serviable et il ne sait pas dire non. Ça fait partie de son charme et du pouvoir qu'il dĂ©gage. Et entre nous je suis assez indĂ©pendante aussi, alors ĂȘtre H24 l’un sur l’autre, merci mais non. Donc je verrai pour la Falcon. Peut-ĂȘtre que j’irai profiter des boutiques londoniennes. Je ne sais pas encore. » Brr c’est quand mĂȘme ma hantise d’avoir ce genre de bestiole en moi
 disparaĂźtre au profit d’un autre. Il a eu de la chance que le Goal’uld Ă©tait trop jeune et qu’il avait besoin de sa personnalitĂ© pour ne pas l’effacer. ». Enfin bon le sujet dĂ©riva sur quelques chose de plus joyeux et cela allait bien Ă  la femme qui fit un rictus ravie. Il cherche quand mĂȘme Ă  ĂȘtre occupĂ©. » dit la jeune femme en pouffant Oui, ça sera toujours ça de mieux. DĂ©penser des sous dans les vĂȘtements c’est une activitĂ© palpitante. » En effet, il a eu de la chance
 Enfin en quelque sorte. » Erin frissonna quelque peu. Elle n’aurait pas aimĂ© vivre ce genre d’expĂ©rience, et elle revoyait Alexander prĂȘt Ă  se laisser chopper par la bestiole quand elle voulait changer d’hĂŽte. L’expĂ©rience devait ĂȘtre horrible, et la mort quasi certaine aprĂšs l’extraction. Elle prĂ©fĂ©rait penser Ă  autre chose. Quelque part, si le Goa’uld avait pleinement pris possession de son corps et de son esprit, peut-ĂȘtre que les choses auraient Ă©voluĂ© autrement et que la casse aurait Ă©tĂ© limitĂ©. Erin ne comprenait pas vraiment pourquoi Berckam avait lancĂ© toute cette vague d’hostilitĂ© sur la citĂ©, gratuite et vicieuse. Enfin le sujet vira sur les vacances, au plus grand plaisir d’Erin, et de Weir trĂšs certainement, Ă  qui ça devait changer les idĂ©es. Il ne sait pas rester sans rien faire. » Elle comprenait parfaitement, ayant souvent besoin de s’occuper l’esprit elle aussi. Elle dĂ©testait tourner en rond. Oui, vous aimez ce genre d’activitĂ© ? » Erin fit un petit sourire et un petit geste de la main, ajoutant avant que Weir ne rĂ©ponde. Je me sens assez vĂ©nale et matĂ©rialiste, mais j’avoue que ça me manque un peu, ce n’est pas une activitĂ© qu’on peut reproduire sur Atlantis, enfin, le marchĂ© Athosien Ă  part, mais c’est diffĂ©rent de la Terre. » Enfin, Weir devait comprendre, tout comme n’importe quel terrien expatriĂ© dans une autre de la citĂ© hocha la tĂȘte, ne voulant pas continuer sur ce sujet qui lui rappelait de mauvais souvenir. Puisque, naĂŻvement et bĂȘtement cela allait dĂ©river sur Luke et mĂȘme aprĂšs ce qu’il lui avait fait, elle avait Ă©prouvĂ©e des sentiments envers cet homme. Et en se maudissant chaque jour, elle avait pleurĂ© sa mort et sa connerie. Oh oui j’adore faire du lĂšche vitrine et dĂ©passer des sommes folles dans des vĂȘtements que je ne mettrais jamais. » Elle ricana, cela contrastait avec son cĂŽtĂ© trĂšs peu coquet Enfin maintenant j’aurais plus l’occasion
 » Les traits de la femme devenait plus doux Oui, un peu de normalitĂ© terrienne ne fait pas de mal ».Erin Ă©tait toute disposĂ©e Ă  parler de tout et de n’importe quoi, y compris de Harris et de ce qu’il lui avait fait. Elle se doutait que Weir voyait un psychologue ou un psychiatre, et si elle prĂ©fĂ©rant s’en ouvrir Ă  ce professionnel, c’était son choix. Puis discuter de sujets normaux Ă©tait Ă©galement une bonne alternative Ă  la morositĂ©. Erin rigola avec l’ancienne cheffe de l’expĂ©dition. Elle ne la voyait pas du tout faire du lĂšche vitrine et cramer son argent compulsivement. AprĂšs tout, elle avait toujours cette image de femme austĂšre, toujours engoncĂ©e dans son uniforme rĂ©glementaire de l’expĂ©dition, et l’imaginer dans une autre tenue Ă©tait assez improbable. Effectivement, vous allez pouvoir en profiter comme ça. Que comptez-vous faire sur Terre ? » Erin se rendit compte qu’elle ne savait rien de la vie de cette femme. Est-ce qu’elle avait un mari ? Une famille ? Des enfants ? Une maison ? Étant inapte Ă  toute fonction, je vais prendre du temps pour moi. Retrouver ma maison, essayer de trouver des hobbies, voir reprendre un Labrador puisque le miens est avec mon ex-compagnon. » Elle soupira, les psychologues lui avait dit de se donner des but autre que professionnels, cela n’allait pas ĂȘtre facile. Surtout qu’elle n’avait plus Samuel sur terre. Ce sont des projets concrets. C’est vrai que revenir Ă  une vie plus normale ne va pas ĂȘtre simple aprĂšs l’aventure Atlantis et Porte des Etoiles. » Erin afficha un petit air mutin. Elle allait lui dire qu’elle n’était pas obligĂ©e de s’arrĂȘter au labrador et qu’elle pouvait reprendre un homme Ă©galement, mais elle ravisa. Cette remarque n’aurait pas Ă©tĂ© maligne en rĂ©alitĂ©, surtout aprĂšs ce qu’elle venait de subir. Rien de tel qu’un animal de compagnie. Vous les prĂ©fĂ©rez de quelle couleur ? » Weir Ă©tait donc cĂ©libataire, Ă©tant donnĂ© qu’elle avait un ex compagnon. Erin la questionnait donc sur le chien, afin de la pousser Ă  rĂ©flĂ©chir concrĂštement sur cet aspect-lĂ  de son retour. Bien moins palpitant et dangereux. AprĂšs bon ça me fera du bien vu mon Ă©tat de redevenir madame tout le monde. » Elle souffrait mais gardait sa prestance et sagesse. Sable, mon ancien chien Ă©tait de cette couleur. Je vois mal lui rĂ©clamer puisque depuis le temps, la sĂ©paration sera difficile pour l’animal. Et je n’ai pas envie d’affronter la vision de sa nouvelle femme. » Cela lui avait Ă©chappĂ©e. VoilĂ , ça fait du bien de souffler un peu », commenta Erin. C’est sĂ»r que la vie serait moins exaltante. La reprĂ©sentante savait que tĂŽt ou tard, elle reviendrait sur Terre et quitterait le programme dĂ©finitivement, embarquant les secrets, le folklore, l’incroyable, pour retourner dans une vie terrestre qui serait vide et fade. Le plus tard possible !Erin la laisser venir petit Ă  petit, ne la forçant pas. NĂ©anmoins, comme elle parlait de sa vie privĂ©e, elle lui emboita le pas, afin de ne pas ĂȘtre incorrecte en faisant comme-ci elle n’avait pas entendu ou bien que le sujet la gĂȘnĂąt et qu’elle l’écartait volontairement. Votre sĂ©paration est due Ă  l’expĂ©dition ? Sans vouloir ĂȘtre indiscrĂšte Elizabeth. » L’amĂ©ricaine sentait que c’était un sujet pas vraiment soldĂ©. Oui. Je suis partie sans le tenir au courant que je partais pour un sĂ©jour sans billet de retour. Alors, aprĂšs un an sur Atlantis et quand on a pu enfin contacter la terre, je suis revenue, pour lui proposer de me rejoindre, puisqu’il avait postulĂ© en mĂȘme temps que moi. » elle baissa les yeux Mais il avait refait sa vie, me croyant morte. Ce qui est comprĂ©hensible ».Erin trouvait que Weir n’avait pas Ă©tĂ© correcte avec son homme sur ce coup-lĂ . Mais elle se garda bien de porter un jugement sans connaĂźtre tous les tenants et les aboutissants de cette histoire. C'est triste comme histoire
 je suis dĂ©solĂ©e pour vous. Mais ce sacrifice n’a pas Ă©tĂ© vain. Vous avez fait du bon boulot et cette expĂ©dition n’en serait pas lĂ  aujourd'hui sans vous. » Oui, je me suis dit que ce genre d’expĂ©rience valait plus qu’un couple. Et puis, je crois que j’étais la seule Ă  ne pas avoir que tout n’allait pas encore nous. » elle soupira Bon ce n’est pas grave. » Elle lui fit un sourire Bon, allez rejoindre votre chĂ©ri, je vais dormir sauf si monsieur Forback, vient me casser les pieds encore ! » Je comprends. C'est une opportunitĂ© qu'on a une seule fois dans une vie. Et voilĂ , il devait dĂ©jĂ  y avoir de l'eau dans le gaz et c'Ă©tait un prĂ©texte
 Vous allez vous trouver quelqu'un, j’en suis certaine. Faut vous laisser le temps. » Erin lui fit un sourire. D’accord, je vais vous laisser. Mais vous ne me virez pas par compassion j'espĂšre ? », dit elle avec humour. Oh vous savez Erin, je suis trĂšs bien toute seule. » elle lui fit un sourire, pour ce que ce lui avait apporter le fait d’ĂȘtre en couple. Soit je me fais bananer ou sinon l’homme qui me plait est dĂ©jĂ  pris. Je vais finir vieille fille avec mon chien et comme ça pas de dĂ©ception. » Elle rit de bon cƓur Ă  la phrase d’Erin Non, du tout, ça m’a fait plaisir de vous voir, j’espĂšre qu’on pourra papoter un peu plus tard. » une invitation Ă  se revoir. Vous verrez en temps et en heure Élizabeth. Laissez vous le temps de vous remettre. » Erin se leva. Je repasserai vous voir avant l’arrivĂ©e sur Terre. Reposez vous bien. » Et la jeune femme laissa la doctoresse pour repartir vers les quartiers d’Alexander. Elle devait le retrouver lĂ  bas. Quoiqu'il en soit elle avait passĂ© un bon moment. Part 5 Le sommeil des charmants Alexander arriva dans sa petite chambre aux alentours de 16h30, la matinĂ©e et journĂ©e en elle-mĂȘme Ă©tait bien chargĂ©e. Il ne regrettait qu’une chose, qu’il ne puisse pas envoyer des mails Ă  Atlantis pour demander des informations plus personnelles sur le dossier de Forback. Puisque, l’homme n’étant pas Atlantes, son dossier n’était pas sur la belle citĂ©. Il ouvrit sa porte, Erin n’était plus lĂ , sĂ»rement avec Weir. Il soupira soudainement un peu las, qui lui avait dit qu’il Ă©tait en vacances ? Un idiot sĂ»rement. Il aurait dĂ» prendre un red bull, mĂȘme s’il n’aime pas le goĂ»t chimique de cette boisson qui donne des ailes. Au moins, il serait moins fatiguĂ©. Mine de rien l’énergique Nelly l’avait bel et bien crevĂ©e comme l’avait prĂ©sumĂ© le cuistot Ă  la voix de avisa son lit, la bougie de massage Ă©tait dessus, avec son petit mot tout mignon contenant les paroles d’une chance de The Police. Il la prit pour la mettre sur la table de nuit en retirant ses chaussures. Il ferait bien une petite sieste et il n’avait pas beaucoup dormi enfin pas trĂšs bien. Et cela n’était pas plus mal de se mettre en forme avant de lyncher un odieux connard. Ainsi, donc il retira sa veste de costume bleu marine ainsi que sa cravate et sa chemise blanche, les dĂ©posants soigneusement sur sa s’allongea sur le dos, mettant ses mains sous l’oreiller, regardant le plafond quelques instant en baillant, son esprit Ă©tait en train de dĂ©battre intĂ©rieurement sur plusieurs choses notamment la construction de ce qu’il allait balancer Ă  Forback
. Puis bon, il se tourna lĂ©gĂšrement vers le mur, glissant son bras sous sa tĂȘte. Il s’endormit plus rapidement qu’il ne l’aurait revenait de sa petite visite de courtoisie au Docteur Weir. Elle avait hĂ©sitĂ© Ă  repartir vers sa chambre directement, mais elle savait qu’Alexander devait repasser dans la sienne, et mĂȘme si elle Ă©tait indĂ©pendante et qu’elle avait ses propres activitĂ©s dans la journĂ©e reproduisant d’ailleurs les journĂ©es qu’ils avaient sur Atlantis, elle aimait avoir des moments avec lui. Ce qui Ă©tait logique quelque part. Cela ne faisait que deux jours qu’elle Ă©tait dans le DĂ©dale, mais elle commençait Ă  se repĂ©rer assez efficacement dans le croiseur. Bon, elle avait passĂ© une semaine ou deux lors de son premier voyage, et son esprit retrouvait rapidement ses repĂšres, mĂȘme si elle n’avait pas un sens de l’orientation elle pĂ©nĂ©tra dans la chambre, elle retrouva son bel anglais endormi sur le lit, torse nu, dans une position presque fƓtale avec son bras sous sa tĂȘte. Il regardait le mur, du coup, elle ne savait pas vraiment s’il dormait ou s’il faisait semblant. Il pouvait trĂšs bien se prĂ©parer Ă  lui faire une blague et Ă  lui faire peur, afin de la faire crier. Il n’était pas Ă  ça prĂšs, et depuis qu’ils se frĂ©quentaient, c’était devenu un sport national que de la faire hurler. Il adorait ça. Du coup, elle se mĂ©fiait quand c’était trop calme ou trop louche, comme c’était le cas chuchota doucement Alex ? » Hum
 »Il lĂącha un soupir mais il ne bougeait pas plus que ça. Est-ce qu’il dormait vraiment ? Bon, s’il souhaitait la faire crier, tant pis, elle aimait bien se faire surprendre de bon cƓur de toute façon. Elle prit place sur la couchette, derriĂšre lui et elle lui caressa le cĂŽtĂ© du visage, vers l’oreille et les cheveux, tout en le considĂ©rant dormait bel et bien, mĂȘme s’il avait rĂ©pondu lĂ©gĂšrement par rĂ©flexe de son cerveau il ne s’éveilla pas plus. Cependant son sommeil Ă©tait de plus en lĂ©ger mais bon il reste assez lourd mine de rien. Il sentit quelque chose de chaud se coller Ă  lui et une douce caresse. Cela se transposant dans son esprit en pleins rĂȘve tordu et biscornue pleins de couleurs. Naturellement, un long soupire se fit entendre et sa respiration resta jeune femme commençait Ă  acquĂ©rir la certitude qu’il dormait. La journĂ©e avait dĂ» ĂȘtre Ă©reintante pour lui. DĂ©cidĂ©ment, il ne savait pas s’arrĂȘter, c’était dingue. Bon elle n’était pas mieux avec ses dossiers, mais au moins, elle allait Ă  son rythme sans se laisser entrainer par autrui. Mais Erin avait toujours eu une tendance Ă  bosser dans son coin sans trop s’encombrer des gens. Elle Ă©tait bien plus efficace comme ça, et c’était sans doute pour cela qu’elle n’avait pas d’assistante ni de secrĂ©taire. Elle Ă©tait persuadĂ©e que la commission allait lui en allouer une place, mais elle se contenterait de la refuser poliment, voilĂ  avisa la bougie de massage ainsi que le petit mot et son cƓur s’emballa un petit peu. Est-ce qu’elle allait s’en servir pour commencer un massage tandis qu’il dormait ? Hum, elle Ă©tait tentĂ©e, mais elle ne savait pas s’ils auraient le temps d’en profiter pleinement, et il valait mieux se rĂ©server cela pour un soir, lorsqu’ils seraient sĂ»rs de ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©. Elle continua de le caresser, laissant sa main se balader maintenant de sa joue vers son Ă©paule, et elle passa dĂ©licatement sur son bras. Finalement, elle dĂ©fit ses ballerines et elle s’allongea dans son dos, Ă©pousant la forme de son corps avec le sien. Elle plaça un de ses bras, repliĂ©, sous sa tĂȘte, son museau dans sa nuque, tandis que l’autre venait l’enserrait tendrement pour la plaquer un peu plus contre ne souhaitait pas vraiment le rĂ©veiller, afin qu’il rĂ©cupĂšre un peu, mais elle ne le laisserait pas dormir une heure non plus, sinon l’effet rĂ©parateur de la sieste ne serait plus au rendez-vous. Elle continua donc de le caresser de son bras valide. Une pensĂ©e coquine lui traversa l’esprit, pensĂ©e qui consistait Ă  le rĂ©veiller d’une bien douce façon, mais cela resta dans sa tĂȘte pour le assoupit, l’homme eu un rĂ©flexe de patassage dans le vide, rĂ©action du corps quand un autre vient se coller Ă  lui. Il rĂ©ajusta sa position se rapprochant du mur, comme pour lui laisser la place. Sa tĂȘte se frotta doucement contre le coussin surĂ©levĂ© et un autre soupir. L’étrangetĂ© d’un sommeil Ă  demi prĂ©sent, il Ă©tait dans les limbes et apprĂ©ciait cette source de chaleur contre son dos qui venait se mettre plus contre lui. Ce n’est pas forcĂ©ment, bien d’avoir le sommeil aussi lourd, puisque cela pouvait ĂȘtre Hanz qu’il n’en n’aurait pas conscience. AprĂšs, si ce fut l’allemand, il aurait sĂ»rement Ă©tĂ© rĂ©veillĂ© par la brusquerie de l’homme et d’autre Ă©lĂ©ment inavouable. Un lĂ©ger frisson le parcouru... CollĂ©e Ă  lui, Erin aimait bien sentir les diffĂ©rentes rĂ©actions de son homme. Il frissonna lĂ©gĂšrement, parsemant sa peau blanche d’une petite chair de poule sur les endroits oĂč elle n’était pas collĂ©e Ă  lui. Il lĂącha un petit soupir qui trouva Ă©cho chez la demoiselle, qui frotta son nez dans sa nuque une nouvelle fois. Elle laissa filer quelques minutes, une bonne quinzaine Ă  dire vrai, oĂč elle tenta elle-mĂȘme de ne pas sombrer dans un demi-sommeil comateux en apprĂ©ciant le confort d’ĂȘtre collĂ© Ă  l’anglais. Elle avait continuĂ© son petit jeu de caresses tendres et affectueuses. La jeune femme se releva sur un coude, pour dominer un peu Alexander dans la couchette. Ce dernier s’était mĂȘme avancĂ© plus ou moins inconsciemment pour lui laisser de la place. Elle glissa son nez et ses lĂšvres dans son cou, et elle commença une sĂ©rie de baisers plus appuyĂ©s, plus francs, remontant vers ses joues et la commissure de ses lĂšvres, et du coup, elle s’appuyait lĂ©gĂšrement plus sur lui pour atteindre son but qui Ă©tait sa bouche, qu’elle ne pouvait toucher qu’en partie du fait de la position latĂ©rale de son ami. Ses caresses au niveau de son corps, de ses bras, et de ses jambes se firent plus insistantes elle aussi. Bref, elle Ă©tait clairement en train d’essayer de le faire Ă©merger des limbes dans lesquelles il s’était aventurĂ© l’espace d’une petite sieste rĂ©paratrice. Charmant, tu baves
 », lui murmura-t-elle entre deux bisous, dans le creux de l’ caresses et les baisser de plus en plus insistants finirent par Ă©veillĂ© d’une bien belle façon l’homme, qui se mit Ă  grogner d’un air agrĂ©able. Un fin sourire se dessina sur ses lĂšvres Ă  la petite comparaison avec un escargot. Je sais, c’est parce que je rĂȘve d’une petite sirĂšne avec des jambes » il soupira d’aise apprĂ©ciant les bisous, restant quelques secondes ainsi avant de se tourner, pour faire un tour inverse et se mettre sur le cĂŽtĂ© en face d’elle, la serrant plus contre lui. L’anglais en profita pour l’embrasser plus franchement, maintenant que leurs lĂšvres Ă©taient accessibles. J’ai dormi longtemps ? » depuis le dĂ©but il murmurait. Erin mima un petit oh » avec sa bouche Ă  l'Ă©vocation de ses songes qui l'avaient poussĂ© Ă  baver. Qu'il se mĂ©fie, elle Ă©tait bien du genre Ă  aller vĂ©rifier s'il Ă©tait en forme ou pas. Elle continua cependant de lui psalmodier des bisous tendres sur la peau, avant qu'il ne se tourne pleinement vers elle. Il l'enlaça pour finalement l’embrasser plus franchement. Elle n'Ă©tait jamais en reste quand il s’agissait de lui rendre une Ă©treinte un peu endiablĂ©e. Elle rĂ©pondit Ă  son murmure par un autre chuchotement Environ 100 ans, heureusement qu'une princesse charmante passait par lĂ . » Quelle chance qu’elle soit passĂ© par là
 » Il lui sourit tendrement, avant de faire une tĂȘte surprise
 100 ans ? Mais on a loupĂ© nos vacances ! » Il releva la tĂȘte se mettant sur son coude d’un air alarmĂ©. Puis son regard taquin se vissa sur Erin Et le dĂ©dale vol toujours ? Mais quelle longĂ©vitĂ© ! » Et oui, mais ne t’inquiĂšte pas, je les ai passĂ© avec un autre, c’était formidable ! », fit-elle taquine. Et devine quoi
 C’est toujours le colonel Caldwell qui le dirige ! Il n’a pas pris une ride. » Arf
j’espĂšre pour lui qu’il est mort » fit-il amusĂ©, en touchant de sa main le visage de la jeune femme Tu lui demandera ses conseils antirides 
 » cela Ă©tait plus fort qu’eux il fallait qu’il se charrie. Oui depuis le temps, personne n’est aussi Ă©ternel qu’une sirĂšne. Puis franchement, il Ă©tait nettement moins intĂ©ressant que toi mon Polochon. » Tiens, ça lui apprendra Ă  ĂȘtre gentille, il lui balança une boutade bien sentie. Je ne sais pas si je veux avoir le mĂȘme secret que lui, je tiens Ă  garder mes cheveux. », rĂ©pondit-elle amusĂ©e, nullement vexĂ©e par la petite pique de son ami. Mais je lui demanderai qu’il te prĂȘte des petites pilules bleues si tu le souhaites. » Ce n’était pas bien de se moquer d’Alex en prenant une tierce personne absente, mais bon, c’était surtout pour embĂȘter l’ ricana de bon cƓur, avant de la regarder Ă©trangement dans le mĂȘme ton ironique quand elle mentionna les pilules bleues. Un sourire mesquin sur les lĂšvres. Ohh c’est trop mimi, tu essayes de me vexer ? Mais tu sais bien que mĂȘme aprĂšs 100 ans de songes, je ne me vexe toujours pas, quand on attaque mon entre jambes. Il t’a donnĂ© de bien vilaines habitudes cet autre homme » Il se mit au-dessus d’elle, se soutenant avec ses coudes, lui mordant le bout du se mit Ă  rire doucement. Son attaque basse n’avait pas fonctionnĂ©, mais cela ne l’étonnait pas. Par contre, il aurait pu prendre la mouche et lui prouver qu’il n’avait pas besoin de ce genre de petits artefacts mĂ©dicamenteux. C’était surtout ça le but recherchĂ©. Elle rigola de plus belle, alors qu’elle glissait sous lui et qu’il se retrouvait au-dessus de son visage. Il mordit son nez. Elle le plissa par instinct, avant d’ajouter Il faut le temps que je me rĂ©habitue Ă  la bĂȘte et Ă  sa façon de communiquer, en 100 ans, on en oublie des choses. » Ses mains se firent baladeuses sur les flancs du jeune homme. Elle appuyait sans appuyer, afin que ça ne verse pas dans les chatouilles. Elle savait qu’il n’aimait pas ça. La bĂȘte, va te rappeler pleins de chose alors » son ton fut plus langoureux, pleins de sous-entendu pouvait ĂȘtre fait. Comme le fait de lui montrer qu’elle pouvait laisser les pilules bleues lĂ  oĂč elles sont. Or cela ne dura pas, car il claqua sa langue, en sentant les demi » chatouilles qu’elle lui faisait. Il se redressa sur les genoux et sur le cĂŽtĂ©, pour pas qu’elle continue. Tu cherches les ennuis
 » Il lui donna un coup de coussin. Erin soupira Ă  son ton langoureux. Elle se passa mĂȘme la langue sur les lĂšvres avant de se les mordiller. Cependant, il s’arrĂȘta net quand il sentit ses mains courir sur ses flancs. Qu’il Ă©tait chatouilleux alors qu’elle essayait justement de ne pas lui en faire ! Elle rĂ©colta un coup de coussin. Non, ce n’est pas mon genre de chercher les ennuis. » Elle Ă©carta ses bras de ses cĂŽtĂ©s, et elle passa ses mains entre elle et lui, pour aller dĂ©faire son bouton de pantalon. Est-ce que cela correspond plus aux attentes non chatouilleuses de Monsieur ? », dit-elle avec un air suffisant et provoquant sur le visage. Monsieur n’avait pas d’attentes, c’est plutĂŽt madame qui s’inquiĂ©tait d’un Ă©lĂ©ment » rĂ©pondit-il en posant ses mains vers le visage d’Erin, pour finalement, la surplomber, bras tendu et jambes de part et d’autre de la jeune femme. Poussant lĂ©gĂšrement de sa jambe gauche, le corps de la jeune femme, pour la centrĂ©e. La tension montait et il serait bien partie pour avoir la rĂ©compense qu’on tout chevalier aprĂšs avoir rĂ©ussi une l’aida un peu Ă  se centrer dans le lit. L’atmosphĂšre commençait Ă  chauffer un peu entre les deux administratifs. Il ne fallait pas grand-chose pour mettre le feu aux poudres. AprĂšs 100 ans de sommeil, la question est lĂ©gitime », susurra-t-elle dans un chuchotement en ne le quittant pas des lui fit un petit sourire au coin des lĂšvres. Il faudra donc vĂ©rifier que tout est en marche » pas besoin de beaucoup plus, la gestuelle non verbale d’Erin, l’aguichait dĂ©jĂ . Son regard se tourna vers la pendule accrocher au-dessus de la porte
17h25. Il soupira. Arf » Arf ? », fit-elle en tournant la tĂȘte vers la pendule murale. Je dois recadrer la fouine » comme dit si bien Hanz, Ă  50 » Ça nous laisse 25 minutes
 », se contenta-t-elle de dire rĂ©flĂ©chit quelques secondes C’est court
 trop court pour la surprise du chef » il s’abaissa sur le corps de sa compagne, il avait envie d’elle, elle pouvait clairement le sentir, mais pas en coup de vent, bien pliĂ© et bien fait. Surtout, que bon la petite bougie Ă©tait l’entremet qui donnait trĂšs envie d’ĂȘtre consommĂ©... Il pas nĂ©anmoins ses lĂšvres sur celle de sa compagne. En plus, j’ai des choses Ă  te raconter » le bleu acier chercha l’émeraude vert de sa se dandina sous lui, l'enlaçant avec ses bras, afin d'adopter une position plus confortable pour papoter puisque ça allait plutĂŽt dans ce sens-lĂ . Hum, d’accord. » Elle Ă©tait lĂ©gĂšrement frustrĂ©e, mais d’un autre cĂŽtĂ©, ça faisait aussi partie du jeu, et cette frustration permettait d’attendre des moments plus appropriĂ©s pour l’assouvir pleinement. Et puis il piqua sa curiositĂ© aprĂšs son baiser et c'est naturellement qu’elle le mira dans le blanc des yeux. Vraiment ? » Ceci afin de l'inciter Ă  les raconter, ces fameuses aussi avait cette frustration, mais bon, il comptait bien remĂ©dier Ă  cette irritabilitĂ© dĂšs qu’il aura fini avec ce bon et chiant Forback. Oui. AprĂšs avoir tenu la main Ă  Julia pendant qu’elle disait au revoir Ă  Harry et qu’elle encaisse les nouvelles sur Irina. Une demoiselle m’a percutĂ© avec violence dans les couloirs. Nelly Bricks une espagnole un peu farfelue et dynamique. Elle avait dans les mains une colonne de feuille Ă  mon image en mode Wanted » » il se tue quelques secondes, ajustant sa position, puis continua Ă  lui raconter sa rencontre avec Nelly et surtout l’élĂ©ment le plus important Forback qui va crier sur tous les toit, l’amour qu’a Erin pour la polygamie, les tigres et ses mƓurs lĂ©gĂšres. Sans parler de ladite photo. Maintenant, nous savons oĂč Ă©tait ta photo » tous deux avaient Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de ne pas voir la jolie trogne de la consultante dans les vĂ©ritables dossiers. L’anglais, avait pensĂ© Ă  un oubli, assez courant. Au moins c'Ă©tait le genre de sujet qui pouvait faire retomber la pression sexuelle au profit d'une autre. Forback Ă©tait vraiment le dernier des crĂ©tins. Oui
. Et je ne prĂ©fĂšre pas savoir ce qu'il faisait avec. » Tu attires les pervers ma chĂ©rie
 je vais commencer par croire que je vais devoir Ă©liminer chaque homme qui t’entoure » dit-il sur un ton plus lĂ©ger. Et toi les jeunes femmes
 Nelly Bricks c'est ça ? Elle Ă©tait jolie ? » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en faisant sous-entendre Ă  une fausse jalousie. Un rayon de soleil » dit-il en souriant, faut dire que Nelly Ă©tait mignonne, mais surtout elle avait tellement dĂ©nergie que cela la rendait attachante. Il lui fit un baiser sur le front. Heureusement, que tu n’es pas jalouse » dit-il doucement, avant de toiser l’horloge et soupira. Heureusement oui », fit elle avec un sourire. Elle avait envie de le taquiner un peu plus Ă  ce sujet mais l’horloge la sentait espiĂšgle et en toute franchise, il serait bien restĂ© Ă  faire des gamineries avec elle. Bon
c’est avec toute la volontĂ© du monde que je vais au charbon. » Il mima un geste pour se lever qui avorta
 Hum
 » Il toisa Erin, puis se rĂ©solut Ă  ne pas faire l’enfant en lui disant veux pas y allééééééé. Surtout, que Forbakc avait quand mĂȘme fait des insinuations intolĂ©rables sur une personne chĂšre et qu’il n’avait pas Ă  dire ce genre d’élĂ©ment. Rien que pour cela, un battage de derriĂšre en rĂšgle Ă©tait nĂ©cessaire. Bon zou, sinon je vais avoir d’autres idĂ©es pour le briser et pas des lĂ©gales » le chef de projet se leva dans le but de quitter la douce prĂ©sence de sa compagne pour se rendre dans un lieu qu’il aurait prĂ©fĂ©rĂ© Ă©viter. Mais, avant cela il prĂ©fĂ©ra ĂȘtre clair, car sinon Erin allait l’accompagner la bouche en cƓur et les griffes sorties. Je suis navrĂ© Darling, je prĂ©fĂ©rais ĂȘtre seul pour recadrer Forback. Tu auras tout le loisir de te venger de lui plus tard » il se voulait ĂȘtre clair, ne dĂ©sirant pas de la prĂ©sence d’Erin, pour plusieurs raisons, qu’il lui exposa rapidement Je ne souhaites pas ta venue, pour pas qu’il te prenne Ă  partie avec le CIS et que surtout, il voie en ta prĂ©sence mĂȘme agressive une ouverture. Vu sa perversion et bĂȘtise, ta simple prĂ©sence va le chambouler et je crains qu’il ne tente quelque chose quitte Ă  tout perdre si j’en viens Ă  le menacer clairement ». Fallait-il maintenant qu’elle comprenne, chose auquel il n’avait aucun doute. Erin se redressa en position assise, considĂ©rant son compagnon comme ils avaient pris l’habitude de le faire, en se toisant directement. Elle n’avait pas vraiment envie de le laisser y aller seul mais elle comprenait la nĂ©cessitĂ© sous-jacente de sa demande de rester Ă  l'Ă©cart. Qu'est-ce que tu sous entends par le fait qu'il pourrait tenter quelque chose quitte Ă  tout perdre ? »MĂȘme si elle Ă©tait d’accord pour le laisser faire, elle voulait quand mĂȘme connaĂźtre les motivations profondes d’Alexander ainsi que son raisonnement de pensĂ©e qui l’avait emmenĂ© Ă  lui demander de ne pas interfĂ©rer. L’anglais resta stoĂŻque, il aurait sĂ»rement prĂ©fĂ©rĂ© qu’elle se fasse ses films pour lui Ă©viter qu’il lui expose les siens. Chantage aux CIS, ou bien mĂȘme te toucher, t’embrasser
 » Il fit un geste de moulinette avec sa main. Son petit geste de moulinette suite Ă  ses propos Ă©tait un signe pour la jeune femme. Il ne voulait pas spĂ©cialement parler de ça, et ça l’embĂȘtait d’exposer ses conclusions. Elle s’humecta les lĂšvres en poussant un soupir. Maintenant que je suis membre de la commission Ă  part entiĂšre, je crois que je vais mettre mon nez dans les dossiers de recrutement parce que j’en ai marre d’avoir des tarĂ©s qui me courent aprĂšs. » RĂ©fĂ©rence Ă©vidente Ă  lui sourit C’est une bonne idĂ©e. Que tu ais des admirateurs pourquoi pas, mais faudrait Ă©viter les pervers » il se rapprocha d’elle en se penchant, laissant sa main sur sa joue, pour l’embrasser tendrement. Je ne te le fais pas dire », dit-elle un peu boudeuse. Cela lui pesait plus qu’elle ne voulait le montrer. Le dossier de Berckam lui avait mis un coup de bambou, surtout quand elle avait dĂ©couvert l’étendu de la perversitĂ© de cet homme qui Ă©tait allĂ© jusqu’à la reproduire en silicone pour se la taper le soir en rentrant, sur les genoux de sa femme qui serrait les cuisses pour ne pas laisser s’échapper le foutre du jardinier. Bref, une famille bien dĂ©testable. Elle ruminait salement et le baiser de son compagnon la ramena dans le DĂ©dale. Elle lui fit un petit sourire une fois que le contact avec ses lĂšvres se rompit. Je compte sur toi pour bien lui faire comprendre. »Il savait que cela lui avait donnĂ© un coup au morale l’histoire avec Berckam, faut dire qui ne serait pas un tantinet “traumatisĂ©â€ d’apprendre ce genre de fascination ? Il la voyait cogiter et pour cela, il l'embrassa, par envie et comme pour la rassurer. Il n’avait pas envie d’y aller mais il fallait. Un rictus sadique se dessina sur ses lĂšvres, oh oui il allait comprendre. Oh oui, il va bien comprendre. J’espĂšre juste qu’il n’en viendra pas aux mains, je ne frappe que les militaires » dit’il ironiquement. Il se repencha, pour finalement l’embrasser une nouvelle fois plus fougueusement, la faisant pencher en arriĂšre, mettant ses deux mains sur le matelas. J’espĂšre pour lui aussi, ce serait vraiment fĂącheux. » FĂącheux pour sa carriĂšre, fĂącheux pour son intĂ©gritĂ© physique, fĂącheux pour son avenir, bref, Erin n’avait pas besoin de dĂ©tailler pourquoi cela serait fĂącheux, ils Ă©taient suffisamment concernĂ©s par tout ça pour le savoir. Mais elle n’imaginait pas Forback ĂȘtre physiquement actif, agressif verbalement oui, mais de lĂ  Ă  vouloir cogner
 Bon aprĂšs les petits roquets dans son genre Ă©taient les pires, hargneux Ă  souhait avec les dents qui rayent le parquet tellement leur ambition Ă©tait dĂ©mesurĂ©e. Mais il n’empĂȘche qu’il n’avait pas un comportement adaptĂ©, ni Ă  sa fonction, qui Ă©tait somme toute assez consĂ©quente, s’occuper du secret dĂ©fense, ce n’est pas rien, ni vis-Ă -vis de sa collĂšgue Erin. Alexander revint Ă  la charge, dans le but, elle le savait, de stopper les ruminations dans sa petite tĂȘte brune. Il se fit plus fougueux en la penchant en arriĂšre en mettant ses mains de part en part d’elle sur le matelas. Ils Ă©taient presque allongĂ©s. La jeune femme lui rendit son baiser en glissant ses deux mains sur ses joues pour appuyer sa prise. Oui en effet tout serait fĂącheux pour cet homme. » Finalement, le baiser fut plus long puisqu’elle lui rendit en se reculant dans une position se mi allongĂ©, alors naturellement il Ă©tait au-dessus d’elle, se soutenait avec ses mains. Il Ă©mit un hum » loin d’ĂȘtre insignifiant, puisqu’il commençait Ă  monter doucement mais sĂ»rement. Dans un soupir languissant Bon, je vais arrĂȘter car sinon je ne vais pas partir et je n’ai pas envie qu’Hanz ramĂšne Forback dans un contexte qui va lui donner des idĂ©es » pourtant lĂ , il avait sacrĂ©ment envie de faire autre chose et de profiter de sa compagne. Il se redressa Ă  contre cƓur, aprĂšs un dernier baiser Tu ne m’attends pas, je ne sais pas quand je vais finir avec lui et pour le peu qu’il m’a Ă©nervĂ© fortement, je vais faire un tour pour me calmer » il la savait indĂ©pendante et il ne dĂ©sirait pas la faire attendre son retour pour rien, surtout si elle voulait faire autre chose. Ce serait fĂącheux en effet, surtout qu'il pourrait penser qu'on l'invite finalement Ă  participer. » Elle lui fit un sourire, regrettant qu'il ne dusse s'Ă©loigner d’elle. Elle avait envie d'un cĂąlin plus poussĂ©. Elle soupira finalement, Ă  contre cƓur. Je ne t’attends pas dans ce cas. » Elle ne savait pas trop comment occuper sa soirĂ©e mais elle trouverait bien. Un fin sourire se dessina sur ses lĂšvres, Quelle horreur », le jeune homme se tourna pour marcher vers la porte. A plus tard Darling »©Pando Part 6 COMBIEN DE ZÉRO À INDEMNITÉ DE LICENCIEMENT ? PNJ Hanz Hirch // Derick Forback// CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 17h50 sur le DĂ©daleAlexander quitta Ă  contre cƓur sa chambre et surtout Erin. À peine futil sorti qu’il croisa ce bon Hanz qui allait s’enquĂ©rir de sa mission. Le soldat devait avoir un dĂ©tecteur d’Alexander » car Ă  peine eut-il le temps de l’apercevoir et de s’approcher de sa dĂ©marche souple et silencieuse que l’homme releva la tĂȘte vers lui, un rictus sur ses lĂšvres blanches. Tu t’es fait violer par la dingue ? » Oui et ce fut trĂšs bien » Alexander ne pouvait pas laisser passer des Ă©normitĂ©s pareilles sans rĂ©pondre par son humour pince sans rire. Je pense sĂ©rieusement Ă  me greffer des nibards moi ! » dit-il en soupirant Faudra retirer autre chose mon ami » Ah non on ne touche pas Ă  ma Teub ! C’est prĂ©cieux comme outils de plaisir » Il faut savoir. Mais bon, tu auras plus de chance sans » Berk, je ne touche pas au moule » la mine dĂ©goĂ»tĂ©e Ă©tait clairement exagĂ©rĂ© apportant un cĂŽtĂ© comique Ă  la situation, on aurait dit un gamin devant une assiette de brocolis. Je ne parlais pas de ça » Il Ă©tait toujours d’un grand calme. Ahhhh, mais non je n’en veux pas ! ça ferait bizarre dans mon pantalon manquerait Vicvic » » Alexander arqua un sourcil, alors il nomme son sexe par un petit sobriquet ? Il y a bien que les hommes pour faire ça tiennent. Il n’avait jamais entendu une femme donner un sobriquet Ă  ses parties gĂ©nitales, sauf peut-ĂȘtre quand ce fut son compagnon qui trouva la mention petit nom coquin » Ă  leurs attributs. Bon dans ce cas, arrĂȘte de fantasmer sur une greffe mamellaire » Bah j’ai le droit si ça te plait » Bien, investie donc pour une greffe de matiĂšre grise » Hin ? Je vais te ramener de glaise et tu seras heureux » Pouffa l’homme avec sa voix assez forte. Mine de rien il en avait du coffre le pĂ©pĂšre. Alexander, le toisa quelques secondes, dans ce genre de cas, il avait un doute sur la bĂȘtise d’Hanz. Certes, il n’était pas intelligent pour deux sous et sans aucune sagesse mais depuis quelques temps, l’allemand semblait avoir l’esprit un peu plus aiguisĂ©. TrĂšs bonne idĂ©e, Erin sera ravie pour ses masques d’argile » Ouai pour ses points noirs, je vais lui appliquer et on fera des cupcakes tiens ! J’aime bien ce genre de truc fifille, les masques et tout. » L’anglais Ă©tait quand mĂȘme effarĂ© de voir que le militaire Ă©tait sur plusieurs point le clichĂ© mĂȘme de l’homosexuelle. Il en avait dĂ©jĂ  cĂŽtoyĂ© plusieurs et Ă  chaque fois, un Ă©lĂ©ment trĂšs stĂ©rĂ©otypĂ© leur Ă©tait propre. AprĂšs rĂ©flexion, il y a toujours cette forme rĂ©currente qui apparaĂźt, chez tout type de personne. Lui-mĂȘme Ă©tant anglais, il possĂšde ce genre de normes que les autres peuples se font des Britanniques. En tout cas, Alexander Ă©tait persuadĂ© qu’Hanz avait les cartes fidĂ©litĂ© de Sephora ou de NocibĂ©, il l’imaginait bien dans ce type de magasin Ă  tomber en extase devant le dernier masque aux agrumes anti fatigue. Hum. Je pense que je tu peux la rejoindre pour un tuto beautĂ© » Je ne dois pas choper le petit pervers ? » Non, je vais directement le voir » Ah d’accord
bon je vais tenir Ă  Erin, comme tu l’as dĂ©laisse encore. EspĂšce de vilain garçon ! » Il lui fit un geste de main Ă©voquant une claque sur le derriĂšre. Bien entendu l’anglais, se contenant de rouler des yeux pour ne pas rentrer dans ce jeu-lĂ . Surtout, que la personne qui aime les claques sur le popotin n’est pas prĂ©sente
 quoi que Hanz lui avait fait le coup sur alpha. Oui et tu feras gaffe Ă  ne pas la mettre enceinte cette fois » Ouai, de toute façon Vicvic » est allergique aux fruits de mer » l’Allemand allait tourner les talons quand il eut une idĂ©e Tu veux pas que je t’accompagne ? » Tu as peur que je me perde ? » dit-il d’un air moqueur Non pour lui faire peur et aprĂšs je me casse promis » C’est nouveau ton besoin d’intimidation ? » il arqua un sourcil intriguĂ© par ce besoin soudain qu’avait le militaire de jouer les gros muscles. AprĂšs tout Hanz aimait bien faire rouler sa stature imposante, mais cela Ă©tait la premiĂšre fois, dans un but d’intimidation. Non je l’aime pas et comme je suis censĂ© le chercher par la peau de son string, autant que je lui fasse la surprise » Il lui fit des yeux de chat bottĂ© Steupléééééééééé »Alexander se fichait bien que le soldat l’accompagne, tant qu’ils les laissent par la suite. Comme face Ă  chaque nouvelle proposition il la considĂ©ra quelques instants, finissent par conclure, que cela ne serait pas bĂȘte. Forback, n’avait pas peur d’Hanz et la surprise de voir l’anglais serait d’autant plus imposante. Bien » OUAIIIIIIIIII ! » Il ne faut pas grand-chose pour te rendre heureux » Suffit que tu me dise oui ! Imagine ce que ça sera si tu me dis ça pour autre chose » Je te laisse dans tes rĂȘveries c’est plus plaisant » Sadique »L’anglais lui fit un rictus qui illustre bien avant de se mettre Ă  marcher dans le couloir et trouver la chambre oĂč devait ĂȘtre Forback. Bien entendu Hanz se mit Ă  cĂŽtĂ© de lui. À chaque fois, Alexander avait l’impression de se sentir minuscule avec son 1m87. Ce n’est pas souvent, qu’il se sent petit sauf avec l’allemand. Ils arrivĂšrent au bout du couloir, ainsi donc le reprĂ©sentant de la commission logea au fond ? Il se refusa de faire une remarques acerbes par plus mĂ©chancetĂ© gratuite qui n’aurait pas sa place
 mais Hanz lui ne se gĂȘnait pour ce genre de considĂ©ration. Il est au coin, je suis sure que sa chambre est aussi grande que lui. Genre il peut chier et dormir en mĂȘme temps »Alexander lui jeta un petit regard neutre mĂȘme s’il n’en pensait pas moins. Rho ça va ! Bon je frappe » Avec toute la dĂ©licatesse que pouvait faire 100 kg de viande pure race allemande il frappa Ă  la porte mĂ©tallique qui devait hurler sa douleur. Si Forback, dormait, le voilĂ  Ă©veiller de la plus agrĂ©able des sa chambre Derick Forback, faisait les 100 pas, s’agitant en long et en large, fouillant de partout dans ses affaires mise en vrac dans l’espoir de trouver ce qu’il avait perdue
 la photo de son fantasme. Il avait mis la photocopie dans le dossier, il pourrait la prendre mais bon l’orignal c’est quand mĂȘme bien mieux. Puis, cette fichue horloge faisait avancer le temps que trop vite. Depuis l’appel radio de l’autre con d’Hoffman, il avait le palpitant Ă  fond. Suite Ă  l’échange de la veille, il avait eu la curiositĂ© de quand mĂȘme Ă©plucher le dossier, en plus de celui d’Erin qui l’avait passionnĂ©e
 par contre celui de l’anglais lui avait foutue les pĂ©toches car le con avait le bras long et ce n’est pas un rigolo. Enfin bon, il n’allait pas se laisser dĂ©monter comme ça. Ainsi donc, il sursauta quand sa porte manqua de s’écrouler sous le choc d’impulsion. Mais c’est qui le tarĂ© qui ose frapper de la sorte ? Son cƓur tambourina plus fort
 l’autre militaire qui parle se leva, calmant les tremblements de cette surprise pour reprendre un peu de contenance. Et ouvrit d’un air furibond. Bon Ă©couter monsieur Hirsh, je n’ai pas Ă  ĂȘtre convoquĂ© par Mrs Hoffman ! Il n’a pas les pleins pouvoir ici et je ne lui doit pas de comptes ! Alors repartez, sinon je vous interdis l’accĂšs Ă  la terre Ă  cause de votre version ! » Bah alors, ta peur ? Faut pas t’exister comme ça hin. Sinon ça va faire plus mal quand ça va passer » Vous parlez de quoi ? Oh et puis je ne veux rien savoir ! Partez et si monsieur Hoffman veut me voir, il a qu’à venir je lui dirai !! » Et vous allez lui direz quoi ? » Que c’est un conna
. » Il se rendit compte que la voix n’était pas celui de l’homme blond en face de lui. Le soldat se dĂ©cala un peu, laissant apparaĂźtre qu’il n’était en effet pas seul
 Forback, se radoucit immĂ©diatement, serra sa cravate signe de gĂȘne. Il avait encore les joues rouges, pensant intimider le soldat qu’il jugeait dĂ©bile, mais lĂ  c’est autre chose. Il ne perdit pas la face, quitte Ă  ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able. Vous avez besoin d’un gorille pour ouvrir les portes ? » Non » le ton de l’anglais Ă©tait calme et implacable Je constate que vous n’avez pas frappĂ© »L’anglais lui fit un rictus affable. Je constate que vous avez tentĂ© de faire de l’abus de pouvoir » Moi ??? Mais non pas du tout ! » Vraiment, menacer de ne pas valider l’histoire d’Hanz
 » Ouai pas sympas la fouine » Je blaguais » dit l’homme d’un ton Ă©vident, mais il n’était pas trĂšs Ă  l'aise non plus. Vous avez vraiment un humour dĂ©testable. » Alexander soupira volontairement pour marquer son exaspĂ©ration avant d’enchainer tout aussi vite Bon puisque je suis en face de vous, nous pouvons donc nous entretenir » oui, il voulait finir ce genre de face Ă  face le plus rapidement possible. Je
 Oui, mais je vous prĂ©viens vous ne me fait pas peur ! » Il disait clairement cela pour se rassurer lui-mĂȘme, il n’était pas certain des informations que dĂ©sirait lui faire passer son interlocuteurs et il s’attendait Ă  ĂȘtre engueuler comme une vieille chaussette. Un combat de coqs qui se battent pour la mĂȘme poule et le petite Derick comptait bien mettre fin Ă  cette concurrence en Ă©tant vainqueur. Son agressivitĂ© Ă©tait le parfait tĂ©moin de cela. Cela n’est pas le but. J’aimerais discuter de quelques Ă©lĂ©ments prĂ©occupants »Le responsable Ă©tait clairement en train de se demander si ce n’est pas lui, qui va se faire attraper par le petit homme. Son interlocuteur Ă©tait tellement dans l’agressivitĂ© qu’il n’allait pas du tout aimer ce recadrage. Mais bon, faut dire que divulguer des informations intimes Ă  tout va n’était pas professionnel. Ah
 »Derick se dĂ©cala lĂ©gĂšrement mais Hanz l’aida Ă  reculer. Il toisa la chambre et eu une mine dĂ©goutĂ© en voyant le bordel qui y rĂ©gnait. Olalala mais ce bordel dedans
 tu es sĂ»r de vouloir mettre les pieds dans ce bordel ? » Merci Hanz » Une maniĂšre polie pour lui dire que ce fut fini pour lui. Docilement l’allemand hocha la tĂȘte et tourna les talons. Mouai, c’est un coup Ă  se perdre dans ce truc, m’enfin a plus » il accompagna sa phrase d’un geste de main. Il allait en direction de la chambre d’Alexander pour trouver pĂ©nĂ©tra dans l’antre de Derick
 et en effet, la chambre Ă©tait vĂ©ritablement sens dessus-dessous, comme s’il avait Ă©tĂ© cambriolĂ©. Le regard de l’anglais papillonna. Cela gĂȘna d’autant plus l’administratif qui avait l’habitude de l’ordre. Le petit homme referma la porte, poussant quelques affaires. Vous avez eu la visite d’un cyclone 
 » aucune trace d’humour dans sa voix flegmatique. Je cherchais quelques chose
 » RĂ©pondit-il amerAlexander reporta son attention sur son vis-Ă -vis, sortant de la poche intĂ©rieure de sa veste de costard une photo. L’image d’Erin que lui avait donnĂ©e Nelly un peu plus tĂŽt dans la journĂ©e, qui elle-mĂȘme l’avait volĂ©e Ă  ce brave petit homme amoureux. Ceci non ? ».Le visage de Forback blĂȘmit aussitĂŽt, comment il avait eu cela lui ?
 puis il se souvenu de son Ă©change, qui laissait sous-entendre qu’il Ă©tait avec cette dingue d’espagnol ! Ainsi, donc elle ne lui avait pas remis dans sa veste comme demandĂ©, pourquoi ne l’avait-il pas pensĂ© plus tĂŽt ? Elle allait lui payer ! Et pourquoi donc, elle l’avait filĂ© Ă  l’anglais ? Ce n’est pas possible, comme il faisait pour toujours avoir u temps d’avance? Non, qu’est-ce donc ? » Il prit l’initiative de prendre la photo des mains d’Alexander, pour mieux la regarder, dans l’espoir de la garder de maniĂšre innocente. D’ailleurs, le Britannique le laissa faire tout en l’observant. En toute franchise Alexander Ă©tait plutĂŽt content de son petit effet. TrĂšs jolie photo de mademoiselle Steele. Mais non, ce n’est pas ce que je cherchai » il releva la tĂȘte vers le grand homme avec un rictus affable, essayant de ranger la dite photo dans sa poche, mais l’anglais lui reprit. Ne fait pas l’idiot avec moi monsieur Forback » le ton Ă©tait froid et il le fixait dans les yeux, baissant la tĂȘte, faut bien vu la petit taille de l’autre homme. Vous osez quand mĂȘme pas me dire, que j’aurais dĂ©rivĂ© des piĂšces du dossier personnel de mademoiselle Steele ? » il plissa les yeux. Comment vous savez que c’est la photo de son dossier personnel ? » toute l’innocence du monde venait d’ĂȘtre dite dans cette phrase. On lui aurait presque donnĂ© une chocolat pĂąque tellement il Ă©tait trop meugnon. Parce que je l’ai lu pardi » son air pompeux fit sourire l’anglais Celui auquel vous avez accĂšs est informatique » il fallait avoir l’esprit plus aiguisĂ© pour essayer de prendre Alexander et souvent au moment mĂȘme oĂč il parle il est trop tard, sa stratĂ©gie est dĂ©jĂ  en place et il est alors difficile de s’en Ă©chapper. Ah 
 eh bien non, j’ai un dossier physique » Ils sont dans mon bureau sur Atlantis. Mais cela explique pourquoi, il n’y avait pas de photo sur le siens »Forback se sentait pris au piĂšge
 oui, il Ă©tait sur le dĂ©dale depuis son 1er allĂ©/retour sur Atlantis en janvier pour secourir les atlantes de cette triste histoire de complot
 et il avait dĂ©jĂ  fouillĂ© dans les dossiers des administratifs du CIS,
 et faut dire qu’il suivait avec beaucoup d’intĂ©rĂȘt les rapports d’Erin Steele, passionnĂ© par la galaxie de pĂ©gase et a force de lire la jeune femme, une certaine attirance avait Ă©tĂ© faite. Rien de pervers aux premiers lieux. Juste une forme d’intĂ©rĂȘt combinĂ© avec la dĂ©couverte d’Atlantis. Alors, quand il avait vu le visage si espiĂšgle et divin de la jeune femme, il avait gardĂ© la photo
 cela se nomme un coup de cƓur et un amour Ă©tait nĂ©. Un peu Ă©trange mine de rien. Vous me prenez pour qui ? Je ne suis pas homme incompĂ©tent ! Je suis professionnel, malgrĂ© mon humour qui dĂ©plait au susceptible dans votre genre ! Je ne suis pas Berckam !! » Il s’emportait pointant un doigt accusateur sur Alexander qui restait de marbre. En effet, en plus des photos il a fait une poupĂ©e lui » Je
 QUOI !? » Bon, il n’était pas bon comĂ©dien et savait pour Berckam, donc sa surprise Ă©tait fausse et l’anglais le perçut. Elle est consignĂ©e sur terre » manquerait plus qu’il essaye de la rĂ©cupĂ©rer pour passer sa frustration dessus. Mais quand, mĂȘme ce n’est quand mĂȘme pas un pervers lui aussi ? Ça va merci je sais. » Bon dans ce cas, ne faites pas le surprit. » Il s’humidifia les lĂšvres Pour rĂ©pondre Ă  vos premiers propos, non vous n’ĂȘtes pas quelqu’un de professionnel, une personne ayant cette aptitudes, n’aurai jamais dĂ©robĂ©e une photo dans un dossier confidentiel destinĂ© Ă  une enquĂȘte et n’aurai pas divulguĂ© des informations intimes Ă  des personnes non concernĂ©es ni habilitĂ©es » Je n’ai rien dit !!! » Alexander roula des yeux
 Vraiment ? Alors comment cela se fait que mademoiselle Bricks m’est dit qu’Erin aimait les Tigrous et la polygamie et que cela venait de votre bouche ? Je n’ai pas envie de me rĂ©pĂ©ter, par rapport Ă  ce que je vous aie dit Ă  la radio  » Je n’ai pas eu le choix elle m’a frappĂ©e ! »Oui et elle l'a torturĂ©e aussi pendant qu’il Ă©tait
 il est pathĂ©tique
 apparemment, il fut trĂšs conciliant et bavard sans que Nelly soit trop pĂ©nible. AprĂšs, elle avait un don pour attirer l’empathie des autres Ă  elle. Mais quand mĂȘme, c’est incroyable que cet homme au dossier impeccable ait osĂ© colporter ce genre de rumeur. Le problĂšme Ă©tant que ce fĂ»t faux et bonjour la rĂ©putation d’Erin. Ce genre de chose se rĂ©pand comme la trainĂ© de poudre. ArrĂȘtez de dire n’importe quoi ! » Écoutez-vous devez assumer mon vieux ! Vous n’ĂȘtes qu’un plan cul »Alexander le regarda Ă©trangement
 bah tiens, cela commençait Ă  dĂ©river sur l’ordre personnel, ce qui n’avait nullement Ă  ĂȘtre le cas. Il sentait qu’il allait perdre patience avec ce petit rocket mais pour le moment il resta calme. Vous n’avez en aucun cas, Ă  divulguez les goĂ»ts de mademoiselle Steele Ă  la cantonade ! Cela Ă©tant de l’ordre de l’intime. » C’est surtout les vĂŽtres ! Vous me dĂ©goutez Ă  vous taper un Allemand »Homophobe en plus ? Il a tout pour plaire, un humour agrĂ©able, un physique de rĂȘve, un cerveau digne d’un gĂ©nie et un charme extravagant ! Le cynisme Ă©tait clairement lĂ . Bon, il dĂ©cida de ne pas relever restant pro. Il se fichait qu’on le pense homosexuel, il utilisait rĂ©guliĂšrement cet argument pour se jouer des autres ou tacler en beautĂ© des personnes un peu limitĂ©es ou bornĂ©es. AprĂšs cela l’amusait grandement. Et puis bon, il suffisait de l’observer pour voir qu’il n’était pas attirĂ© par le popotin musclĂ© d’un bel apollon, mais plutĂŽt par les callipyges avantageuses d’une naĂŻade. Vous ĂȘtes quelqu’un qui se veux professionnel non ? » Bah oui » Alors, arrĂȘter de divaguer ! Vous avez fait une faute grave en partant de ce genre de chose Ă  des personnes non habilitĂ©es avec vol d’une piĂšce d’un dossier. Vous savez ce que cela entraĂźne ? » Il est quand mĂȘme extraordinaire que son ton de voix arrive Ă  rester calme et sur le mĂȘme ton, alors que Forback montait dans les tours. Il vous reste Ă  le prouver ! » Voulez-vous vraiment que je demande Ă  mademoiselle Bricks ? » Vous ne le ferez pas » Vraiment ? »Oui, pourquoi il n’oserait pas faire un rapport alarmant sur cette faute au CIS franchement ? Il ne doute de rien ce petit homme. Oui, car cela voudra dire Ă  tout le monde, que le second responsable de la citĂ© est pĂ©dĂ© comme phoque en plus d’ĂȘtre zoophile et pour se couvrir fait croire qu’il est avec mademoiselle Steele. Et ce genre d’information ne sera pas apprĂ©ciĂ© du programme »Alexander, croisa les bras, bah tiens, manquait plus qu’on le traite de zoophile ! Il toisa durement l’autre homme, qui croyait prendre le dessus. Zoophile ? » c’est la premiĂšre fois qu’on lui sort ce genre de chose, une dĂ©viance qu’il avait horreur et trouvait indigne comme la pĂ©dophilie. Être traitĂ© de forniquer avec des animaux, le dĂ©goutait profondĂ©ment, surtout qu’il ne voyait pas en quoi. Qu’il n’aille pas lui dire qu’il fasse des choses avec son chat ! C’est vous, qui avez des contacts proches et privilĂ©giĂ©s avec une tigresse du nom de Vilma. Les rapports elle vous nomme Mentra » et selon les Ă©tudes des Ă©thologues, cela signifie plus ou moins chĂ©ri ou compagnon » affectivement »Il ne l’avait pas vu venir le comparatif avec les Tairis
 remarque cela Ă©tait logique au final. Avec Vilma ? Dans ce cas cela nomme de l’espĂ©csophil. Deux espĂšces diffĂ©rentes et intelligentes, mĂȘme si les tigres ressemblaient Ă  des animaux » ils Ă©taient tout sauf de banaux bestiaux. Et quand bien mĂȘme, il n’entretenait rien comme relation sexuelle avec la tigresse. Une amitiĂ© mais rien de plus. Vous ĂȘtes bien renseignĂ© mais pas assez. Vilma me nomme certes Mentra » mais n’a jamais tentĂ© de rapprochement intime. Ce sobriquet signifie aussi Ăąme d’ñme » autrement dit dans notre langue FrĂšre de sang » donc une dĂ©marcation prestigieuse et affective qui marque son amour des plus platonique envers moi » Ou plus
 » Cela peut-ĂȘtre le cas, hors jamais la tigresse n’a fait autre chose, sachant que nous sommes deux espĂšces diffĂ©rentes et que je n’ai point les crocs suffisamment longs pour ĂȘtre esthĂ©tiques pour une tigresse de 500 kg » Et franchement, si Vilma le trouvait Ă  son goĂ»t, elle avait au moins le respect de ne jamais l’informer de cet attraits et le pragmatisme de ce dire que cela ne pouvait pas se faire Ă  cause des diffĂ©rences physiques trĂšs importantes. Pourtant ils rayes le parquet » Je ne fais que suivre vos traces »Alexander le toisa durement. Forback se sentait mouchĂ© et il rageait intĂ©rieurement, il allait rĂ©pliquer quand l’anglais leva la main pour le faire taire. Bon cela suffit. Je trouve cela excessivement grave, qu'Ă  votre niveau d’étude et de responsabilitĂ© que vous vous comportez comme un enfant naĂŻf et incapable de comprendre les enjeux. » Il s’avança un peu plus. Cela est juste dans la gestuelle, de le dominer un peu plus, dans le but de l’écraser et le faire plier l’échine. Le langage corporel Ă©tait important et il le maĂźtrisait parfaitement. Les enjeux, concernant votre avenir au CIS, puisque pour ce genre de faute, vous serez au mieux remit dans un placard avec un blĂąme puisque cela est la premiĂšre fois de votre carriĂšre impeccable. Et surtout, la premiĂšre fois que vous arrive. Ou virĂ©. Personnellement, je peux faciliter la seconde option et vu votre comportement j’ai bien envie de le faire. » Il se tue le laissant percuter. Le visage de Forback devenait blanc et il suait. Hors, au vu de compĂ©tences, je trouverais cela dommage de dĂ©truire votre carriĂšre Ă  cause d’un diffĂ©rend d’ordre intime »Le menace Ă©tait forte et Forback le sentit, hors malgrĂ© le fait qu’il Ă©tait loin d’ĂȘtre bĂȘte, c’est un homme sanguin et passionnĂ©. Il s'agaçait se disant qu’il n’avait rien Ă  recevoir d’un homme qui se croyait plus puissant que le monde entier. MalgrĂ© le dossier assez parlant d’Hoffman, il se doutait que l’anglais pouvait le virer et le relĂ©guer Ă  simple Ă©boueur dans les ruelles de Chicago, hors, Forback se croyait suffisamment malin pour renverser la tendance. Un diffĂ©rend intime ? » Voler la photo de ma compagne n’est pas anodin. Vous Ă©prouvez quelque chose pour elle sinon, vous vous n'attachez pas Ă  essayer de me dĂ©crĂ©dibiliser avec vos sous-entendu sur ma sexualitĂ© dĂ©viante » » Mais mon pauvre vous ĂȘtes naĂŻf !! Peut-ĂȘtre que vous vous ĂȘtes amusĂ© Ă  me faire tourner en bourrique et que j’y aie crus bĂȘtement ! Mais une chose est certaine ! Erin Steele ne vous considĂšre pas comme son compagnon. » il eut un petit air pompeux on touchant ses lunettes. Croyez-vous vraiment que mademoiselle Steele prĂ©senterait Ă  ses parents son plan cul du jour ? » Un autre mensonge, au final vous irez en Angleterre et elle en France et basta ! De toute façon, elle mĂ©rite mieux qu’un PDG manipulateur et politicien !! Vous allez finir par la briser comme vous briser vos adversaires ! Vous ĂȘtes ce genre d’ordures qui fait qu’on a envie de gerber en voyant la politique actuelle !! Mais essayer de me virer vous avez aucun lien avec le CIS »Bon cela allait sur le terrain de l’intime, un combat de coqs. Et ce genre de chose dĂ©becte l’anglais, qui n’avait pas envie de se battre contre un idiot pareil. Bien entendu, ce genre de dĂ©claration l’agaçait prodigieusement et son regard se fit plus froid. Bon, vous n’avez pas bien compris. J’ai la possibilitĂ© de vous faire virer de la commission sans aucuns soucis. » Il laissa peser ses mots, il parlait doucement et avec une fermetĂ© qui laissait sous-entendre un danger Outre mon rĂŽle au sein de la citĂ© appuyĂ© par Richard Woolsey mais aussi parce que je dirige une entreprise de dĂ©fense nationale et internationale, qui est en liens avec le CIS. En consĂ©quence, rĂ©guliĂšrement contrĂŽlĂ© par celle-ci. Comme toute entreprise qui finance la dĂ©fense de la terre, j’ai un accĂšs aux dĂ©cisions de la commission pour sĂ©lectionner certain recrutement, via des conseils ou des rĂ©ticences. Et ce genre de chose, peut se faire aisĂ©ment quand on connaĂźt les bonnes personnes ou actionner les bons leviers. Comme vous dites, je suis un politicien et les magouilles » je les maĂźtrises parfaitement. J’ai toujours rĂ©ussit Ă  avoir ce que je souhaite lĂ©galement. » Il n’allait pas lui faire un cours sur les influences politiques et le pouvoir des grandes entreprise sur la politiques des pays. Malheureusement pour vous, au vu de votre faute grave et votre comportement, je suis contraint de vous annoncer que pour ce genre de fait, c’est votre dernier voyage sur le DĂ©dale. » Il voulait jouer au con, alors autant oubliĂ© la pitiĂ© J’avais une rĂ©ticence Ă  engager ce genre de procĂ©dures contre vous, mais vous l’avez choisi, je vous conseille d’assumer honorablement ou de partir dignement en dĂ©missionnant de vous-mĂȘme ».Forback, resta pantois quelques secondes, c’est une blague une vaste blague non ? Son cƓur fit des bon, ça carriĂšre c’est quand mĂȘme toute sa vie et sa fiertĂ© ! Faute grave ????????? Mais si c’est des mensonges alors cela ne tiens plus ! » Comment pouvez-vous vous faire confiance alors que vous divulguez des informations sans scrupules ? » Mais ce fut faux ! » Qui nous dit que vous ne faites pas cela avec d’autres informations ? Sans parler d’avoir fouillez dans des dossiers qui n’auraient pas dĂ» ĂȘtre ouvert en premier lieu par vous. » Mais, je n’ai rien fait de mal, j’ai juste lu celui de mademoiselle Steele ! » Auquel vous n’avez pas eu le droit et encore moins dĂ©rober une photo » Oui, bah lĂ , c’est vous qui l’avez » Cela a Ă©tĂ© signalĂ© quand j’ai remarquĂ© que l’original n’était pas sur le dossier alors qu’informatiquement si. Les dossiers originaux, n’était pas visibles par d’autre personne que moi Ă  cet instant. Et vous avez eu des copies informatiques, suite Ă  la fin de l’enquĂȘte de janvier pour vous permettre de vous renseigner et d’aider au mieux la confidentialitĂ© du programme. Vous avez outrepassĂ© vos habilitations »Le ton montait chez Derick, qui hurlait de dĂ©sarroi ne voyant pas de solution
 cela l'angoisse et le mettait hors de lui. Puisque ce connard d’anglais, avait raison et que tout Ă©tait parfaitement lĂ©gal et qu’il allait se faire virĂ© Ă  cause d’un coup de cƓur ». Et sans mĂȘme avoir la fille. C’est ridicule
 je vais ĂȘtre virĂ© pour ça, Ă  cause de ma curiosité  » Oui en effet, c’est parfaitement ridicule pour un homme comme vous » Alexander implacable ? Oui parfaitement la pitiĂ© n’avait plus lieu. De toute façon, c’est ma paroles contre la vĂŽtre ? » Ne jouez pas Ă  ce genre de petit jeu. Vous savez trĂšs bien que niveau poids, vous ne ferez pas l’affaire »Les Ă©paules du concernĂ© s’affaissĂšrent. Derick savait qu’il ne ferait pas le poids contre ce type. Il avait le bras long, son dossier parlait pour lui. Il baissa les yeux en se grattant le menton, cherchant une Ă©chappatoire. Bon, nous sommes des gens raisonnables n’est-ce pas ? Si nous trouvions un accord pour que je conserve mon poste ? »Tiens donc, il devenait raisonnable maintenant ? Cela Ă©tait plus sage Nous pouvons toujours trouver un accord. » Alexander pensait un Ă©lĂ©ment professionnel, puisque le recadrage suffisait amplement pour Ă©viter que cet homme compĂ©tent se retrouve sur le tapis vert Ă  cause d’une photo et de quelques mots Ă©chappĂ©s. L’anglais Ă©tait prĂȘt Ă  faire une concession, le management c’est ça, savoir recadrer la premiĂšre fois et laisser une chance. Et rien de plus dĂ©testable de briser une carriĂšre exemplaire Ă  cause d’un battement de cƓur futile et Alexander ne voulait pas faire jouer le sentimental, Ă  cause d’un pseudo rival qui l’insulte. Il Ă©tait plus intelligent que ça. Parfois, il Ă©tait trop confiant sur le professionnalisme d’ Derick sentait une ouverture. Il pouvait s’en sortir, c’était obligatoire, il ne pouvait pas perdre son poste pour une connerie comme ça. Je sais que vous avez de l’argent, mais que diriez-vous d’un chĂšque substantiel
 Ou du liquide, pour ne pas le dĂ©clarer aux impĂŽts ? Un Ă©change de bon procĂ©dé  »L’anglais arqua un sourcil, il Ă©tait sĂ©rieux ? Qu’avait-il Ă  faire d’un chĂšque ? SĂ©rieusement, ces comptes en banques Ă©taient tellement remplis avec des placements divers qu’il pouvait assurer le bienĂȘtre de 5 gĂ©nĂ©rations ! Il ne put s’empĂȘcher d’avoir un petit rire. Vous rigolez j’espĂšre ? Mon patrimoine s’élĂšve Ă  plusieurs millions de dollars, alors que voulez-vous que je face d’un chĂšque ? Soyons sĂ©rieux deux minutes » Il allait quand mĂȘme lui dire un truc pro non ? Ou cela allait partir dans du grand n’importe quoi ? L’anglais commençait Ă  redouter la prochaine eut un petit rire nerveux et il plissa son museau de fouine, en fourrant ses mains dans ses poches, avec des petits pas sur place en rĂ©flĂ©chissant. Il avait tentĂ© le coup de l’argent, en sachant que ça ne fonctionnerait pas. Ce connard Ă©tait un bourge pleins aux as, un peu plus, un peu moins, ça ne lui ferait ni chaud ni froid. J’étais sĂ©rieux
 Dans ce cas, j’ai autre chose Ă  vous proposer. » Il semblait mal Ă  l’aise, et il fit remonter ses lunettes, avant de desserrer sa cravate lĂ©gĂšrement, comme il avait fait avec Erin quand elle l’avait un peu allumĂ©e. Vous
 avez manifestement des penchants certains pour les hommes. Je suis prĂȘt Ă  me laisser faire pour peu que je puisse conserver mon poste. Une fellation, n’importe, mĂȘme mon cul s’il faut en arriver là
 »Alexander avait commencĂ© Ă  s’alarmer intĂ©rieurement envoyant le petit geste de la cravate qui ne lui avait pas Ă©chappĂ© la veille. Qu’allait lui sortir Derick ? Il n’allait pas tenter la sĂ©duction ? Car lĂ  ça ne marcherait pas mieux
 et ce fut pire
 mais ce n’est pas vrais ! La bouche de l’homme s’entrouvrit lĂ©gĂšrement
 bon il avait dĂ©jĂ  eu dans sa carriĂšre des propositions scrabbleuses de femme
 mais d’un autre homme dans ce cadre-là
 Ce mec n’avait aucune dignitĂ© et il ne comprenait rien. Franchement, il ne faisait pas envi et comment pouvait-il se dire qu’Alexander pourrait avoir envie d’ĂȘtre touchĂ© par cette fouine ? S’il avait Ă©tĂ© un vĂ©ritable connard, il aurait dit bah allez Ă  poil », pour le laisser en plan et qu’il sente les morsures de l’humiliation. Or, Alexander n’est pas ce genre d’homme, pourtant ce fut tentant de n’avoir aucune morale sur le coup. Les yeux bleus acier de l’homme se levĂšrent au ciel dĂ©sespĂ©rĂ©. Bon
 » Il soupira Vous me prenez pour un pervers ? » Toujours les bras croisĂ©s et le regard fixe sur n’était pas mauvais en communication. Il voyait bien que sa proposition ne semblait pas plaire Ă  l’autre homme. Ne pouvait-il pas lui dire simplement de baisser son pantalon, de l’enfiler, et baste ? Mais non, il faisait durer. Oui, c’était un pervers ! Non, bien entendu
 J’essaye juste de sauver ma place. Et je le fais en connaissance de cause
 Maintenant si vous prĂ©fĂ©rez autre chose, comme me marcher dessus et me faire lĂ©cher vos pieds, je le ferai
 Si c’est le sens cachĂ© de votre question. » L’anglais resta interdit
 Forback Ă©tait vraiment prĂšs Ă  tout
il avait de la chance d’avoir un bon self control car lĂ , il avait envie de lui rentrer dedans et lui dire que c’est un pauvre con. Cela est tout bonnement ridicule ! » L’anglais soupira. Je crains que vous n’avez pas le mĂȘme sens d’arrangement que moi, je parle d’un niveau professionnel et vous, vous me proposez de la corruption. Franchement, vous vous imaginez quoi Forback ? Que je vais accepter votre corps ? » AprĂšs il se fichait qu’on le croit homo cela est une considĂ©ration qui lui passait au-dessus de la tĂȘte. N’empĂȘche, il fallait vraiment avoir une piĂštre hĂ©site de soi-mĂȘme pour oser proposer ce genre d’arrangement. Jamais, l’anglais ne se laisserait toucher pour garder sa carriĂšre. Il y avait un minimum de fiertĂ© Ă  avoir nom de dieu ! Je n’ai ni besoin de votre argent et encore moins de vos prestations sexuelles ! Et il ne s’agit pas de ce que je dĂ©sire mais d’une concession des deux partis pour vous Ă©viter la porte. »Une Ă©niĂšme fois, Forback remonta ses lunettes sur son nez alors qu'il avait adoptĂ© une teinte cramoisie qui s'Ă©tirait de ses joues Ă  ses oreilles qui n’échappa Ă  son vis-Ă -vis. Je suis prĂȘt Ă  faire des concessions Monsieur ! Je pensais juste que vous vous serviez de votre place comme vous avez dĂ» le faire avec Steele pour la mettre dans votre lit quoi. » Le sous-entendu Ă©tait Ă©vident, et Derick ne voyait pas comment il avait fait pour se la taper autrement qu'en usant de sa position comme il Ă©tait en train de le faire avec genre de remarques Ă©tait quand mĂȘme sacrĂ©ment insultant pour l’homme qu’est l’anglais. il n’avait jamais usĂ© de son pouvoir, pour forcer une nana Ă  coucher avec lui, il n’avait pas besoin de ça
plus la discussion avançait plus il voyait bien que Derick le considĂ©rait comme le stĂ©rĂ©otype mĂȘme du mec puissant » qui fait tout plier autour de lui. Oui, d’accord, peu de chose lui rĂ©siste quand il s’y met mais quand mĂȘme il avait une conscience et une morale
lui. Bien sĂ»re, je n’ai que ça Ă  faire de jouer de ma position pour forcer les femmes dans mon lit. BientĂŽt vous allez me sortir que je l’entretiens financiĂšrement pour qu’elle s’affiche avec moi » Il bouillonnait intĂ©rieurement et l’envie de lui en coller une Ă©tait sacrĂ©ment allĂ©chante. Je n’irai pas jusque-lĂ , Madame Steele doit bien gagner sa vie
 AprĂšs on connait tous les deux l'attrait de l’argent et du pouvoir chez les femmes. » Il fit un sourire aimable au cadre administratif. Il comptait bien le garder son poste et s'il faisait ami ami avec lui en cassant du sucre sur les gonzesses, alors pourquoi pas. Enfin, bien que vous soyez trĂšs beau Monsieur Hoffman, n’y voyait pas d’insulte. » Il ne fallait pas qu'il croit qu’elle n’en avait pas aprĂšs son physique quand mĂȘme. Les types dans son genre sont souvent imbus d'eux mĂȘme. C’est rĂ©ellement une comĂ©die 
 Alexander le laissa parler, se mordant l’intĂ©rieure la joue pour ne pas rire mĂ©chamment et surtout pour contenir quelques phrases bien cinglantes. Forback, n’avait pas dĂ» lire correctement son dossier, il est difficile de manipuler un homme qui pratique dĂ©jĂ  ce genre de pratique. Mais soit, voyons jusqu'oĂč Ă©tait prĂȘt Ă  aller cet administratif cela allait peut-ĂȘtre par devenir amusant non ? Il y a un autre proverbe qui dit qu’il ne faut pas agiter un mouchoir de soie rouge devant un aigle, sinon il attaque
 l’instinct de prĂ©dation commençait Ă  pointĂ© son museau. Forback voulait jouer ? Alors autant continuer dans la lignĂ©e. Il afficha donc un petit air pompeux, pour lui faire croire qu’il avait touchĂ© par flatterie une corde Ă©gocentrique. Bon aprĂšs, Alexander se savait assez fier sur pas mal d’aspect mais son physique n’en faisait pas partit. C’est une constante souvent vrais malheureusement » cela Ă©tait dĂ©testable de laisser sous-entendre qu’Erin Ă©tait ce type de femme, mais bon cela n’était pas le acquiesça doucement, certain d’avoir enfoncĂ© une porte. Il allait rĂ©ussir Ă  le bananer ce mangeur de pudding. Je sais ce que c'est. Nous aimerions tous avoir quelqu'un qui nous aime pour ce que nous sommes et pas pour la longueur de notre bras. Je vous offre un verre ? »Derick mordait sacrĂ©ment Ă  l’hameçon, cela serait que plus facile. Alexander laissa ses bras croisĂ©s le long de son corps, pour ne plus avoir de posture sur la dĂ©fense comme l’indiquait le croisement. Les pensĂ©es d’Alexander n’étaient pas trĂšs sympathiques, faut dire que vu la longueur du bras de Forback, mise Ă  part attirer la droguĂ©e du coin, il ne peut rien choper d’autre. Mais bon, cela Ă©tant de la mĂ©chancetĂ© gratuite. Je ne crois pas que ce genre de considĂ©ration se face pour tout le monde. Mais bon, il est parfois bĂȘte de s’illusionner Ă  vouloir ĂȘtre comme le commun des mortels » bon allĂ© une couche hautaine qui lui collait Ă  la peau, il Ă©tait sĂ»r que l’autre en conclurait qu’Alexander se pensait au-dessus de toute le monde dans cette Ă©lite dorĂ©e. Pourquoi pas
enfin si vous retrouvez vos petits » son regard parcouru une nouvelle fois la chambre. Il avait adouci son ton. L'autre opina du chef. Oui cela ne s’appliquait pas Ă  tout le monde. En tout cas il ne se prenait pas pour de la merde le baron. Oh vous ĂȘtes bien au-dessus du commun des mortels Monsieur Hoffman. » Autant bien lui lĂ©cher la rondelle. Faut que ça brille. Vous avez tellement le bras long que si vous perdez votre job, vous allez vous retourner tranquille. Ce n’est pas mon cas. » Il considĂ©ra sa chambre en bordel. Je devrai oui. Et vous vous Ă©tonnez que j’égare une photo, vous voyez comment je suis organisé  » Il rigola nerveusement. Il cherchait tous les prĂ©textes goĂ»t de sang se fit dans sa bouche, il se mordit la joue un peu trop fort, pour ne pas rire et lui dire qu’il faisait pitiĂ© avec son lĂ©chage digne d’un domestique pouilleux, manquait plus que le oui maĂźtre » et il aurait un orgasme. Par contre, cela Ă©tait assez gros et autant lui lancer une petite pique. Faut pas, que cela trop facile de lui faire croire qu’il a rĂ©ussi Ă  le manipuler, sinon ce n’est pas drĂŽle. Il est censĂ© jouer l’homme imbu de lui-mĂȘme, sa majestĂ© le doigt levĂ© ! Je n’ai pas non plus besoin de cirage pour mes chaussures »Derick en avait trop fait. Il aurait dĂ» se limiter et la fermer
 enfin bon, il courba un peu les Ă©paules, encaissant le coup verbal en serrant les dents. Je sais je sais. ».Alexander laissa son regard feutrĂ© un peu partout d’un air condescendant. En tout cas, il Ă©tait bien content d’avoir remis la photo dans sa poche intĂ©rieure de costard. Il maĂźtrise tellement ce registre, de quoi faire peur mine de rien A ce demandĂ© comment vous arrivez Ă  ĂȘtre compĂ©tent. Mais bon, il y a des petits miracles de partout » il fit un petit rictus amusĂ©, pour lui laisser penser que ce fut de l’ deuxiĂšme claque derriĂšre la tĂȘte ne tarda pas Ă  arriver. Jouer la carte du mec bordĂ©lique n'Ă©tait pas une bonne idĂ©e se dit Derrick. Quoiqu'il reconnaĂźt sa compĂ©tence mĂȘme si elle tenait du miracle. Il rigola nerveusement pour faire passer la pilule. Et oui comme vous dites ! » Tiens le voilĂ  le miracle. C'est qu'il commençait Ă  sympathiser. Pourtant ça partait de loin ! Ah voilĂ  ! » Il attrapa aprĂšs avoir fouillĂ© un peu une fiole en acier dans laquelle devait se trouver du whisky. Il tendit le flacon Ă  l’anglais. Celui-ci regarda la fiole
 par certain d’y trouver quelque chose de buvable Ă  l’intĂ©rieur. En toute franchise, Alexander n’avait mĂȘme pas envie de tremper ses lĂšvres lĂ -dessus, il la prit cependant, ouvrant le capuchon qui par chance Ă©tait propre. Trinquons Ă  vos talents pour emballer les minettes. J'Ă©tais sĂ»r que ce n'Ă©tait pas des conneries, elle a vraiment des mƓurs lĂ©gĂšres. »Machinalement, le Britannique avait essuyĂ© le goulot et but une gorgĂ©e avant de manquer de s'Ă©touffer en entendant la remarque de Forback. Il le cherchait ? Car lĂ , c’est quand mĂȘme une dĂ©claration de guerre, d'insinuer que la femme qu’il aimait n’était qu’une traĂźnĂ©e. Il lui donna sa fiole, avec cet immonde whisky qui lui brĂ»la les papilles tellement il Ă©tait Ă  l’image de son propriĂ©taire. Pardon ? » Ben, maintenant que nous sommes potes, on peut en discuter librement. Elle est avec vous pour le pouvoir et la thune, bon et pour votre physique aussi, je le concĂšde. AprĂšs si vous ĂȘtes vraiment amoureux, tant mieux pour vous. »Bon, Alexander le reconnaĂźt il est difficile de rester calme avec ce genre de propos, pourtant il prit sur lui et cela lui coĂ»ta beaucoup
 cela lui coĂ»ta une autre entaille dans la bouche, mais de rage. Et puis genre, il se considĂ©rait pote » il ne fallait pas grand-chose. Vous semblez vraiment y tenir au fait qu’elle soit matĂ©rialiste. Pour vous, une femme de ce type Ă  automatiquement des mƓurs lĂ©gĂšres pour papillonner un peu partout ? » il avait un ton incroyablement regarda l’anglais, l’air incrĂ©dule. Qu’il Ă©tait naĂŻf pour un patron quand mĂȘme. Bah Ă©coutez, oui, elle respira le matĂ©rialisme. Des fringues chĂšres, des mƓurs lĂ©gĂšres, une attitude clairement provocante, vous pensez qu’elle ne vous trompe pas dans votre dos ? »Une attitude provocante, mais qu’est-ce qui ne fallait pas entendre
Et bien quel avis des plus simple, il cherchait Ă  le dĂ©goĂ»ter ? Cela en avait tout l’air. Il joua l’innocent, pour tester la soliditĂ© de la corde et voir oĂč voulait en venir l’autre. Non, je ne vois pas pourquoi elle irait ailleurs. Vous la trouvez provocante ? » Euh
? Nous Ă©tions dans la mĂȘme piĂšce toute Ă  l’heure quand elle a parlĂ© de la bite qu’elle prenait dans le cul par l’autre allemand ? » Forback ricana niaisement, non sans jeter un regard incrĂ©dule Ă  Alexander. Je vous ai dĂ©jĂ  dit qu’on se fichait de vous » il prit volontairement un air agacĂ©. Oui mais c’était de la provocation bien choisi, j’en suis certain. Puis y a le reste. »L’anglais n’aimait pas vraiment la tournure que ça prenait
mais bon il s’était dit qu’il voulait voir jusqu’à oĂč allait la perversitĂ© de cet homme. La vĂŽtre aussi Ă©tait bien choisie » Il le toisa quelques instants, dĂ©posant la fiole que l’autre homme ne dĂ©sirait pas prendre, sur le lit en bordel. Le reste ? » Toujours. » Au moins il ne niait pas, c’est dĂ©jĂ  ça. AprĂšs qu’il ne vienne pas faire des discours sur les mƓurs volages alors qu’il avait sautĂ© sur l’occasion... mais bon hin, c’est toujours mieux de balayer devant chez les autres que chez soi. Oui le reste. Les fringues, tout ça, et ce qu'il y a dans son dossier. Elle s’est tapĂ©e son ancien tuteur et tout. C'est bien la preuve qu’elle fait ça par attrait pour le pouvoir et pour en tirer quelque chose. ».Cela Ă©tait pathĂ©tique, Alexander avait lu le dossier d’Erin contrairement Ă  elle qui n’avait pas eu l’accĂšs au sien et savait pertinemment qu’aucune mention n’avait Ă©tĂ© fait et quand bien mĂȘme, elle a le droit de se taper qui elle veut. Quel dommage, que vous n’aviez rien d’intĂ©ressant pour qu’elle daigne vous regarder » cela Ă©tait sorti naturellement d’un ton cynique. Forback se tourna un peu vivement vers l’anglais, manifestement pas content. Si vous le dites. Au moins les femmes ne viennent pas Ă  moi que pour mon fric », rĂ©pondit-il aussi cynique que son Ă©tait intĂ©rieurement trĂšs contente voir Forback froissĂ© de la sorte. Il en jubilait doucement. Ainsi donc il rĂ©pliqua d’un ton nonchalant Si vous le dites. » en haussant les Ă©paules, nullement vexĂ©. Il avait connu des femmes qui l’avait sĂ©duit juste pour le confort, il en savait quelques choses, hors, il pouvait se rassurer en se disant que cela n’avait pas Ă©tĂ© le cas de toutes. Enfin, je ne vois pas en quoi s’acheter des vĂȘtements chers et coucher avec quelqu’un fait qu’elle soit volage. Si cela avait Ă©tĂ© le cas toute la citĂ© lui serait passer dessus, excusez-moi de l’expression » il lui donnait une perche volontaire. Non mais vraiment, ce n’est pas un violent un peu quand mĂȘme mais il avait bien envie de l’étouffer avec ses petites lunettes de binoclar. Et qu'est-ce que vous en savez que ce n’est pas le cas d'abord ? » il haussa des Ă©paules manifestement irritĂ©es. Une nouvelle fois, il retenu un sourire concupiscent. Atlantis est un vase clos, les rumeurs vont vite et vu l’attrait qu’Erin chez la gente masculine, l’exploit de l’avoir dans son lit aurait fait rapidement le tour de la citĂ© ». Il avait un faux air arrogant. Vous la connaissez mieux que moi. Bon sur ce, je vous raccompagne. Merci de votre visite. Si vous avez des questions sur le secret dĂ©fense et tout ça vous me dites. » Il fit un geste de la main vers la comme il l’entend, ainsi donc ils n’avaient pas trouvĂ© un terrain d’entende au final pour son avenir, l’anglais allait lui rappeler. Bien, comme vous voulez. Vous aurez donc Ă  votre arrivĂ© sur terre une convocation pour renvoi. TĂąchez de nĂ©gocier un sortie Ă©lĂ©gante » Puisque les communications expresses Ă©taient possibles Ă  un ou deux jours de la terre, via radio. Il marcha vers la porte, se disant qu’il avait envie d’un vrai whisky. Forback s’arrĂȘta dans sa progression vers la porte, se mettant entre elle et l’anglais. Pardon ? Je pensais que nous Ă©tions d’accord ? Vous ne pouvez pas me renvoyer comme ça. » Nous n’avons eu aucun arrangement. Strictement rien de professionnel en somme, en consĂ©quence, je ne vais pas changer mon angle d’attaque » Il le toisa et la maniĂšre dont il le faisait laissait clairement sous-entendre qu’il avait jouĂ© le jeu, pour faire croire Ă  Forback qu’il avait rĂ©ussi. Mais je reconnais que vous aviez Ă©tĂ© imaginatif pour tenter de noyer le poisson »Le petit homme s’épongea le front. Il transpirait de nouveau. Il fuyait le regard d’Alexander et il avait de quoi, il n’avait plus le choix et allait se faire virer par l’anglais. Il dĂ©glutie avec un petit air narquois Et encore, vous ne savez rien de mon imagination, Monsieur Hoffman. Tant pis pour vous, je vous avais laissĂ© la possibilitĂ© de sortir en gentleman, je n’ai donc plus le choix. » Soudainement, et sans crier gare, il se tourna vers la porte et il colla un gros coup de tĂȘte dans cette derniĂšre, le nez en avant, qui explosa sous l’impact du choc. Il se raccrocha Ă  la poignĂ©e de la porte d’une main, et de son autre main, il s’agrippa le nez en couinant comme une morue. Putain, putain !! » Il pleurait Ă  moitiĂ© tellement il devait avoir mal, et soudainement, il ouvrit la porte en grand en gueulant J’AI ÉTÉ AGRESSÉ DANS MA CHAMBRE ! AU SECOURS ! AU SECOURS ! IL EST COMPLÈTEMENT FOU ! IL PUE L’ALCOOL ! IL VEUT MA PEAU !! »©Pando PART 6 COMBIEN DE ZÉRO À INDEMNITÉ DE LICENCIEMENT ? PNJ Hanz Hirch // Derick Forback// Mandy Vonmers // Jerry Farell CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 18/19h sur le DĂ©daleAlexander ne savait pas Ă  quoi s’attende et là
ok le petit Ă©tait complĂštement barré  il fallait le faire mine de rien se taper la tĂȘte aussi fort contre une porte ! Il ne s’attendait pas Ă  ce genre de chose ! Bon au moins, Forback avait rĂ©ussi au moins une chose Ă  mettre en colĂšre Alexander. Celui-ci hĂ©sita franchement Ă  le choper pour l’enrouler dans les draps afin qu’il ferme sa petite gueule de furet ! Ça et toute une ribambelle de choses inavouables et trĂšs sanglantes. Mais bon, cela resta dans le domaine de la pensĂ©e. Il prit sa radio avec un calme glacial, la mĂąchoire serrĂ©e. Ce petit connard allait lui attirer des ennuis. Laissant Forback sortir de sa chambre.// Colonel. D’ici quelques minutes, vous aurez une demande d’intervention militaire pour une agression. Monsieur Forback, vient de se fracasser la tĂȘte volontairement contre une porte, dans le but de faire du chantage. //Il y eut dix secondes de silence. Dix trĂšs longues secondes oĂč Alexander fĂ»t en droit de se demander s’il avait bien Ă©tĂ© entendu. Puis, finalement, un grĂ©sillement caractĂ©ristique laissa place Ă  la voix du commandant.//Laissez-donc Monsieur Forback faire cet appel. J’exigerai des explications aprĂšs intervention.//// Bien, cela ne va pas tarder. // le ton de l’anglais Ă©tait flegmatique mais la froideur qui Ă©manait de ses propos laissaient sous-entendre clairement qu’il avait une forme de dĂ©pit envers le dĂ©nommĂ© Forback. Celui-ci Ă©tait d’ailleurs dans le couloir en train de hurler comme un putois. L’anglais, parcouru la chambre, se demandant si l’assommer c’est trĂšs lĂ©gal ? Bon, ce n’est pas bien. Il sortit de la chambre, allant s’adosser nonchalamment au mur observant les grands gestes de l’autre demeurĂ©, tout en croissant les bras. S’il se fait arrĂȘter au moins, vu son attitude, cela dĂ©ment les propos de Forback. Il regretta d’avoir congĂ©diĂ© Hanz, il aurait bien aimĂ© voir l’Allemand faire avaler la totalitĂ© de la porte Ă  Forback, puisque celui-ci aimait bien embrasser le chambranle en mĂ©tal. Il Ă©tait tellement heureux de rĂ©ussir son coup et de ne pas ĂȘtre empĂȘchĂ© par l’anglais, qu’il en faisait des caisses. Vu le monde, qui commençait Ă  s’agglutiner autour de lui, quelqu’un passa l’appel au service sĂ©curitĂ©. Alexander ne bougea pas de son mur, observant la scĂšne paisiblement. Cela Ă©tait d’un ridicule de voir tout ça. Le colonel allait ĂȘtre ravi que la tranquillitĂ© de son vaisseau soit troublĂ©e Ă  cause d’un civil. Pourquoi donc, il fallait finir cette journĂ©e sur le tarĂ© du coin ? Vraiment ! En plus et fort bienheureux du monde ameutĂ© par ces cris de porcs, Forback se laissa tomber au sol, comme Ă©tourdi par les coups reçut. Il jeta un petit regard apeurĂ© vers la porte de sa chambre, voyant que l’anglais Ă©tait adossĂ© au mur
pourquoi donc ne bougeait-il pas ? Bon tant pis pour lui, il allait lui faire payer ses menaces. Dans des murmures et des gĂ©missements, il s’accrochait Ă  ceux qui daignent s’occuper de lui. Cette vision donnait des aigreurs d’estomac Ă  Alexander, qui serait fortement les poings pour ne pas lui donner une vĂ©ritable raison de hurler ! Il Ă©tait en train de perdre son sang-froid, alors, il se canalisa en relevant la tĂȘte vers le plafond. Bon cela revenait. Non, mais finalement, il va aller rejoindre Julia, il pourra lui taper la discussion et parler du bon vieux temps. Il fallait qu’il se mette dans cette galĂšre, a peine sortit d’une autre merde. Il a vraiment un don pour ça ! Attire tarĂ©s et situation complĂ©tements ubuesques ».TrĂšs vite, un Ă©peron du nom de Sergent-Chef Farell perça l’amas des membres d’équipage en le fendant littĂ©ralement en deux. Tout le monde s’était retournĂ© et Ă©cartĂ© de son chemin, comme s’ils craignaient la plus violente des punitions. Dans son sillage, quatre militaires vĂȘtus d’uniformes noirs couleur de la sĂ©curitĂ© interne du DĂ©dale. Ils marchaient pratiquement au pas, munis de leurs P90, et d’un air bien peu avenant. On entendit soudainement un puissant “DĂ©gagez !”, pleinement martial, qui recouvrait entiĂšrement la coursive, et celle-ci se vida immĂ©diatement de tout public. MĂȘme ceux qui s’étaient penchĂ©s sur Forback, qui tentaient de le rassurer et lui donnaient de quoi s’éponger le visage, l’abandonnĂšrent Ă  son sort pour retourner au travail. Forback, sursauta et trembla de plus belle en suant. Il connaissait cet homme que par les lignes impeccables de son dossier mais pas se plaça devant lui, droit comme un piquet, les bras repliĂ©s derriĂšre son dos pour former le triangle signe caractĂ©ristique des instructeurs en Ă©coles militaires. Il donnait l’air d’un dangereux prĂ©dateur, d’un bulldog qui lorgnait avec une Ă©trange forme de dĂ©dain, cette proie si faible. Ce genre d’impression agaça la petit homme
 mais pour l’effet qu’il voulait apporter il fallait jouer la victime, alors il montra les signe prĂ©curseur d’un homme traumatisĂ© et rĂ©ellement apeurĂ©. Par les sacro-saints de la Sainte Vierge, mon garçon. Vous voilĂ  donc dans un bel Ă©tat. Un ignoble sadique vous aurait-il agressĂ© sans la moindre retenue ? » Un pervers mĂȘme ! » Il donna un coup de menton dans la direction de l’anglais, qui contemplait sagement le plafond. Non mais il va le perdre son petit air nonchalant ce connard ! Monsieur Hoffman, m’a agressĂ© gratuitement aprĂšs avoir retournĂ© mes quartiers !! » il chouinait presque C’est un malade !! Regardez-le, il ne bouge pas, il se contente de m’observer pour mieux me tuer aprĂšs !!!!!!! »Alexander, entendait parfaitement, il reporta son regard vers cette mignonne petite scĂšne, affreusement ridicule d’un Forback Ă  terre qui gĂ©mit face Ă  un soldat aussi carrĂ© qu’une masse de bĂ©ton. Oh oui, il avait des envies pas trĂšs sainte sur la destination finale du corps de cet homme, mais il savait garder ses envies meurtriĂšres pour lui. Il soupira, attendant la suite, de toute façon, il ne voulait pas se mĂȘlĂ©e Ă  cette comĂ©die. Autant attendre Caldwell, rien que d’y penser l’anglais, en avait dĂ©jĂ  marre d’imposer ce genre d’évĂšnement au hommes de la sĂ©curitĂ© entouraient Forback. Deux d’entre eux convergĂšrent immĂ©diatement sur Alexander lorsque le sergent-chef en fĂźt le signe. Arrivant Ă  sa hauteur, l’un des hommes s’exprima poliment, mais d’un air trĂšs direct Monsieur, je vais vous demander de vous retourner, mains contre le mur, pour vous soumettre Ă  une palpation de sĂ©curitĂ©. »L’anglais les regarda et ne dit rien de plus en hochant la tĂȘte. Il se tourna posant ses mains contre le mur. GĂ©nial, lui qui adore ĂȘtre touchĂ©, une fouille ! Trop bien ! Hanz allait ĂȘtre vert ! Ils ne trouveront pas grand-chose, mise Ă  part, sa tablette, un stylos mont blanc, un carnet en cuir noir et la photo d’Erin dans sa veste intĂ©rieur. Bon et la radio sur son ce temps, la voix du sergent-chef tonna dans la coursive. Il mimait une crĂ©dulitĂ© volontairement mal jouĂ©e ForcĂ©ment un malade, mon garçon, puisque c’est un Anglois. Un pugiliste adepte de mĂąchoires militaires qui n’a pas eu d’autres mets subtils que vos belles mirettes pour s'Ă©gayer les phalanges. Pour un peu, on y trouverait quelques molaires, dans ses quartiers, collĂ©es sur un totem animiste pour trophĂ©e n’est-ce pas ? »Le garde qui fouillait les poches d’Alexander remit tout en place et secoua nĂ©gativement la tĂȘte. Le sergent-chef n’avait pas quittĂ© sa position et fixait, de toute sa hauteur, le civil qui ne semblait pas vouloir se redresser. Allons, allons. Vous allez m’expliquer ça. Nouvelle rĂ©union dans vos quartiers, que l’on fasse une reconstitution des faits. »Un lĂ©ger silence marqua une derniĂšre rĂ©plique, dites d’une maniĂšre si sĂ©rieuse qu’on se demandait si c’était une boutade ou pas. J’ai toujours aimĂ© le drame. »L'administratif de la commission n’avait pas spĂ©cialement envie de se relever. Mais qu'on lui envoie une civiĂšre Ă  la fin ! Mais bon, apparemment, il fallait donner sa personne pour enfoncer le rosbeef. Ok. Je n’ai plus les idĂ©es claires, j'ai perdu beaucoup de sang, mais procĂ©dons donc. Par contre
 il ne m'approche pas ! », dit-il en pointant du doigt l’anglais qui venait de se retourner, aprĂšs une fouille particuliĂšrement minutieuse et inutile. L’anglais, apprĂ©ciait bien le phrasĂ© particulier du militaire, il avait l’impression, qu’il se fichait de la gueule de Forback. En tout cas, l’anglais ne bougea pas plus, attendant un mouvement de foule, pour Ă©couter la belle histoire de Forback qui allait ĂȘtre Ă  coup sĂ»re passionnante ! Pleine d’émotions et de tristesse ! Le sergent allait en avoir pour son grade, lui qui aime le dramatique ! Cynique ? Non pas du chambre Ă©tait sens dessus dessous. Il y avait un capharnaĂŒm sans nom. En entrant, on pouvait constater qu'il y avait de nombreuses affaires personnelles tirĂ©es de la valise de l’agent de la CIS chemise, pantalon, sous-vĂȘtements, entre autres. Des objets plus hĂ©tĂ©roclites s'Ă©talaient ici et lĂ , bloc note, crayon, dossier, le tout Ă©tait en dĂ©sordre. La valise Ă©tait retournĂ©e dans un coin et manifestement l’ensemble avait Ă©tĂ© retournĂ© comme-si l’on cherchait quelque chose de prĂ©cis, comme l’en tĂ©moignait les poches des pantalons retournĂ©es, par exemple. Il y avait une petite fiole mĂ©tallique de whisky sur le lit. Eh bien, eh bien ». Fit le Sergent-chef en laissant son regard parcourir l’endroit. Une vraie petite querelle de couple. LouĂ© soit notre cuisto de ne pas vous avoir confiĂ© nos assiettes. »Entre les gardes et les mis en cause, cela commençait Ă  faire du monde dans les quartiers de Forback. Alexander avait Ă©tĂ© invitĂ© Ă  rejoindre le coin opposĂ©, toujours gardĂ© par les deux militaires qui ne l’immobilisait pas pour autant. L’anglais alla donc se rĂ©adosser Ă  un mur, toujours aussi tranquillement. Rien dans sa posture ne semblait montrĂ© une quelconque agressivitĂ©. Allez me chercher notre douce Mandy, voulez-vous ? » FĂźt le chef Ă  l’un de ses subalternes. Le garde acquiesça puis disparut de la salle tandis que le regard de Farell se portait sur la fiole de Whisky. Il la poussa du bout du pied, fixa successivement les deux hommes avant de dĂ©clarer Alors les enfants, qui a commencĂ© le premier ? » À votre avis ? C'est qui qui a le nez pĂ©tĂ© ? Il est arrivĂ© ici en m’accusant de vouloir lui piquer sa nana ! », envoya-t-il d'une voix nasillarde Ă  cause de son nez probablement cassĂ©, donnant un petit cĂŽtĂ© comique Ă  son propos. Il pointait encore et toujours son adversaire du moment, avec un doigt accusateur. L’anglais, le toisa Ă  son tour silencieux quelques secondes avant d’ajouter avec sa voix normale Vous devez dĂ©velopper un peu plus Forback. Le sergent vous a stipulĂ© qu’il aimait le dramatique. Faite vous donc plaisir, vous qui avez une imagination surprenante et percutante » Petite rĂ©fĂ©rence Ă  la porte qui avait Ă©copĂ©e d’un beau cĂąlin non dĂ©sirĂ©. Certainement une ravissante petite brune. SĂ©duisante qui plus est de son rĂŽle trĂšs particulier. Il m’a Ă©tĂ© donnĂ© d’entendre de beaux rĂ©cits Ă  ce sujet par une espagnole qui supporte mal la geĂŽle. »Eh bien, en effet cela avait Ă©tĂ© une traĂźnĂ©e de poudre ! Nelly avait donc fini en prison ? Et pourquoi donc ? Bon, il avisera plus tard
 mais Erin avait le droit Ă  THE rĂ©putation ! Super
 Merci Forback. Le regard d’acier d’Alexander, se figea sur le petit homme, lui laissant sous-entendre qu’il allait les avoir ses indemnitĂ©s de licenciement en clopinettes !Le regard du sergent se posa sur Forback. Deux princes pour la princesse. Seigneur, quel suspens ! Et ce saligaud d’Anglois vous a donc frappĂ© ? Avec ses poings je prĂ©sume ! »Alexander eu un petit rictus amusĂ© par le militaire, il est toujours comme ça dans le phrasĂ©e ironique et foutage de figure tout en Ă©tant parfaitement sĂ©rieux ? SacrĂ© bonhomme tient. Le petit homme jeta un regard mauvais Ă  Alexander, prĂ©fĂ©rant l’ignorer pour le moment. Il avait une histoire Ă  raconter. Non, pas avec ses poings. Alors que je voulais sortir de la chambre, il m’a attrapĂ© par les cheveux pour me claquer le nez sur la porte. C'est un malade ! Il veut ma peau ! Tout ça pour garder sa meuf qui n’en a qu'aprĂšs son pognon ! » Quel hystĂ©rique excentrique. L’anglais, ne dit rien pour le moment, observant cette scĂšne pathĂ©tique. L’instant d’aprĂšs, une brune aux cheveux bouclĂ©s dĂ©barqua dans la chambre, vĂȘtue d’une veste blanche et d’une mallette particuliĂšrement lourde. Elle salua tout le monde et prit ses aises, dĂ©plaçant les quelques affaires du bureau pour y placer ses effets personnels. Elle suait et trahissait une course effrĂ©nĂ©e, expliquant ainsi le peu de temps qu’elle avait mis pour les rejoindre. Tout en reprenant sa respiration, elle ouvrit sa mallette, dĂ©voilant un kit complet conçu pour les prĂ©lĂšvements scientifiques. Elle se prĂ©senta gaiement en tant qu’experte en criminalistique et, plus spĂ©cifiquement, sur les prĂ©lĂšvements des preuves matĂ©rielles. Alexander en avait entendu parler, une partie du laboratoire embarquĂ© du DĂ©dale Ă©tait attribuĂ© Ă  l’équipe de sĂ©curitĂ© du DĂ©dale puisqu’elle faisait office, Ă©galement, de police militaire. On aurait pu en rire ou s’en Ă©tonner. Mais il y avait bien une unitĂ© d’investigation complĂšte Ă  bord du DĂ©dale. Mandy en Ă©tait un Ă©lĂ©ment important. Alexander observait tranquillement tout ce fourmillant dans la chambre Ă©troite et en bordel
En tout cas, le grand jeu Ă©tait sorti ! Pour une histoire qui n’aurait pas du faire dĂ©placer autant de monde. Vous me faites faire des heures supp, Jerry ? » Certes, ma chĂšre. Une Ă©pisode bonus des feux de l’amour dont nous venons d’ĂȘtre gratifiĂ© ! » Ah ? » FĂźt-elle ironiquement en enfilant des gants en latex. Une petite crise de couple, ça me manquait ! » Ce pauvre homme que vous voyez lĂ  prĂ©tend avoir Ă©tĂ© agrippĂ© par les cheveux et propulsĂ© contre cette porte. Une bien vilaine maniĂšre de rĂ©gler ses comptes. Farell fixa Alexander. Et dire qu’à votre belle Ă©poque vous croisiez le fer pour l’honneur des dames ! » À mon Ă©poque on croise les mots au lieu du fer » rĂ©pondit l’homme sur le mĂȘme ton. Si seulement on croisait le fer pour moi
 »Mandy s’approcha de Forback. Elle Ă©tait amusĂ©e par le dialogue du sergent-chef mais conservait une pleine assurance professionnelle. La technicienne demanda Ă  Forback de lui tourner le dos. Elle regarda alors sa nuque de la victime, retourna son col, Ă©carta les cheveux de son crĂąne tout en l’illuminant d’une petite lampe. Vous dites avoir Ă©tĂ© agrippĂ© par les cheveux, monsieur ? C’est certain ? »Forback se laissait faire. De toute façon il n’avait pas le choix puisque manifestement cette affaire prenait des proportions assez consĂ©quentes. Puis franchement, elle s'y prenait bien avec ses doigts, c'Ă©tait agrĂ©able de la sentir papouiller son cuir chevelu. Enfin, en temps normal il aurait pu en profiter mais pour le moment, son nez lui faisait un mal de chien. Je ne sais plus exactement
 comme je le disais, je marchais vers la porte avant de sentir qu'on m’agrippait et ma tĂȘte a Ă©tĂ© propulsĂ© sur la porte. Je n'ai pas eu le temps de me rendre compte. » Il soupira bruyamment, avant de remettre ses lunettes rondes en place. Pourquoi toutes ces questions ? J'ai besoin d’aller Ă  l'infirmerie, je vais tourner de l'oeil
 » Vous tournez de l’Ɠil Forback, quand cette histoire ridicule sera terminĂ©e et que je vous monterais votre feuille licenciement sans avenir possible qu’SDF » bien entendu Alexander avait dit cela d’un ton parfaitement normal, cela pouvait presque passer pour un franche rigolade. Mais, on sentait bien que l’anglais, commençait Ă  se lasser de tout ce cirque, surtout du mensonge de l’autre homme, qui avait divulguĂ© des informations fausses, confidentielles et franchement honteuses. C'est ça continuez vos menaces. Ça ne vous suffit pas de me frapper, en plus de ça vous utilisez votre pouvoir pour me chier dans les bottes ! Le SDF se sera vous ! »Alexander eut un petit rictus moqueur Oui, c’est bien » manquait plus que le brave bĂȘte et cela donnerait le mĂȘme effet. Il ne fallait pas grand-chose pour Ă©nerver la fouine qui s’emportait. Quand l’anglais Ă©tait flegmatique. Oui, il faisait exprĂšs de lancer une ou deux piques, pour que l’autre homme s’enfonce tout seul. StupĂ©fiant. » Marmonna Farell. De l’art dramatique comme l’on n’en fait plus. J’espĂšre que vous apprĂ©ciez le spectacle Mandy ? » Vous n’oubliez pas de remercier le comĂ©dien » bon tut le monde savait qui Ă©tait visĂ©. Absence d’abrasions sur le cuir chevelu. » RĂ©pondit-elle comme si elle listait mentalement des Ă©lĂ©ments Ă  vĂ©rifier. Pas de pli sur le dos de la veste. Aucunes Ă©corchures sur la nuque
 »La jeune femme s’approcha d’Alexander tout en reprenant sa lampe. Voulez-vous bien me tendre vos deux mains, paumes vers le bas, s’il vous plaĂźt ? »L’anglais lui tendit ses deux mains comme elle lui avait demandĂ© paume bien en bas. Bien sĂ»re »Mandy inspecta les ongles de l’Anglais consciencieusement. Elle plissa les yeux, retournant parfois ses mains, en cherchant quelque chose qu’elle ne trouvait apparemment pas. Elle s’arma donc d’un Ă©trange outil conçu pour racler les ongles en profondeur par-dessus une minuscule enveloppe. De retour sur le bureau, elle repassa la lampe puis dĂ©clara Pas de fibres, ni de cheveux. L’accusĂ© n’a pas touchĂ© physiquement sa victime. » Notre pugiliste serait dotĂ© d’un super pouvoir ? Serait-ce le rebondissement tant attendu ? » Non. » Fit Mandy en ne pouvant retenir son rire. Je dirai plutĂŽt que notre victime a “rebondi” seul contre le mur. » et Alexander complĂ©ta mentalement rebondir avec amour » sur cette maudite porte. Elle rangea sa lampe dans la poche de sa veste et en retira un petit appareil photo. Elle prit un clichĂ© des mains d’Alexander, du mur, puis de Forback. Devant et derriĂšre. Voyez les marques ensanglantĂ©es sur son visage. » Fit-elle en montrant le clichĂ© Ă  Farell. Les projections du sang perpendiculaire couvrent difficilement les pommettes. » Et ? Ne me laissez pas dans la si terrible attente de connaĂźtre le grand mĂ©chant de l’histoire, ma jeune amie. » Si quelqu’un avait agrippĂ© Monsieur pour l’écraser contre le mur, la force de projection aurait envoyĂ© du sang jusqu’à ses oreilles. Et on en aurait aussi retrouvĂ© par terre. »Le sergent-chef leva un regard carnassier et redoutable sur Forback. VoilĂ  de bien vilaines preuves contre vous, mon ami. Seigneur, quelle surprise ! » Oui bien sĂ»r ! Et vous pensez sincĂšrement que je me suis jetĂ© sur la porte tout seul ? Pourquoi ? Dans quel but ? Quel humain normalement constituĂ© ferait ça ? » Devant les conclusions de la technicienne et le regard carnassier du sergent-chef, il commençait Ă  perdre de sa superbe et quand c'Ă©tait comme ça il avait tendance Ă  aller vers un mode de comportement agressif. Mandy rĂ©pondit en premier. Vous n’ĂȘtes le premier Ă  vouloir porter des accusations sur ce croiseur vous savez. »Elle rĂ©cupĂ©ra un pot contenant une poussiĂšre noire et prit un pinceau Ă  duvet. Le problĂšme, c’est qu’une preuve matĂ©rielle ne ment pas. Et vous oubliez trop souvent ce qui ne se voit pas. »La jeune femme passa Ă  cĂŽtĂ© de lui, un sourire sympathique sur le visage, dans un air pĂ©dagogue. Elle ouvrit le pot pour disperser de la poussiĂšre contre le mur. On dĂ©couvrit alors rapidement les traces de doigts tombant autour du sang. Tout en se pinçant le nez, Derick observait la jeune femme faire. Pour le moment, il prĂ©fĂ©rait ne pas faire de commentaires dĂ©sobligeants, la laissant poursuivre. LĂ . Vos mains ont glissĂ© contre le mur durant l’impact. Parce que vous avez cherchĂ© volontairement un maximum de dĂ©gĂąt. »Mandy posa ses affaires pour lui faire face. Elle disposa ses mains devant son visage comme si elle cherchait Ă  se dĂ©fendre d’une violente attaque. Si vous aviez Ă©tĂ© surpris par une attaque. Vous auriez pris cette posture en vous approchant du mur. C’est un mĂ©canisme de dĂ©fense involontaire et inconscient. Conçu pour vous protĂ©ger. Et l’on n’aurait donc pas ces traces-lĂ  contre le mur. Vous porteriez Ă©galement des petites Ă©corchures sur les poignets. » C'est bien beau mais vous oubliez quelque chose d’essentiel ! »Un cours magistral qui semblait bien difficile Ă  dĂ©monter. Tandis que la technicienne prenait en photo ses nouvelles trouvailles, Farell se rapprocha de Forback avec une tĂȘte de sanguinaire. Les explications de cette jeune femme me plaisent toujours autant. »Les gardes entourĂšrent l’homme qui devait surement se sentir Ă  l’étroit. Alors, mon cher ami. Que diriez-vous d’un petit dĂ©mĂ©nagement pour le secteur carcĂ©ral ? À moins que vous ne souhaitiez un petit tour dans le sas de dĂ©compression. Il me semble que vous pourriez partager cette dĂ©licieuse expĂ©rience avec le major Woosley. »Tiens la tournure Ă©tait parfaitement agrĂ©able, pour l’anglais, qui observait cette scĂšne de théùtre. MĂȘme pas besoin de s’exprimer, tout se faisait tout seul. Le voilĂ  donc tranquillement adossĂ© au mur, Ă  jubiler intĂ©rieurement de ce petit spectacle. Bras croisĂ©, appuyĂ© sur une jambe, un fin rictus se dessina sur ses lĂšvres. Le coup du sas de dĂ©compression Ă©tait une trĂšs bonne sergent-chef semblait vouloir le mettre en taule directement mais il ne l'entendait pas de cette oreille. Vos menaces sont explicites Sergent et vous allez ĂȘtre sanctionnĂ© pour ça ! Maintenant j'ai quelque chose Ă  rappeler Ă  Madame “je sais tout et je fais la maligne avec des pinceaux”. » Il se mit devant la porte et d'un ton sentencieux, il se lança dans son explication Je marchais vers la porte. Donc comment, expliquez-moi, pouvais-je avoir les mains dans mon dos pour me dĂ©fendre d'une attaque que je ne pensais pas imaginable ? Comment ? De plus, effectivement il y a mes mains sur la porte. Si je vous Ă©crasais la tĂȘte sur la porte, ne mettriez-vous pas vos mains pour attĂ©nuer le choc ? Ça explique aussi pourquoi je n’ai pas les traces de sang que je devrai avoir et blabla. Alors vous le chargez avec des preuves bancales, c'est bien, c’est une dictature, un complot, une machination ! Un scandale ! J'exige qu'on me traite comme la victime que je suis ! Je veux un second avis d'expert puisqu’elle est manifestement sous le charme de ce putain d'anglais ! Sans parler de la pression que fait peser Monsieur muscle
 » Il reprit sa respiration, s'Ă©tant emballĂ© pour de bon. Encore plus de pathĂ©tique et cela serait Ă  point pour un sĂ©jour dans l’espace. Il en devenait mentalement mauvais Ă  force d’écouter cet homme risible. Vous ĂȘtes ridicule Forback...cessez donc de vous agiter dans le vent. Saluez votre public et allez rejoindre les coulisses sagement » Je maintiens qu’il n’y a pas eu contact entre ces deux hommes, Jerry. Je pourrai faire parvenir mes analyses au SGC par messagerie hyperspatiale. Si le colonel me l’accorde. Mais il est clair que la victime n’est pas celle que l’on pense. Je peux facilement le prouver. » Fort bien ». Farell fixa encore un instant Forback. Un hochement de tĂȘte et les gardes posĂšrent leurs mains sur ses Ă©paules dans le but de le menotter. Derick refusait de donner ses mains. Le sergent-chef se tourna et fit face Ă  Alexander. Et quant Ă  vous, le “putain d’anglais”, quel qualificatif ! Un bien bel amour qui vous lie Ă  cet homme. Quel est votre version des faits ? »Eh bien ça sera la journĂ©e des sobriquets sur son origine ! Bon son prĂ©fĂ©rĂ© restera charmant » ou encore chevalier » cela sonne mieux que le tout le reste. En tout cas, le sergent Ă©tait un sacrĂ© bonhomme qui mĂ©ritait d’ĂȘtre connu, juste pour son sens de la phrase absolument gĂ©nial. Ainsi le putain d’anglais » se dĂ©colla du mur, pour marcher vers les protagonistes de cette vaste comĂ©die. Ma prĂ©sence ici, Ă©tait pour recadrer monsieur Forback et l’informer de son licenciement suite Ă  trois fautes graves la divulgation d’informations confidentielles Ă  de personnes non habilitĂ©es, la rĂ©vĂ©lation d’élĂ©ments faux Ă  titre humiliant pour un haut responsable du CIS et le vol d’élĂ©ment d’un dossier personnelle, classĂ© secret dĂ©fense pour enquĂȘte ». Il toisa quelques instants Derick qui refusait de se laisser faire Suite Ă  une longue discussion, et voyant qu’il ne pourrait pas s’en sortir, monsieur Forback, c’est jeter contre la porte. La suite vous la connaissez » Laissez moi tranquille ! Vous n’avez pas le droit de me contraindre ou de m'arrĂȘter sans preuves solides ! Ce qu'il raconte est purement fantaisiste ! Il en avait aprĂšs moi parce que sa copine a voulu faire un plan Ă  quatre avec moi et qu'il n’a pas supportĂ© de se faire supplanter par un fonctionnaire moins qualifiĂ© ! C'est trop humiliant pour un patron comme lui ! » Toujours est-il qu'il ne comptait pas se laisser passer les menottes, quitte Ă  se tortiller pour se soustraire aux gardes. En plus de ça il se pinçait toujours le nez pour juguler l'hĂ©morragie. Je vais porter plainte pour abus de pouvoir et menace sur un agent spĂ©cial de la CIS ! Qu'on fasse venir ma supĂ©rieure, c'est Ă  elle de prendre les dĂ©cisions me concernant, pas Ă  des militaires. Vous n'ĂȘtes que les laquets de la commission alors tenez votre place ! » Bonjour l’avis dĂ©gradant qu’avait cet homme
 fort heureusement l’anglais avait rĂ©ussi avec le temps, de faire fit de ce genre de considĂ©rations. MĂȘme si pour un homme de sa trempe, se faire passer pour ce genre de personne est parfaitement irritant. Si ça vous chante, vous irez faire une demande. Cela sera refusĂ© comme plainte abusive. Essayez d’ĂȘtre polie avec le corps armĂ©, sans lui, vous ne serez pas ici Ă  vocifĂ©rer de telle bĂȘtise » Il soupira Bien, si ça vous amuse, mademoiselle Steele est votre supĂ©rieure hiĂ©rarchique du CIS, elle sera ravie de vous expliquer ce que je vous aie mentionnĂ© » Monsieur ! » FĂźt l’un des gardes qui ne parvenait pas Ă  placer le serflex sans risquer de lui casser le que Mandy s’écartait, assurĂ©e de ce qui allait se passer, le sergent-chef leva sa main d’un air tout puissant, indiquant Ă  Alexander qu’il n’y avait nul besoin d’aller jusque-lĂ . L’anglais hocha la tĂȘte, laissant les militaires faire leur Ɠuvre, un art qui allait lui plaire Ă  coup sĂ»r. Mille foi de ma vie, de la rĂ©bellion ! Serait-ce mon anniversaire ? J’en suis Ă©tonnement comblĂ© ! » Sergent ? » ProcĂ©dez mon garçon, procĂ©dez ! Vous voyez bien que notre ami est surexcitĂ© ! » Avec plaisir, sergent ! »Le garde en tenue noire s’écarta, comme celui qui retenait Forback par les Ă©paules, et il quitta son P90 pour se saisir de son arme en holster de cuisse un zat’nik’tel qui cracha un Ă©clair bleutĂ© sur l’homme sans la moindre s’écrasa au sol comme un paquet de linge sale, une protestation qui Ă©tait morte sur ses lĂšvres avant mĂȘme qu'il n’ait pu la formuler et les militaires lui passĂšrent immĂ©diatement le serflex. Qu’il soit admis Ă  l’infirmerie pour recevoir des soins. Surveillez-le et transfĂ©rez-le au dĂ©pĂŽt en attendant une enquĂȘte approfondie. »Les gardes acquiesçérent et le sortirent des quartiers. Quelle douceur que ce silence. » Fit Farell en regardant le reste de son public. Alexander ne pouvait qu’ĂȘtre d’accord. Bon, cela allait encore faire de la paperasse, surtout qu’il devait rĂ©diger aussi une demande de licenciement. Mais qui lui a dit qu’il Ă©tait en vacances ? Monsieur Hoffman, vous allez devoir rejoindre le colonel pour vous expliquer. Il serait trĂšs mal avisĂ©, pour l’anglais que vous ĂȘtes, de le faire attendre Bien entendu » Il avait envie de lui dire qu’on ne fait pas attendre le seigneur de ce vaisseau, mais il commençait Ă  perdre son humour, tellement cette histoire devenait grotesque et ridicule. Forback aurait pu s’abstenir de faire ce genre d’élĂ©ment. Puis le sergent regarda la technicienne. Mandy ? » Je vais rester ici pour collecter tous les Ă©lĂ©ments. Je suis sĂ»re qu’il y a encore pas mal de preuves Ă  transmettre au SGC et Ă  la CIS. » Je vous laisse un homme ici. Rendez-moi compte. » Trop d’honneur, Jerry. Je suis gatĂ©. » RĂ©pondit la laborantine en souriant. Farell avait repris progressivement son air sĂ©rieux et sa dĂ©gaine de pitbull. Bien, nous y allons ? » Oui, laissez-moi quelques minutes et je vous suis »L’anglais sortit de la chambre, pour faire quelque pas dehors pour avoir un peu d’intimitĂ© et contacter Erin, afin de la prĂ©venir. // Erin ? C'est charmant, je vais rentrer tard, je te rejoins oĂč tu veux ou pas selon si tu souhaites ĂȘtre tranquille //// Coucou Charmant, je ne peux pas vraiment me sauver avec tes cents chevaux blancs alors je serai dans ma chambre si tu souhaites me rejoindre. Je ne te promets pas de ne pas dormir selon l'heure. Tout va bien ? //// Forback a eu la charmante idĂ©e de se projeter contre une porte mĂ©tallique, pour me faire porter le chapeau. La sĂ©curitĂ© est intervenue, il a Ă©tĂ© compromis et zatĂ©. Une enquĂȘte va se faire. Je dois voir le colonel, pour lui expliquer les faits. Et faut que je rĂ©dige un rapport pour son licenciement //// DĂ©cidĂ©ment... Tu me raconteras ça en dĂ©tail de vive voix... //// Oui...tu sais quoi ? //// Non ? //// J’ai envie d’ĂȘtre en vacance //// Je n’ai mĂȘme pas envie de rigoler. //// Tu boudes ? //// Non, je suis dĂ©pitĂ©e plutĂŽt. //// Nous sommes deux.//// Comme toujours. Et c'est pour ça que ça va aller. // // Oui. A tout Ă  l’heure//// A toute Ă  l'heure. // Alexander avait envie de pousser l’échange avec un petit mot doux, mais bon, il Ă©tait attendu et ne voulait pas qu’on perçoive ces paroles. Il se sentait agacĂ© et en colĂšre et pourtant l’envi de se lover contre sa compagne Ă©tait assez tentante. Or, il ne serait pas de bonne compagnie et en toute franchise, valait mieux qu’il calme sa colĂšre froide. Il Ă©tait patient et calme, mais il reste difficile Ă  faire redescendre c’est du long terme. Sa pudeur Ă©tait Ă©vidente. Il se tourna vers le militaire qui attendait non loin. Je vous suis sergent ».©Pando PART 7 LOI MARTIALE SUR L’HUMOUR PNJ Jerry Farell CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 19h/19h45 sur le DĂ©daleDepuis que le DĂ©dale Ă©tait passĂ© en hyperespace, une bonne partie de l’équipage n’avait plus qu’un simple rĂŽle de contrĂŽle sur des horaires beaucoup plus souple. C’est probablement la raison pour laquelle Alexander ne trouva pas grand monde dans les coursives. En rĂ©alitĂ©, ils commençaient tous Ă  descendre sur le pont 12 pour passer une bonne soirĂ©e. Les Ă©lĂ©ments essentiels, tel que l’organe de commandement, les opĂ©rateurs de l’observatoire, les ingĂ©nieurs hors quart et les pilotes restaient dans leurs salles respectives, oscillant entre leurs tĂąches professionnelles et des parties de cartes lorsqu’il n’y avait plus rien Ă  sentait clairement le ralentissement d’une journĂ©e qui se terminait sur une nuit simulĂ©e. Car, bien entendu, il fallait recrĂ©er une rotation jour/nuit au sein du croiseur pour Ă©viter de dĂ©rĂ©gler l’horloge biologique. Comme dans les sous-marin, l’éclairage s’intensifiait et diminuait selon l’heure. Et Ă  cela s’ajoutait une conversion progressive de l’horloge Atlante Ă  celle Terrestre. Ce qui permettait, en partie, d’éviter un dĂ©calage horaire trop lui progressait tranquillement Farell. Ses bras se balançaient presque comme s’il eĂ»t Ă©tĂ© Ă  la parade et les quelques soldats qu’il croisait le saluait militairement. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, il hochait la tĂȘte ou se contentait d’un “bonsoir, mon garçon”, lorsqu’il ne l’avait pas rencontrĂ© prĂ©cĂ©demment. Une Ă©vocation enfantine et Ă  la fois affective d’un gradĂ© respectĂ© et apprĂ©ciĂ© de ses hommes. Cela se voyait, malgrĂ© les airs de chien de combat qu’avait ce militaire. Les deux hommes prirent les anneaux de transport, passĂšrent plusieurs coursives, traversĂšrent une partie de la passerelle. La derniĂšre portion du voyage revint facilement Ă  Alexander pour l’avoir empruntĂ© il y a peu. Encore une fois, un garde se tenait devant les quartiers du commandant avec son P90 et se raidit, au garde Ă  vous, dĂšs que son regard tomba sur n’y avait personne
 Ă©trangement cette vision Ă©tait quand mĂȘme surprenante et l’anglais ne fut pas le seul surpris. Le colonel, avait, aprĂšs tout les mĂȘme besoins vitteaux qu’un ĂȘtre humain normal, comme se rendre au petit coin par exemple. Ou l’hypothĂšse la plus probable ĂȘtre dĂ©rangĂ© par un autre Ă©vĂ©nement. Faut dire, qu’il y a de forte chance, que le DĂ©dale soit autant animĂ© que la belle citĂ© lantienne. Avec son lot de petits problĂšmes bĂ©nins ou d’irritants Ă  gĂ©rer. Il est rare d’avoir des journĂ©e tranquille et Alexander pouvait en tĂ©moigner. Mille feux de ma vie ! PremiĂšre fois que nous arrivons avant le bon dieu ! Il ne devrait pas ĂȘtre long
 »Cette Ă©vocation fit sourire l’anglais. Vous ferrez un vƓu comme dise nos amis français » C’est dĂ©jĂ  fait, l’Anglais. Je vous verrais bien sur mon ring Ă  cĂąliner du poing militaire ! »Cette provocation gratuite et fort allĂ©chante. Il allait finir par avoir une sacrĂ©e rĂ©putation, si cela n’est pas dĂ©jĂ  fait. Faut dire qu’avoir mis KO par deux fois, un homme comme Barnes, ça a dĂ» faire le tour des grisouilles. Un soupir silencieux d’amusement se fit chez le Britannique. Ne me tentez pas, c’est mon hobby favori de casser du soldat »Le sergent-chef le gratifia d’un air carnassier. Justement, mon gaillard, un civil qui terrasse un militaire. Diable ! OĂč allons-nous donc ! Il est heureux d’avoir battu votre adversaire dans les circonstances qui furent les vĂŽtres. Mais l’image du soldat a de suite perdu de sa superbe. IntolĂ©rable...vraiment intolĂ©rable ! »L’anglais, voulait bien le concevoir, cela file un sacrĂ© coup Ă  l’égo des soldats de se dire qu’un civil peut les dĂ©gommer sans problĂšme. EntraĂźnant aussi, la fameuse question de Ă  quoi ils peuvent bien servir si les civiles savent faire leurs jobs ? Partir en mission avec le rĂŽle de protection semble inutile sous cet angle. Enfin, Alexander poussait un peu trop loin le cheminement de pensĂ©, allant dans des hypothĂšses sĂ»rement fausses. Il serait plus appropriĂ© de se dire que le sergent trouvait rĂ©ellement ça inadmissible qu’un militaire soit si mauvais contre un civil, qui n’était pas censĂ© ĂȘtre entraĂźnĂ© aux combats. Une certaine forme de vengeance pour redorer l’image et l’honneur. Il s’attendait Ă  ce genre de considĂ©ration, plus sur Atlantis et non sur le DĂ©dale, mais soit. Mais bon, ça fait le charme de l’anglais, quand on voit un homme guindĂ© et Ă©lĂ©gant, personne ne s’imagine qu’il peut se battre et vaincre. Et il faut redonner une certaine gloire Ă  l’image, avant qu’elle ne s'assombrisse de nouveau » rĂ©pondit l’homme de son sergent l’observa longuement, comme s’il avait pour second rĂŽle de dĂ©nicher les bons combattants de boxe et les opposants Ă  leurs soumettre. J’ai un ou deux petits loups qui rĂȘvent de vous rencontrer, monsieur l’Anglais ! Vous pourriez vous dĂ©tendre de ce bon agent de la CIS en Ă©changeant sur mon ring. » Hum. Il serait dommage de leur briser leurs rĂȘves. Mais je crains que cela n'amĂ©liore pas l’image de votre meute » surtout qu’il s'entraĂźnait avec Ford, dit le mutant » pour les plus affectueux. AprĂšs bon, cela ne joue pas tout, Alexander n’avait pas un style de combat trĂšs rĂ©glementaire, ceux de la survie et non de l’art militaire. AprĂšs niveau dĂ©tente, fracasser des personnes Ă©tait une idĂ©e oui, mais dans ce cas, c’est lui qui va finir Ă  l’infirmerie et Erin risque de faire une syncope et un scandale. S’il n’avait pas un rĂŽle Ă  tenir, il aurait acceptĂ© juste par provocation et un peu d’égocentrisme propre Ă  celui d’un aigle un peu trop fier. Cependant, il luttait suffisamment contre ses envies, puisqu’il aimait bien les combats, pour cĂ©der par provocation. Il avait su garder une image respectable et s’adonner Ă  quelques joutes sur un ring, dans un but certain de vengeance vu que ses adversaires n’était pas digne et contre sa nature mĂȘme. Non. Il prĂ©fĂ©rait se battre, pour des occasions plus nobles, comme sauver quelqu’un ou se sauver niveau dĂ©tente boire un verre de whisky et marcher est plus appropriĂ©. Il se sentait encore agacĂ© il faut se l’avouer. Et il devait se calmer le plus rapidement possible, pour Ă©viter d’offrir l’image d’un bougon Ă  sa compagne. Une fois en colĂšre, il avait tendance Ă  ĂȘtre solitaire, pour apaiser ses griefs. AprĂšs, une partie de jambes en l’air calme les tensions, mais cela est sacrĂ©ment rabaissant pour la femme qu’il aime, de servir de calmant ».Farell, les bras en triangle derriĂšre le dos, s’approcha comme s’il avait reçu une offense. C’était surement un jeu puisqu’il n’avait rien d’agressif dans le ton, en consĂ©quence Alexander ne bougea pas, le toisa dans les yeux. Pugiliste, logique et...raisonnĂ©. Un Anglais comme je les cĂŽtoie
 »Alexander n’eut pas le temps de rĂ©pondre. Depuis quelques minutes, quelqu’un s’était prĂ©sentĂ© devant les quartiers du commandant sans y entrer, un homme portant la tenue orange vif des techniciens du pont d’envol. Il semblait pressĂ©, malmenant une tablette dans ses mains, en les regardant depuis divers angles comme s’il espĂ©rait voir apparaĂźtre le colonel. Ce technicien, l’anglais l’avait dĂ©jĂ  repĂ©rĂ© et Ă  force de le voir il se demandait si le pauvre homme n’allait pas faire un malaise tellement il transpirait le stress. Caldwell Ă©mergea soudainement de l’angle de la coursive, la main sur son oreillette, apparemment en pleine communication. //Je vous ai dit de l’installer. Non...Ă©coutez-moi, chef Tyrol, je vous autorise Ă  le raccorder directement. //Caldwell rĂ©pondit au salut militaire du technicien d’un hochement de tĂȘte et s’empara de la tablette qu’il lui avait tendu. Il la consulta, pleinement concentrĂ©, alors que l’on entendait toujours une voix dans sa radio.//Oui...je l’ai bien compris. Il vous faudra combien de temps ?//Son regard passa sur le technicien. Combien de fois avez-vous contrĂŽlĂ© ? » Deux fois, mon colonel. » Faites-le une derniĂšre fois. Scellez la salle et envoyez le personnel atteint Ă  l’infirmerie pour tester leur taux d’irradiation. » Tout de suite, mon colonel ! »L’homme fĂźt brutalement demi-tour et disparĂ»t en courant dans les coursives. La conversation radio Ă©tait encore en cours.//Vous n’entrerez pas lĂ -dedans, je vous l’ordonne. C’est un risque inutile. RĂ©parez la valve de ce rĂ©acteur en passant par la tranche voisine, ou par les fond de cales, quitte Ă  supprimer la pesanteur Ă  tout le monde s’il le faut. //L’officier entra dans ses quartiers en saluant Alexander et le sergent-chef d’un hochement de tĂȘte. Il se plaça au milieu de la salle et considĂ©ra les Ă©crans en bordure. Un, en particulier, Ă©mettait une alerte sur un plan dĂ©coupĂ© du DĂ©dale. Les informations provenaient directement du poste d'ingĂ©nierie. C’était la tranche 4 du rĂ©acteur qui semblait poser des problĂšmes. Mais, Ă  voir l’expression du colonel, il n’y avait pas lieu de s’inquiĂ©ter.//Je veux votre rapport dĂšs que vous aurez terminĂ©. Pour information, vos collĂšgues vont sceller le poste 32-G. On fera le mĂ©nage plus tard.//Nouvelle rĂ©ponse silencieuse. Alexander observa l’homme, dĂ©cidĂ©ment cette histoire scandaleuse avec Forback n’arrivait pas au bon moment
 il semblait avoir un petit problĂšme avec le DĂ©dale et en toute franchise l’anglais hĂ©sitait. Caldwell avait autre chose Ă  faire que d’entendre le fin mot d’un comĂ©dien ridicule qui avait voulu se faire la princesse et le donjon en mĂȘme temps. Il se mettait parfaitement Ă  la place du commandant, se disant que cela l’embĂȘterait sacrĂ©ment. Mais bon, par politesse et pour ĂȘtre au courant de tout, Alexander aurait sĂ»rement demandĂ© qu’on lui rende des comptes. C’est ça, ĂȘtre chef. Enfin bon, cela le dĂ©rangeait fortement, d’imposer ce genre d’évĂšnement Ă  Caldwell. Pourquoi diable Forback eut besoin de faire son lot mĂ©lodramatique ?//Bien, chef. Vous avez mon autorisation, procĂ©dez.//L’officier quitta sa position puis passa derriĂšre son bureau. L’éclairage vacilla brutalement, passant sur les lumiĂšres de secours, avant de retrouver progressivement leurs pleines fonctions. Au passage, il les invita Ă  s’installer et dĂ©clara en rangeant quelques dossiers traĂźnant sur son bureau Nous sommes Ă  peine Ă  la moitiĂ© du voyage et j’entends dĂ©jĂ  parler de vous, Monsieur Hoffman ! »Alexander prit place sur une chaise en face du bureau J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© que cela ne soit pas le cas » Il croisa ses longues jambes, position qu’il avait rĂ©guliĂšrement Vous avez d’autres choses de plus importantes Ă  gĂ©rer
 le rapport ne va pas prendre beaucoup de temps »Le colonel ouvrit un dossier oĂč se trouvait une simple feuille et chaussa ses lunettes pour considĂ©rer les informations. Il lut Ă  haute voix ce qui semblait ĂȘtre la page du manifeste de l’embarquement. Monsieur Derrick Forback, agent Ă  la CIS, prĂ©sent Ă  bord pour vous aider Ă  concevoir vos couvertures suites aux congĂ©s que vous prenez sur Terre. Il passe deux jours avec vous et tente visiblement de vous faire passer pour son agresseur. Sergent Farell ? » Mon colonel, le civil Ă©tait en sang lorsque nous sommes arrivĂ©s. Il a accusĂ© Monsieur Hoffman de l’avoir agressĂ© en le projetant volontairement contre une porte. » Quel a Ă©tĂ© le rĂ©sultat de votre enquĂȘte, sergent. » Il apparaĂźt trĂšs clairement que Monsieur Forback ait tentĂ© de faire accuser Ă  tort Monsieur Hoffman d’agression pour une question d’ordre privĂ©. Il s’agirait d’un attachement d’ordre affectif et sexuel. Mon colonel ! » Le triangle amoureux ? » Demanda-t-il presque dĂ©pitĂ© par cette hypothĂšse. Non monsieur, quatre personnes impliquĂ©es dans un cercle polygame d’aprĂšs ce que j’ai compris. Mais nous avons dĂ©duit que Monsieur Hoffman n’a pas agressĂ© le mis en cause. »Alexander dĂ» prendre Ă©normĂ©ment sur lui, pour ne pas soupirer et lever les yeux au ciel. Non, mais cela devenait grotesque et surtout honteux. Tout le vaisseau, allait entendre ce genre de rumeur et Erin et lui allait se faire passer pour quoi ? GĂ©nial, les deux responsables de la citĂ©, complĂštement tarĂ© avec des mƓurs dĂ©viantes et discutables. Mais quelle belle image sĂ©rieusement ! Que cela soit la consultante ou le chef de projet, les eux, ont toujours eurent une image impeccable. Les membres de l’expĂ©ditions proches » sont au courant de leur brin de folie amusante. Mais quand mĂȘme, ce genre d’élĂ©ment Ă©tait au-delĂ  de l’entendement et l’anglais, se mordit la joue pour calmer les pics de colĂšre qui le prenait intĂ©rieurement. Il reste nĂ©anmoins neutre le visage indĂ©chiffrable. DĂ©veloppez. » Le premiĂšre classe Mandy Vonmers, mon colonel. J’ai fait appel Ă  ses services. Elle a collectĂ© les preuves relaxant Monsieur Hoffman de ces accusations. Quand il a Ă©tĂ© dĂ©masquĂ©, le prĂ©venu a tentĂ© de se soustraire Ă  notre autoritĂ© et a manifestĂ© un comportement agressif. Nous l’avons neutralisĂ©, amenĂ© Ă  l’infirmerie puis enfermĂ© en zone carcĂ©rale. »Caldwell soupira en quittant ses lunettes qu’il dĂ©posa sans mĂ©nagement sur son bureau. Bien sĂ»r, il ne croyait pas du tout Ă  cette histoire d’amour polygame. C’était loin des valeurs et du comportement de l’Anglais et il devait bien sans douter d’ailleurs. En revanche, le colonel Ă©tait parfaitement au courant du temps que l’agent de la CIS avait passĂ© avec Nelly Bricks et ce qu’il avait bien pu lui raconter. Le problĂšme restait que cet agent de la CIS avait Ă©tĂ© crĂ©dule Ă  ce qui devait ĂȘtre, d’aprĂšs ce que supposait Caldwell, un humour bien mal placĂ©. Son regard se posa sur Hoffman, qu’il considĂ©ra un instant en silence avant de lui dire Bien...expliquez-moi ce qui a poussĂ© cet agent de la CIS Ă  s’assommer contre les murs de mon croiseur ? »Alexander semblait d’apparence tout ce qui a de plus calme. IntĂ©rieurement c’est autre chose et le colonel n’y Ă©tait pour rien. Cela le dĂ©goĂ»tait profondĂ©ment, qu’un homme comme Forback ait crus quelques niaiseries et qu’il en en plus eut le bon goĂ»t de complĂ©ter ce genre d’information avec des rapports ou des dossiers dans un but malsain. Il aurait dĂ» stopper Erin, quand elle avait commencĂ©e Ă  se foutre de la gueule du petit homme, mais bon, jamais il ne l’aurait cru aussi bĂȘte de le croire et surtout de rĂ©pandre ce genre d’information, tellement grosses et ubuesques. La bĂȘtise l’écƓura et le voilĂ  donc Ă  gĂ©rer une crise de ce genre, qui n’aurait jamais dĂ» ĂȘtre. Rien que d’ĂȘtre ici, l’agaçait prodigieusement, Ă  rendre des comptes, il avait l’impression d’ĂȘtre le cadre moyen qui parle Ă  son croisa ses longs doigts entre eux, avant de rĂ©pondre d’un ton affreusement calme, presque dĂ©tachĂ©. Il aurait pu dire Ă  Caldwell, un truc synthĂ©tique du genre diffĂ©rents professionnelle touchant l’intimitĂ© », mais ce n’est pas ce qu’attendait le militaire. Et autant Ă©viter l’interrogatoire super chiant. De base, Monsieur Forback est venu nous rendre visite Ă  mademoiselle Steele et moi-mĂȘme la veille, dans le but de rĂ©aliser sa mission attribuĂ©e par la commission comme vous l’avez stipulĂ© au dĂ©but de votre Ă©change. Celui-ci, par un humour que j’ai jugĂ© douteux et humiliant a Ă©tĂ© recadrer. Ne comprenant pas le ridicule de ses propos et puisqu’il continuait nous y sommes est allĂ© un peu fort dans un humour peu conventionnel suffisamment gros, pour ĂȘtre perçu comme ridicule. Au point que mĂȘme le 1er classe Hirsh prĂ©sent de maniĂšre inopinĂ©, l’ai compris est Ă©tant bon ami avec mademoiselle Steele Ă  donner le ton pour suivre ce dĂ©bat ridicule. » Il fit une pause, tout le monde savait que Hanz Hirsh Ă©tait un peu benĂȘt un gentil garçon en somme, souvent charriĂ© par les autres militaires pour sa bĂȘtise, mais un super soldat honorable et efficace. Or, ce genre d’ouverture, Ă  sembler plaire Ă  monsieur Forback qui en consĂ©quence a fait des avances charnelles Ă  mademoiselle Steele. Prenant pour argent comptant ce qu’il avait eu envie d’entendre » Une nouvelle pause ponctuer d’un soupire. Il fut recadrer et la fin de cet Ă©change se termina. Il est alors, Ă©tonnant qu’un homme censĂ© ĂȘtre intelligent ait dĂ©cidĂ© volontairement de croire Ă  de pareilles sottises, sauf pour un autre but. Mais bon, qu’il les ait crus ou non, n’est pas le sujet. Celui-ci en Ă  parler Ă  mademoiselle Bricks, lui rĂ©vĂ©lant des rumeurs et interprĂ©tations propres Ă  lui-mĂȘme. Divulguant ainsi des informations, certes fausses, mais d’ordres intimes et confidentielles Ă  une tierce personne non habilitĂ©e qui n’avait pas Ă  connaĂźtre ce genre d’informations. De plus, il a volĂ© une piĂšce du dossier de mademoiselle Steele que vous acheminer pour l’enquĂȘte, sans y ĂȘtre autorisĂ©. » Une nouvelle pause, pour laisser Caldwell analyser. Enfin il devait savoir, car mĂȘme Farrell le savait Concernant sa blessure volontaire. AprĂšs avoir appris ce genre d’élĂ©ment, j’avais imposĂ© Ă  monsieur Forback un recadrage Ă  18h00. Dues aux fautes graves. N’ayant aucun autre choix aprĂšs un Ă©change houleux et pathĂ©tique que de lui briser sa carriĂšre, ne supportant pas cela et ne pouvant s’y soustraire, il a choisi cette derniĂšre option. Tapissant votre croiseur de son sang » Il avait Ă©tĂ© concis, comme u rapports standard essayant de n’y mettre aucun grief particulier. Et il avait plutĂŽt rĂ©ussi Ă  avoir une voix sur le mĂȘme ton tout du long. Et cet Ă©change houleux n’a aucun rapport avec les liens “particuliers” que vous entretenez avec Mademoiselle Steele ? » PrĂ©cisez votre pensĂ©e Colonel » il n’était pas bĂȘte, la question avait plusieurs rĂ©ponses possibles. Autant celle du combats de rivaux » Ă  d’autres suppositions. Mademoiselle Steele manque de prudence avec son humour. J’en ai Ă©tĂ© le tĂ©moin juste avant votre rĂ©union avec Berkham. Qu’il s’agisse ou non d’un coup de théùtre pour faire tomber cet homme, il est certain que cette “proximitĂ©â€ entre cette jeune femme et vous-mĂȘme est une rĂ©alitĂ©. Et qu’elle n’est pas apprĂ©ciĂ©e de tout le monde. Vous allez forcĂ©ment ĂȘtre accusĂ© d’avoir voulu Ă©carter cet homme pour des motifs autrement plus personnels que des fautes graves. C’est une question que la CIS va me poser lorsque je transmettrai le dossier d’enquĂȘte. »Ce n’était peut-ĂȘtre pas facile pour Alexander de passer du rĂŽle de patron Ă  un niveau plus bas. Mais il devait se rappeler qu’il Ă©tait sur le croiseur de Caldwell et que l’humour d’Erin, qu’il avait partagĂ© volontairement ou non, n’était probablement pas vu de la mĂȘme maniĂšre dans cet endroit. En un mot le DĂ©dale n’était pas resta immobile, toisant toujours dans les yeux son interlocuteurs. Ce genre de question sera surtout pour moi colonel et j’aurais Ă  y rĂ©pondre. Mon rapport et ma demande sera factuel et je vous les transmettrais de bon cƓur. Cependant, promiscuitĂ© ou non avec mademoiselle Steele, en aucun cas j’ai convoquĂ© un recadrage avec monsieur Forback, dans le but de faire un combat de coqs. Pour rĂ©pondre Ă  votre question » question implicite certes, mais bon, il fallait toujours que les but intimes soient au centre des prĂ©occupations humains. D’accord il n’avait pas aimĂ©, mais il avait essayĂ© de rester pro tout du long, jusqu’à voir oĂč mĂšnera la bĂȘtise de Forback. Farell Ă©tait toujours là
 Ă  se demander quel Ă©tait son vrai rĂŽle Ă  lui aussi. Le colonel referma le dossier. Sergent Farell. » Mon colonel ? » Veuillez remplir le dossier d’enquĂȘte. Vous rĂ©cupĂ©rerez la dĂ©claration de Monsieur Hoffman et veillerez Ă  ce qu’elle soit complĂšte, avec les piĂšces de notre experte, pour que le tout soit transmis Ă  la CIS. Je prends la dĂ©cision de maintenir monsieur Forback en cellule tant qu’il constitue un danger pour lui et le reste de l’équipage. » Bien colonel. » Vous ferez Ă©galement surveiller Monsieur Hoffman et Mademoiselle Steele jusqu’à la fin du voyage retour. »C’est la journĂ©e n’importe quoi » ou bien ? Maintenant, ils allaient ĂȘtre surveillĂ© par des bidasses Ă  chaque pas ? C’est une blague ? Alexander arqua un sourcil, sans perdre le peu de calme qu’il lui restait de cette journĂ©e pĂ©nible. Pour quelles raisons ? » Par mesure de sĂ©curitĂ©, Monsieur Hoffman. Il est de mon devoir de prĂ©venir toute escalade et c’est une dĂ©cision que je prends avec ou sans votre consentement. »Il marqua une pause. Par mesure de sĂ©curitĂ© ? Alexander Ă©tait en train d’halluciner clairement dans sa petite tĂȘte. BientĂŽt on allait lui annoncer qu’il allait finir sous les barreaux, pour Ă©viter qu’on vienne lui chercher des noises. Il arrĂȘta de respirer un instant et de maniĂšre inconsciente, pour regrouper ses pensĂ©es. Vous avez beau ĂȘtre la victime de cet individu peu recommandable, quelqu’un a bien dĂ» motiver ses actes. Je vous serais donc reconnaissant d’inviter Mademoiselle Steele Ă  limiter son humour, mĂȘme en privĂ©. Et vous-mĂȘme, de rĂ©gler les dĂ©rives des agents de la CIS une fois que vous serez sur Terre. Vous ĂȘtes sur mon croiseur jeune homme, sur un terrain militaire, je vous prierais de ne pas l’oublier. »Si le but de Caldwell Ă©tait d’achever l’humeur de l’anglais, il y parvenait trĂšs bien. Et rien de pire, que le sentiment de la colĂšre pour perdre toute notion de pragmatisme. Alexander, ferma la mĂąchoire, pour se concentrer et ne pas dire une phrase regrettable sous le coup de l’agacement. Niveau sang-froid, il commençait Ă  atteindre une limite. De quoi voulez-vous, vous prĂ©munir exactement colonel ? Quels sont les risques pour dĂ©clencher cette mise sous surveillance ? Cette histoire avec monsieur Forback, n’aurait pas dĂ» dĂ©rivĂ©e jusqu’à ce point. Une personne rĂ©gissant normalement, n’aurait pas eu l’idĂ©e de se projeter la tĂȘte contre un mur. » Il voulait savoir les risques, car cela lui apparaissait grotesque et surtout injuste, on surveillait des personnes Ă  risque, potentiellement dangereuses pas des civils ! Si Caldwell lui donnait de vraie raisons, l’anglais ne discuterai pas plus. La logique primant avant tout sur son colonel commençait Ă  s’impatienter de la situation. Cela ne se voyait pas forcĂ©ment mais le sergent Farell, qui le connaissait depuis tant de temps, savait pertinemment que ce genre d’histoire lui faisait perdre son temps. Et qu’un civil, mĂȘme de ce grade, lui demande de justifier sa dĂ©cision entamait Ă©galement la patience de l’officier. Il sentait la colĂšre le gagner mais n’en laissa rien paraĂźtre. Caldwell se lança l’avertissement de ne surtout pas oublier qu’il n’avait pas que des militaires ordonnĂ©s Ă  son bord. Je suis prĂ©voyant et prudent, Monsieur Hoffman. AprĂšs les Ă©vĂ©nements sur Atlantis, aprĂšs Berkham, il est logique que je vous fasse protĂ©ger. Qui vous dit que votre agresseur ne s’est pas attirĂ© la sympathie d’autres personnes qui voyagent Ă  bord de ce vaisseau ? Qui vous dit qu’il ne serait pas assez malin pour poursuivre sa tentative par le biais de complices pour vous nuir ? Que ce soit vous ou Mademoiselle Steele ? »Cette façon de se fixer droit dans les yeux, c’était Ă  se demander lequel lĂącherait le premier. L’anglais Ă©tait en train de se demander si finalement, il n’avait pas d’autre problĂšme sous-jacent. Cette forme de protection, frisait la paranoĂŻa. Il n’était pas en accord avec ce genre de propos cela Ă©tait certain. Je dois assurer la protection de tout le monde jusqu’à notre retour sur Terre. C’est mon travail et c’est ainsi, de cette maniĂšre, que j’officie. Que cela vous plaise ou non, Monsieur Hoffman, vous vous conformerez Ă  ma dĂ©cision mĂȘme si elle ne vous semble pas justifiĂ©e. Car vous n'ĂȘtes ni sur Terre, ni sur Atlantis. Vous ĂȘtes sur mon vaisseau. Si cela vous dĂ©plait, vous vous rappellerez que le DĂ©dale n’est peut-ĂȘtre pas un lieu propice Ă  l’humour de votre compagne sur ce genre de pervers. »Dans le fond, tout partait de lĂ . Steven ne savait pas bien ce qui s’était dit mais Alexander lui avait lui-mĂȘme confirmĂ© que la blague avait lancĂ© Forback sur la mauvaise voie. Et en faisant un simple parallĂšle de ce qu’il avait pu voir avant la rĂ©union sur Atlantis. Il se doutait que l’humour innocent et bon enfant de ces deux-lĂ  avait entamĂ© un processus dramatique et dĂ©mesurĂ©. Ce n’était pas de leur faute mais il y avait des consĂ©quences, que cela plaise ou que cette histoire trouvait le fin mot l’humour sur la mauvaise personne. De quoi faire rire n’importe qui. Ridiculement rire mĂȘme. À cause d’un ĂȘtre nĂ©faste et qui avait eu la perversion de s’amaroucher d’une photo, voilĂ  les deux cadres surveillĂ©s et la risĂ©es d’un vaisseau. Quelle honte, quelle histoire grotesque. Forback avait fini par obtenir au moins une chose ce dĂ©nouement dĂ©plaisant. Se retrouver Ă  subir des consĂ©quences involontaires Ă  cause de cette fouine, donnait des aigreurs d’estomac Ă  Alexander. Tout cela aurait pu se passer autrement. Lui, qui rĂȘvait de passer un bon moment sur le DĂ©dale, Ă  dĂ©couvrir ce vaisseau sans faire de vagues, observant cette belle machine qui le fascinait
il se retrouvait lĂ , Ă  faire un rapport sur une aventure stupide. Et en plus, il Ă©tait en train de se prendre la tĂȘte, mĂȘme si cela ne se voyait pas avec le colonel, rappelant l’épisode de janvier, quand ils ne se comprenait pas. Il aurait Ă©tĂ© aisĂ© de rĂ©pliquer, il avait suffisamment d’élĂ©ment pour contrebalancer les arguments de Caldwell et pousser le vice plus loin, entraĂźnant un combat entre deux dirigeants pour avoir le fin mot et faire plier l’autre. DĂ©clenchant, des consĂ©quences dĂ©testables pour la suite, puisque l’un des deux devra se rappeler qui a le pouvoir dans l’environnement donnĂ©. Et cela serait Caldwell en tant que dirigeant de ce bĂątiment. Hors, Ă  quoi bon ? Cela Ă©tait inutile et il serait guidĂ© par la colĂšre. Car bon, il n’était pas en accord avec le colonel et ses mĂ©thodes c’est un fait. Mais Ă©taient-elles pour autant injustifiĂ©s ? Caldwell raisonne en militaire, un militaire soucieux de tout prĂ©voir et de tout tuer dans l’Ɠuf. Lui, rĂ©flĂ©chissait en civil et en patron. MĂȘme si la parallĂšle Colonel/PDG pouvait ĂȘtre similaire, dans ce cas, ce ne fut pas le cas. Trop de diffĂ©rences et surtout, Alexander, Ă©tait prodigieusement agacĂ© et risquait de manquer de rĂ©flexion. Ne voulant pas outrepasser des mots, qui seront mal perçu, puisque dĂšs qu’il eut demandĂ© les raisons cela avait dĂ©clenchĂ© une hostilitĂ© sourde et non visible des deux parties. De plus, Alexander ne voulait pas crĂ©er une dispute avec Caldwell, pour plusieurs raisons Ă©videntes l’égard qu’il Ă©prouvait pour cet homme qui avait su gagner sa confiance et son respect, le fait qu’il allaient travailler rĂ©guliĂšrement ensemble et qu’ils avaient un but commun. Sans parler du fait, qu’ils perdaient leur temps sur une broutille et que le colonel avait autre chose Ă  gĂ©rer et rien que cela avait dĂ©jĂ  entraĂźnĂ© la gĂȘne de l’anglais de lui imposer cet Ă©pisode pathĂ©tique. Dans tous les cas, il se mit Ă  faire un bilan interne, son taux d’irritabilitĂ© Ă©tait au plus haut, pour de multiples raisons et qu’il le veuille ou non, il risquait de perdre son pragmatisme et son raisonnement qui lui tenait Ă  cƓur. Ne voulant pas s’abaisser Ă  ressentir et s’emporter dans des Ă©mois, certes humain, mais non constructifs, l’anglaise jugea bon de stopper maintenant. Qu’il soit en accord ou non, il ne parviendrait pas Ă  faire changer d’avis Caldwell. Pas maintenant, pas avec son agacement et le contexte n’était pas favorable. Le manipuler aurait Ă©tĂ© bon, mais peu glorieux pour ce chef, qui avait en tĂ©moin un de ces soldats et le colonel, n’était pas un lapin de 5jours, un vieux singe qui connaissaient les travers politiques et Alexander n’avait ni le temps, ni l’envie de s’adonner Ă  ce genre de calcul risquĂ© et superfĂ©tatoire. Ainsi donc, il se leva d’un mouvement Ă©lĂ©gant comme souvent. Je suis en effet en dĂ©saccord avec vos raisons, mais je ne suis pas en mesure de les juger ni de les contester. » Ce n’est pas abdiquer que de se retirer pour Ă©viter un conflit inutile. Mais une preuve de rĂ©flexion et de respect envers la personne qu’il avait en face de lui. Cela prend effet immĂ©diatement ? » concernant Erin, il allait lui en parler, mais une fois calme, sinon il savait qu’il aurait la tentation de crĂ©er un conflit involontaire Ă  cause de sn humeur dĂ©testable. Parler du fait que l’humour Ă©tait mal perçu et que ce fut le dĂ©nouement...bref, il n’avait pas les neurones en place pour prĂ©senter bien la chose surtout que lui-mĂȘme, il Ă©tait dĂ©contenancĂ© par cela
 Forback cet imbĂ©cile heureux qui devait ĂȘtre ravi de taper la discute avec Woolsey. Et hors, de question de s’agacer plus pour aujourd’hui. Manquerait plus qu’il en devienne dĂ©sagrĂ©able. DĂšs ce soir, effectivement. Le sergent-chef Farell organisera votre surveillance. Bien sĂ»r, vous conserverez l’intimitĂ© de vos quartiers. Vous souhaitez ajouter quelque chose ? » La circulation dans le DĂ©dale est autorisĂ© sauf la zone carcĂ©rale je suppose ? » Vous supposez bien, Monsieur Hoffman » L’anglais hocha la tĂȘte Bonne soirĂ©e Colonel » ce n’est pas parce qu’on est d’une humeur Ă  tuer des bĂ©bĂ©s chats que la politesse il faut la jeter dans les Ă©gouts. Amateur de phrases tordue bonsoir. Il ne salua point Farrell, puisque-celui lui emboĂźta le pas. Alexander, tourna donc les talons, sortant des quartiers de Caldwell. Son pas, Ă©tait similaire Ă  celui qu’il avait d’habitude. En rĂ©alitĂ© son apparence ne changeait pas, sauf peut-ĂȘtre certain mouvement un peu vif, qui trahissait si on Ă©tait un bon observateur de son agacement. Une fois dans le couloir, il prit quelques minutes, pour ordonner ses pensĂ©es et de se souvenir trouver un endroit avec une baie vitrĂ©e pour observer l’espace et laisser ses pensĂ©es divaguer
 Il allant donc vers cette salle qui par chance Ă©tait vide. Il n’adressa pas la parole au sergent, non pas par antipathie, mais parce qu’il avait besoin d’ĂȘtre seul avec lui-mĂȘme. Ainsi, en pĂ©nĂ©trant dans la salle, il se dirigea vers la fenĂȘtre, croisant ses mains, dans son dos, observant les couleurs fascinantes, qui Ă©taient bien plus saturĂ© avec sa vision particuliĂšre. Se perdant dedans. Quand on est prĂ©occupĂ© de la sorte, le temps devient trĂšs relatif. Encore plus lorsque l’on admire les couleurs chatoyantes de l’hyper espace. Combien de temps Alexander resta ainsi Ă  rĂ©flĂ©chir sur les derniers Ă©vĂ©nements ? À tenter de faire diminuer cette colĂšre lancinante qui semblait le dĂ©vorer. Personne ne le sut vraiment. Le sergent-chef Farell resta respectueusement en retrait, s’affairant Ă  missionner un soldat pour le faire suivre. Il ne se porta Ă  la hauteur de l’administratif que pour faire les prĂ©sentations. Il s’agissait d’un militaire en tenue noire, l’air solide, mais qui ne semblait pas envahissant Ă  premiĂšre vue. Hoffman, je vous prĂ©sente le premiĂšre classe Dinkins, un de mes meilleurs poulains. TĂąchez de jouer le jeu, que vous ne me donniez pas une belle occasion de vous neutraliser. »La voix de Farell le fit dĂ©connectĂ© de sa contemplation, il se tourna de trois quart pour saluer le militaire d’un hochement de tĂȘte Soldat Dinkins » puis reporta son regard vers le sergent qui faisait de belles louanges sur une recrut qui aurait sĂ»rement de grandes chances d’évaluer s’il continue Ă  ĂȘtre aussi bon. Le sergent le fixa un moment avant d’ajouter Zatter un Anglois serait une premiĂšre Ă  bord ! » Cela vous donnera l’occasion de faire un second vƓux » rĂ©pliqua l’anglais d’une voix neutre qui pouvait porter Ă  confusion. Flegme anglais vous me direz. Il laissa Ă©couler quelques secondes. Ne vous inquiĂ©tez pas pour votre poulain, je n’ai aucune raison de le renvoyer Ă  l’écurie » Il serait complĂštement stupide de se dĂ©roger Ă  l’ordre imposĂ© par le colonel. L’anglais, avait acceptĂ© que cela lui dĂ©plaise Ă©tait une autre chose. De plus, ce genre d’évĂšnement lui rappellerait le mois de janvier, il devait ĂȘtre en manque de nounou pour qu’on lui procure une le sergent-chef salua son homologue avant de se retirer. Le soldat Dinkins s’écarta alors, histoire de rester hors de son champ de vision, puis s’adossa plus loin contre un mur. Alexander avait donc l’occasion de se replonger de nouveau dans la contemplation de l’extĂ©rieur et ses rĂ©flexions les plus intimes. Encore une fois, la mesure du temps semblait devenir trĂšs incertaine. Le grondement Ă©lectronique particulier du DĂ©dale rendait l'atmosphĂšre Ă©trangement lĂ©gĂšre, si bien que le soldat se serait assoupi si le sas ne s’était pas ouvert dans la seconde.©Pando Part 8 UNE STRATÉGIE INTELLECTUELLE // 1/2 CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 19h50/22h30 sur le DĂ©dalePNJ Le psychologue Sidney Il est agrĂ©able de constater que le militaire soit lĂ  ou non, sa prĂ©sence n’était en aucun cas gĂȘnant. Cela devait ĂȘtre pĂ©nible pour l’homme de rester lĂ  Ă  s’adosser au mur, Ă  attendre que le temps passe
 se tourner les pouces dans un sens ou dans un autre puis recommencer. Alexander, ne pourrait dĂ©cidĂ©ment pas faire ce genre de chose et c’est pour cela qu’il n’est pas militaire en somme. Trop dans la rĂ©flexion il avait besoin de s’occuper et mĂȘme si lĂ , en face de la fenĂȘtre Ă  contempler les couleurs d’un espace fantastique, il n’était pas si inactif que cela. Son esprit carburait Ă  fond. Il savait qu’il devait laisser la colĂšre le prendre pour ensuite traiter les informations de maniĂšre factuelle. Souvent dans le cas d’un sentiment trop fort il aimait se parler tout seul sous la douche par exemple se racontant une histoire, analysant retournant les choses
 Hors lĂ , n’étant pas seul au monde dans cette piĂšce, il ne dĂ©sirait pas s’adonner Ă  ce genre de tout cas, Alexander ne pouvait s’empĂȘcher d’essayer de comprendre les motivations de Caldwell et surtout de revenir Ă  un cheminement de pensĂ©e factuelles. Il Ă©tait dĂ©finitivement trop agacĂ© Ă  l’heure actuelle pour en tirer de quelconque analyses concrĂštes. Surtout, que l’aigreur envers cet imbĂ©cile de Forback et le ridicule honteux de cette histoire le turlupinait au plus haut point. Cela n’aurait jamais dĂ» arriver et pourtant 
 jamais de sa carriĂšre il avait eu ce genre de petit coup bas. Des Ă©lĂ©ments honteux oui, mais la personne en face avait eu la dĂ©cence de ne pas inclure de trop nombreuses personnes. Forback, n’avait pas eu assez peur, puisque le respect et la logique l’avait mains du jeune homme se contractĂšrent par moment, quand il Ă©mettait des hypothĂšses peu agrĂ©ables, puisque l’anglais n’est jamais bien tendre surtout avec lui-mĂȘme. C’est les signes de sa rage intĂ©rieur. Le reste Ă©tant stoĂŻque et figĂ©. Ainsi, il ne vit pas les minutes filer et cela prendrait le temps qu’il faut, mais il reviendrait voir Erin, quand il serait calme. Il s’inquiĂ©tait juste d’un Ă©lĂ©ment qu’il n’y parvienne pas de cette façon. Peut- aurait-il dĂ» accepter de casser du petit loup » ? Non, pas bonne idĂ©e non plus. La faim, ne le tenaillait pas non plus, l’estomac sas se releva alors soudainement, laissant passer le psychologue du bord qui avait vraisemblablement eu dans l’idĂ©e de passer par lĂ . Un thermos de cafĂ© coincĂ© sous son bras, il lisait de maniĂšre trĂšs sĂ©rieuse un ouvrage intitulĂ© “Psychoses dissociĂ©s” de Sigmund Freud. La qualitĂ© de la couverture tĂ©moignait de son anciennetĂ© et on Ă©tait en droit de se demander si l’homme parcourait les pages plus pour un loisir personnel que pour entretenir ses qualitĂ©s professionnelles. Son regard se releva ensuite lorsqu’il sentit qu’il n’était pas seul et interrompit sa progression une fois arrivĂ© au milieu de la salle. Il fĂźt mine de ne pas avoir vu le soldat, prĂ©fĂ©rant plonger dans le regard de l’administratif sans exercer d’analyse quelconque. Sa main referma doucement le livre comme s’il s’agissait d’une piĂšce rare. Monsieur Hoffman. » FĂźt-il simplement dans un respect perçut le bruit de porte et de pas dans la salle, mais Ă  aucun moment il ne se retourna. La personne finirait pas remarquer qu’il avait dĂ©jĂ  quelqu’un et si par chance, elle voulait ĂȘtre seule, elle partirait d’elle-mĂȘme. Le bleu acier inĂ©branlable sur cette façade d’arc en ciel. En rĂ©alitĂ© il Ă©tait en train d’imaginer sur des spĂ©culations artistiques, trouvant dans ce moment crĂ©atif un peu d’apaisement. Mise Ă  part son carnet blanc et quelques stylos, il n’avait rien pris en peinture pour ne pas s’encombrer inutilement. Rendre les couleurs et l’idĂ©e qui germait dans sa tĂȘte, serait alors bien fade en noir et blanc. Enfin bon, il eut un peu de mal Ă  garder cette constante sur l’art, puisque le sujet de son irritation se rappelait Ă  son bon souvenir, comme une chanson tout cas, il n’eut pas l’immense joie de replonger dans ce genre de considĂ©ration, puisqu’une voix bien connue l'interpella respectueusement. Le regard du jeune homme se tourna vers le visage apaisant du psychologue qui avait apparemment prĂ©vu une petite sĂ©ance lecture d’un grand homme rĂ©putĂ© pour ses conclusions trĂšs controversĂ©es dans le milieu, Ă  cause de ses interprĂ©tations tournant sur la sexualitĂ©. Alexander avait lu quelques ouvrages du grand Freud, on peut ne pas ĂȘtre en accord, mais il faut avouer que sa logique se tient et puis bon, le sexe et l’homme est un sujet souvent Ă  l’origine de nombreux maux. Pour preuve, l’histoire actuelle qui obligeait un brave soldat Ă  lui tenir le caleçon. Monsieur Sidney, vous avez prĂ©vu une soirĂ©e en bonne compagnie. » lança l’anglais avec un petit rictus au coin des lĂšvres. Entre le cafĂ© et Freud, il n’était pas prĂšs de dormir bientĂŽt. Bon, la personne inconnu juste avant Ă©tait en rĂ©alitĂ© une compagnie plus agrĂ©able que prĂ©vue. Que puis-je pour vous ? ». S’il venait le voir ce fut pour Ă©changer sur un sujet ? Ou simplement pour autre chose ?Patrick garda le thermos sous son bras. Il donnait dĂ©cidĂ©ment l’air d’un homme en balade. Croisant le regard du militaire qui se tenait juste Ă  cĂŽtĂ©, et qui ne savait visiblement plus oĂč se mettre, le psychologue haussa les sourcils sur une expression Ă©trangement complice comme s’il le saluait silencieusement tout en le rassurant sans mĂȘme prononcer un mot. Cela eut pour effet de rendre le militaire beaucoup plus confiant, celui-ci rĂ©pondant d’un sourire presque gĂȘnĂ©. Le psychologue revint ensuite vers Alexander, sans que son air de sagesse ne quitte son visage. Ses yeux avaient lĂ©gĂšrement dĂ©viĂ© vers les signaux corporels d’une colĂšre pleinement contrĂŽlĂ©e, relevant Ă©galement quelques signes non verbaux de frustrations. Mais l’homme constata cela au travers d’une “armure” et d’une tenue impeccable, quasi parfaite, dans le comportement de l’anglais. Patrick avait fait cette brĂšve dĂ©duction sans mĂȘme avoir l’intention d’étudier son interlocuteur. L’homme nota simplement qu’Alexander n’était pas dans son Ă©tat habituel et se garda bien de lancer la discussion Ă  ce sujet. Il rĂ©pondit d’abord par un sourire entendu, comme s’il comprenait un sens cachĂ© Ă  sa phrase, puis s’exprima Vous ĂȘtes toujours d’une serviabilitĂ© exemplaire, jeune homme. Vous a-t-on dĂ©jĂ  offert le loisir de vous reposer ? »Puisque la conversation Ă©tait engagĂ©e, les mains de l’anglais se dĂ©crochĂšrent, pour tomber le long de son corps, sans ĂȘtre pour autant molle. Cette fois-ci le psychologue avait une tenue vestimentaire plus Ă©lĂ©gante que la premiĂšre fois, qu’il l’avait cĂŽtoyĂ© ce matin. Le style anglais Ă©tait clairement lĂ . Il esquissa un sourire entendu sur sa serviabilitĂ©, cela n’était pas un secret, mais un peu perturbant qu’on le sache alors qu’ils ne se connaissait pas. AprĂšs Hoffman, ignorait que ce bon Sidney avait rendu quelques petites visites. On me dit que ça me perdra. » dit-il avec une petite touche d'ironie plus perceptible dans son ton de voix. Cette notion est proche de celle des vacances, une belle illusion... ». De base, il Ă©tait en congĂ©s pour destination de la terre mais bon cela Ă©tait plus fort que lui d’ĂȘtre actif et globalement sans qu’il le veuille vraiment il avait toujours quelque chose qui lui tombait sur le coin du nez. Ce sont les propos de ceux qui s'inquiĂštent pour votre bien-ĂȘtre je suppose. Mais au risque d’en paraĂźtre rasoir, vous conviendrez qu’il n’est de perdition que celui qui fait dĂ©faut Ă  sa nature. »Il marqua une pause, comme s’il partageait cette qualitĂ© avec lui, avant de prĂ©ciser Et vous me donnez tout l’air d’un homme trop humble pour vous y abaisser. »Alexander l’écouta attentivement, commençant naturellement Ă  mouliner sur le sens de sa premiĂšre phrase et ce que cela dĂ©clenchait en lui. Il n’y a rien de pire que de s’oublier et de changer sa nature pour d’autre profil. AprĂšs les raisons Ă©taient peut-ĂȘtre louables, mais jamais bien bonnes, on ne peut changer sa nature sans devenir un autre. Se contrĂŽler par contre oui. Il avait un paradoxe avec sa modestie et son cĂŽtĂ© Ă©gocentrique, deux mondes qui s'opposent et s'entrechoquent
 aprĂšs Ă  savoir lequel Ă©tait une façade. Pour sa part, il savait que ce fut le second, son Ă©go n’était pas aussi Ă©levĂ© que la moyenne humaine, mais aimait se protĂ©ger devant cette excentricitĂ© face Ă  des situations donnĂ©es. Comme l’image du grand patron que certains se font. Notamment Forback, qui y associe d’autres concepts autour, de stĂ©rĂ©otype de l’homme puissant qui ne peut point ĂȘtre aimĂ© pour autre chose que son portefeuille, puisque son monde est matĂ©rialiste. Il serait prĂ©somptueux de vous penser rasoir. » il avait toujours du mal avec les formes de compliments qu’ils soient directs, cachĂ©s ou enrobĂ©s. Cela allait de pair Ă  son humilitĂ©. Le psychologue, ne lui avait pas rĂ©pondu, s’il avait besoin de lui ou non, enfin pas de façon franche ce qui laissait penser Ă  l’anglais qu’il n’était lĂ  que pour discuter ou Ă©changer quelque peu, puisque les deux hommes semblaient s’intĂ©resser l’un Ă  l’autre. Son regard se dĂ©via quelques secondes sur les traits multicolores. Cela vous Ă©voque quoi cette abstraction ? » sauf si l’homme dĂ©sirait commencer sa soirĂ©e en compagnie de ses deux compĂšres cafĂ© et Freud. Alexander, avait trouvĂ© un moyen intĂ©ressant de s’occuper l’esprit avec une personne du mĂȘme qualificatif. L’avenir et l’aventure. » RĂ©pondit l’homme sans la moindre hĂ©sitation. À croire qu’ils se lançaient sur un test de rorschach. Et pour vous ? » Le dynamisme, la folie et le rĂȘve » Il avait l’impression que la perception du psychologue englobait aussi le DĂ©dale, ce vaisseau qui emmĂšne vers de nouvelles aventures et un avenir proche. Alors que lui s’attachait Ă  la forme propre des couleurs et de l’aspect. Ah, bien sĂ»r... » Fit le psychologue en regardant la nappe lumineuse, comme si la rĂ©ponse d’Alexander le plaçait directement en une catĂ©gorie de personnage. Cette constatation orale, intrigua l’anglais, qui lui lança un regard intriguĂ©. Il allait lui demander d’exposer sa conclusion mentale par simple et pure curiositĂ©, quand Sidney changea de sujet brusquement, sans que sa voix ne forme une cassure nette, lorsqu’il ajouta, une trĂšs lĂ©gĂšre teinte provocante dans l’expression. Celle-ci n’échappa pas Ă  Alexander trĂšs rĂ©ceptif aux timbres soyeux de la bravade Je suis certain que vous ĂȘtes un redoutable adversaire au jeu d’échec. » Cela serait avec plaisir que je vous donnerai raison sur un damier »Sidney accueilli la rĂ©ponse d’un air ravi. Il se trouve justement que j’en ai un en ma possession dans mon bureau. Peut-ĂȘtre pourriez-vous me montrer vos capacitĂ©s tactiques tout en partageant le cafĂ©...Une sorte de consultation “officielle” qui vous dĂ©chargerai temporairement de notre ami Dinkins. »Il le regarda en ajoutant Sans vouloir vous offenser jeune homme. »Le militaire afficha un air comprĂ©hensif et se contenta de hocher la bonne idĂ©e, pour outrepasser l’agacement et se sentir moins surveillĂ© », mĂȘme si la prĂ©sence de Dinkins n’était pas oppressante. Cela me conviens, par contre je ne bois pas de cafĂ© » Le regard de l’anglais alla sur le militaire Quelle chance ! » il lui fit un rictus entendu Vous pourrez disposer dans vos quartiers, j’irais directement dans les miens aprĂšs. » Il avait un cĂŽtĂ© gĂȘnant de laisser poireauter un humain Ă  la porte du psychologue, dans l’attente d’accompagner le responsable quelques mĂštres plus loin. Alexander, n’aimait pas vraiment qu’une autre personne doivent l’attendre constamment et s’ennuyer Ă  le suivre comme son ombre. Un quart d’heure plus tard, les deux hommes Ă©taient installĂ©s dans le bureau du psychologue du bord. L’endroit Ă©tait particuliĂšrement bien agencĂ© et spĂ©cialement disposĂ© pour une forme Ă©tonnante de convivialitĂ©. Bien entendu, on retrouvait ce fameux divan confortable, bien que personne n’osait rĂ©ellement s’y installer. Quatre imposantes armoires de bibliothĂšque cernaient un angle de la piĂšce, une sĂ©rie de diplĂŽmes timidement dissimulĂ© entre les quelques espaces libres. Le bureau, trĂšs grand, parfaitement bien rangĂ© avec quelques ustensiles communs au psychologue tel un systĂšme de bille etc
Mais le plus surprenant restait l’imposant hublot qui permettait d’observer l’espace lointain. Nul doute que ce qu’avait fait Alexander pour se soulager servait Ă©galement les intĂ©rĂȘts du psychologue dans son propre bureau. Enfin, un Ă©norme classeur mĂ©tallique contenait probablement les dossiers de suivi de tout l’équipage. Rien qu’à voir l’aspect du mĂ©tal, on pouvait aisĂ©ment le comparer Ă  un vĂ©ritable coffre-fort ne s’ouvrant que par empreinte digitale. Et Sidney devait forcĂ©ment ĂȘtre le seul Ă  pouvoir y petite porte discrĂšte non loin amenait Ă  ses quartiers personnels et les eĂ»t le droit Ă  l’un des siĂšges en cuir pour faire face au psychologue qui lui prĂ©senta un magnifique damier sculptĂ© Ă  la main par un menuisier passionnĂ©. Les piĂšces, elles, avaient Ă©tĂ© taillĂ© dans des pierres diffĂ©rentes, un cĂŽtĂ© en albĂątre et l’autre en saponite. L’ouvrage avait Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©alisĂ© Ă  la main et l’on Ă©tait en droit de se demander qui avait rĂ©alisĂ© ce petit chef d’ venait de rĂ©ajuster les piĂšces, rompant une partie qu’il avait surement dĂ» disputer contre lui-mĂȘme. Puis il tourna le plateau avec une Ă©tonnante facilitĂ©, indiquant que le damier Ă©tait montĂ© sur un pivot bien rĂ©glĂ©. Quelle cotĂ© vous conviendrait le plus ? L’honneur revient Ă  l’invitĂ©. »L’anglais considĂ©ra quelques instants le somptueux Ă©chiquier apprĂ©ciant le travail rĂ©alisĂ© dessus et la beautĂ© qu’il Ă©manait. Cela Ă©tait presque un sacrilĂšge de joueur avec ce genre de merveille. Il se positionna du cĂŽtĂ© des piĂšce noires. Il jouait toujours, enfin quand cela Ă©tait possible de cette couleur. Il prit place dans le fauteuil croisant ses longues jambes. C’est une merveille, vous l’avez fait faire oĂč ? » HĂ©ritage de famille ! » RĂ©pondit fiĂšrement le psychologue avant d’avancer un pion. Et il avait de quoi vu l’ouvrage. Alexander hocha la tĂȘte apprĂ©ciant l’objet. Sidney en profita pour ajouter, comme pour lancer une conversation des plus banales Alors, comment trouvez-vous le DĂ©dale ? »Alexander analysa la position de la piĂšce, souvent dans ce jeu, le premier geste est dĂ©cisif. Cela ne lui prit que quelques secondes et le goĂ»t du risque prit le pas, en sortant directement son cavalier dans une stratĂ©gie un peu osĂ©e. Cela allait bien avec son caractĂšre de relever des challenges. Au moins, il ne moulinait plus trop, se concentrant sur autre chose. Son regard se releva sur le visage de son vis-Ă -vis. Sous quel angle ? D’un point de vu matĂ©riel concernant le vaisseau ou ce qui le compose d’humain et de loi ? »Sidney ne releva pas la provocation du cavalier et fĂźt progresser un nouveau pion juste Ă  cĂŽtĂ©, le laissant dĂ©libĂ©rĂ©ment exposĂ© pour que le premier puisse le dĂ©vorer. Une façon de neutraliser temporairement la piĂšce adverse. Ce qui vous vient en premier Ă  l’esprit ? » Demanda-t-il doucement. Je suis admiratif de la technologie qu’il y a dans ce vaisseau, ainsi que son amĂ©nagement, une mini ville flottante
enfin un vĂ©ritable dĂ©dale » Ajouta-til dans un brin d’humour sur ce jeu de lui gratifia d’un sourire complice, relevant le trait d’humour. Il dĂ©duisit Ă  ses propos qu’il avait trĂšs probablement visitĂ© le pont 12. Cela n’a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. Le croiseur reste un bĂątiment de guerre habitĂ© par des militaires triĂ©s sur le volet. Il n’a pas Ă©tĂ© facile de convaincre le colonel de l’importance de ces divertissements pour son Ă©quipage. »Alexander, arqua un sourcil intriguĂ©. Ainsi donc ce fut le psychologue qui avait convaincue le colonel de mettre en place le pont 12 ? Cela n’était pas surprenant dans un sens, il voyait mal Caldwell ĂȘtre force de proposition sur ce thĂšme. MĂȘme si, sur le coup avec Pile-Poil il avait Ă©tĂ© fortement estomaquĂ© de s’imaginer cela du militaire. Vous avez bien fait de le convaincre. Cela ne fut pas trop difficile ? » Terriblement difficile ! Vous avez certainement remarquĂ© la sĂ©curitĂ© massive entourant ces lieux et la frĂ©quence fort rĂ©duite de ces Ă©vĂ©nements...Ce sont ses conditions ! »Alexander hocha la tĂȘte en bougeant une autre piĂšce, qui allait avec sa stratĂ©gie d’attaque. Comment avez-vous rĂ©ussi si cela n’est pas indiscret ? » Cela Ă©tait peut-ĂȘtre une technique particuliĂšre, du harcĂšlement ou bien une suite logique d’arguments implacables et rĂ©pĂ©tĂ©s ? En tout cas cela intĂ©ressait l’homme. Oui, comme la majoritĂ© du DĂ©dale en somme. Tout est Ă©troitement surveillĂ©e
 comme ce brave soldat qui est contraint de me servir d’ombre jusqu’à la fin du voyage »Sidney haussa les Ă©paules, comme s’il Ă©tait gĂȘnĂ© d’avouer un terrible secret. Il dĂ©via son fou et tenta une manƓuvre pour attirer l’une de ses tours Ă  dĂ©couvert. Il n’y a pas eu de rĂ©ussite Ă  la vĂ©ritĂ©. Sur les vingt types de loisirs et divertissements que j’ai proposĂ© avec les soldats intĂ©ressĂ©s, seuls ceux que vous avez vu en bas ont Ă©tĂ© retenus, choisi par vote de l’ensemble de l’équipage. Le colonel a imposĂ© un ensemble de conditions trĂšs stricts et il ne le permet que pour effectuer un test. Au premier incident Ă  bord, il fermera tout le pont dĂ©finitivement
 »Le psychologue rĂ©prima une expression de douleur en voyant son cavalier disparaĂźtre. Il n’avait pas repĂ©rĂ© la menace d’un fou planquĂ© en embuscade qui n’attendait que ça. Hum, je vois. » Un peu extrĂȘme comme condition, comme si l’amusement ne devait pas subsister dans son univers. Était-il aussi austĂšre dans la vie privĂ©e ou l’était-il devenu par la force des choses ? J’imagine que le colonel ne vous a pas gratifiĂ© de cette nouvelle “ombre” sans raison. Soit vous avez Ă©tĂ© sous le coup d’une menace...ou bien c’est vous qui l’ĂȘtes
 »Il supprima victorieusement l’une des piĂšces de son adversaire avant de le regarder, espĂ©rant en connaĂźtre plus sur les raisons de cette colĂšre si bien dissimulĂ©e. Alexander croisa son regard, une petite moue s’afficha sur son visage, une moue d’apprĂ©ciation face Ă  ce beau coup. Il hĂ©sita Ă  en parler, mais bon, aprĂšs tout peut-ĂȘtre pourrait-il avoir des Ă©claircissements sur cette histoire complĂštement dingue. Vous ĂȘtes en train de jouer avec un dangereux criminel, monsieur Sidney. » Il avait dit ça d’un air parfaitement sĂ©rieux avant de voler une autre piĂšce blanche. Bien entendu cela Ă©tait de l’humour dit pince sans rire », il laissa s’écouler quelques secondes avant de reprendre. Selon le colonel, c’est pour en effet me protĂ©ger d’un potentiel complot suite Ă  une altercation avec le consultant du CIS qui se charge de valider les versions officieuses de nos mĂ©tiers »L’humour de son interlocuteur ne passa pas dans l’oreille d’un sourd. En plus de cela, Sidney observa silencieusement la trĂšs lĂ©gĂšre modification du geste d’Hoffman au moment du dĂ©placement des piĂšces. C’était Ă©tonnant de voir quelqu’un qui contrĂŽlait son langage verbal aussi bien. Les signaux caractĂ©ristiques se faisaient rares chez lui. Mais l’homme su que cette altercation Ă©tait une origine directe de la colĂšre et de la frustration qu’il pensait dĂ©celer derriĂšre le masque. Et sur quoi cette altercation reposait-elle ? Si je puis me permettre de vous poser la question, bien sĂ»r
 »Il rĂ©cupĂ©ra l’un des pions de l’ennemi, une bien maigre prise. Oui, vous pouvez, de toute maniĂšre cela a dĂ» dĂ©jĂ  faire le tour du vaisseau. » Alexander aurait pu y mettre de l’amertume mais non, il resta sur la mĂȘme lignĂ©e. Son problĂšme, c’est qu’une fois en colĂšre, il avait un peu de mal Ă  redescendre et s’occuper l’esprit Ă©tait un bon moyen de calmer la bĂȘte ». AprĂšs, il pouvait remonter tout aussi facilement sur une pĂ©riode allant de 4h Ă  12h voir mĂȘme 24h si en plus il est vexĂ©. Il considĂ©ra le jeu quelques instants, il opta pour une autre stratĂ©gie un peu moins offensive pour aller vers une plus dĂ©fensive afin d’enfoncer les protections de son adversaire plus en profondeur. Finalement, il appliquait typiquement la stratĂ©gie qu’utilise les entreprises, bientĂŽt il passerait Ă  la mixte pour peaufiner sa dĂ©marche. Vous devez connaĂźtre monsieur Forback, je suppose ? » Monsieur Forback... » rĂ©pĂ©ta-t-il pensivement. Oui, je me souviens de cet homme. Il est certain qu’il n’a pu vous menacer par la force. »Alexander eu un petit rictus trĂšs fin aux coins des lĂšvres. En effet. Il a d’autres atouts. » dit-il sur un ton plus lĂ©ger en rĂ©ponse Ă  la blague de son vis Ă  vis. Son regard parcouru plateau placidement. La veille, suite Ă  des remarques jugĂ©es humiliantes, qui n’aurait pas dĂ» ĂȘtre Ă©voquĂ©es, ma compagne a trouvĂ© bon de le confronter Ă  sa propre bĂȘtise en usant d’humour. Nous n’étions pas seuls, puisque accompagnĂ© d’un soldat que nous connaissons bien et ami de mademoiselle Steele, qui est entrĂ© dans la danse. Étant passablement agacĂ© par le comportement du consultant, j’ai aussi jouĂ© le jeu. Mais au lieu de se rendre compte qu’il Ă©tait menĂ© en bateau, il trouva plus attrayant de proposer ses services Ă  ma compagne » Il dĂ©plaça une piĂšce. Il fut bien entendu renvoyĂ© dans les choux par celle-ci. Sujet Ă©tant clos, il repartit dans ses quartiers. Le problĂšme Ă©tant que Monsieur Forback Ă  eut la langue un brin trop pendue, dĂ©voilant des Ă©lĂ©ments de cette conversation - comme les mƓurs de mademoiselle Steele - Ă  une tierce personne. ÉlĂ©ments, qui certes Ă©taient faux, mais reprĂ©sentaient une atteinte humiliante pour elle en plus d’ĂȘtre confidentiels. Sans parler du fait qu’il avait dĂ©robĂ© une piĂšce sous clĂ© de son dossier... dossier destinĂ© Ă  enquĂȘte sur Atlantis. » Il passa ses doigts sur ses lĂšvres, un signe Ă©vocateur de sa double rĂ©flexion en parallĂšle sur le jeu Ainsi, pour fautes graves, je l’ai convoquĂ© Ă  dix-huit heures pour le recadrer et dans le cas Ă©changeant, l’informer de son licenciement, qui aurait toutes les chances d’aboutir suite Ă  ma demande et les faits encouru contre lui. La conversation s'est envenimĂ© et il a trouvĂ© bon de se fracasser la tĂȘte contre la porte pour simuler une attaque de ma part. » Il avait racontĂ© cela d’une maniĂšre affreusement factuelle. Il mettait toujours un contexte pour que ses interlocuteurs comprennent bien la chute, puisque quand mĂȘme cela se finissait par un brave homme qui dĂ©cide de se projeter contre une fichue porte de mĂ©tal. J’ignore s’il serait intĂ©ressant ou non de psychanalyser cet homme. En tout cas, il ne semble pas avoir de limite sur l’ordre physique ni de sa propre intĂ©gritĂ©. » La proposition sexuelle qui lui avait Ă©tĂ© fait lui revint en tĂȘte et rien que cela lui filait une aigreur d’estomac. Pendant ce temps, Sidney avait amĂ©nagĂ© une ouverture pour laisser son roi en Ă©chec, espĂ©rant attirer l’une des piĂšces de l’adversaire dans un piĂšge qu’il jugeait malgrĂ© tout trop voyant. Sa dĂ©fense s’étiolait et les possibilitĂ©s devenaient de plus en plus restreintes. Au cours de l’explication, le psychologue hocha la tĂȘte Ă  plusieurs reprises et se garda bien de lancer le cĂ©lĂšbre “Et qu'avez-vous ressenti Ă  ce moment-lĂ  ?”Mais il nota l’absence d’implication sentimentale dans ses propos, ce qui signifiait deux choses soit cela l’avait profondĂ©ment touchĂ© et il s’évertuait Ă  le lui dissimuler ; soit il conservait une maĂźtrise frĂŽlant la perfection. Serait-ce les deux ?Le regard de Sidney se perdit un instant dans le vague, un peu comme s’il regardait le plafond, son index entourant son menton Ă  la maniĂšre d’un philosophe, puis son expression s’égaya soudainement en une sorte de “SacrĂ© Cadwell”, lorsqu’il comprit la vĂ©ritable raison de cette mise sous protection. Il se laissa mĂȘme aller un petit rire de satisfaction en dĂ©couvrant le pot-aux-roses. Ce sont, fit lever le regard vers l’anglais qui avait replongĂ© dans sa stratĂ©gie. Vous voilĂ  plus exemple que dangereux criminel, monsieur Hoffman. »L’anglais, leva un sourcil intriguĂ© Un exemple ? »Le piĂšge ne semblait pas fonctionner, le roi n’était pas attaquĂ©. Sidney referma la protection pour prĂ©parer une nouvelle embuscade. Vous n’ĂȘtes pas sans savoir que nous avons du personnel sensible Ă  bord les victimes d’Atlantis. Ces femmes violentĂ©es
 »Il ouvrit de nouveau son piĂšge sur une piĂšce moins importante, espĂ©rant qu’il tombe dans le panneau cette fois-ci. L’aile qui leur est allouĂ© se trouve sur le mĂȘme pont. »Le psychologue hocha pensivement la tĂȘte, comprenant la tactique du colonel qui s’appuyait entiĂšrement sur l’image de cette situation. Il prĂ©venait un mouvement de panique parmi ces victimes mĂȘme si elles se trouvaient dans une zone confinĂ©e. Dans un si petit endroit, la nouvelle d’une agression ayant pour “sujet d'intĂ©rĂȘt” une femme causerait inĂ©vitablement un risque d’hystĂ©rie parmi les victimes. D’autant plus que les femmes soldats gardant l’endroit n’étaient pas trĂšs nombreuses, nourrissant un sentiment d’insĂ©curitĂ© capable de croitre. L’homme observa alors Alexander en se demandant s’il parviendrait de lui-mĂȘme Ă  cette stratĂ©gie de Sidney rĂ©ussit, puisqu’un pion venu manger sa piĂšce de moindre importance. Hors, cela Ă©tait Ă  double tranchant, puisque le fidĂšle soldat de sa majestĂ© se dirigeait vers la zone dĂ©couverte, risquant de se transformer en dame s’il n’était pas dĂ©vorĂ©. Mais, s’il est Ă©vincĂ©, une autre piĂšce le protĂ©geait au loin, un fou le tenait en joue et attendait sagement de dĂ©rober une nouvelle prise. L’anglais, releva la tĂȘte satisfait intĂ©rieurement de sa stratĂ©gie passablement horrible et carnassiĂšre. Il avait un peu de mal Ă  comprendre l’élĂ©ment. Le mĂȘme pont des habitations ou seulement la zone carcĂ©rale ? » Il voulait ĂȘtre certain d’avoir bien compris pour analyser. Puisque selon la rĂ©ponse, il en avait conclu quelque chose de bien diffĂ©rent. Le quartier de l’équipage de transit. Celui de Monsieur Forback se trouve Ă  coup sĂ»r, comme les autres, Ă  quatre coursives de l’aile des femmes violentĂ©es. La place pour ramener tout le monde sur Terre est limitĂ©e, cela n’a pas Ă©tĂ© Ă©vident d’établir une zone d’isolement pour les victimes. » Une expression de douleur mĂȘlĂ©e Ă  un lĂ©ger agacement marqua son visage lorsqu’il remarqua trop tard le jeu d’Alexander. Il ne lui restait plus qu’une demi-douzaine de piĂšces, le damier Ă©tait en majoritĂ© occupĂ© par son adversaire. Sidney, contraint par ce coup aussi ingĂ©nieux que cruel, plaça sa dĂ©fense autour de son toisa le psychologue qui n’apprĂ©ciait pas vraiment la stratĂ©gie, normal, se faire prendre ainsi un part un ses jetons n’était pas agrĂ©able, surtout pour un joueur Ă©mĂ©rite comme l’est Sidney. L’anglais, ne comptait pas ĂȘtre plus complaisant, c’est un jeu oĂč on gagne ou perd, l’égalitĂ© par PAT Ă©tait rare et sous certaines conditions. Il plaça sa tour suffisamment loin pour ne pas ĂȘtre menacĂ© mais touchĂ© par rĂ©percussion le roi et forcer son adversaire Ă  bouger son roi. Petit Ă  petit, il finirait par l’amener lĂ  oĂč il voulait pour le mĂąt. Échec ».En parallĂšle il analysait les propos du psychologue. Bon, il avait du mal Ă  comprendre son rapport avec sa surveillance et les femmes violĂ©es. Qu’il soit important de contrĂŽler un potentiel mouvement de panique en Ă©touffant l’altercation et en mettant le responsable du CIS au frais d’accord
Alexander arqua un sourcil. Hum
j’ai du mal Ă  trouver la stratĂ©gie du colonel en mettant mademoiselle Steele et moi-mĂȘme sous surveillance. Le fait d’avoir mis Foback en geĂŽle est suffisamment rassurant pour les victimes qui auraient eues vent de toute cela » Il lui manquait un Ă©lĂ©ment, il en Ă©tait certain, car cela ne lui apparaissait pas pertinent. MĂȘme l’excuse un peu foireuse de protĂ©ger » les deux responsables de la citĂ© des potentiels jaloux ou partisans de Forback qui Ă©taient surement inexistants Ă©tait plus crĂ©dible. Mais bon, il attendait une explication de Sidney un peu plus approfondit. AprĂšs, Ă©tant soumis Ă  une immense colĂšre intĂ©rieur par chance celle-ci redescendait depuis qu’ils jouaient de maniĂšre significative il peut avoir du mal Ă  rĂ©flĂ©chir de maniĂšre pragmatique. MĂȘme si actuellement, il arrivait Ă  penser Ă  deux choses poussĂ©es dans le mĂȘme moment. À chacun sa maniĂšre de commander, Monsieur Hoffman. Le colonel n’aime pas la demi-mesure, il prĂ©fĂšre ĂȘtre jugĂ© paranoĂŻaque que laxiste. Cela peut surprendre au premier abord. Mais si vous saviez le nombre de catastrophe que sa prĂ©venance nous a Ă©vité  »La piĂšce maitresse se sauva dans le coin. Ce n’était plus qu’une question de temps avant le coup fatal. Le psychologue ne pouvait plus que repousser l’échĂ©ance et donner du fil Ă  retordre Ă  son adversaire. Alexander eut une petite moue, il s’était mal exprimĂ©, puisqu’il s’attendait Ă  une autre rĂ©ponse. Une explication en somme. Alors, il prĂ©cisa au mieux. Je ne critique en rien sa maniĂšre de commander, je ne comprends pas la corrĂ©lation des Ă©lĂ©ments. » Il continua Ă  aguicher les autres piĂšces pour pousser le roi dans des retranchement sans issues sauf le mat ». Échec ». Le raisonnement de Caldwell m’échappe aussi parfois. Nous nous sommes souvent affrontĂ© sur des sujets oĂč la logique me semblait absente de ses dĂ©cisions. Mais je dois reconnaĂźtre qu’elles ont toujours eu pour avantage d’ĂȘtre bĂ©nĂ©fique Ă  l’ensemble au dĂ©triment de l’unique. » Fort heureusement, c’est un bon commandant, peut-ĂȘtre un peu trop psychorigide mais il reste soucieux du bien-ĂȘtre de chacun. » Il avait de l’estime pour cet homme et il ne s’en cachait pas. Et sur ces mots, Alexander annonça l’échec et mat. Une fin surprenante d’une partie jugĂ©e intĂ©ressante. Mine de rien, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas jouĂ© aux Ă©checs un divertissement qui lui manquait. D’habitude il partageait cela avec son oncle ou son grand pĂšre tous deux de redoutables stratĂšges. Faut dire qu’en banque, il fallait mieux avoir l’esprit logique pour mener Ă  bien un Ă©tablissement financier. Sidney parut surpris, ayant calculĂ© qu’il lui restait encore deux tours de rĂ©sistance, et chercha d’un regard intriguĂ© quelle manƓuvre lui avait Ă©chappĂ©. Il revint en arriĂšre dans ses souvenirs et dĂ©couvrit le piĂšge odieux dans lequel l’Anglais l’avait envoyĂ© courir. Il avait sautĂ© Ă  pied-joint sans repĂ©rer la vĂ©ritable menace. C’était osĂ© et sacrĂ©ment cavalier. Sachant cela, le psychologue hocha longuement la tĂȘte d’un air navrĂ©, admettant sa dĂ©faite, avant de lui proposer une deuxiĂšme partie que naturellement Alexander accepta avec une certaine joie. Sentiment qu’il laissa passer Ă  travers ses prunelles acier qui pĂ©tillĂšrent quelques fugaces secondes. J’aimerai que vous gardiez ceci Ă  l’esprit, jeune homme ces ragots qui pourraient courir sur votre compagne, ce qui fait surtout votre agacement, n’intĂ©ressent pas les hommes. Croyez-en le psychologue qui a appris Ă  connaĂźtre l’ensemble de l’équipage. Votre rĂ©putation et celle de votre amie reprĂ©sentent bien plus Ă  leurs yeux que les errements d’un agent de la CIS perverti... »L’anglais, toisa quelques instant le psychologue. Sa colĂšre Ă©tait bien basse maintenant, l’effet de s’occuper l’esprit et de vaincre aidant fortement. Comme tout joueur et parieur il aimait ĂȘtre victorieux mais avait la modestie de ne pas s’en vanter ou de se pavaner avec ce fait. Les propos du psychologue le rassurĂšrent grandement. Oui, cette nouvelle image le rendait dingue et savoir que cela n’entacherait en rien ce qu’ils sont rĂ©ellement lui fit du bien. Rien de plus dĂ©plaisant que de souffrir en plus des mauvais commĂ©rages faux et humiliants. Cela me rassure. Outre de faire passer ma compagne pour une femme volage, j’aurais eu le droit Ă  la rĂ©putation d’homosexuel - zoophile. Il a quand mĂȘme une imagination folle ce brave garçon 
 » Il eut un petit rictus dĂ©passĂ© par les actes que pouvait faire certaine personne, accompagnĂ© d’un petit rire. Le pire Ă©tant quand mĂȘme de se blesser volontairement avec une telle violence
. Incroyable. Sidney dĂ©cida de rĂ©cupĂ©rer la couleur adverse, se demandant si cela pouvait placer Alexander dans l’inconfort. Il dĂ©buta par un pion puis attendit le prochain coup, prĂ©voyant une manƓuvre plus dĂ©fensive qu’à sa prĂ©cĂ©dente partie. Le psychologue pouvait constater qu’Alexander Ă©tait plus dĂ©tendu et moins refermĂ©, des petits changements infimes mais perceptibles dans sa maniĂšre d’ĂȘtre. Le changement de couleur, ne semblait pas le perturber mais intĂ©rieurement, l’anglais devait se rappeler qu’il Ă©tait blanc et non noir, brisĂ© l’habitude de raisonner avec cette non couleur. Il fallait la jouer fine, puisque son interlocuteur devait se prĂ©parer et rĂ©ajuster sa stratĂ©gie aprĂšs avoir observĂ© la premiĂšre partie et ne pas se faire avoir une nouvelle fois. Ainsi, le Britannique, avança un pion en parallĂšle Ă  son adversaire. Soyez serein. Ce genre de rumeur ne trouve aucun public Ă  divertir dans un endroit comme celui-ci. Vous pourrez croiser n’importe lequel des membres d’équipage sans mĂȘme y trouver un regard accusateur ou de quelconques murmures sur votre chemin. »L’homme avait usĂ© d’un ton empreint de dĂ©fi et de malice. À sa façon de parler, il devenait comme logique et limpide que les actes de Forback n’auraient qu’une consĂ©quence des plus limitĂ©e. Ces propos avaient Ă©tĂ© dit comme l’aurait fait un psychologue pour rassurer son patient. Mais avec beaucoup d’élĂ©gance et de discrĂ©tion. C’est comme s’il enjoignait son interlocuteur Ă  parcourir l’ensemble du croiseur pour trouver un mĂ©disant et lui prouver son tort. Ce serait en vain
 Parfait alors. » Il hocha la tĂȘte, croyant sans peine Sidney. AprĂšs tout, il aurait le loisir de vĂ©rifier puisqu’il ne comptait pas arrĂȘter ses petites balades, mĂȘme avec une seconde ombre sur les mise au point faite, Sidney dĂ©cida alors de sortir son fou afin d’entamer la manƓuvre piĂšge de Fisher de 1972. Ce n’était pas une technique courante et trĂšs rĂ©pandue. Seulement, si Alexander avait une culture stratĂ©gique suffisante - Et cela serait Ă©tonnant que ça ne soit pas le cas - il dĂ©sarmerait sans mal cette tentative. Un bon moyen d’évaluer l’étendue de son savoir en la matiĂšre. Comme nous sommes dans le sujet, je vous ai Ă©voquĂ© une personne qui n’était pas habilitĂ©es Ă  recevoir le genre de propos intime que Forback Ă  si Ă©lĂ©gamment fourni. Ce fut le 1er classe Nelly Bricks. J’en ai conclu qu’elle avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e elle aussi... » Une maniĂšre d’avoir des informations comme une autre. Faut dire que Farrell l’avait Ă©voquĂ© Ă  demi-mot. La stratĂ©gie du psychologue ne put germer comme espĂ©rĂ©, Alexander connaissait cette technique qui avait surpris tout le monde. Mais ce fut bien tentĂ©, il doit l’avouer. Belle culture... » Ah
.Nelly Bricks
 »Un cas Ă  elle-seule, cette brave jeune femme. La mention de son nom donna un lĂ©ger sourire Ă  cet homme si concentrĂ© sur sa position difficile. Alexander se faisait menaçant mais il parvenait Ă  couvrir efficacement le fou qu’il avait mis en danger. Seulement, le voilĂ  de nouveau Ă  la dĂ©fensive. L’expression de son interlocuteur lui donnait l’air d’avoir un plan complet et machiavĂ©lique pour gagner la partie. Le psychologue moulina Ă  toute vitesse sans pour autant l’afficher et trouva une astuce pour attirer son cavalier. Peut-ĂȘtre pourrait-il le lui arracher. Cette brave jeune femme n’est une menace qu’à votre patience. Le reste n’est que douceur et humour. Je la sais trĂšs apprĂ©ciĂ©e de tous, mĂȘme si cela reste dissimulĂ©. Par chance, son besoin d’affection l’a amenĂ© Ă  jeter son dĂ©volu sur quelqu’un d’autre. »Le britannique ne pouvait qu’ĂȘtre du mĂȘme avis. Lui-mĂȘme avait Ă©tĂ© sous le charme » de son dynamisme et de sa grande bienveillance. Elle a un don fascinant pour s’attirer la bienveillance d’autrui et leur sympathie »Sa tour quitta son emplacement initial. Le nouveau piĂšge Ă©tait prĂȘt, il n’y avait plus qu’à croiser les doigts. Le cavalier de l’anglais alla donc se sacrifier sur la tour, afin de faire une ouverture assez peu visible Ă  cet instant, puisque cela permettait de laisser le fou de l’homme s’y engouffrer pour attaquer bientĂŽt. Et ce n’est pas son premier sĂ©jour en cellule. Rassurez-vous. »Alexander releva la tĂȘte du damier
 Une grande habituĂ©e de la prison ? Elle fut emprisonnĂ©e Ă  cause de son abus avec la photocopieuse je suppose ? » Il serait Ă©tonnant que Caldwell n’en soit pas restĂ© lĂ  en dĂ©couvrant la pile monstrueuse des affiches qu'elle avait imprimĂ© ! En repensant Ă  cela, il esquissa un petit sourire. Elle avait un sacrĂ© culot mine de rien, mais toutes ses actions Ă©taient dictĂ©es par la sympathie sans jamais verser dans la mĂ©chancetĂ©. Cela n’était pas si Ă©tonnant que ça, vu son caractĂšre assez pĂ©tillant et parti d’un rire franc, rejoint de quelques rires par contagion de l’anglais. Oui. Et Ă©galement d’avoir trouvĂ© le moyen d’accĂ©der Ă  votre portrait pour en concevoir l’affiche. Mais Ă  l’instar de ses petites folies, sa bonne humeur est contagieuse. »Sidney passa en revue sa propre dĂ©fense et trouva que le fou ennemi commençait Ă  devenir dangereux. Il ne savait pas quelle piĂšce il pouvait viser avec mais amena son cavalier pour tenter de le contrer. Le fou, ne bougea pas, puisque non en pĂ©ril, par contre ce fut une dame menaçante qui pointa ses remparts vers le cavalier. Cela Ă©tait risquĂ© puisque Alexander y Ă©tait allĂ© de maniĂšre trĂšs offensive, laissant une brĂšche pour la dame de Sidney, qui pouvait tenter un beau coup s’il parvenait Ă  placer sa dame correctement en la rapprochant et ensuite mettre un Ă©chec au roi de son adversaire si celui-ci ne contrait pas. Elle est maline. J’ignore comment elle s’est dĂ©brouillĂ©e, en tout cas, elle se donne les moyens de ses ambitions. » Il faut dire qu’elle en avait fait, des recherches, pour rĂ©ussir Ă  trouver une personne qui pourrait l’aider. Tout cela, pour la major Frei, cette personne sur qui avait jetĂ© son dĂ©volu Nelly. J’espĂšre que son attachement est rĂ©ciproque, je trouverais cela particuliĂšrement cruel et triste que cela ne soit pas le cas » Et malheureusement, connaissant la major sur quelques faits, mĂȘme s’il n’était pas certain, il doutait qu’elle Ă©prouve la mĂȘme passion amicale que l’espagnol pĂ©tillante. AprĂšs, cela serait surprenant mais trĂšs agrĂ©able de constater que cette femme froide et austĂšre puisse ĂȘtre autre chose qu’un soldat purement professionnel sur tous les tableaux. Qui sait ? » FĂźt Sidney en haussant ses Ă©paules. J’ai vu cette jeune femme accomplir de vĂ©ritables miracles envers certains patients au grand dam de mes nombreuses heures de consultations. » Alexander eu un petit rictus, rien de plus dĂ©bitant de voir son travail infructueux alors qu’il eĂ»t suffi de quelques jours Ă  une personne pour dĂ©nouer le nƓud du problĂšme. Le pouvoir de l’empathie exacerbĂ© chez une personnalitĂ© bonne. Il Ă©tait convaincu depuis longtemps, que certaine habitude non visibles » comme le charisme et l’empathie permettait Ă  des personnes d’arriver Ă  des rĂ©sultats plus rapidement que d’autres, malgrĂ© que les seconds soient plus compĂ©tents que les premiers. Ce genre d’aptitude ne s’apprend pas, c’est innĂ© et profondĂ©ment injuste. D’ailleurs, en parlant de ses rĂ©flexions Ă  Sidney, le sujet allait dĂ©river sur l’inĂ©galitĂ© des hommes, mais non bien au dame devait bouger mais il y avait une tour capable de parer sa tentative. Il fallait qu’il parvienne Ă  la faire dĂ©placer discrĂštement. Sans quoi la balance pencherait de nouveau du cĂŽtĂ© d’Alexander. Il hasarda donc l’un de ses pions pour attirer l’appĂ©tit de la tour. Il complĂ©ta alors Et Ă  la longue, elle pourrait bien faire fondre ce major si renfermĂ©. » Ça serait bien. Donnant un peu plus d’humanitĂ© Ă  une personne qui se l’est refusĂ©e pour sa carriĂšre. Je trouve que la meilleure phrase pour rĂ©sumer le major Frei serait son seul amour vĂ©ritable n’est autre que sa carriĂšre. Dans ce souci de perfection militaire elle s’oublie en tant qu’humaine et femme. » Cela n’était pas une critique, mais une analyse constructive qu’il faisait part Ă  son adversaire tout en allant prendre son pion-appĂąt. Bien entendu Sidney pouvait y aller de son commentaire, c’est un Ă©change. Celui-ci, d’ailleurs, semblait particuliĂšrement intĂ©ressĂ© par le cas de ce major. Il lui avait Ă©tĂ© donnĂ© de l’observer discrĂštement de loin lorsqu’elle fĂźt le voyage pendant l’opĂ©ration “Grand Veilleur”. Son comportement nourrissait autant d'intĂ©rĂȘt que de scepticisme parmi l’équipage en raison de ce manque d’humanitĂ©. Sidney avait appris comment, au retour de son premier vol Ă  bord du F-302, elle ne s’était ouverte que briĂšvement, et en seulement trĂšs peu de temps, au lieutenant Ross. LĂ  oĂč la rĂ©ussite de cette mission entraĂźne une forte Ă©motion et un phĂ©nomĂšne de liesse, imputable au dĂ©luge chimique dans le cerveau de chacun, cette jeune femme avait Ă©tĂ© d’une neutralitĂ© trĂšs intrigante. Presque symptomatique d’un problĂšme sous-jacent. Beaucoup de techniciens du pont et de pilotes du groupe avait Ă©tĂ© tĂ©moin de ce retrait systĂ©matique. Cette façon de construire un rempart autour de soi tĂ©moignait soit d’un passif traumatique ou d’un abandon face aux relations sociales. Cette volontĂ© de non-engagement dans ce qui composait tout simplement “la vie” Ă  travers la profession risquait de lui porter prĂ©judice et Sidney, en lançant la manoeuvre de son fou, lui offrit son analyse. Je crains malheureusement que cela puisse porter atteinte Ă  son avenir professionnel si prĂ©cieux. Votre analyse est trĂšs juste. Seulement, il est dangereux de s’enfermer corps et Ăąme dans l’abolition du lien social. Toutes les Ă©preuves que nous traversons - celles qui nĂ©cessitent que l’on prenne appui sur son proche, comme vous le ferez un jour avec votre compagne et inversement, ces soutiens intimes personnels hors de la profession qui lui sont inexistants - la contraindrait Ă  davantage de retrait et Ă  terme une insensibilitĂ© pathologique. Si bien que ses collĂšgues auront un jour une mauvaise opinion de ses capacitĂ©s, dĂ©couvrant chez elle une perception et une capacitĂ© de raisonnement altĂ©rĂ©e. »Sidney fĂ»t satisfait de voir que la manƓuvre de son fou marchait. Il fĂźt une nouvelle passe et dĂ©voila le pot-aux-roses, faisant dĂ©couvrir Ă  Alexander l’imminence d’une attaque sur son roi. Mais l’inquiĂ©tude ne faiblissait pas quant Ă  son analyse. Le second responsable de la citĂ©, Ă©coutait attentivement les premiĂšres paroles du psychologue, y trouvant un vif intĂ©rĂȘt. Pour le moment, la rĂ©putation du Major Frei la prĂ©munit d’un tel jugement. Sa logique et son psychisme demeurent trĂšs solide. Mais la dĂ©gradation surviendra fatalement s’il n’y a pas d’amĂ©lioration dans sa vie sociale dans les annĂ©es Ă  venir. »Il Ă©changea un sourire pauvre en parvenant Ă  lire le regard d’Alexander, qui venait de penser Ă  un syndrome particulier. Cela dĂ» se percevoir dans ses prunelles acier, puisque son interlocuteur hocha la tĂȘte comme pour confirmer. Ah, vous savez de quoi je parle le syndrome du naufragĂ©, oui, en partie. Le jour oĂč son raisonnement sera remis en cause, les problĂšmes graves vont s’accumuler. Tout ce dont elle voue son existence sera menacĂ© et elle commettra l’erreur de faire ce qu’elle a toujours fait pour se protĂ©ger approfondir son isolement en rĂ©ponse Ă  un sentiment d’agression. C’est un cercle vicieu qui pourrait bien l’amener Ă  une terrible dĂ©pression. »Et oui, on parlait bien du si solide Major Karola Frei. Il ne fallait pas prendre la psychologie et l’enfermement social Ă  la lĂ©gĂšre. C’était d’ailleurs la raison mĂȘme de l’existence de son poste Ă  bord du DĂ©dale et la raison pour laquelle il n’était pas directement rattachĂ© Ă  l’armĂ©e. Dans un espace aussi confinĂ© que le DĂ©dale, ce type de comportement Ă©tait Ă  proscrire au plus vite. Un individu qui commençait Ă  s’isoler de la sorte pouvait devenir, sans qu’il n’en prenne conscience, une menace de plus en plus sĂ©rieuse pour lui et le reste de l’équipage. Le pont 12, d’ailleurs, reprĂ©sentait une trĂšs nette amĂ©lioration des liens sociaux Ă  bord. Dans le mĂȘme temps, Sidney constata que l’administratif peinait Ă  maintenir la dĂ©fense. LĂ  oĂč son roi s’échappait, une nouvelle piĂšce venait lui interdire le mouvement suivant. Il Ă©tait sur le point de rĂ©ussir, il ne fallait surtout pas lui laisser reprendre l’initiative. Il conserva nĂ©anmoins cette forme d’inquiĂ©tude liĂ© Ă  son tempĂ©rament altruiste. Il n’aimait pas dĂ©celer la souffrance chez autrui et ĂȘtre incapable de l’extirper. J’espĂšre que son psychologue notera les signes avant-coureurs bien avant qu’un tel drame se produise. »L’analyse Ă©tait pertinente et Ă  la fois effrayante. Pourquoi effrayante ? Une personne si forte que Karola qui se pensait protĂ©gĂ©e par ses compĂ©tences professionnelles et intĂšgre, allait un jour souffrir, comme tout humain, d’un manque social. Et l’épreuve qu’elle avait subie avait dĂ» lui montrer cette limite. À qui elle pouvait s’ouvrir ? Au colonel Sheppard ? Aux autres militaires ? Il serait peu probable qu’elle choisisse de le faire envers un autre soldat. Mais, qui avait-elle en amie » ? Telle est la question, il ne semblait voir que peu de liens de ce genre dans la vie de la major, aprĂšs Alexander ne la connaissait pas trĂšs bien. Il apprĂ©cia les propos du psychologue puisque en tant que second responsable, il devait aussi gĂ©rer le cĂŽtĂ© humain et mettre une alerte sur l’un des piliers de la citĂ© Ă©tait nĂ©cessaire. Car le jour elle lĂąche, cela allait avoir de sacrĂ©es rĂ©percussions. Je l’espĂšre aussi. AprĂšs au vu des Ă©preuves de janvier, elle a pu dĂ©jĂ  connaĂźtre quelques amertumes de son manque sociale. Peut-ĂȘtre que cela lui fera prendre conscience de ce genre d’élĂ©ment et qu’elle changera de cap. MĂȘme si cela est peu probable Ă  l’heure actuelle. » Le jeu d’échec devenait tendu et le cadre rĂ©ussit Ă  voler une piĂšce de son adversaire, mais il sentait qu’il allait perdre cette partie, alors autant faire le plus de dĂ©gĂąts possibles, pour perturber la stratĂ©gie de son adversaire. Il est assez amusant de constater qu’une personnalitĂ© aussi fantasque que Nelly Bricks s’est entichĂ© d’une personne comme Frei. Peut-ĂȘtre que la premiĂšre influencera l’autre ». Et inversement ! » Commenta malicieusement le psychologue en repoussant l’ultime rĂ©sistance d’Alexander. L’attrait de Mademoiselle Bricks pour le major n’a rien de trĂšs surprenant. Il est mĂȘme logique en certaines maniĂšres. Mais je manquerais honteusement au secret professionnel si je dĂ©veloppais mes propos. » Et je ne vous ferais pas l’affront de manquer Ă  ce sermon. » RĂ©pliqua l’anglais du tac-au-tac sur un ton lĂ©ger. MĂȘme si Pile-Poil n’avait jamais demandĂ© clairement de suivi psychologique, un contrĂŽle mensuel Ă©tait imposĂ© Ă  bord, mĂȘme pour les plus “solides” des membres d’équipage. Et le colonel lui-mĂȘme ne faisait pas dĂ©faut Ă  cette rĂšgle, ce que tout le monde se gardait bien de rĂ©pandre dans les couloirs. Nelly, donc, avait eu plusieurs consultations et Sidney avait eu l’occasion de mettre en parallĂšle son passĂ© avec la composition actuelle de sa personnalitĂ©. L’arrivĂ©e de quelqu’un d’aussi froid et rigide que le major Frei avait dĂ©clenchĂ© chez cette jeune femme un dĂ©sir d’affection immuable et vĂ©ritablement prĂ©visible. Le psychologue n’était donc pas trĂšs Ă©tonnĂ© d’avoir Ă  observer cette Ă©trange chasse aux sentiments chez nouveau coup de Sidney partit directement Ă  l’assaut du roi, c’était l’ultime bataille. Échec. »Alexander dĂ» dĂ©caler son roi, prĂ©sageant que le prochain coup de son adversaire sera la fin, il s’était fait avoir ne pouvant lutter contre une technique dĂ©jĂ  bien mise en place. Et le coup suivant marqua la fin. Il n’a jamais Ă©tĂ© un mauvais perdant, bien au contraire, certes il aime vaincre mais il sait s’incliner avec Ă©lĂ©gance sans maux malsains pour le vainqueur. Il avait une forme de jubilation d’établir une stratĂ©gie de jeu face Ă  un adversaire redoutable. La partie avait Ă©tĂ© plaisante et malgrĂ© qu’il ait Ă©tĂ© mis en difficultĂ© il avait tirĂ© un certain plaisir d’essayer de contrecarrer les plans du psychologue. Et faut dire que Sidney est un bon adversaire. Bien un partout. Faisons-nous la belle pour nous dĂ©partager ? » Il ne proposerait pas une troisiĂšme partie si la compagnie et le jeu avec l’homme ne lui plaisait pas. C’est une forme de compliment de demander une revanche, puisqu’il ne le demande pas Ă  tout le monde. Cela faisait longtemps, qu’il n’avait pas eu un adversaire aussi La suite juste aprĂšs ....©Pando Part 8 UNE STRATÉGIE INTELLECTUELLE // 2/2 CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 19h50/22h30 sur le DĂ©dalePNJ Le psychologue Sidney Ainsi donc, le jeu fut Ă  nouveau tournĂ©, Alexander reprenant les noirs et la partie dĂ©buta. Il n’est pas trop difficile d’ĂȘtre le seul civil dans ce vaisseau ? » Il avança un pion de deux cases. Ce serait un mensonge Ă©hontĂ© de prĂ©tendre le contraire, jeune homme. Mais ce poste apporte une multitude d’avantage. Par exemple » il dĂ©plaça un pion en rĂ©ponse avant de poursuivre. Pouvoir tenir tĂȘte au colonel, insister sur des rĂ©alitĂ©s et des besoins qu’il ne juge pas nĂ©cessaire. Et trouver une solution ensemble. Je le sais bienveillant envers ses hommes et il le cache particuliĂšrement bien. »Sidney dĂ©plaça un autre pion suite Ă  la manƓuvre de l’anglais. Il opta pour une stratĂ©gie dĂ©fensive en attendant de voir quelle orientation pourrait prendre son adversaire. Cette partie dĂ©terminant l’issue de leur rencontre intellectuelle, il le soupçonnait de mobiliser l’ensemble de ses ressources pour le surprendre. Et en effet, Alexander optait pour une stratĂ©gie offensive assez agressive. Cela Ă©tait voyant, mais cachait comme toujours une belle anguille pour prendre Ă  revers. L’anglais se fit la remarque, qu'Ă  l’évidence avoir le pouvoir de tenir tĂȘte Ă  un homme comme Caldwell, devait avoir son lot de flatterie pour l'ego, mĂȘme si Sidney n’était en rien un homme centrĂ© sur sa personne. Cela fait juste du bien, de se dire qu’il n’est plus nĂ©cessaire de s’agiter vainement pour que l’Ɠil de dieu » vous Ă©coute. Savoir que je suis un civil, non contraint aux ordres du Colonel, et rĂ©putĂ© pour ma discrĂ©tion professionnelle rassure grandement les hommes. Quiconque Ă  un problĂšme, ou un simple besoin de se confier, peut venir en discuter sans craindre un quelconque jugement ou des fuites d’informations. Ici, ce n’est pas une tare de se prĂ©senter Ă  mes consultations. »Le psychologue appuya lĂ©gĂšrement ses derniers mots pour confirmer le fait que les jugements opportunistes et clichĂ©s n’avaient pas lieu sur le croiseur. C’était d’ailleurs Ă  peine pensable Ă©tant donnĂ© la nature humaine. Mais cela reprĂ©sentait la quasi-parfaite cohĂ©sion entre les deux cents membres d’équipage, rĂ©sultat d’une Ɠuvre longue et titanesque issue de la coopĂ©ration entre le colonel et le psychologue. A la vĂ©ritĂ©, je regrette les choses les plus insignifiantes. Ne plus pouvoir fumer la pipe, me rendre Ă  l’opĂ©ra, Ă©couter les nouvelles symphonies de notre Ăšre, ĂȘtre interdit de rĂ©diger des articles professionnels. Mes absences physiques aux congrĂšs et aux confĂ©rences diverses. Les Ă©volutions psychothĂ©rapeutiques, les nouvelles pathologies, je ne suis tout cela que par les retransmissions du SGC Ă  prĂ©sent. »Il laissa volontairement l’un de ses pions exposĂ©s pour vĂ©rifier si son adversaire Ă©tait dans une optique offensive. Mais, l’anglais attaqua sur un autre front, signe qu’il Ă©tait certes dans l’agression, mais qu’il ne comptait pas dans l’immĂ©diat tomber dans un piĂšge si facile pour quĂ©rir une piĂšce. Non, il prĂ©fĂ©ra une zone plutĂŽt bien dĂ©fendue, pour brouiller les pistes sur sa prochaine Manoeuvre qui serait plus vicieuse. Il termina d’un ton plein d’humour. Mais plus encore, jusque-lĂ , je m’impatientais de trouver un rival aux Ă©checs. »Alexander rejoignit le rire du psychologue, fortement amusĂ© par cette conclusion qu’il partageait. Je vous rend votre compliment. MalgrĂ© le nombre consĂ©quent de personnes sur Atlantis, le club d’échec est frĂ©quentĂ© par des gentlemans un peu trop prĂ©somptueux et mauvais joueurs pour ĂȘtre agrĂ©ables. » Il faut dire que ce club Ă©tait avant tout composĂ© de scientifiques ceux qui se targuent d’avoir rĂ©ussi l’admission au Mensa ». Ce genre d’élitisme l’agaçait profondĂ©ment et voir que justement, les personnes qui avaient intĂ©grĂ© le Mensa » portaient toujours avec cette fiertĂ© pompeuse et snobe le badge en se vantant d’ĂȘtre supĂ©rieurs » car ils ont rĂ©ussi le test de QI au-delĂ  des 98% de la population, dĂ©bectent l’homme. Lui aussi dans sa jeunesse avec ses Ă©tudes prestigieuses, oĂč on vous rabĂąche sans cesse Ă  quels points les Ă©lĂšves de Harvard sont de futurs grands hommes, avait tentĂ© ce genre de test. Surtout via un pari avec la bande de copain de l’universitĂ©. Et aussi pour battre le score de sa trĂšs chĂšre et tendre cousine qui avait plafonnĂ©e. Le rĂ©sultat avait Ă©tĂ© Ă  la hauteur du pari il l’avait remportĂ© en Ă©tait au-dessus de ses camarades mais aussi dans les scores les plus hauts. Et pourtant, mĂȘme s’il le droit Ă  son petit diplĂŽme et son badge, il ne s’en vanta jamais et peu de personne le savait. Sous ces airs d’homme guindĂ© et issus d’une famille bourgeoise, Alexander n’était pas sujets aux mĂȘmes aspirations des snobinards. Il n’aimait pas cela. Un trait de caractĂšre aux antipodes de son style vestimentaire, tirĂ© aux quatre Ă©pingles, aux costards hors de prix, allant jusqu’au boxer. Mais pourquoi se priver de belle chose, si on en a les moyens ? VoilĂ  sa mentalitĂ©, il a toujours su vivre avec ses moyens, aimant le luxe, sans pour autant se pavaner d’idĂ©aux stĂ©rĂ©otypĂ©s. Son pĂšre, lui avait appris les valeurs des choses et en aucun cas l’humiliation des tranches sociales moins aisĂ©s financiĂšrement ou intellectuellement parlant. Je comprends, les petits avantages de la terre me manquent aussi par moment. Vivre sur Atlantis ou le DĂ©dale entraĂźne un changement de vie radical. » MĂȘme pour gĂ©rer ses affaires... il avait certes son second qui avait repris la gouvernance partielle de la Falcon et sa grand-mĂšre qui gĂ©rait les investissements Hoffman » Ă  travers plusieurs sociĂ©tĂ©s
 mais cela lui faisait toujours autant bizarre de n’avoir plus de nouvelles Ă  l’instant T » mais mensuellement. Ou rĂ©guliĂšrement, maintenant avec les aller-retours des communications via le nouvel E2PZ. Quand Ă  votre rĂŽle, il est intĂ©ressant, vous ĂȘtes la preuve vivante que les militaires et les civils peuvent former une symbiose sans souffrir de stĂ©rĂ©otype discriminant. J’espĂšre rĂ©ussir Ă  faire cela sur Atlantis dans la plus grande des cohĂ©sions. Les diffĂ©rences entre les militaires et les civils Ă©tant trop conflictuelle et nĂ©faste lors de grande crise comme en janvier ». Il conclut la fin de sa tirade par un mouvement de piĂšce qui lança les hostilitĂ©s. Celle-ci Ă©tait lĂ  pour se sacrifier et ouvrir les premiĂšres portes vers l’attaque. C’est effectivement un grand chantier qui vous attend. » Admit Sydney en fonçant droit dans le piĂšge. Il mobilisa sa dĂ©fense pour tenter d’affaiblir le dispositif adverse. Mais Ă  l’instar du DĂ©dale, vous devrez gĂ©rer une population civile issue de diffĂ©rents corps de mĂ©tiers, d’origine diverses, sans oublier l’influence interactive des Athosiens. N’espĂ©rez pas obtenir un rĂ©sultat aussi spectaculaire que le nĂŽtre. Car nous avons eu plusieurs avantages qui vous feront dĂ©faut sur Atlantis des hommes d’équipage d’un mĂȘme pays, une discipline partagĂ©e, un monde fortement restreint qui impose la cohĂ©sion. »Alexander hocha la tĂȘte, oui le contexte de la population Ă©tait complĂštement diffĂ©rent. Le rĂ©sultat ne pourrait pas ĂȘtre aussi harmonieux, mais s’y rapprocher Ă©tait son objectif. C’est utopiste, mais avec le temps, les singularitĂ©s de pays et mĂ©tier pourront se lisser en une seule culture. Enfin une nouvelle culture qui les unira tous, puisque mobilisĂ© pour des objectifs communs. » LĂ  on sent bien le chef d’entreprise qui met une importance primordiale Ă  la culture d’entreprise pour unir autour de mĂȘme but commun ses employĂ©s. Oui enfin bon, je divague dans des rĂȘves ! » Dit-il, silence retomba un moment. Sidney fronça les sourcils en dĂ©couvrant que l’offensive n’en Ă©tait pas une. Ou du moins, pas celle qui devait le mettre Ă  mal. Il laissa paraĂźtre une expression douloureuse lorsque son interlocuteur dĂ©voilĂ  son jeu. Et passa de longues minutes Ă  reconsidĂ©rer sa stratĂ©gie. Lorsqu’il trouva un semblant d’échappatoire sans solution miracle, il effectua un changement de position avec sa tour puis attendit la suite. Il profita de ce moment pour entamer un sujet qui pourrait paraĂźtre dĂ©placĂ©. Je ne voudrais pas vous paraĂźtre insultant par ma curiositĂ©, jeune homme, mais pourrais-je connaĂźtre le nom de votre compagne et son rĂŽle ? »Alexander se doutait que la question avait un but prĂ©cis. Lui insultant ? Alors que devrait-il dire ? L’anglais Ă©tait d’une curiositĂ© presque maladive par moment. Il lui fit un rictus rassurant. Vous ne l’ĂȘtes pas. Erin Steele, tout comme moi second responsable de la direction d’Atlantis et plus prĂ©cisĂ©ment reprĂ©sentante de la CIS sur Atlantis. Puisqu’avant sa promotion elle Ă©tait consultante pour la commission. » Ils avaient un titre RDA » semblable mais des fonctions bien diffĂ©rentes. Il avança une piĂšce pour mettre Ă  mal le fou de Sidney, tout en donnant l’opportunitĂ© au cavalier de dĂ©rober au prochain tour la fameuse tour du psychologue. Pourquoi donc ? » Je vous sais sensible Ă  la mauvaise rĂ©putation qui pourrait entacher votre amie. Logique. Vous ne craignez pas d’en ĂȘtre la cible, vous prĂ©fĂ©reriez d’ailleurs que la mĂ©disance dĂ©vie sur vous plutĂŽt qu’elle.»Sidney eĂ»t du mal Ă  choisir. Il dĂ©laissa sa tour dans l’espoir de sauver le fou. Il en profita pour prĂ©ciser sa pensĂ©e et ĂȘtre direct. Alexander Ă©tait de ces hommes qui apprĂ©cient peu les demi-mots. Vous devrez vous attendre Ă  ce que vos opposants se servent de cette jeune femme et de vos sentiments pour vous atteindre. Pas en vous attaquant directement, vous ĂȘtes taillĂ© pour y rĂ©sister. Mais quiconque aura une dent contre vous serait tentĂ© de se tourner vers votre compagne. Pour vous blesser lĂ  oĂč vous ne pourrez-vous dĂ©fendre par vos armes habituelles. »Sidney ne doutait pas que son interlocuteur eut un jour une pensĂ©e de la sorte. Mais il Ă©tait Ă©vident qu’un homme investi de cette responsabilitĂ©, et qui plus est d’un grade similaire Ă  celle de mademoiselle Steele, soit un jour impactĂ© par la fourberie et l’ingĂ©niositĂ© des ordures. Il en fĂźt la conclusion Cette jeune Ă©lue, aussi solide soit-elle de son cĂŽtĂ©, deviendra votre point faible. C’est une rĂšgle immuable. Et je vous enjoins Ă  accepter cette rĂ©alitĂ©. » Alexander Ă©couta attentivement les propos, son coude s’adossa sur son accoudoir, pour laisser sa main effleurer ses lĂšvres en signe d’écoute et de rĂ©flexion. Beaucoup de joueurs d’échec prĂ©fĂšrent le silence, pour ĂȘtre pleinement concentrĂ© dans leur stratĂ©gie. Alexander n’avait pas besoin de cela, il avait l’habitude de mener plusieurs rĂ©flexions en mĂȘme temps et il Ă©tait plutĂŽt ravi que cela soit aussi le cas du psychologue. En tout cas, celui-ci avait raison. Il prĂ©fĂ©rait largement qu’on l’attaque lui que quelqu’un qu’il apprĂ©cie. Il n’a jamais aimĂ© qu’on essaye de l’atteindre par le biais d’une autre personne. Et loin d’ĂȘtre un lapin de sept jours, il savait que toute relation avec quiconque pouvait le nuire si un jour une personne malveillante venait Ă  dĂ©sirer sa perte. L’exemple fut Berckam, sauf que l’homme n’avait pas eu vent du rapprochement des administratifs et de toute façon, Ă©perdument amoureux d’Erin, il ne voulait pas voir d’autre rival. Ce fut cet aveuglement qu’Alexander utilisa pour pousser l’homme Ă  la colĂšre et Ă  la faute. C’est le principe mĂȘme de toute relation, amicale ou sentimentale. Il est facile, pour des hommes de nature sociable de les blesser par l’intermĂ©diaire de ses relations. » Il lui fit un rictus qui illustrait qu’il avait bien conscience de ce genre d’ tour de Sidney disparue, laissant en vie temporairement le fou. La stratĂ©gie de l’anglais faisait ses preuves et petit Ă  petit l’étau se refermait. Ce conseil est dictĂ© par une raison particuliĂšre ? Ou bien simplement pour m’avertir qu’entretenir une relation qui touche le professionnel peut ĂȘtre dĂ©sapprouvĂ© et risquĂ© ? » Il se demandait cela, puisqu’il Ă©tait bien connu qu’au sein de l’armĂ© il Ă©tait fortement dĂ©conseillĂ© d’avoir une relation en couple civil ou militaire, ce fut la grande peur de son ami Sheppard d’ailleurs. Pour cela, qu’il avait cachĂ© sa relation avec la rouquine incendiaire pendant plus d’un an. L’anglais prĂ©fĂ©rait savoir si cela Ă©tait juste un constant ou bien un conseil qui visait d’autre sous-entendu. En tout cas, il ne le prenait pas secoua nĂ©gativement la tĂȘte. Sa rĂ©flexion n’allait pas jusque-lĂ , il pensait que son interlocuteur avait depuis longtemps pris conscience de ces Ă©lĂ©ments. Vous ĂȘtes autant stratĂ©gique et prĂ©voyant dans la vie rĂ©elle qu’en jouant Ă  ces Ă©checs. Avec une efficacitĂ© mĂ©thodique et parfaitement dosĂ©e. Mais je m’interroge. Je pense que ce type de relation, avec ces circonstances particuliĂšres, vous est nouvelle et j’aimerai que vous gardiez Ă  l’esprit qu’il y a une diffĂ©rence entre la thĂ©orie et la pratique. Je ne vous ai rien appris sur votre nouveau point faible, vous en ĂȘtes arrivĂ© Ă  la conclusion bien avant d’officialiser votre relation, c’est certain. Mais vous pourriez vous faire prendre Ă  votre propre piĂšge si vous n’acceptez pas l’idĂ©e de voir un jour la situation sortir de votre contrĂŽle... » Et comme pour illustrer son explication, Sidney utilisa sa reine pour dĂ©sarmer temporairement tout le dispositif offensif d’Alexander. Son dĂ©placement ne changeait pas le rapport de force mais toute son organisation s’en trouvait changĂ©e. Des piĂšces fortes devenues faibles et l’anglais est un homme qui prĂ©voie tout mĂȘme dans sa vie intime, ce cĂŽtĂ© organisĂ© qui pouvait paraĂźtre intransigeant mais qui ne l’était pas tant que ça. Puisqu’il s’adaptait toujours aux opportunitĂ©s, comme si elles Ă©taient prĂ©vues depuis le dĂ©but. Alexander avait un peu de mal Ă  voir oĂč voulait en venir le psychologue avec ses conseils. Pas vraiment, j’ai dĂ©jĂ  eu une relation avec une ingĂ©nieur de mon entreprise. » La derniĂšre en date qui s’était mal fini Ă  cause d’histoire de tromperie. Mais la jeune femme, avait quittĂ© la Falcon au bout de 2 ans de relation avec le chef de projet pour une raison simple rĂ©orientation professionnelle, elle dĂ©sirait partir dans l’écologie, dans l’élevage retourner aux sources » comme l’ont fait passer un temps beaucoup de cadre europĂ©en. Ce fut Ă  la mode dirons-nous. Alexander observa la manƓuvre et eu un petit rictus au coin des lĂšvres, pas mal comme maniĂšre de ponctuer sa phrase. Sauf qu’il venait d’ouvrir le passage Ă  son roi et le pion si anodin qui traĂźnant vers les dĂ©fenses ennemie
 une fois bouger mettait en mat au psychologue sans qu’il ne le voie venir J’ai souvent plus d’une carte en mains, Mat Sidney. »Le psychologue se figea, une main entourant son menton alors qu’il peinait Ă  comprendre comment il avait pu se faire surprendre de la sorte. C’était brillant et sacrĂ©ment gonflĂ©, de l’art stratĂ©gique. Quoi qu’il fasse Ă  partir de cet instant, il perdrait la partie. L’homme dĂ©gagea donc son roi sur la seule position qui lui restait et attendit le cĂ©lĂšbre â€œĂ©chec et mat”. Vous ĂȘtes effectivement pleins de ressources.» LĂącha-t-il pour conclusion en Ă©changeant un lui fit un sourire satisfait en hochant la tĂȘte. Machinalement il toisa l’heure de sa montre. Il Ă©tait 22h30. Il n’avait pas mangĂ©, mais il s’en fichait son estomac ne criait pas famine et son envie avait Ă©tĂ© coupĂ©e depuis longtemps par Forback. Et il serait Ă©tonnant qu’ils servent encore et puis bon, il avait dĂ©jeunĂ© assez tard. En tout cas l’apartĂ© avec le psychologue fut agrĂ©able et sa colĂšre Ă©tait redescendue. Eh bien
 je vais vous laisser, il est dĂ©jĂ  bien tard. Merci pour ce moment. Si avant de dĂ©barquer vous dĂ©sirez une revanche ça serait avec grand plaisir. » Il se leva serrant la main de son homologue masculin, lui souhaitant une bonne soirĂ©e. Ce sera un plaisir partagĂ©, jeune homme. Vous savez oĂč me trouver...»Le psychologue le raccompagna jusqu’au sas d’accĂšs et le salua une derniĂšre fois. MĂȘme s’il ne s’agissait pas d’une consultation, il sentait Alexander en de bien meilleure disposition et apprĂ©cia l’idĂ©e de lui avoir Ă©tĂ© d’un quelconque recours. L’homme profita ensuite de son intimitĂ© pour reproduire sur l’échiquier certaines manƓuvres de son adversaire et les Ă©tudia. Sa facultĂ© Ă  prĂ©voir les tactiques adverses aussi loin Ă©tait vĂ©ritablement surprenant et il tenait Ă  dĂ©couvrir ses propres dĂ©fauts. Il ne fallait pas les reproduire pour la prochaine rencontre. C’est avec un lĂ©ger sourire que Sidney dĂ©couvrit comment Alexander avait dĂ©guisĂ© son dispositif offensif en faiblesse. Il fallait reconnaĂźtre que c’était ingĂ©nieux...vraiment tĂ©lĂ©phone mural sonna deux fois avant qu’il ne le dĂ©croche. Un membre d’équipage lui avoua avoir besoin de parler, son travail reprit de plus belle...2/2 Part 8 ENDLa suite bientĂŽt©Pando Part 9 L'ombre de ton ombre // 1/2 CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 22h30/23h55 sur le DĂ©daleAlexander quitta donc les quartiers du psychologue il fut surpris de retrouver derriĂšre celle-ci le soldat qui lui avait Ă©tĂ© attribuĂ©. Pourtant ne lui avait-il pas dit de rejoindre son lit ? Le professionnalisme de celui-ci frĂŽlait le fanatisme. Mais soit. Vous ĂȘtes bien courageux de rester, malgrĂ© que je vous aie donnĂ© la permission de vous coucher » Ce sont les ordre monsieur » NavrĂ© d’ĂȘtre la cause de votre ennuis » Alexander, n’aimait pas vraiment ĂȘtre suivis, puisque cela le gĂȘnant de faire attendre les autres. Que quelqu’un soit dĂ©pendant de lui. Et puis, il devait s’emmerder ce brave soldat, mĂȘme si c’est mĂ©tier. L’anglais avait l’impression de prendre un prĂ©cieux temps Ă  une ressource qui pourrait servir ailleurs. Vous n’avez pas Ă  vous excuser, je fais mon rĂŽle monsieur » Bien, je vais rentrer dormir et vous pourrez cette fois, vous reposez, une longue journĂ©e d’attente vous attend demain » fit l’anglais avec une pointe d’ironie qui fit sourire le soldat Drinkins. Oui monsieur »Alexander alla donc vers ses quartiers, histoire de prendre une tenue de rechange et son oreiller pour squatter chez Erin, ils avaient Ă  parler. Il savait qu’elle ne voudrait pas attendre le lendemain pour dĂ©briefer. De plus, il avait envie de la sentir contre lui et d’ĂȘtre en sa prĂ©sence. MĂȘme si la colĂšre avait disparue, il n’était pas non plus au top de sa forme niveau Ă©motions positive, autant la renouveler dans les bras de son amante. Le soldat, le suivit, jusqu’à Ă  la chambre d’Erin qui Ă©tait 6 portes plus loin. Avant de frapper, il se tourna vers le militaire, lui souhaitant cette fois une bonne soirĂ©e.Je reviendrai demain Ă  07h30 avec le soldat qui a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  mademoiselle Steele » Bien »Ce fut quand il frappa et entra dĂ©finitivement dans la petite chambre, que Drinkins disparu dĂ©finitivement, pour ce soir dĂ» moins. Alexander, se glissa dans la piĂšce, un petit rictus aimable sur son visage en voyant sa compagne travailler sur son ordinateur. Tu travail tard Darling » Il dĂ©posa le sac en tissus qui contenait quelques affaires dans un coin et lui envoya le coussin dessus. Il ne tarda pas une minute de plus, pour se glisser Ă  ses cĂŽtĂ©s et l’embrasser sur la joue. Jambe en Ă©querre sur le lit, il retira ses chaussures tout en frottant sa tĂȘte affectueusement contre celle d’Erin. Plus vite ce compte rendu sera bouclĂ©, plus vite pourrai-je profiter des vacances l’esprit libre. » dit-elle distraitement, non sans l’avoir regardĂ© entrer. Tandis qu'il venait de lui coller un petit bisou sur la joue, elle termina sa phrase, lançant son doigt avec plus de vigueur dans un geste un peu théùtral sur le point. Comme un point final. Elle retourna ses petits frottements de tĂȘte alors qu'elle refermait l'Ă©cran de l’ordinateur. Je te retourne la remarque. Tu rentres bien tard. » Il hocha la tĂȘte D’accord ». Une fois les chaussures tombĂ©es Ă  terre et glisser sous le lit une place, il se cala contre le mur derriĂšre le dos de sa compagne, pour qu’elle puisse continuer d’écrire tout en profitant son nouveau siĂšge humain », chauffant, papouillant et confortable. Il retira aussi sa veste de costard, pour ne pas qu’elle le gĂȘne plus ça, restant en chemise. Il la laissa se lover comme elle le sentait contre son torse. Oui, aprĂšs mon entretien avec le colonel, le psychologue Sidney m’a proposĂ© des parties d’échecs, ça eu le mĂ©rite de me calmer. C’est un homme intĂ©ressant et charmant. Je l’aime bien » il Ă©tait franc, il apprĂ©ciait cet homme, pourtant il ne l’avait pas beaucoup cĂŽtoyĂ© mais certaine affinitĂ© se font naturellement. Il attendait qu’elle soit libre » totalement, pour poussa l’ordinateur qu’elle venait de fermer sur le cĂŽtĂ©, et finalement elle se pencha sur le bord de la couchette pour le poser par terre et le pousser sous le lit, afin qu'on ne le fasse pas tomber ni qu'on marche dessus. Ça ne l'empĂȘcha pas de revenir vers Alexander, du moins contre son torse, pour s’appuyer contre lui en soupirant. Il lui parla de sa soirĂ©e. Ainsi donc il avait jouĂ© aux Ă©checs. Mais ce n'Ă©tait pas ça qui l’avait interpellĂ© plus que ça dans sa phrase. La tĂȘte au niveau de son buste, elle la pencha un peu en creusant son dos pour essayer de le regarder Ă  l’envers mais ce n'Ă©tait pas Ă©vident. Tu es donc ressorti de l'entretien avec le colonel Ă©nervĂ©, pourquoi ? »Il posa une main contre le ventre de sa compagne en soupirant au moment oĂč elle se mit contre lui. Son autre main, alla lui caresser les cheveux. Oui. En toute franchise, je pense qu’il Ă  chercher Ă  me monter » dessus, pour parler vulgairement. Dire que c’est lui le chef sur ce vaisseau. Au lieu de me demander ce qui s’est passĂ© avec Forback, il a demandĂ© un bilan Ă  son soldat. C’est dĂ©sagrĂ©able, de devoir entendre une tierce personne rĂ©pondre Ă  des questions, alors que vous ĂȘtes lĂ  et en furie intĂ©rieurement. Puis, il semblait chercher la petite bĂȘte, que je lui dise un Ă©lĂ©ment qu’il voulait entendre. Enfin bon, ce fut une discussion assez difficile et j’ai prĂ©fĂ©rĂ© mettre un terme pour ne pas lui rentrer dedans. J’étais de toute façon, trop Ă©nervĂ© contre Forback, pour ĂȘtre juste dans mes phrases. Je ne voulais pas que sa dĂ©rive en conflit plus important » Il soupira un peu lasse, enfin il avait Ă©tĂ© pareil Ă  lui-mĂȘme calme gardant dans son fort intĂ©rieur ses ressentis. Je suis certain, qu’il m’aurait mis en prison, pour insubordination » il dit cela avec beaucoup d’ironie, avant de lui faire un baiser sur le front. Mais avant de parler du colonel, on parle du dĂ©but avec ton soupirant ? »Erin ferma les yeux. Ils piquaient dans leur orbite signe qu’elle avait peut-ĂȘtre forcĂ©e un peu ce soir devant son Ă©cran d’ordinateur. Elle les ferma Ă©galement de bien ĂȘtre, pour se dĂ©tendre contre son homme. La position d'Ă©criture dans le lit lui avait Ă©galement crispĂ©e les Ă©paules et ça faisait du bien de faire relĂąche. Elle l'Ă©couta sans rien dire et mĂȘme s'il n’y paraissait pas comme ça, elle comprenait qu’en demandant Ă  une tierce personne de raconter sa version des faits alors qu'il Ă©tait lĂ  et qu'il pouvait tout Ă  fait le faire avait dĂ» l’agacer au plus haut point. Elle n’aurait pas du tout apprĂ©ciĂ© ce genre de manƓuvre. NĂ©anmoins, il en revint aux bases, lĂ  oĂč tout avait commencĂ©. Forback. Mon soupirant a donc dĂ©cidĂ© de se jeter sur un mur ? Je veux les dĂ©tails croustillants. »Son regard se posa en face sur le mur anthracite et sans dĂ©tail autre que la surface mĂ©tallique austĂšre de la piĂšce. Oui. De base ça a mal commencĂ©. Hanz est venu m’accompagner, puisqu’il en avait envie et Forback Ă  commencer Ă  le houspiller comme quoi, il n’avait pas de compte Ă  me rendre. Il ne m’avait pas vu, derriĂšre notre grande blonde. En tout cas, Hanz devrait me transmettre ses amitiĂ©s les plus cordiales. Que je suis un connard en sommes » Il continua en lui parlant du dĂ©but assez difficile. Il s’est montrĂ© effrontĂ©, comme si me dire qu’il n’avait pas peur de moi, allait me dĂ©stabiliser. Ça chambre Ă©tait dans un capharnaĂŒm pas possible, apparemment il cherchait quelques 
 » Il attrapa sa veste en se contorsionnant un peu et sortit la photo d’Erin, tout droit tirĂ© de son dossier top secret. Il lui tendit pour qu’elle la prenne Ceci. Il l’avait dĂ©robĂ©e quand le DĂ©dale nous Ă  emmener les enquĂȘtes pour janvier. C’est mademoiselle Bricks qui me l’a donnĂ©e, elle lui a subtilisĂ©e dans sa veste » Il caressa la chevelure de sa compagne, entortillant une mĂšche brune autour de ses longs doigts fins. Enfin, je lui ai fait part de ses fautes professionnelles concernant le vol de piĂšces classĂ©es et surtout de divulgation d’informations humiliantes et toutes aussi secrĂštes sur tes mƓurs » Ă  des personnes non habilitĂ©es. Car outre Nelly Bricks qui est au courant, cela Ă  fait le tour. MĂȘme si Sidney, m’affirme que ce genre de rumeur n’intĂ©resse personne sur ce navire et que notre simple rĂ©putation Ă  tous les deux Ă  suffit Ă  Ă©touffer ton amour pour la polygamie sans que personne ne le croit vraiment. » Par chance, que l’équipage est plus de respect pour les RDA que pour un membre de la CIS comme Forback. Enfin, il a dĂ©viĂ©, allant sur l’intime, me disant que je n’étais qu’un simple plan cul, que j’étais homosexuel, puisque je me fais tripoter par une grande saucisse Allemande, en conclusion tu me sers juste de couverture sociale pour cacher mes goĂ»ts de pervers, Nelly l’aurait mĂȘme frappĂ©e pour voir des informations 
 » Il fit un geste de moulinage pour dire blablabla. Bref, j’essaie de le ramener vers le cĂŽtĂ© pro, quand il m'a sortie que j’étais zoophile avec Vilma. Toujours plus loin... Il avait apparemment bien Ă©tudiĂ© son dossier, avec le petit cours sur ce que signifie Mentra » et bref, un bel exposĂ© qui m'a prodigieusement agacĂ©, je n’avais pas que ça Ă  faire d’écouter un homme qui voulait Ă  tout prix rester sur des attaques personnelles et stupides. Combat de coqs, dans l'espoir de remporter la poulette en Ă©liminant le concurrent
 » Il avait horreur de ce genre de chose surtout que de base il venait pour un recadrage et non se faire insulter Donc je l’ai menacĂ© de la virer clairement, avec le coup habituel, que c’est triste qu’avec une carriĂšre parfaite qu’il est tout fichu en l’air Ă  cause de son coup de cƓur » et qu’il a dĂ©passĂ© les bornes » Il soupira Il est revenu sur le sujet plan cul, puis comme ça ne marchait pas il a commencĂ© Ă  me faire le discours du mecs qui dĂ©teste les politiques, les vilains patrons
 Ouuuhh que je suis vilain » Il se lĂąchait un peu dans ses propos, sentant une pointe d’amertume remontĂ©, et cela se traduisait par son cynisme Bref, il n’avait pas bien compris, que sa carriĂšre allait ĂȘtre finie » Il roula des yeux, avant de secouer la tĂȘte Franchement, je ne sais pas pourquoi, j’ai essayĂ© de discuter avec lui. Avec le recul j’aurais dĂ» directement faire une demande Ă©crite sans lui laisser la chance d’un arrangement. Un truc tout bĂȘte professionnel, qu’il te fasse des excuses, qu’il comprenne sa bĂȘtise aprĂšs un recadrage, qu’il porte la responsabilitĂ© mais qu’il garde son poste. Mais non, cet homme est soit trop bĂȘte ou trop sĂ»r de lui. » Il s’humidifia les lĂšvres et soupirant, elle pouvait le sentir lasse et se tendre par moment, mais il Ă©tait toujours aussi calme dans son Ă©locution, presque froide Je l’ai mis devant son mur et j’ai crus un instant qu’il allait ĂȘtre enfin raisonnable. Il m’a proposĂ© un arrangement. Donc, bon, je lui aie laissĂ© une chance d’ĂȘtre enfin pro 
et ses propositions
 » Il retenu un juron purement anglais qui aurait parlĂ© de reine et de dieu Je te laisse deviner ce qu’il m’a proposĂ©s. Il m’a soumis deux choses
 » Autant la faire participer car les Ă©lĂ©ments Ă©taient trĂšs gros voire hallucinants. Et puis, il n’aimait pas faire un monologue sans les yeux toujours fermĂ©s, le laissa narrer l’histoire. Elle dĂ» ouvrir les yeux quand il se contorsionna pour attraper sa veste et elle se redressa dans le lit pour lui laisser plus d’amplitude dans ces mouvements. Quand il lui tendit la photo, elle y jeta un coup d’Ɠil. C’était bien l’original de sa photo de dossier. Ils s’étaient demandĂ© si Berckam ne l’avait pas prise, et il fallait croire que non, que ce n’était pas le seul pervers que la commission abritait en son sein. Bref, rien que le dĂ©but du rĂ©cit valait de l’or. Elle n’en revenait pas que cet agent se soit montĂ© le bourrichon Ă  ce point, et surtout, qu’il continuait de creuser sa tombe au fur et Ă  mesure qu’Alexander lui posait des questions ou l’incitait Ă  prendre conscience de ses actes ou de ses sentant qu’il se crispait encore un peu en reparlant de tout ça, Erin lui caressa les cuisses et les genoux, de part en part d’elle, en guise de rĂ©confort et de soutient. Elle hallucinait vraiment que ça en soit arrivĂ©e lĂ . Elle comprenait parfaitement son amertume, son cynisme, d’avoir tendu la main et d’avoir pris une baffe en retour, alors qu’il tentait de lui donner une seconde chance. Finalement, il ne l’a mĂ©ritĂ© pas tant que ça, et quelque part, Erin prĂ©fĂ©rait que ce connard se rĂ©vĂšle au grand jour plutĂŽt qu’il ne ruse pour rester dans la place et tenter de l’approcher Ă  nouveau. Elle regrettait vraiment ses propos avec Hanz. Pour sa supĂ©rieure hiĂ©rarchique, elle n’avait pas vraiment Ă©tĂ© un exemple, ni mĂȘme une source de biensĂ©ance. Elle s’en voulait, et cela la travaillait depuis le midi en fait. Avec le rĂ©cit d’Alexander, c’était encore pire. Mais bon, Forback avait ensuite creuser sa tombe tout seul, et elle n’y pouvait rien s’il Ă©prouvait Ă  son encontre un attrait aussi pervers et morbide. Cela la fit frissonner de est-ce qu’il fallait que ça lui arrive deux fois depuis qu’elle Ă©tait dans cette institution de contrĂŽle ? Elle n’était pas plus belle ni plus moche qu’une autre
 Il faudrait peut-ĂȘtre vraiment faire un audit interne de la commission pour voir si la pomme n’était vĂ©reuse plus qu’elle ne le pensait. Alexander n’en avait pas fini, mais il voulait qu’elle fasse marcher son imagination dĂ©bordante, pour trouver les propositions que Derick aurait pu faire Ă  Alexander pour sauver sa place. À dire vrai, tout cela Ă©tait dĂ©jĂ  suffisamment gros pour qu’il la ferme et se range, mais ça n’avait pas Ă©tĂ© le cas
 Qu’est-ce qu’il avait pu proposer Ă  l’anglais ? Surement de l’argent, c’était lĂ , avec le sexe, les deux moteurs du monde. Mais proposer de l’argent Ă  Hoffman Ă©tait complĂštement dĂ©bile et crĂ©tin. Vu sa fortune, qu’Erin ignorait, mais qu’elle jugeait confortable, ne serait-ce que par son look, et tout le reste, il Ă©tait totalement incorruptible. À un moment donnĂ©, pour acheter des riches, il fallait aller vers des choses qui confĂ©raient encore plus de pouvoir, ou des choses qu’ils n’avaient tout simplement pas. Hum
 » Elle pencha un peu la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, signe qu’elle rĂ©flĂ©chissait. Franchement, je ne pense pas qu’il t’ait proposĂ© de l’argent. Du coup, il reste le sexe. Quelque chose de suffisamment original voir glauque que tu ne pourrais pas avoir facilement... Il ne t’a pas vendu sa fille quand mĂȘme ? »C’était bien le genre de ce genre d’énergumĂšne. C’était une hypothĂšse glauque qui fit grimacer la consultante, mĂȘme si elle en Ă©tait Ă  l’ hĂ©mi un soupire profond quand elle lui flatta la cuisse dans un but de soutient. Alexander, Ă©tait assez rĂ©ceptif Ă  toute forme d’affection dans l’intimitĂ©. Il Ă©tait rare qu’il ne rĂ©agisse pas, ou ne touche pas la personne avec qu’il entretenait une relation. Pourtant, il n’aime pas ĂȘtre touchĂ© » par autrui, Ă  croire qu’une fois qu’il avait acceptĂ© de baiser cette barriĂšre l’élue » avait le droit Ă  tout et surtout Ă  sa totale attention tactile et tendre. AprĂšs, au vu de son caractĂšre il n’était pas surprenant, que sous ses airs froids et distants se cache un homme aux antipodes dans le cercle fermĂ© de l’intime. Il eut un petit rictus, vendre sa fille c’est bien la pire chose qu’un humaine puisse faire et pourtant il en a qui n’ont pas de scrupules. Je ne sais pas mĂȘme s’il a pu s’adonner Ă  la procrĂ©ation
 » Une forme de mĂ©pris se fit dans sa voix. Qui aurait bien pu avoir envie de donner un enfant Ă  ce genre d’homme ? AprĂšs, il trouvait que certaines personnes auraient dĂ» ĂȘtre stĂ©rile puisque ne mĂ©ritait nullement d’offrir la vie ni de l’élever. Ce genre de pensĂ©e pouvait ĂȘtre extrĂȘme, mais bon tout le monde n’est pas fait pour ĂȘtre parents. Et si certain s’abstenir de faire leur devoirs » de dame nature, le monde serait moins moche. Il m’a proposĂ© de l’argent figure toi, comme si cela pouvait m’intĂ©resser
pourtant il a lu mon dossier donc il savait trĂšs bien qu’un zĂ©ro de moins ou de plus
 » Il frotta sa tĂȘte contre celle d’Erin, il adorait faire ça. Il m’a proposĂ© son corps. Une fellation ou mĂȘme son postĂ©rieur s’il fallait en arriver lĂ  » Il soupira Franchement, j’ai hĂ©sitĂ© Ă  l’humilier, tellement il m’avait dĂ©contenancĂ©. Lui dire eh bien pourquoi pas, zou Ă  autre patte et partir » Il n’y avait qu’avec elle qui pouvait se permettre de lui dire cyniquement ce genre de pensĂ©e assez aimait bien qu'il se laisse aller quand elle le caressait. Certes il avait un cĂŽtĂ© pas trĂšs tactile qu’elle n’avait jamais vraiment expĂ©rimentĂ© du fait qu'ils avaient Ă©tĂ© proches assez rapidement. En tout cas elle aurait dĂ©testĂ© ĂȘtre avec quelqu'un de trop coincĂ© et fort heureusement, Alexander Ă©tait loin de l'ĂȘtre. Je ne sais pas non plus, je n’ai pas ouvert son dossier. » AprĂšs s'il avait procréé, il fallait espĂ©rer que son gosse serait quelqu'un de plus averti et de moins pervers que son papa. C'est tout ce qu'on pouvait espĂ©rer de ces gens. Que la lie qui aurait dĂ» s’abstenir engendre des gĂ©nies susceptibles de rendre au monde ce que leurs gĂ©niteurs avaient pris. Elle adorait quand il frottait sa tĂȘte sur la sienne. Instinctivement elle faisait une petite pression pour donner le change. Il avait quand mĂȘme proposĂ© de l’argent. Ce mec Ă©tait vraiment un abruti
 Erin soupira avec lui quand il lui rapporta l’autre proposition. Le sexe. On en revenait toujours lĂ . C'Ă©tait navrant. Tu as bien fait de ne pas te rabaisser Ă  son niveau. Imagine seulement qu'il filmait ou autre, ça aurait Ă©tĂ© accablant. » Avec ce genre de type, rien n'Ă©tait trop suspect. J'aurai vraiment dĂ» essayer de le voir aujourd'hui. Et rĂ©gler ça moi-mĂȘme. » Elle ne regrettait pas qu'il se soit chargĂ© de ça mais peut ĂȘtre que ça se serait mieux passĂ©. En plus elle Ă©tait de l’organisme qui l’emploie. Oui, il avait bien fait de ne pas verser dans le cĂŽtĂ© humiliant, pourtant cela aurait Ă©tĂ© profondĂ©ment jouissif durant quoi ? 3 secondes avant d’avoir des nausĂ©es face Ă  ce genre de comportement complĂštement aberrant et sans aucun honneur. Certes
enfin cet homme a pleins de ressource niveau perversion » Sans surprise Erin Ă©mis des regrets, il ne pouvait que la comprendre, hors, cela aurait donnĂ© quoi ? Vu ce qu’il a osĂ© faire, je n’imagine mĂȘme pas ce qu’il aurait tentĂ© avec toi. » Il continua Ă  entortiller ses doigts dans sa chevelure soyeuse, il n’y Ă  pas dire c’est assez agrĂ©able d’avoir une criniĂšre aussi bien entretenue. Bon, je vais continuer, puisque ce fut riche. Je l’ai recadrĂ©, de toute maniĂšre il me prenait pour un pervers, puisqu’encore une fois il s’imaginait que je t’avais eue en jouant de ma position. Et qu’au final tu n’es qu’une femme intĂ©ressĂ©e par le matĂ©riel malgrĂ© que Je sois trĂšs beau » comme il dit si bien » Il continua un peu Ă  se frotter contre sa tĂȘte avant de continuer, cela le pesait. Il a tentĂ© de me manipuler, donc j’ai jouĂ© le jeu, allant sur cette lignĂ©, pour constater l’étendue de sa bĂȘtise. » De toute maniĂšre quand une proie s’agite trop souvent sous le nez d’un prĂ©dateur, il ne peut qu’ĂȘtre tentĂ© de l’envoyer faire des pirouettes dans les airs J’ai fait mon grand baron pompeux, Ă©gocentrique et supĂ©rieur Ă  toute forme de vie. Et lui, l’homme qui compatissait au pauvre patron qui n’attire que des nanas Ă  cause du contour de son portefeuille. » Il se dĂ©tacha de sa tĂȘte, pour s’adosser un peu plus au mur En tout cas, il te perçoit comme une femme lĂ©gĂšre. Il m’a mĂȘme proposĂ© une fiole de whisky affreux pour faire copain copain ». Enfin bon, au bout d’un moment, il a pensĂ© qu’il m’avait retournĂ©, il me congĂ©dia et bien entendu je l’ai enfoncĂ© en l’informant que mon rapport son licenciements serait envoyĂ© dĂšs ce soir. Il pensait m’avoir manƓuvrĂ© il s’est Ă©nerver et sans Ă©chappatoire, il a dĂ©cidĂ© de se percuter la tĂȘte contre la porte, sortant de ses quartiers pour me faire passer pour l’agresseur. Il a ameutĂ© pleins de personne » Une pause Je suis restĂ© calme, contre le mur dehors, prĂ©venant Caldwell qu’il allait avoir une demande de patrouille pour la sĂ©curitĂ©. Enfin bon, elle est arrivĂ©e et le Sergent Farrell, un homme profondĂ©ment cynique c’est fichu de Forback, ce fut une comĂ©die. Tu aurais beaucoup aimĂ©. Forback qui pleurniche et hurle au meurtre, pendant que l’équipe scientifique » Ă©taient en train d’étudier le terrain, comme une enquĂȘte policiĂšre. Une mascarade et en conclusion Forback fut amenĂ© en cellule et moi convier Ă  voir Caldwell » Il fallait qu’il lui parle de Steven aussi
 et cela allait ĂȘtre plus ne savait pas non plus ce que Derick Forback aurait Ă©tĂ© capable de faire en sa prĂ©sence. S’il s’était comportĂ© de la sorte avec Alexander, qu’aurait-il pu faire de pire avec elle ? Lui faire des avances ? C’était dĂ©jĂ  fait. Tenter de la violer ? Plausible, mais bon, il ne semblait pas tailler pour ça. Il aurait certainement cherchĂ© sa compassion en essayant de faire appel Ă  la mĂšre qui sommeillait en elle. Probablement. Mais bon, elle ne le saurait jamais, et quelque part, cela la chagrinait un peu. Enfin qu’importe, elle prĂ©fĂ©ra Ă©couter la suite du rĂ©cit pour terminer de se forger une opinion sur l’homme Ă  lunettes. Manifestement, en plus de faire des propositions sexuelles et pĂ©cuniaires, il avait tentĂ© de la rabaisser en la faisant passer pour une femme attirĂ©e par l’argent et le pouvoir. Elle avait un goĂ»t amer dans la bouche, et elle montait tout doucement en pression. Elle allait devoir prendre sur elle et se calmer quand elle irait le voir pour lui signifier son renvoi pur et simple de la commission. Heureusement qu’Alexander Ă©tait dans son dos. Erin ne fermait plus les yeux et elle semblait profondĂ©ment agacĂ©e. Bon, il avait dĂ» sentir dans ses Ă©paules qu’elle se tendait un peu, et ses petits gestes tendres la limitaient Ă  un niveau raisonnable. Celui de la personne qui Ă©coutait le discours de son interlocuteur avec intĂ©rĂȘt et qui en vivait les voyait la stratĂ©gie que le petit homme avait mise en place pour essayer de se mettre Alexander dans la poche. Il faisait le paon, en essayant de dĂ©tourner l’attention de la proie par ses beaux attraits. Seulement voilĂ , Alexander Ă©tait bien trop fin pour ça, et s’il l’avait Ă©tudiĂ© un peu mieux, il l’aurait senti et il aurait adaptĂ© sa ligne de conduite un peu mieux. N’empĂȘche, elle n’en revenait pas qu’il avait osĂ© aller jusqu’à simuler une agression pour s’en sortir. C’était vraiment un type dangereux, doublĂ© d’un sombre pervers dĂ©goĂ»tant. De quoi dĂ©tester l’espĂšce humaine. Heureusement, ce n’était qu’un paria parmi les siens, et quand la nouvelle aurait fait le tour, il ne serait plus considĂ©rĂ© que comme la merde qu’il Ă©tait rĂ©ellement. Se faire traiter de femme vĂ©nale, tentĂ© de corrompre un haut fonctionnaire, tentĂ© de le faire accuser Ă  tort d’un dĂ©lit qu’il n’avait pas commis, tout cela avait effacĂ© le semblant de compassion qu’elle avait pour Forback. Alors certes oui, elle avait jouĂ© avec le feu en se montrant vulgaire et grossiĂšre, mais quelqu’un de normalement constituĂ© n’aurait mĂȘme pas relevĂ© et les consĂ©quences ne seraient pas si n’en revenait pas non plus que sur le DĂ©dale, une Ă©quipe scientifique Ɠuvrait. En plus, la faire dĂ©placer pour ça, c’était navrant. Mais elle oubliait une chose peut-ĂȘtre, c’était que pour les tĂ©moins, l’innocence d’Alexander n’était pas si flagrante. Pour Erin, elle Ă©tait acquise de facto, puisqu’elle connaissait l’homme, intimement qui plus est. Mais pour quelqu’un d’extĂ©rieur, c’était moins Ă©vident, surtout que l’hypothĂšse que cet imbĂ©cile se soit volontairement heurtĂ© le pif pour faire croire que l’anglais lui avait cognĂ© la tĂȘte contre une porte n’était pas celle qui venait de prime abord. La jeune femme se massa l’arrĂȘte nasal en soupirant de lassitude. C’est vraiment n’importe quoi
 C’est allĂ© beaucoup trop loin. » Elle soupira une nouvelle fois, ne sachant pas trop si elle aurait aimĂ© la comĂ©die qui s’était jouĂ©e, avec ou sans Farrell. Et donc, tu es allĂ© voir le colonel. Je suppose qu’il voulait discuter de tout cela avec toi ? », Finit-elle par demander, afin d’avoir le fin mot de l’histoire. MĂȘme si elle ne rĂ©agissait que physiquement aux propos descriptifs d’Alexander, Erin enregistrait tout pour son futur rapport sur l’agent Forback. De toute façon, elle allait devoir aller le voir en cellule afin de s’entretenir avec lui. Finalement, ce n’était pas encore les vacances, et elle en vint Ă  la conclusion qu’ils ne seraient en vacances qu’une fois sur Terre, dans la famille de l’anglais ou dans la la sentait rĂ©agir physiquement Ă  ses propos dans un sens il y avait de quoi faire. Forback y Ă©tait allĂ© un brin fort et cela en Ă©tait parfaitement choquant. Pour apaiser l’agacement de sa compagne et aussi le siens, il continua ses caresses sur sa chevelure tout en accentuant les pressions sur le ventre mou de la jeune femme. Oui, il y a des trĂšs partout, mĂȘme aprĂšs sĂ©lection » il frotta son nez sur l’arriĂšre du crĂąne d’Erin, avant de la dĂ©caler un peu, pour qu’il puisse retirer son veston qui fut pliĂ© et mit sur sa veste par terre, comme il n’y avait rien pour mettre ses affaires. Oui on va dire ça. Il voulait plutĂŽt que je lui confirme ses hypothĂšses. Enfin, je l’ai ressenti comme ça. Comme dit juste avant, cela fut un Ă©change dĂ©plaisant. AprĂšs que je lui ai fait ma synthĂšse il m’a demandĂ© si le recadrage avec Forback ne fut pas Ă  cause de nos liens particuliers » que nous entretenions tous les deux. » Bon il devait se lancer Ă  lui quelque chose de parfaitement injuste et peu agrĂ©able AprĂšs que je lui ai demandĂ© de prĂ©ciser, il m’a informĂ© que ton humour Ă©tait dĂ©rangeant. Ainsi que notre relation n’est pas aux goĂ»ts de tout le monde apparemment et que je serais accusĂ© par le CIS d’avoir un intĂ©rĂȘt personnel. Ceux Ă  quoi j’ai bottĂ© en touche, disant que cela Ă©tait mon problĂšme et qu’en aucun cas notre couple a Ă©tĂ© la raison du pourquoi je me suis farcis Forback. » Il soupira Il n’a pas rĂ©pondu, demandant Ă  Farell de prendre ma dĂ©claration et de nous mettre Ă  tous les deux un soldat pour nous surveiller. En me recommandant de t’informer de limiter ton humour, mĂȘme dans l’intimitĂ© » Il la serra plus contre lui prĂ©sentant sa colĂšre Bref en rĂ©sumĂ©, je n’étais pas ravi et des raisons de pourquoi ça serait pour nous protĂ©ger d’éventuel complice et que c’est son devoir de protĂ©ger les personnes ici. Nous sommes sur son croiseur et c’est ainsi que ça me plaise ou non. J’ai dĂ©cidĂ© de mettre fin Ă  notre discussion et de partir poliment voyant que cela allait aboutir Ă  un conflit et vu mon humeur, j’aurais Ă©tĂ© dans l’agression arrĂȘtant jusqu’au moment oĂč je l’aurais brisĂ© en deux. Donc autant Ă©viter ce genre de conflit inutile qui aurait dĂ©clenchĂ© des hostilitĂ©s stupides. Je n’étais pas en Ă©tat d’ĂȘtre neutre » Oui Alexander Ă©tait dur, quand il s’y mettait et dĂ©cidait de faire plein quelqu’un ce n’est jamais beau Ă  voir. Et il ne voulait pas faire ça avec le colonel, puisque parfaite idiot et surtout muĂ©e par son humeur massacrante. Bref, il n’avait plus suffisamment de pragmatisme pour apporter un argumentaire soft. Bref Farrell m’a suivi, il avait comme ordre que si je rĂąle il me zat. Donc, il m’a trouvĂ© un maton et je suis restĂ© dans une salle Ă  observer l’espace pour me calmer. Et le psychologue Sidney est venu me voir, nous avons jouĂ© aux Ă©checs, j’ai gagnĂ© d’ailleurs, et nous avons discutĂ©. » L’anglais continua sur sa lancĂ©e expliquant que le colonel, voulait Ă©viter un mouvement de panique chez les victimes, puisque proche du lieu d’agression en mettant une surveillance pour rassurer tout le monde. Il en profita pour lui dire tout le bien qu’il pensait du pensait avoir tout entendu sur cette histoire, mais finalement elle n’était pas au bout de ses surprises. Elle s’attendait Ă  tout sauf Ă  ce que lui raconta l’anglais ensuite. Comment ça c’était en partie de la faute de son humour ? Alors certes oui, elle n’avait pas Ă©tĂ© fine du tout, voir vulgaire mais de lĂ  Ă  la charger, c’était impensable. C’était comme accuser un humoriste d’ĂȘtre antisĂ©mite quand il sortait une blague sur les juifs
 La maxime qui dit qu’on peut rire de tout mais avec tout le monde n’était pas si fausse en fin de compte. Elle soupira, agacĂ©e. Mais elle laissa finir Alexander. Que Caldwell amĂšne sur le plateau qu’il pouvait y avoir un conflit d’amoureux transi Ă©tait par contre logique, elle ne pouvait pas lui enlever, mĂȘme si elle pensait le chef de projet suffisamment compĂ©tent pour ne pas se lancer dans ce genre de chose en risquant sa carriĂšre. Mais un ennemi potentiel de ce dernier pouvait s’en servir. NĂ©anmoins, si un cas de ce genre devait se produire, elle espĂ©rait que l’anglais la laisserait gĂ©rer l’autre personne pour qu’elle l’éconduise elle-mĂȘme. Elle n’avait pas besoin d’un coq pour botter le cul d’un autre en revenir Ă  la discussion entre l’anglais et l’amĂ©ricain, elle comprenait que le premier ait dĂ©cidĂ© de s’en aller pour ne pas que ça tombe dans le ridiculement physique. Ils Ă©taient tous les deux des hommes civilisĂ©s, et au 21eme siĂšcle, mĂȘme si ce n’était pas clair pour tout le monde, les rapports de force passaient par des joutes verbales et non plus par des coups de poings. Y avait certain cas oĂč c’était peine perdue, mais qu’importe, en l’occurrence ici, c’était la meilleure stratĂ©gie. Elle Ă©tait montĂ©e dans les tours pendant qu’il racontait la conclusion de cette sinistre affaire, conclusion qui s’était jouĂ©e dans le bureau du Colonel. Elle ferma les yeux et elle fit le point, caressant la jambe de l’anglais pour l’apaiser car elle sentait qu’en en reparlant, il revivait l’émotion, ce qu’elle pouvait parfaitement comprendre. D’accord. Je vois. » Elle marqua une pause. Je vois mĂȘme trĂšs bien. » Elle se redressa dans la couchette pour se tourner vers l’anglais et lui faire face. Elle lui fit un petit sourire bienveillant mĂȘme si elle Ă©tait vexĂ©e, et bien comme il fallait. Tu as bien fait de t’en aller de cet mascarade. Je suppose que tu as fait un tour pour te calmer mais aussi pour me gĂ©rer ensuite ? » Elle le connaissait trop il la connaissait que trop bien Ă©galement. Il savait qu’elle n’allait pas apprĂ©cier de se faire brimer de la sorte, sans parler du fait qu’elle allait se retrouver avec un militaire aux fesses le reste du voyage. Elle dĂ©clara sur un ton neutre, parfaitement contenu Il semble tout indiquĂ© que j’aille m’entretenir avec le colonel. Je n’apprĂ©cie pas vraiment de me faire charger sans ĂȘtre prĂ©sente, sur des on dit et des commĂ©rages. Et j’irai voir Forback aussi. AprĂšs tout, s’il a des complices, il faut le savoir, et Ă©claircir cette affaire une bonne fois pour toute pour que nous puissions circuler sur ce vaisseau tranquillement, non ? »Question purement rhĂ©torique, qui attendait quand mĂȘme une rĂ©ponse de la part de l’anglais, mĂȘme si elle comptait quand mĂȘme faire ce qu’elle venait de dire. Erin n’était pas chiante, ni vĂ©hĂ©mente pour le plaisir et elle Ă©tait plutĂŽt facile d’accĂšs. Mais il ne fallait pas la prendre pour une conne et c’était prĂ©cisĂ©ment ce sentiment qu’elle avait dans la bouche. Et elle ne supportait pas ĂȘtre traitĂ©e injustement et elle avait l’impression d’ĂȘtre remise en cause sans qu’elle n’eĂ»t le droit de se dĂ©fendre ou de plaider sa cause. Ça l’insupportait pour de bon. Il la sentait montĂ©e dans l’agacement et il la comprenait parfaitement. Les caresses plus soutenues sur sa cuisse en Ă©taient la preuve. En rĂ©ponse Ă  ce geste, il remonta sa main qui logeait sur le ventre de la demoiselle, pour caresser la joue de celle-ci. Les deux cadres Ă©taient trĂšs sensibles au non verbale et l’utilisait en consĂ©quence. Un baiser venu se dĂ©poser sur la tĂȘte de la brune. Elle se releva assez vivement, il ne rĂ©agissait cependant, pas assez vite et son doigt qui s’amusait avec la chevelure d’Erin, resta entortiller dans une mĂšche. Par chance, elle avait les cheveux longs, donc elle n’en souffre pas. Le regard bleu acier de l’homme se releva sur le visage de sa compagne. MĂȘme si elle lui faisait un rictus agrĂ©able, il la savait vexĂ©e. Tout en dĂ©roulant son doigt prisonnier, il soupira. Oui, elle le connaissait que trop bien, pour deviner qu’il avait voulu se calmer afin d’ĂȘtre apaiser » et ne pas lui offrir l’affront de son agacement. Surtout qu’il ne dĂ©sirait pas que cet Ă©tat nuise Ă  son explication ni enclenche une irritation entre eux deux. Tout le monde sait que sous la colĂšre ont deviens moins patient et que certains mots peuvent devenir blessants ou rĂ©actions. MĂȘme s’il savait se maĂźtriser, l’irritation qu’il avait ressenti de cette histoire Ă©tait tellement forte qu’il aurait bien eu envie d’accepter la proposition Farrell de taper du bidasse pour se soulager. Tu supposes bien. Je ne sais pas si je dois ĂȘtre ravie d’avoir trouvĂ© quelqu’un qui arrive Ă  me connaĂźtre aussi bien, ou si je dois m’en effrayer » Aucune de ses copines d’avant, n’avait eu cette capacitĂ©, cela l’avait agacĂ©e par moment, d’avoir l’impression d’ĂȘtre inconnue et de vivre avec une personne qui ne le connaissais pas du tout. Avec Erin, c’est tout autre chose sur ce point et bien loin de l’effrayer cela lui plaisait bien. Pas besoin de toujours parler vocalement les gestes font le lui indiqua ce qu’elle comptait faire, certes sous forme de question mais quoiqu’il rĂ©ponde, il se doutait qu’elle ferait ce qu’elle voulait. Un sourire se fit sur ses lĂšvres, alors qu’il se redressait, pour quitter la couche. Il se tourna, l’embrassant sur le front tout en lui touchant la joue. Je pense que tu n’auras pas gain de cause, mais tu es dans ton droit d’avoir une explication avec ces deux personnes. Mais vas-y demain, quand la tension sera retombĂ©e » ce fut Ă  voix basse qu’il lui rĂ©pondit. Puisqu’il avait emportĂ© son cousin, il comptait bien dormir, il finit de se dĂ©vĂȘtir dans des mouvements Ă©lĂ©gants, pour tirer la couverture et s’y glisser. Signe qu’il dĂ©sirait s’assoupir. Du moins, qu’ils initient le mouvement pour se coller l’un Ă  l’autre et dodo. 1/2La suite bientĂŽt©Pando Part 9 Jamais tranquille sur ce fichue rafiot ! CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 22h30/23h55 sur le DĂ©daleErin lui fit un petit sourire tendre. Oui elle le perçait facilement Ă  jour, et c’était une compĂ©tence qu’elle avait acquise avec le temps, Ă  force de le cĂŽtoyer rĂ©guliĂšrement, pour ne pas dire quotidiennement. Elle excellait en dĂ©cryptage des autres, et elle en usait inconsciemment. Comme tout le monde en somme. Tu devrais t’en effrayer bien entendu », fit-elle en s’amusant un peu, histoire de se calmer suite aux diffĂ©rents propos de son ami sur sa soirĂ©e catastrophe et sur le rĂ©sultat de son petit intermĂšde chez le colonel Caldwell. Erin n’en revenait toujours pas, mais elle prenait sur elle pour ne pas rĂ©agir impulsivement et bĂȘtement. Ce n’était pas son genre d’un se leva pour se dĂ©shabiller, non sans l’embrasser sur le front. C’était bĂȘte, mais elle aimait bien quand il faisait ça. Ce n’était pas sur la bouche, mais c’était affectueux. Oui, je pense aussi. J’irai demain matin tranquillement, aprĂšs une bonne nuit de sommeil
 Enfin, elle sera courte, mais on commence Ă  avoir l’habitude. » Elle le laissa se glisser dans le lit, puis elle fit de mĂȘme, pour se dĂ©shabiller entiĂšrement et venir se coller contre lui dans le lit. Son Kimono Ă©tait dans sa valise, laquelle Ă©tait sous la couchette, et elle avait la flemme de la tirer Ă  elle. Puis bon, c’était aussi agrĂ©able de dormir nu. Erin se colla Ă  lui, non pas dans son dos, mais contre son torse, dans toute la longueur de son corps. Elle lui caressa le dos, les flancs, sans volontĂ© de lui faire des chatouilles. Elle chercha ses lĂšvres, et elle chercha mĂȘme Ă  s’introduire dans sa bouche avec sa langue. Puis, elle nicha son nez dans son cou, pour lui faire des bisous, alors qu’une de ses jambes venaient crocheter celles de l’anglais pour coller son bassin contre le sien. Elle avait envie de lui, et elle espĂ©rait lui faire sentir en se montrant trĂšs tactile. En plus de ça, cette couchette une place favorisait vraiment le rapprochement. Alors oui, elle Ă©tait agacĂ©e que cette journĂ©e se soit dĂ©roulĂ©e de la sorte, mais le contact d’Alexander nu, sur son corps nu ce qui n’était pas une habitude puisqu’elle dormait rĂ©guliĂšrement avec quelque chose l’émoustillait quelque lui fit un rictus amusĂ©, il Ă©tait bien loin d’avoir peur de cette Ă©vidence, mĂȘme si bon cela le dĂ©stabilisait par moment. Il se considĂ©rait comme quelqu’un de difficile Ă  dĂ©crypter et y mettait beaucoup d’énergie Ă  garder son mystĂšre pour ne pas ĂȘtre dĂ©voilĂ© face aux autres. Un cĂŽtĂ© pudique et aussi de manipulation, pour ne pas offrir Ă  ses interlocuteurs des Ă©lĂ©ments pour le coincer. Une fois son petit effeuillage sans se soucier de savoir, si elle le regardait ou non. Au fond de lui, il restait toujours un peu prude » sur le moment fatidique de retirer ses vĂȘtements. AprĂšs, une fois hors de lui, il s’en fichait, il dormait nu et n’aimait pas l’entrave d’un pyjama au contraire de sa compagne qui avait toujours un kimono en soie douce. Une texture qu’il aimait bien, s’adonnant souvent Ă  plus de caresse pour apprĂ©cier la fibre. Nous n’avons pas d’horaires pour nous lever, si tu veux rester au lit jusqu’à 16 heures tu peux » Il regarda sa montre, il Ă©tait bientĂŽt une heure du matin, tout en l’enlevant pour se glisser sous les draps. Grasse matinĂ©e alors ? Je crois que c'est mieux pour moi d’aller voir le Colonel de bonne heure. Ce sera pour les vacances. », rĂ©pondit-elle en se dĂ©shabillant. Comme tu veux, tu vas ĂȘtre de toute maniĂšre agacĂ©e » rĂ©pondit-il en l’observant C’est probablement vrai », fit-elle avec un hocha la tĂȘte. Son regard resta sur Erin, qui retirait aussi ses vĂȘtements, il la toisait sans aucune gĂȘne, un peu surpris qu’elle le rejoigne complĂ©tement nue. Cela lui allait tout autant, puisqu’il adorait la sentir dans cette lĂ©gĂšretĂ©. Pas de pyjama alors 
 » sa voix Ă©tait douce sans sous-entendu, juste un constat, avant de se tourner pour l’envelopper dans ses bras. Avec la colĂšre, il Ă©tait loin d’ĂȘtre Ă©moustillĂ©, comptant bien dormir rĂ©ellement, or Erin en avait dĂ©cidĂ©e autrement. Il frissonna quand les caresses sur son dos et flancs se firent, toujours aussi chatouilleux, il en restait sensible mine de rien. Cela le fit relever la tĂȘte vers elle, qui en profita pour l’embrasser de maniĂšre plus oser. Il n’en fallait jamais beaucoup, pour qu’il commence Ă  vriller
enfin ça dĂ©pend toujours quoi, la langue dans sa bouche Ă©tait un Ă©lĂ©ment qui le faisait dĂ©marrer au quart de tour. Il se laissa faire, pesant le pour et le contre et finalement, il en devenait Ă©moustillĂ© Ă  son tour, comprenant l’envie Ă©vidente de sa partenaire. C’est une maniĂšre assez plaisante d’évacuer une journĂ©e fortement irritante et de lisser les tensions. Un long soupir s’échappa de ses lĂšvres et en collant son bassin contre le siens, elle pouvait sentir qu’elle lui faisait de l’ s’activa, embrassant le visage d’Erin remontant le long de sa mĂąchoire pour quĂ©rir ses lĂšvres et continuer un baiser langoureux et Ă  la française qu’il aimait un peu trop avec elle. Une main, alla flatter la colonne vertĂ©brale tout en descendant sur les callipyges de la belle. L’autre main Ă©tait coincĂ©e sous Erin, enfin le bras. Il quitta un cours instant les lĂšvres attirantes pour lui murmurer Je ne pense pas que ça soit bien isolĂ© ici. Faudra ĂȘtre discret, je n’ai pas envie que Caldwell te reproche en plus de ton humour tes vocalises ». bien entendu il la charriait Surtout, qu’il pourrait te dire que par ta faute, les victimes de viols sont encore plus traumatisĂ©es par les hurlements d’une pauvre jeune femme
 » Oui, il abusait un peu en disant ça, mais n’est-ce pas la raison sous-jacente que lui avait servi Sidney pour justifier les actes du colonel ? La protection des victimes qui avaient eu vent de l’histoire avec Forback ? Comme si ce ne fut que des petites choses fragiles, qu’il fallait Ă©pargner de tout intrusion d’homme ou d’élĂ©ment extĂ©rieurs. Il aurait dĂ» prendre la bougie
 bref dommage. ArĂšs, il ne pensait pas qu’elle aurait eue envie de lui et dans le cas inverse vu son Ă©tait en train de monter en pression en caressant Alexander, et les baisers et caresses qu’elle recevait en retour n’aidaient pas Ă  la garder calme. En plus de ça, elle sentait sa virilitĂ© se redresser contre son corps et ce n'Ă©tait pas les paroles un peu provocantes d’Alex qui allaient la refroidir. Cela la fit mĂȘme glousser un peu niaisement. Essaye d'ĂȘtre mauvais alors, pour ne pas alourdir mon dossier de personne inconsĂ©quente. Ce serait dommage que je ne puisse pas profiter du voyage du retour. » Elle remonta sa jambe sur celle de l’anglais pour dĂ©gager l'accĂšs Ă  son entrejambe, sur laquelle elle vint presser le sexe dressĂ© de son compagnon. Cela l'excita davantage. Il n’avait plus qu'Ă  faire le reste du chemin pour ne faire plus qu'un avec elle. Ce n'Ă©tait pas Ă©vident en position latĂ©rale de la sorte, mais dans ce petit lit, c'Ă©tait une possibilitĂ© et ça variait les plaisirs. AprĂšs, elle pouvait toujours passer sur lui ou l' eut un sourire amusĂ© avec un rire silencieux aux gloussements de sa compagne, accentuĂ© par sa phrase assez provocante pour son potentiel Ă©go. Je ne sais pas faire le moins 
 tu n’as qu’à faire l’étoile de mer, ça me motivera moins Ă  casser la couchette » fit-il en petit rĂ©fĂ©rence Ă  quand ils avaient dormi pour la premiĂšre fois ensemble avec peluche Vilma dans la fraĂźcheur de la nuit du site alpha. L’anglais, Ă©tait plutĂŽt du genre Ă  aimer quand c’est loin et adorer monter doucement mais surement dans cette sphĂšre dĂ©licate et excitante presque au moment du non » contrĂŽle. Lutter avec son empressement et savourer cette frustration qui Ă©tait tout bonnement la meilleure pour partager cette danse Ă  deux. Sinon Ă  quoi bon, faire toujours un coup de bassins rapide, et puis pouf tout fini. Surtout qu’au final, c’est toujours la mĂȘme qui en ait dĂ©laissĂ©e
mes femmes n’ont pas un plaisir aussi Ă©phĂ©mĂšre que celui des hommes, rĂ©ussissant le pari des sphĂšres cĂ©lestes Ă  chaque fois. Comme elle laissa un passage, il en profita pour glisser sa main libre de mouvement, Ă©touffant un soupir langoureux quand elle toucha la moiteur de sa compagne, pour l’aguicher un peu allait rĂ©pondre quelque chose quand il aventura sa main vers ses atours plus intimes. PlutĂŽt satisfaite de cette initiative, elle soupira un peu plus fortement, et elle lui malaxa le derriĂšre avec un peu plus de vigueur pour le coller contre elle. Parce que tu crois que tu peux casser la couchette ? », fit-elle dans un soupir, juste histoire de le provoquer. Elle n’avait pas envie d'ĂȘtre sage, mais ce qui Ă©tait certain, c'Ă©tait qu’elle se retiendrait de s’exprimer sans retenue. Moi non car je suis trĂšs sage
ce qui n’est pas ton cas », oui il la cherchait clairement, tout en continuant ses caresses de va et vient pour la faire monter. De sa main prisonniĂšre du corps d’Erin, il s’en servit comme levier, pour se mettre au-dessus d’elle et la faire pivoter sur le dos. Cela Ă©tait plus pratique pour lui, afin de l’effleurer intimement et surtout, pour l’ se laissa basculer sur le dos, sans vraiment s’y attendre, les yeux mi-clos pour profiter des caresses d’Alexander. Elle poussa un petit gĂ©missement Ă©touffĂ© quand en plus de ça, il revint Ă  la charge en se faisant plus prĂ©cis sur les zones qu’il explorait du bout du des doigts. Elle lui rendit ses baisers, et ses mains se firent plus pressante dans son dos. Faudrait dĂ©jĂ  que tu me laisses passer au-dessus de toi pour que je te montre Ă  quel point je ne suis pas sage », finit-elle par rĂ©pondre, dans un temps un peu plus long qu’à la normal, signe qu’elle se dĂ©battait avec des sensations internes de plus en plus ravissante. Maintenant qu’elle l’avait au-dessus d’elle, elle ne fermait plus les yeux, prĂ©fĂ©rant le mirer tendrement. Bien entendu, elle continuait son petit jeu de provocation, puisqu’il ne semblait pas vouloir y mettre un terme. C’était souvent une constante chez eux, de se provoquer verbalement en associant des gestes, toujours dans l’optique de rendre ce moment encore un peu plus spĂ©cial qu’il ne l’était. Certains couples faisaient l’amour sans un mot, d’autres s’exprimaient, d’autres encore osaient quelques grossiĂšretĂ©s qu’ils ne se permettraient pas en temps normal. Elle glissa une de ses mains entre elle et lui, et elle entreprit d’attraper ces fichus doigts qui jouaient avec son sexe d’une façon bien trop langoureuse pour elle. Histoire de se montrer un peu coquine, en attendant sa rĂ©ponse, elle posa sa main sur la sienne, et elle s’amusa Ă  lui guider l’index par de petite pression, pour qu’il appuis lĂ  oĂč elle le souhaitait. En faisant ça, le haut de sa main effleurait la perche de monsieur de temps en elle poussa un petit cri, il la mordit dans le cou, signe Ă©vident qu’il aimait ça et aussi pour l’embĂȘter pour ne pas faire trop de bruit. Une pensĂ©e idiote lui traversa l’esprit, bon il avait toujours de drĂŽles de chose qui lui venait mais bon
la gĂȘne occasionnĂ©e d’ĂȘtre prit sur le fait accompli de fornicage » intempestif dans un vaisseau purement militaire, qui n’avait dĂ» avoir que peu d’actes charnelles. Du moins, discret et court pour ne pas ĂȘtre clouĂ© sur les bancs de la cour martiale. Tu n’as qu’à t’imposer
 » Il la provoquait simplement par qu’il aimait ça et parce qu’il s’en amusait grandement. Il ne mit pas beaucoup de temps Ă  rĂ©pondre, mais parlait de plus en plus bas. Il avait l’impression de revenir dans une jeunesse, aux premiers Ă©bats discrets pour pas que papa et maman entende. Il fut un peu surpris qu’elle glisse sa main sur la sienne, se demandant un instant si elle dĂ©sirait qu’il arrĂȘte, cela le stoppa quelques secondes avant qu’elle dĂ©cide finalement de le guider. Il appliqua Ă  la lettre les ordres reçus par pression, y mettant quand mĂȘme quelques mouvements de son cru pour agrĂ©menter. Comme madame veux, voulez-vous aussi que je vibre ? » Il Ă©tait dĂ©cidĂ©ment intenable ce soir, une vĂ©ritable pipelette, alors que d’habitude c’est le non verbal qui s’exprime. Il se redressa un peu, mettant ses genoux sur la couche, pour Ă©viter qu’elle ne le touche, puisque l’effleurement lui Ă©tait dĂ©sagrĂ©able. Son changement de position, plus assise, entraĂźnant des mouvements autres pour ne pouvait pas s’empĂȘcher de la mordre quand elle criait. Ce n’était pas devenue une habitude mais presque. Il adorait ça, et mĂȘme si elle essayait de se contrĂŽler, elle n’y arrivait pas. Ça sortait tout seul. Elle se dandina, forcĂ©ment, sous cette morsure. Il lui proposa de s’imposer pour passer au-dessus, et cela ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde. Elle verrait pour prendre l’avantage le moment opportun. Elle ne savait pas si les cloisons Ă©taient Ă©paisses ou pas, et mĂȘme si elle comptait faire preuve de retenue, la pensĂ©e de se faire entendre avait un petit cĂŽtĂ© excitant. Bon, mĂȘme si se faire prendre en plein Ă©bat pouvait ĂȘtre stimulant, elle n’avait pas envie de vivre ce genre de dĂ©convenue sur le DĂ©dale, surtout aprĂšs une journĂ©e comme celle-lĂ  oĂč son humour avait Ă©tĂ© pris pour cible. Elle pouvait se consoler en se disant qu’au moins, Forback ne serait pas derriĂšre la porte Ă  Ă©couter. Hum hum », fit-elle en guise de rĂ©ponse Ă  sa petite provocation. Elle Ă©tait certaine qu’en glissant sa main sur la sienne, il se stopperait, certainement en se mĂ©prenant sur son geste. Elle espĂ©rait par contre qu’il ne se vexe pas qu’elle le guide. En fait, c’était surtout un jeu, puisqu’il s’y prenait trĂšs bien, et se masturber » au travers des doigts de l’autre qu’elle pouvait guider l’excitait un peu plus. Bien entendu, il ne pouvait pas se laisser guider sans ajouter quelques gestes de son cru. Logique, c’était Alexander quand mĂȘme. Enfin, cela ne dĂ©plaisait pas Ă  Erin qui sentait sa respiration s’accĂ©lĂ©rait, creusant son bassin. Il failli la faire rire avec sa demande un peu loufoque. Tu serais vraiment parfait Polochon », finit-elle par dire. Il Ă©tait passĂ© en position assise, afin qu’elle ne l’effleure plus avec sa main. Il Ă©tait sensible de cet endroit-lĂ , comme pas mal d’homme en fait. Mais bon, elle lui montrerait qu’elle pouvait ĂȘtre douce au besoin. Enfin, il devait le savoir dĂ©jĂ . Du coup, dans sa position plus assise, il pouvait agrĂ©menter ses mouvements par des postures et des gestes diffĂ©rents, variant les plaisirs. Sa main quitta la sienne finalement, pour s’agripper au drap. Elle poussa sur ses bras pour se dĂ©gager d’Alexander, et elle passa en position accroupie. Elle approcha de lui, pour l’enlacer et l’embrasser, en gardant une main entre elle et lui, et doucement, elle attrapa son sexe pour le prĂ©senter Ă  l’entrĂ©e de sa caverne aux dĂ©lices. Sauf qu’elle ne s’empala pas dessus comme elle aurait pu le faire dans cette position mi assise, mi accroupis, elle frotta seulement sa tĂȘte contre ses nymphes gorgĂ©es de plaisir. Il ne pensait pas qu’il allait la possĂ©der directement quand mĂȘme ? Si ?Il ne se vexa nullement qu’elle dĂ©cide de le guider, il n’était pas susceptible sur ses performances. Il se savait suffisamment compĂ©tent pour amener jusqu’à l’orgasme sa partenaire et elle ne s’y Ă©tait encore jamais plainte, surtout au vu de ses vocalise. Enfin, lĂ , ils essayaient d’ĂȘtre discret, surtout elle, qui Ă©tait soumise aux alĂ©as des mouvements du doigtĂ© de l’ agita doucement sa main, comme si elle vibrait, quand elle lui rĂ©pondit aprĂšs un gloussement Ă  son Ă©vocation de vibromasseur. Oui, il Ă©tait taquin, et peut-ĂȘtre qu’il l’était plus Ă  cause de l’agacement prodigieux ressentit quelques heures avant. Jambes sous lui et assis dessus il continua son va et vient, suivant les indications, qui ne durerait pas puisqu’elle retira sa propre main pour s’agripper aux draps. Un simple sourire se fit sur ces lĂšvres, aimant la regarder se tordre de plaisir et Ă©prouver cette sensation. Elle s’agitait pour se retirer et surtout pour se lever, il enleva ses doigts la regardant intriguĂ© pourquoi voulait-elle bouger ? Il Ă©tait parti pour la faire monter et exploser et aprĂšs avoir un Ă©bat avec. Cela ne le dĂ©rangeait pas de ne pas ĂȘtre tripoter. Enfin bon, madame en avait dĂ©cidĂ©e autrement, se relevant et alla l’embrasser. Sur lui, elle le chevauchait, pour agripper son entrejambe et la positionner au bon endroit, il exprima un peu bruyamment, sentant des tensions dans son bas ventre. Tu ne 
 » il ne finit pas sa phrase, un peu Ă©tonnĂ© de la manƓuvre. Il s’attendait dĂ©jĂ  Ă  ce qu’elle vienne, enfin son geste lui avait fait penser ça et ce ne fut pas du tout le cas. PlutĂŽt des frottements contre son intimitĂ©, cela Ă©tait excitant et frustrant et il avait maintenant l’envie qu’elle finisse une bonne fois pour toute pour la sentir autour de lui. Il la laissa s’amuser, un peu, mais elle pouvait sentir que les mains qui l'entourait, une poser sur son postĂ©rieur et l’autre sur son Ă©paule, Ă©tait en train de patasser en signe de dĂ©sir fort et qu’il se contrĂŽlait pour ne pas lui donner un coup de reins salvateur. Il lui mordit l’oreille alors que ses lĂšvres parcouraient son cou. Je me met sur le dos pour que tu me montres ta sagesse ? » dit-il ne soupira d’ entendu, il n’eut pas le temps, de faire un mouvement, pour se coucher, qu’un violent BONG BONG » Ă©branla la porte mĂ©tallique. Il sursauta avec Erin dans les bras. Son regard acier, foudroya la porte. Si elle avait pu fondre par son regard colĂ©rique, le fer forgĂ© aurait retrouvĂ© son Ă©tat liquide. C’est une blague ? Il devait ĂȘtre 1 heure du matin non ? Qui osait venir fracasser les quartiers de la reprĂ©sentante du CIS ? Alexander, se dit qu’en faisant les morts, la personne se lasserait et repartir toute penaude
 mais non cela recommença. Alexander roula des yeux, cela en Ă©tait peut-ĂȘtre trop pour son calme lĂ©gendaire qui venait de voler en Ă©clat. Il Ă©touffa un charabia en russe qui devait ĂȘtre des jurons ou des noms d’oiseaux trĂšs scientifiques au vu du ton qu’il avait employĂ©. Dans les rare fois, ou l’anglais s’adonnait Ă  quelques gros mots, c’est gĂ©nĂ©ralement en russe, peut d personne comprenait et il trouvait les vocalises de cette langue appropriĂ©e Ă  quelques mots grossiers. Il lĂącha Erin, se dĂ©gagea d’une Ă©trange douceur un peu surrĂ©aliste et qui contraste avec ses prunelles en acier furibondes. Il se releva, alors que la porte tambourina Ă  nouveau. Il attrapa son caleçon, l’enfilant, ainsi que son pantalon. Ces mouvements trahissaient son Ă©nervement le plus total. Il ou elle a intĂ©rĂȘt Ă  avoir une bonne excuse, sinon, il ne fera pas le retour ! » maugrĂ©ait-il en feulant entre les dents. Vu le ton, il n’y avait aucun doute sur sa ajouta, penaude Je n’ai pas Ă©tĂ© trop bruyante quand mĂȘme ? ». C’était plus une constatation qu’une vĂ©ritable question cela tourna la tĂȘte vers elle Mais non tu Ă©tais bien au deçà de ce que tu fais d’habitude. » il n’avait pas l’impression que se fut le cas elle avait poussĂ© un ou deux gĂ©missements mais rien de bien puissants par rapport Ă  ce qu’elle fait d’habitude. Je trouvais aussi. J’espĂšre qu’il n’y a rien de grave », finit-elle par dire en se blottissant dans les draps. J’espĂšre plutĂŽt qu’il y a quelque chose de grave, pour leurs matricules ! » feula Alexander entre les dents, alors qu’il finissait de remonter sa braguette, il n’était plus du tout en forme, heureusement car sinon, cela allait se voir sur le tissu. Hum oui remarque
 », ajouta-t-elle l’air contrit. Il rĂ©pondit par un grognement en le coup de son irritation, Alexander ne remit pas sa chemise, alors que vu son complexe ça aurait Ă©tĂ© une Ă©vidence qu’il le fasse, mais lĂ , ce fut trop tard. Avant d’ouvrir, il se tourna pour vĂ©rifier que sa compagne Ă©tait couverte. Une fois, fait, il ouvrir la porte d’un geste mesurĂ©, dĂ©couvrant trois militaires
c’est quoi ce bordel encore ? L’anglais les toisa un Ă  un, mais avant qu’il puisse ouvrir la bouche, le plus jeune parla, un blond texan. Je t’avais dit Pat’ qu’il Ă©tait chez sa meuf ! Tu me dois un quart ! » Ouai, bravo junior ! » le dĂ©nommĂ© Pat, avait un cigare dans la bouche, ĂągĂ©e d’environ 45 ans, les cheveux grisonnant et la mĂąchoire carrĂ©, portant bĂ©ret vert. Il avait la bonne tĂȘte des lĂ©gionnaires. Le troisiĂšme compĂšre un homme baraquer, le visage rond en signe de son appartenance Ă  une minoritĂ© asiatique et croisĂ© amĂ©ricain pure souche comme tout l’équipage, se mit Ă  siffler d’un air presque admiratif. Eh bah, il a plus de cicatrice que balafre » ont Ă  un beau warrior en costard ! »Alexander cligna des yeux, ne comprenant pas ce que les trois loubards faisaient lĂ . En tout cas c’est lui qu’ils cherchaient et il dĂ» rassembler le peu de patience qui lui restait pour parler d’une voix claire mais froide. Il y a un problĂšme pour que vous veniez m’éveiller en pleine nuit ? » Il se fĂ©licita d’avoir Ă©tĂ© polie et non de les avoir envoyĂ© chier. MĂȘme si son regard parlait pour lui. Ouai mec ! C’est l’heure ! Farrell t’a dit pour les joutes et donc on fait ça ce soir »Alexander, tourna la tĂȘte vers le dĂ©nommĂ© Pat, celui-ci resta droit, mais vu les prunelles assassines qui venaient de se figer sur lui, il ne faisait pas le malin non plus. L’anglais, se demandait de quoi il parlait, avant de se souvenir de la proposition un peu farfelue du militaire Ă  l’humour dĂ©calĂ©. Apparemment, avoir massacrĂ© par deux fois Pete, avait vexĂ© certain gris, qui voulaient venger » l’honneur militaire. Venger l’honneur d’un connard ça compte aussi apparemment, car issue de la belle famille de l’armĂ©e ! LĂ  Alexander, monta en pression et s’il n’était pas un gentleman, il aurait eu surement envie de leur cogner dessus pour les mettre d’accord !Il en a un qui crut bon de prĂ©ciser, croyant que les neurones de l’anglais n’étaient pas Ă©veillĂ©s dans leurs totalitĂ©s. Erreur fatale. Ouai, comme t’as dĂ©foncĂ© Pete, faut bien rĂ©parer l’honneur militaire, pas courant que les civils dĂ©glinguent des soldats ! »SĂ©rieusement ? Ils ne connaissaient pas le respect ? Ils se disent civil = souffrir tout faible Ă  protĂ©ger, donc la politesse et le vous ça passe Ă  la trappe ! Non mais ! Il n’avait pas l’intendant de la citĂ© devant eux, mais le second responsable. Bref il ne le fait pas souvent ça, mais lĂ  il en avait marre et il n’avait pas envie de s’emmerder avec la susceptibilitĂ© de chacun. Il rĂ©pondit donc, d’une maniĂšre agressive et bien plus froide que l’azote surgelĂ©e. Et vous parler comme ça Ă  votre colonel ? » La voix glaciale de l’anglais surpris les trois militaires Euh 
 c’est-Ă -dire ? » Comme si ce fut votre grand copain ? » Oui car bon, merde on ne vient pas emmerder le directeur pour ce genre de connerie ! Euh
 » Non, en effet vous n’osez pas parler de cette maniĂšre, ni le rĂ©veiller pour de pareilles sottises ! Vous reviendrez quand vous aurez quelques choses d’important Ă  me transmettre ! » Il allait fermer la porte quand un des militaires, le demi asiatique parla un peu Ă©tonnĂ©. Il est quoi dĂ©jĂ  lui ? » Anglais ? » Mais non ducon ! Il est chef »Alexander roula des yeux Second responsable d’Atlantis ! » Et sa meuf aussi ! » ajouta Erin !Et il ferma la porte avec fracas au nez des trois couillons ! La seule chose qu’il put entendre c’est un Pat qui jurait en disant Bah merde on va se faire dĂ©foncer ! Ils couchent entre patrons ! »L’anglais Ă©tait Ă  nouveau agacĂ©, il se dit que c’est vraiment une journĂ©e de merde tout du long. AdossĂ© contre la porte, une main sur son nez. Il avait plus du tout envie de faire quoique ce soit de charnelle. Il soupira par deux fois, pour Ă©vacuer sa colĂšre, il n’aimait pas s’emporter aussi vite, mais bon, il Ă©tait du genre Ă  descendre lentement trop lentement une fois dans cet Ă©tat et il n’allait pas Ă©veiller Sidney pour refaire une partie d’ elle avait initiĂ© la manƓuvre visant Ă  prĂ©senter la tĂȘte de son sexe contre les lĂšvres du sien, Erin n’attendait qu’une chose, qu’il prenne les devants et qu’il essaye d’entrer en elle, par frustration. Elle aurait pu le houspiller comme ça, lui indiquant par-lĂ  que la personne qui n’était pas sage dans le coin, c’était bel et bien lui. AprĂšs, quand il lui proposa de passer sur le dos pour expĂ©rimenter toute l’étendue de sa sagesse, Erin Ă©tait tentĂ©e de le pousser un peu plus brutalement pour l’allonger et se laisser glisser le long de sa hampe en accompagnant son mouvement. Mais le destin en avait dĂ©cidĂ© autrement
 De puissants coups furent taper contre sa porte de couchette, la faisant sursauter dans les bras de son amant. Il n’y avait pas de honte Ă  faire l’amour, surtout que leur histoire Ă©tait lĂ©gitime, mais au regard de leur petite conversation prĂ©cĂ©dente, une multitude de scĂ©narii passĂšrent dans la tĂȘte de la jeune femme. Alexander se redressa et s’habilla en vitesse alors que le type derriĂšre la porte insistait. Mais sĂ©rieusement, on ne pouvait jamais ĂȘtre tranquille dans ce rafiot pourri ? Erin commençait Ă  sentir la colĂšre poindre pour de bon. Elle se couvrit dans les draps, callant son dos contre la paroi de la chambre, et remontant ses jambes contre elle, bien couverte par le drap. Elle avait une vue directe sur la porte. Si c’était Hanz, Ă  poil ou pas, elle lui sautait dessus pour aller lui dire d’aller se faire voir chez les quand Alexander ouvrit, ce n’était pas Hanz. C’étaient trois militaires et finalement, Erin jugea prĂ©fĂ©rable de se dĂ©caler de l’embrasure de la porte pour ne pas qu’ils la voient dans la couchette. Ils cherchaient l’anglais, pour une obscure histoire de joute. Dans quoi est-ce qu’il s’était fourrĂ© encore celui-lĂ , Ă©ructa Erin en son for intĂ©rieur. VoilĂ  la soirĂ©e de merde par excellence Son compagnon occupĂ© Ă  vadrouiller pour des raisons professionnelles dans les couloirs du DĂ©dale ; Son compagnon qui se farcit un crĂ©tin Ă  recadrer ; Son compagnon qui se fait recadrer ; Son compagnon qui joue aux Ă©checs
 Et quand enfin, enfin, elle l’a pour elle toute seule, des loubards viennent le chercher en pleine nuit pour faire des joutes ?! Mais non, lĂ , ça ne se passera pas comme ça ! Elle allait l’engueuler et il allait passer le reste du voyage seul si c’était ce qu’il voulait ! Quand l’autre prĂ©cisa que c’était en rapport avec PĂšte, son sang ne fit qu’un tour et elle dĂ» prendre sur elle pour ne pas aller les envoyer balader vite fait bien fait. Heureusement qu’elle Ă©tait prit la mouche, et il les envoya chier avec la maniĂšre, leur faisant comprendre qu’ils avaient dĂ©passĂ©s les bornes. Finalement, sur la prĂ©cision de leur statut Ă  tous les deux, il leur claqua la porte au nez. Erin poussa un soupir Ă©galement pour se calmer. Pour un peu, et elle engueulait son homme de cette connerie, mais manifestement, il y Ă©tait pour rien et elle tenta de se calmer. À cela se disputait une forme de frustration nĂ©e de leur petit jeu Ă©rotique prĂ©cĂ©dent. Elle ne savait plus si elle avait envie de continuer ou pas, et cela penchait plutĂŽt du cĂŽtĂ© du ou pas. Maintenant, elle voyait qu’il Ă©tait de nouveau en colĂšre, et c’était sans doute la premiĂšre fois qu’elle le voyait ainsi, aussi furax. Elle tapota sur le lit Ă  ses cĂŽtĂ©s pour le faire venir prĂšs d’elle. Pour dormir, malgrĂ© l’heure, ça allait ĂȘtre dur. Vient
 », Lui dit-elle dans un murmure en le toisant. Elle voulait qu’il vienne prĂšs d’elle, qu’il s’allonge Ă  la limite, qu’elle puisse le caresser tendrement pour l’apaiser.©Pando Part 9 Jamais tranquille sur ce fichue rafiot ! CHRONOLOGIE 11 mars 2017 - 22h30/23h55 sur le DĂ©daleIl en avait marre, mais c’est quoi cette journĂ©e sĂ©rieusement ? MĂȘme si alpha, il n’avait pas Ă©tĂ© aussi Ă©nervĂ© et pourtant, il l’avait mise sur un Ă©talon de mesure depuis son arrivĂ© sur Atlantis. LĂ , il avait envie de taper de quelques choses, pour Ă©vacuer. Non, cela n’est pas trĂšs bien, sinon cela allait se transformer en rage et ce n’est pas bon du tout. Il faisait un effort, car il avait Erin dans la piĂšce, sinon, il aurait sorti un flot d’insulte imaginaire en Russe, racontant une belle histoire de science-fiction avec des mots inventĂ© de son cru. Oui, les insultes d’Alexander ce n’est jamais un simple connard » mais plutĂŽt emplumĂ©e d’escogriffes consanguin ! ». Il se concentra sur sa respiration, fermant les yeux, se massant les tempes, une de ses mains tremblaient serrer en poing. Il n’aimait pas, ça, car il pouvait faire peur et penser qu’il deviendrait violent, chose qu’il n’était absolument pas. Il fut tentĂ© de prendre ses affaires et retourner dans sa chambre, mais cette fuite, serait mal prise et il n’avait pas envie de faire voler en Ă©clat sa soirĂ©e avec Erin Ă  cause de pĂ©nibles ! Il avait eu tout aussi envie qu’elle de rester tranquille, coller contre il stabilisa le volcan, au moment oĂč Erin, lui demanda de venir. Il releva la tĂȘte vers elle. L’acier n’était pas du tout froid, mais trĂšs chaud et cela, il n’y pouvait rien y faire. Il regarda son torse, se rendant compte qu’il leur avait ouvert ainsi
 la honte le submergea et il grogna une nouvelle fois. Ce maudissant ! Enfin, vu la tĂȘte de l’autre hybride culturelle, il semblait plutĂŽt impressionnĂ© que dĂ©goĂ»tĂ© mais merde quand mĂȘme !Il se redressa. Je crois que je vais rester enfermer pour les reste des jours Ă  venir
 sinon il va avoir des mots malheureux » Pour ne pas dire geste. Il alla donc vers, les retirant ses affaires, qu’il quitta avec une Ă©nergie qui traduisait son agacement. Il ouvrir la couverture pour se glisser dedans tournant le dos Ă  Erin, laissant son bras dans le vide. Il n’en revenait pas qu’on aille le provoquer pour venger un quelconque honneur militaire ! Tss tu parles d’un honneur militaire 
 » murmura t’il furibond. Il ignorait que sa compagne avait manquĂ© de l’engueuler Ă  cause de ça et de toute cette journĂ©e pourrie ! Il avait eu chaud, et dans un sens, si elle avait commencĂ© Ă  l’engueuler, au vu de l’état de l’Anglais, soit il lui serait rentrĂ© dedans et ça aurait fait mal soit il se serait cassĂ© pour Ă©viter de la n’avait pas relevĂ© les insultes dans ce qu’elle considĂ©rait comme du russe, Ă  l’écoute. Elle ne le parlait pas, mĂȘme si elle en connaissait quelques mots, ainsi que l’accent. L’habitude de cĂŽtoyer des diplomates Ă  l’ambassade quand elle Ă©tait gamine. Car mĂȘme si l’URSS Ă©tait l’ennemi des États-Unis, il y avait des tractations secrĂštes entre les deux puissances, et les jeux d’espions Ă©taient monnaie courante. Elle lui poserait la question sur cette habitude qu’elle ne lui connaissait pas quand il se serait calmĂ©, ou pour le faire redescendre en pression s’il acceptait de venir vers elle. Il la toisa, avec un regard brulant de colĂšre. Elle ne cilla pas, ne baissant pas les yeux. S’il y avait une constante dans leur relation, c’était que jamais il ne lui avait fait peur. Elle s’était toujours sentie en confiance avec lui, et mĂȘme maintenant qu’elle connaissait quelques secrets de sa petite personne, secrets liĂ©s aux cicatrices de son corps et de son passĂ© violent, elle n’avait pas peur. MĂȘme maintenant qu’il Ă©tait dans une colĂšre noire. Par contre, tout Ă©tait clair dans sa tĂȘte. MalgrĂ© l’amour qu’elle avait pour lui, s’il advenait qu’un jour il lĂšve la main sur elle, elle le laisserait en plan, lui et sa violence mal canalisĂ©e. Mais elle Ă©tait confiante, amoureuse certes, mais se dĂ©vĂȘtit Ă  nouveau, avec moins de classe que toute Ă  l’heure, mais elle ne le jugeait pas. Pour ainsi dire jamais. Cela ne l’empĂȘchait pas d’analyser de temps en temps son comportement, et pour le coup, elle Ă©tait en plein dedans lĂ , puisque c’était la premiĂšre fois qu’elle le voyait aussi en colĂšre. L’armure se fissurait un petit peu. Elle prĂ©fĂ©ra ne pas rĂ©pondre Ă  sa volontĂ© de rester enfermer. Elle savait que quoi qu’elle dise maintenant, il prendrait le contrepied. Elle le laissait donc dire et faire, choisissant une autre stratĂ©gie. Il se coucha, lui tournant le dos, en rĂąlant encore sur l’honneur militaire. PĂšte n’était qu’un connard, et pour le coup, elle Ă©tait bien d’accord avec lui. Il n’y avait aucun honneur Ă  venger un type comme ça. Aucun. Elle ne se coucha pas vraiment, se glissant contre son dos, sa tĂȘte accoudĂ©e sur le matelas. Elle approcha sa bouche de son oreille. Ya tebya lyublyu », fit-elle en russe. Un simple je t’aime », qu’il comprendrait surement. On arrivait au bout de ses notions cela-dit. S’il lui rĂ©pondait quelque chose de plus Ă©laborĂ©, elle ne ferait pas illusion longtemps. Elle laissa son bras s’étirer sous elle pour s’allonger pleinement, un bras passĂ© par-dessus celui de l’anglais pour le tenir contre elle. Elle le caressait doucement en signe d’ se rassure, jamais il n’en viendrait Ă  la frapper, cela n’était pas le genre de la maison. Sauf si elle essaye de le tuer. Alexander, avait peut-ĂȘtre un passĂ© de bagarreur, mais jamais il ne s’était battue, pour autre raison que sauver sa vie ou celle de quelqu’un. Il avait au moins cet honneur, cette constante et cet Ă©tat d’esprit saint. D’ailleurs, les hommes qui battaient leur compagne le dĂ©goĂ»taient au plus haut point, ou mĂȘme l’inverse, personne n’a Ă  frapper la personne qui partage sa la rejoignant il remarqua qu’elle ne cilla pas, face Ă  son regard, cela le rassura bĂȘtement, qu’elle n’est pas peur de lui. Il ne voulait pas qu’elle le craint pour d’obscures raisons qui seraient fausse. Rien que pour cette marque de confiance, un sourire naquit sur son toute façon, il fallait attendre que ça redescende, cela prendrait le temps, avec ou sans son aide. Et connaissant l’amĂ©ricaine ça allait ĂȘtre avec. Il se coucha donc, la laissant s’agiter contre lui si elle le dĂ©sirait. Elle passa un bras autour de lui, alors qu’il pestait contre l’honneur mal placĂ© de certains militaires. Elle lui sortit en russe je t’aime », cela lui arracha un petit ricanement, il avait toujours trouvĂ© ces deux mots assez hilarants, comme si ce fut des balbutions d’enfant de 2 ans. Erin n’avait pas l’accent parfait des russes et bons dieux que s’est compliquĂ© de l’avoir il en savait quelque chose. MĂȘme dans la bouche d’une vraie russe, cela l’amusait et il se souvient encore de la douleur de ses joues de ne pas rire quand une de ses ex, aujourd’hui morte, lui avait dit ces deux mots avec toute la conviction et l’amour dont un ĂȘtre humain Ă©tait capable d’avoir. Un court instant, cela le ramĂšne Ă  Moscou, cette jeune femme blonde aux grands yeux bleu-vert qui si elle n’était pas morte aurait pu ĂȘtre bien plus qu’une aventure de 1 ans et demi. Mais il se refusa de penser Ă  ce genre de chose, sous son Ă©tat de colĂšre il allait rager encore plus et surtout qu’il avait quelqu’un, une personne bien plus importante. Alexander tourna la tĂȘte vers Erin, un petit rictus sur les lĂšvres elle parlait Russe ? Ou savait juste dire cela ? Finalement, il se mit sur le dos, pour faire demi-tour et l’embrasser sur le front. Mne tozhe moya rusalka » Il la regarda l’air amusĂ© et vu la tĂȘte de sa compagne, elle n’avait pas compris, donc n’avait pas compris les mots qu’il avait prononcĂ© Ă  plusieurs reprises ouf, il utilisait le russe pour la raison simple de ne pas ĂȘtre compris, donc bon. Moi aussi ma sirĂšne » dit-il en anglais pour lui faire la traduction. Il l’embrassa sur le front, avant de soupirer. NavrĂ© du triste spectacle, je suis difficile Ă  Ă©nerver mais aprĂšs il suffit de pas grand-chose, pour ranimer la flamme, tant que ce n’est pas passĂ©. Demain, ça ira mieux » Il avait besoin de lui dire, qu’il n’était pas un dingue violent et qu’il resta pareil, malgrĂ© son agacement, dans un sens ses geste le prouvait, puisqu’il venait d’enrouler ses bras contre elle, donc une main qui flattait sa bien souvent ils se retrouvaient sur des choses communes dans leur façon de penser. Elle n’avait aucun doute quant au fait qu'il ne la frapperait jamais, ce qui serait un brin ironique quand on connaissait le nombres de coups qu'il avait pris Ă  sa place, notamment par ce connard prĂ©tentieux de PĂšte que les trois trous du cul voulaient venger. Enfin, Ă  les Ă©couter, c'Ă©tait surtout pour venger l’honneur militaire et pas spĂ©cialement l'homme, mais la manoeuvre Ă©tait gauche et vraiment mal assortie vu le passif du texan dĂ©cĂ©dĂ©. Elle espĂ©rait simplement que lĂ  oĂč il Ă©tait dĂ©sormais, il Ă©tait devenu un homme meilleur. Sinon qu'il brĂ»le en enfer. Instinctivement, elle lui rendit son petit sourire quand ils se toisĂšrent ; lui debout, elle assise dans la lit ; lui en colĂšre, elle d'un calme olympien
 en apparence du moins. Non elle n’avait pas peur. La colĂšre Ă©tait un sentiment comme un autre et elle faisait partie de la palette des Ă©motions qui façonne un homme. Maintenant que c'Ă©tait son petit ami, elle devait apprendre Ă  connaĂźtre toutes les nuances de cette gamme, de ces couleurs qui se mĂ©langent, et au fond d'elle mĂȘme, Erin savait que tout guindĂ© qu'il Ă©tait, cet anglais au flegme exemplaire bouillonnait de mille sentiments plutĂŽt violents dans leur expression. Cela expliquait sans doute pourquoi il Ă©tait de nature contenue. Sa petite attention en russe fit ricaner l'anglais et elle fit un petit sourire contrit dans son dos. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu'il se moque Ă  nouveau. Cela le fit basculer sur le dos avec ce petit sourire amusĂ© qu'elle lui connaissait bien. Soit son accent Ă©tait pourri, soit elle avait dit une sottise. Quoiqu'il en soit, il lui rĂ©pondit en russe Ă©galement, comme elle le craignait. Elle plissa les lĂšvres, arqua un sourcil, ne comprenant absolument rien. MĂȘme pas un mot. Il prit la peine de traduire avant de l'embrasser sur le front. Un petit sourire mutin illumina son visage. Il s'excusa de s'ĂȘtre Ă©nervĂ©, tout en se justifiant et en lui affirmant que demain ça irait mieux. Elle en Ă©tait dĂ©jĂ  certaine et elle ne lui en voulait pas du tout. La jeune femme se blottit contre lui alors qu'il l’enlaçait. Je commence Ă  dĂ©teindre sur toi on dirait », murmura t elle. VoilĂ  que tu t’excuses. » Elle pouffa lĂ©gĂšrement. Ne t’en fais pas, j'Ă©tais Ă  deux doigts de sortir du lit toute nue pour perpĂ©trer trois meurtres. Tu imagines le colonel
 » Elle prit une voix plus masculine, imitant trĂšs mal Caldwell. C'Ă©tait un petit jeu qu'elle faisait souvent, d'imiter les gens. Oui l’agent Steele Ă  non seulement un humour de star du X mais en plus de ça elle a tuĂ© trois personnes en se promenant toute nue sur MON DĂ©dale ! C'est inacceptable ! » Elle espĂ©rait que ses tentatives d'humour le ferait redescendre en pression. Sinon il lui restait l’arme ultime pour calmer le mĂąle Ă©nervĂ© et contrariĂ©. Flatter son entrejambe. Il l'enverrait sĂ»rement paĂźtre mais si elle ne lui laissait pas le choix en y mettant les formes, il verrait que ça le calmerait. Et puis
 En y rĂ©flĂ©chissant, c'Ă©tait vrai aussi qu'elle ne lui avait jamais vraiment fait de petits plaisirs de la sorte Ă  sens unique. A remĂ©dier nota t elle intĂ©rieurement. En attendant qu'il rĂ©agisse Ă  son humour de grande imitatrice, elle dessinait de petits ronds sur son ventre maintenant qu'il Ă©tait sur le dos et elle allongeait sur son flanc, la tĂȘte sur son pectoral. Pour une fois que ce n’est pas lui, qui est d’un calme Ă  toute Ă©preuve, il en aurait honte de laisser ce genre de sentiment passer. Mais bon, c’est humain aprĂšs tout et il ne pouvait pas refouler sans cesse ce genre d’émois, sous peine de pĂ©ter un cĂąble une bonne fois pour toute. Il aimait tout maĂźtriser tout contrĂŽler, mĂȘme sa passion, une passion qu’elle avait dĂ©jĂ  vue et en effet, l’anglais Ă©tait assez violent » dans ses sentiments, amour, tendresse ou mĂȘme colĂšre. Tout Ă©tait sous le signe de la vague passionnelle et cette flamme qui brĂ»le avant de consommer l’oxygĂšne. Enfin, cela restait dans le mesurable et non dans la violence douloureuse comme certains pourrait s’imaginer. Les eaux calmes d’une riviĂšre ne sont qu’une illusion, elles peuvent devenir tumultueuses rapides. VoilĂ , c’est parfaitement Alexander, froid et guindĂ©, mais sous cette couche, sauvage et la toisa, son regard semblait moins enflammĂ©e, reprenant petit Ă  petit une contenance connue et habituelle. Il eut un sourire, oui voilĂ  qu’il s’excuse, mais pour lui ce fut nĂ©cessaire, aprĂšs il le faisait rĂ©guliĂšrement si besoin. Mais bon Ă  comparer d’Erin, cela Ă©tait une proportion bien moindre. Oui, je n’aime pas ĂȘtre dans cet Ă©tat. Je me fais peur et je peux faire peur aux autres.» Il est rare qu’il dise clairement ce genre d’élĂ©ment plutĂŽt intime. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© que tu ne vois pas ça » Oui, quand cela impactait de trop, mĂȘme blessĂ©e, il avait tendance Ă  s’ pouffa avec elle, quand elle lui servit l’hypothĂšse d’un meurtre en petite tenue d’Eve. AussitĂŽt il imagina la scĂšne ce qui le fit rire d’avantage. Au moins, ils auraient eu une belle vision avant de mourir
 non je l’imagine pas, le pauvre il a autre chose Ă  penser qu’une frasque du duo de casse pieds que nous sommes » dit-il d’un air complice. Oui, pauvre Caldwell, il semblait avoir des avarices sur son vaisseau et si en plus il devait se soucier des problĂšmes de son Ă©quipage il n’avait pas fini. Les sorciĂšres allaient finir par ĂȘtre interdit de DĂ©dale. Erin se lança dans une imitation, prenant une grosse voix ridicule, chose que n’avait pas le colonel, mais les paroles Ă©taient Ă  mourir de rire, surtout quand il peignait ce genre de paroles sur l’image de l’homme dirigeant de ce rafiot. Il en ria beaucoup. Tu es bĂȘte, c’est mal de se moquer » bon il avait dit ça en ricanant donc il n’en pensait rien de mĂ©chant. Pourquoi mademoiselle Steele Ă©tait nue ? Vraiment cette jeune femme n’a aucun respect pour le DĂ©dale ! On ne fornique, et on ne fait pas d’humour sur mon dĂ©dale ! » Rajouta-t-il dans la mĂȘme lignĂ©e qu’elle pour la surenchĂšre, avant de soupirer, pour reprendre sĂ©rieusement et calmement avec une pointe d’ironie. Il apprĂ©ciait le colonel, mĂȘme s’il n’était pas du tout en raccord avec ses mĂ©thodes et ne dĂ©sirait pas plus se moquer de son Ă©troitesse d’action, typiquement militaire. Enfin bon, ce brave Caldwell doit en voir de toute les couleurs. Je suis certain qu’il n’est pas au courant de ce genre de chose. Notre prĂ©sence excite les esprits. On va rester dans nos quartiers, je n’ai pas envie que notre retour se fasse en cellule, pour cause d’attrait trop fort de pervers ou des jeunes taureaux en ruts » Il l’embrassa sur le front avec tendresse, heureusement qu’elle avait pris la carte de l’humour, il Ă©tait toujours agacĂ© et il ne fallait pas grand-chose pour que ça reparte, mais au moins, il commençait Ă  Ă©touffer les flammes. Il se tourna pour reprendre sa place, aimant dormir sur le cĂŽtĂ© et vu la petitesse de la couche, cela permettait Ă  Erin d’avoir suffisamment de place et de le coller en plus. Tout bĂ©nĂ©fice pour l’homme, qui aimait la sentir contre l’écouta se confier, s’ouvrir un petit peu. C’était rare qu’il parle de lui directement, en disant vraiment ce qu’il ressentait et en abordant sa façon de fonctionner. Elle haussa des Ă©paules dans le lit. Si on partage dĂ©sormais notre vie, il me semble tout Ă  fait normal de voir cela de temps en temps. » Ils Ă©taient un jeune couple et c’était vrai qu’ils n’avaient pas expĂ©rimentĂ©s toutes les facettes de l’un ou de l’autre, et c’était normal. Ils seraient vite blasĂ©s si tel Ă©tait le cas. Erin ne disait pas quelque chose de plus prĂ©cis comme de jeunes amoureux pouvaient le faire, du genre maintenant que nous sommes ensemble pour toute la vie », ou autres exemples de la sorte qui plaçait l’autre dans une perspective d’avenir Ă  jamais liĂ©e Ă  l’ĂȘtre aimĂ©. Ce n’était pas anodin comme formulation, surtout pour elle. Peut-ĂȘtre que ça passerait inaperçu du cĂŽtĂ© d’Alexander, car elle avait bien tournĂ© sa phrase pour que ça ne fasse pas celle qui n’y croyait pas, mais elle avait cette rĂ©serve et cette conscience de son Ă©poque. Alexander Ă©tait arrivĂ© dans sa vie subitement, et ils avaient tournĂ© autour de l’un et de l’autre pendant un certain temps avant de dĂ©cider Ă  se rapprocher intimement. Pourtant, Erin ne considĂ©rait pas cette relation comme acquise rĂ©ellement. Certes, pour l’instant elle Ă©tait avec lui, ils formaient un couple, et s’ils vivaient vieux ensemble dans le bonheur, ça lui allait trĂšs bien. Mais il restait aussi la possibilitĂ© qu’il s’en aille, qu’il la quitte, ou qu’il meurt, comme Marc. Rien n’était jamais vraiment acquis dans cette vie. Rien. Alors oui, Ă  l’heure actuelle, amoureuse et attachĂ©e comme elle l’était, elle ne voyait pas son avenir sans lui, mais elle ne voulait pas lui faire peur en affirmant quelque chose comme ça. Ca ferait vraiment prĂ©cipitĂ©, voir fusionnel, et c’était idĂ©al pour foutre les pĂ©toches Ă  l’autres. Bon
 Il ne fallait quand mĂȘme pas oubliĂ© qu’ils avaient dĂ©jĂ  le prĂ©nom pour un enfant s’il Ă©tait de sexe fĂ©minin
 Niveau projection, ils Ă©taient quand mĂȘme pas rigola avec lui quand il lui rĂ©pondit que les trois loulous auraient eu une belle vision avant de mourir. La veuve noire Erin. Magnifique, elle venait de trouver son surnom de supermĂ©chante. Enfin, heureusement, ils n’en Ă©taient pas arrivĂ©s lĂ , et ils avaient fini par s’en aller en prenant conscience de la connerie qu’ils avaient faite. Et Alexander s’était bien comportĂ©, frĂŽlant sans le savoir la crise conjugale. L’humour le faisait rire, et cela contribuait Ă  le faire redescendre dans les tours, pour la plus grande satisfaction d’Erin. Oui elle se moquait un peu du colonel, mais c’était pour le faire sourire. Elle ne pensait que du bien de cet homme direct et rigide, mĂȘme si elle avait Ă©cornĂ© l’image qu’elle avait de lui quand Alex lui avait rapportĂ© qu’il avait condamnĂ© son humour, la plaçant un peu dans la position de la fautive qui aurait dĂ©clenchĂ© cette histoire. Enfin qu’importe, elle aurait une explication dans la matinĂ©e, et cela lui allait bien. D’ailleurs, l’anglais alla dans la surenchĂšre, faisant rire la jeune femme. Elle prĂ©fĂ©ra ne pas aller plus loin, par respect pour l’homme, et parce que la redondance deviendrait lourde. Apparemment, son comparse de lit Ă©tait du mĂȘme avis puisqu’il poussa un soupir pour reprendre son sĂ©rieux. Elle termina de pouffer pour reprendre son calme en vint Ă  la conclusion qu’il Ă©tait plus sage de rester dans les quartiers pour ne pas envenimer les choses
 Erin n’était pas d’accord. Ce n’était pas Ă  eux de se planquer, de faire profil bas. Ils n’étaient pas n’importe qui et s’il y avait des brebis galeuses dans l’équipe du DĂ©dale, alors c’était le problĂšme de Caldwell, pas le leur, mĂȘme si indirectement ils en subissaient les consĂ©quences. Nous verrons bien », temporisa-t-elle pour ne pas prendre le contrepied de son ami afin de ne pas l’obliger Ă  argumenter et Ă  se mettre en colĂšre Ă  nouveau, mĂȘme si cette colĂšre n’était pas dirigĂ©e vers elle. NĂ©anmoins, elle Ă©tait d’accord avec lui Le colonel devait en voir de toutes les couleurs. Enfin, c’était le lot de toute forme de tĂȘte hiĂ©rarchique au final. GĂ©rer du personnel Ă©tait tout sauf facile. Il rebascula sur le cĂŽtĂ©, prĂ©sentant son dos Ă  la jeune femme. Elle repassa un bras par-dessus les siens, pour le serrer contre elle. Il Ă©tait encore tendu, elle le sentait rien que dans sa posture crispĂ©e. Doucement il se calmait, c’était une bonne chose. Son bras du dessous passa sous l’oreille de l’anglais, et elle le tira lĂ©gĂšrement contre elle, pour le faire basculer de quelques degrĂ©s vers l’arriĂšre sans pour autant le mettre sur le dos puisque son corps Ă©tait en dessous et qu’elle savait qu’il aimait dormir sur le cĂŽtĂ©. Elle le laissa ajuster sa position pour qu’il se cale bien contre elle, puis sa main libre se balada en signe d’apaisement et tout doucement sur son torse qui lui Ă©tait du coup plus accessible comme d’autres parties de son corps. Finalement, elle se risqua Ă  mettre son plan premier en exĂ©cution. Si elle lui donnait un orgasme, la colĂšre tomberait et surtout, il dormirait bien. Elle ne se forçait pas le moins du monde, et surtout, elle n’attendait rien en retour. Il allait protester, elle en Ă©tait certaine, mais elle lui ferait un peu de grrrrr grrrrr » et il se tairait. AprĂšs
 S’il rĂąlait vraiment pour de bon, elle arrĂȘterait bien entendu, elle n’était pas lĂ  pour ĂȘtre embĂȘtante. C’est pour cela que sa main migra doucement vers son nombril, effleurant son pubis et le creux de son aine, passant sur le haut de la cuisse qui lui Ă©tait le plus accessible. Elle effleura son sexe au repos mine de rien, continuant ses petites caresses arrondies. Elle verrait comment il la regarda quelques instants, oui elle avait raison, Ă  force de se cĂŽtoyer dans l’intimitĂ© elle allait le voir dans diffĂ©rents Ă©tat d’ñmes. C’est vrais. Mais bon, il n’empĂȘche que je n’aime pas t’imposer ça ». La notion de l’amour Ă©ternelle et toutes les paillettes qui tournent autour ainsi que l’état potentiel du non dĂ©finitif, n’effleura mĂȘme pas Alexander. Cela ne rentrait mĂȘme pas dans sa ligne de conduite. À cet instant, il Ă©tait en couple, Ă©lĂ©ment non prĂ©vu, avec une femme qu’il aimait et jugeait extraordinaire, il ne voulait pas d’éphĂ©mĂšres et se donnerait les moyens que ça dure dans le temps. AprĂšs, il avait la constante assez pĂ©nible de n’avoir eu jamais une relation plus longue que 3 ans et quelques mois voir presque 4 ans. Mais les contextes Ă©taient diffĂ©rents et Ă  la fin, il Ă©tait le seul Ă  porter un Ă©difice qui ne pouvait plus durer. Cela se fait Ă  deux et a force de pousser, relancer on se fatigue si l’autre se laisse exporter et ne rĂ©pond plus aux besoins de l’autre. C’est ainsi, certaine choses se termine mais jamais sans raison. Et pour Alexander, il ne se faisait pas de plan Ă  long terme sur 10 ans mais incluait Erin dans les moyens riaient de bon cƓurs tous les deux, de leurs propres bĂȘtises et imitations grotesques qui eut au moins l’effet dĂ©sirer de baisser la pression. La conclusion semblait dĂ©plaire Ă  Erin, qui lui servit le fameux on verra » ce genre de mot dans la bouche d’une femme, Ă©tait souvent un non » ou un je ne suis pas d’accord ». Il lui caressa la joue. Tu n’es pas d’accord quand mĂȘme. » Il lui sourit, cela Ă©tait de la taquinerie. Pourtant, si on reste cloitrer on aura du temps pour refaire le DĂ©dale et casser cette couchette ». Il pouffa un peu, lui mordillant le nez. Il n’était pas du tout dans l’optique de remettre les couverts, mais bon cette phrase Ă©tait dans la continuitĂ© de leur sur ce, il se tourna, se laissant manipuler quand elle appuya un peu sur lui, pour qu’il se cale plus proche d’elle. Il adorait qu’elle le serre ainsi, il eut un grognement de plaisir la sentant le long de lui. Fermant les yeux dans un long soupire plutĂŽt doux. Il ne rĂ©agissait pas non plus aux caresses, enfin si, mais pas de la maniĂšre dont Erin espĂ©rait. L’anglais, les prenait comme des caresses anodines, il aimait bien qu’elle la papouille et l’effleure. C’est bien la seule qui Ă  ce privilĂšge. Celui de pouvoir le toucher et surtout d’avoir des quĂ©mande de sa part pour qu’elle le fasse. Il frotta sa tĂȘte de petit mouvement contre son oreiller sentant l’autre main de sa compagne en dessous. Oui, il est trĂšs chat dans sa gestuelle. Un autre soupire de bien-ĂȘtre. Il s’attendait Ă  ce que sa main remonte pour lui effleurer le torse ou le dos au choix. Mais tout resta au nouvelle fois, elle haussa des Ă©paules. Elle ne trouvait pas qu’il lui imposait quoique ce soit. Ses rĂ©actions et ses humeurs Ă©taient dĂ©pendantes du contexte et de la situation dans laquelle ils se trouvaient tous les deux, et elle n’était pas Ă©trangĂšre Ă  ce qu’il se passait Ă  ce moment prĂ©cis. Du coup, elle comprenait les rĂ©actions, logiques, d’Alexander, puisqu’elles correspondaient Ă  un stimulus qui enjoignait une rĂ©ponse comportementale type. Alors bon, il n’y avait pas de malaise Ă  avoir. S’il s’était emportĂ© comme ça sur un sujet de pacotille, comme la couleur des draps dans les couchettes, lĂ , ça lui aurait fait peur et elle sentirait qu’il cherchait Ă  lui imposer quelque chose. Mais ce n’était pas le cas. ArrĂȘte, tu ne m’imposes rien, petit poisson bicolore. », finit-elle par rĂ©pondre avec un sourire dans la voix. Elle le pensait ne pouvait quasiment rien lui cacher. Il savait quand elle Ă©tait d’accord, ou quand elle ne l’était pas, et elle s’étonnait souvent de constater qu’il visait juste. C’était une forme de communication qu’ils partageaient ensemble et qu’elle apprĂ©ciait beaucoup, et qui Ă©tait Ă  double sens. Elle le cernait assez facilement, et pourtant il n’était pas Ă©vident Ă  dĂ©crypter tout de suite. Pourtant, dĂšs les premiers instants en sa compagnie, quand il Ă©tait venu se prĂ©senter, elle avait accrochĂ© Ă  sa personnalitĂ© et Ă  sa façon d’ĂȘtre. Ça avait fusĂ© dans les limites du raisonnables, et rapidement, ces limites avaient Ă©tĂ© franchies. Il lui fit un petit sourire en lui caressant la joue, et elle s’était dĂ©cidĂ©e Ă  ne pas rĂ©pondre Ă  sa remarque, qui n’appelait pas spĂ©cialement de rĂ©action de sa part. Du coup, elle lui rendit son sourire, sourire qui s’élargit significativement quand il embraya sur la suite. Hum, c’est un programme allĂ©chant, Monsieur Hoffman », fit-elle en lui donnant un petit coup de nez affectueux alors qu’il venait de mordiller le sien. Elle aimait bien le toiser, le regarder dans les yeux et s’y perdre, et elle lisait que sa colĂšre s’estompait petit Ă  petit. Elle soupira. Ses mimiques et ses petites attentions la rendaient complĂštement gaga et elle essayait de ne pas paraĂźtre trop se tourna finalement, et elle le coinça contre elle, amoureusement. Elle aimait bien sentir son poids l’écraser un peu, sentir son corps chaud tout contre elle, et avoir son bras sous son oreiller. Bon, rapidement, elle avait chaud et elle se dĂ©collait un peu dans la nuit, mais pour le moment, elle Ă©tait bien. Elle commença des caresses subtiles, de plus en plus basses, pour le dĂ©tendre et l’apaiser, afin qu’il puisse dormir paisiblement. Elle n’obtint aucune rĂ©action quand elle s’aventura Ă  le titiller de part en part de son membre, lequel restait imperturbable. Bon, il fallait lui reconnaĂźtre qu’il n’était pas tout le temps dans la demande et dans l’obsession sexuelle. Il ne pensait pas qu’à ça. Du coup, elle se demandait si elle-mĂȘme n’y pensait pas un peu trop. Elle hĂ©sita, laissant sa main sur sa cuisse, dans l’attente d’une dĂ©cision. S’il ne rĂ©agissait pas Ă  ses avances, peut-ĂȘtre trop masquĂ©es, c’était qu’il n’en avait pas envie ? Logique aprĂšs l’interruption qu’ils venaient de subir tous les deux. Alors est-ce qu’elle se risquait Ă  aller plus loin et Ă  l’attraper plus fermement
 Elle n’en savait rien. Il se frotta contre elle, surtout avec sa tĂȘte, pour sentir son bras au travers de l’oreiller. Un petit sourire naquit sur ses lĂšvres, et elle lui bisouta l’arriĂšre de la tĂȘte en finalement, elle prĂ©fĂ©ra opter pour une stratĂ©gie plus directe, passant par de la communication, tout simplement. Elle n’était pas sĂ»re d’elle-mĂȘme et cela l’embĂȘtait, et la meilleure façon de savoir si ça lui plairait ou pas, c’était quand mĂȘme de lui demander. Au moins, elle n’imposait rien, mĂȘme si c’était son idĂ©e de dĂ©part. Mon Polochon ? », commença-t-elle Ă  murmurer dans la pĂ©nombre. Il pouvait sentir que sa tĂȘte Ă  elle Ă©tait proche de la sienne, dans son dos. Son cƓur battait, comme si elle Ă©tait une adolescente qui allait demander un bisou Ă  l’élĂšve populaire du collĂšge. Ça te dĂ©tendrait si je m’occupais de toi ? ». Pour illustrer ses propos, elle referma doucement ses doigts sur sa verge, avec toute la dĂ©licatesse d’une caresse de Ă©tait allĂ© peut-ĂȘtre un peu loin dans son besoin d’excuse, c’est bĂȘte au final. Elle ne s’en formalisait pas et il Ă©tait ici le seul Ă  en ĂȘtre gĂȘnĂ©. Il se tue quelques instants avant de dire un simple D’accord » et enchaĂźner sur autre chose de plus humoristique puisqu’elle lui donnait de belles perches. Il adorait cette maniĂšre qu’ils avaient de tout dĂ©samorcĂ©e par l’humour. Cette initiative lui Ă©tait salvatrice, cela Ă©vitait qu'il rumine sans cesse et relançait un jeu commun entre tout cas, si le fait qu’il est devinĂ© qu’elle n’était pas en accord, Ă©lĂ©ment qu’il comprenait puisque ce n’est pas qu’il y a de drĂŽle de personnalitĂ©s ici, qu’ils doivent se planquer comme des lapins, elle lui renvoya un beau rictus. Sa petite proposition lui plaisait bien et lĂ  Ă©tait le but. Il pouffa, bien entendu qu’elle Ă©tait emballĂ©e, passer des moments ensembles Ă©taient toujours plus agrĂ©able que d’ĂȘtre tout seul dans son coin. Enfin mĂȘme si bon, l’anglais espĂ©rait bien ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ© toute les 15 minutes. Regarder un film, coller contre le torse de sa compagne ou l’inverse Ă©tait une bonne idĂ©e. Quitte mĂȘme Ă  avoir Hanz Ă  cĂŽtĂ© pour Ă©viter que la saucisse ne les emmerdes comme elle sait bien le la main d’Erin resta sur sa cuisse, dans l’attente ou simplement parce qu’elle avait trouvĂ© son lieu de rĂ©sidence pour la nuit ? Il ne se posa pas trop de question Ă  vrais dire. Il Ă©tait en train d’essayer de s’endormir sous les gestes qu’il percevait comme apaisants de sa compagne. Puisque, le coup des avances ne lui effleure pas vraiment l’esprit, au contraire cela Ă©tait peut-ĂȘtre trop discret, ou simplement, il n’en avait pas envie et prenait ça selon son dĂ©sirs. En tout cas, il Ă©tait bien et mĂȘme s’il mettait toujours de nombreuses minutes Ă  sombrer dans son sommeil si profond, il voulait profiter encore un peu de ses effleurements et du contact chaud du corps nue d’Erin. Avant, qu’elle se retire, faute d’avoir trop chaud pour Ă©craser par le poids mort » de l’anglais une fois dans ses songes. Puisque Ă©veillĂ© il prenait soins de ne pas la transformer en crĂȘpes. Alexander n’est pas spĂ©cialement lourd », c’est une silhouette fine, malgrĂ© des muscles larges sur le torse, enfin il Ă©tait bien moins impressionnant que les armoires Ă  glace comme Hanz, mais il restait grand et bien bĂąti, expliquant un poids plus consĂ©quent qu’une grande brindille. Un hum » profond se fit entendre quand les lĂšvres de sa compagne se fut sur le bas de sa ses frottements crĂąniens, il avait repris une position, plus confortable, se tortillant moins. Elle le hĂ©la d’un murmure, sentant parfaitement sa tĂȘte proche de la sienne, signe qu’elle s’était un peu plus relever dans le lit. Hum Oui Ariel ? » lui rĂ©pondit-il sur le mĂȘme ton. Suite Ă  cela, elle lui demanda si elle pouvait s’occuper de lui, enfin si ça le dĂ©tendrait. Il rĂ©pondit peut-ĂȘtre un peu vite avant mĂȘme qu’elle prenne l’initiative de son geste. Oui ». L’anglais pensait clairement Ă  des papouilles affectueuses et non un geste bien moins chaste. Et il percuta, quand il sentit la main de sa compagne se refermer sur son entre jambe au repos. Il ouvrit les yeux
ah non, ils n’avaient pas eu la mĂȘme idĂ©e. MĂ©caniquement et encercler dans un Ă©crin chaud et doux, son sexe gonfla un peu. Mais, cela n’était pas signe d’excitation rĂ©elle d’Alexander. Il retenu sans se rencontre compte une respiration, ne sachant si elle devait la laisser faire ou lui dire simplement non. Finalement, il ne dĂ©sirait pas lui donner l’impression qu’elle s’y prenait mal, puisqu’il finirait par redescendre ou de ne pas ĂȘtre plus calme que ça aprĂšs son geste. Tu penses Ă  quoi exactement ? » Oui, car autant savoir ce qu’elle aimerait faire, cet instant, il pensait qu’elle l’émoustillait pour finir leur Ă©bat commencĂ©e plus tĂŽt, mais cela ne collait pas avec le m’occuperais de toi » Je ne pensais pas du tout Ă  remettre les couverts sur la couchette » Il Ă©tait rare qu’il ne soit pas rĂ©actifs aux Ă©mois de ces compagnes, quoique ça lui arrive aussi, il n’est pas H24 sur le sexe, mĂȘme s’il aime ça et possĂšde une libido assez rĂ©guliĂšre, mais bon vu son Ă©nervement et cette fin, il avait surtout envie de tendresse et de bisous sans Ă©treintes. Il l’espĂ©rait ne pas, la vexer, aprĂšs ça dĂ©pend ce qu’elle comptait faire, mais bon, cela risquait de se finir de la mĂȘme façon. Selon sa rĂ©ponse il allait lui dire qu’il n’avait plus envi de coquinerie. AprĂšs il comprendrait sa frustration Ă  sujet des excuses Ă©puisĂ©, en espĂ©rant qu'il sentait qu'elle comprenait son Ă©motion, plutĂŽt violente dans son Ă©ruption, et qu'elle ne la minimisait pas de par le fait qu'elle n’en avait pas peur, Erin et Alexander blaguĂšrent en imitant le colonel. Pour cela ils Ă©taient toujours les mĂȘmes, Ă  jouer d'humour pour se calmer mutuellement ou pour dĂ©samorcer une situation pĂ©nible et pesante. Ils avaient toujours fonctionnĂ© de la sorte et malgrĂ© qu'ils soient plus intimes, cela continuait de marcher. DĂ©cidĂ©ment, elle se sentait vraiment bien dans son couple et elle Ă©tait plutĂŽt heureuse d'avoir rencontrĂ© quelqu'un de sa trempe, qui ne cherchait pas Ă  avoir une femme trophĂ©e et qui lui laissait toute latitude pour ĂȘtre ce qu'elle Ă©tait, pleine et entiĂšre dans son caractĂšre. De toute façon, Erin ne voyait pas Alexander avec une poule aux cheveux peroxydĂ©s et un QI d'huĂźtres de Bouzigues, superficiel et sans si elle Ă©tait de nature indĂ©pendante, la jeune femme n'Ă©tait pas contre des moments passaient ensemble avec lui. En fait, elle en raffolait. MĂȘme si cette soirĂ©e avait Ă©tĂ© perturbĂ©e, elle aimait ces petits instants de vie oĂč le but Ă©tait simplement de vivre en prĂ©sence de l’autre. Il n’y avait rien d’autre. Elle et lui, tout simplement. Elle espĂ©rait que sur Terre, ils auraient le loisir de se foutre dans un canapĂ© et de regarder un film ou une Ă©mission sans intĂ©rĂȘt, lovĂ© dans les bras de son amoureux. C'Ă©tait inutile, sauf pour la culture cinĂ©matographique, mais c'Ă©tait plaisant de passer un moment comme ça. C'Ă©tait sans doute une forme de dĂ©compression Ă©galement des journĂ©es de boulot interminables qu'ils effectuaient chaque jour sur l'expĂ©dition. Avoir des moments loisir Ă  deux n’était pas du luxe. Au final, tout considĂ©rĂ©, cette proposition de rester cloitrer Ă  deux n’était pas si mal. Pour une fois, il ne percuta pas sur ses intentions. D'un cĂŽtĂ©, elle le prenait un peu au dĂ©pourvu. Alexander savait ĂȘtre demandeur, mais il savait aussi rester calme. MĂȘme son anatomie virile avait hĂ©ritĂ© du flegme anglais qui le caractĂ©risait. Il acquiesça rapidement, et quand sa main se referma sur son entrejambe, il tressaillit un peu dans le lit. Cela alerta un peu la jeune femme. Manifestement il ne s'attendait pas Ă  ça et il s'empressa de demander des prĂ©cisions non sans reprendre sa respiration. Son cƓur Ă  elle battait un peu plus fort comme si elle s'apprĂȘtait Ă  lui faire des avances. C'Ă©tait stupide. Elle avait voulu communiquer et il le faisait en lui demanda d'ĂȘtre plus prĂ©cise. Le retour qu'il lui fit lui croire qu'il pensait qu'elle voulait finir ce qu'ils avaient commencĂ©. Et il n’en avait pas envie. Mais ce n'Ă©tait pas ce qu’elle voulait. Elle n’avait plus envie qu'il la pĂ©nĂštre, ou d’un quelconque acte sexuel de sa part. Elle voulait juste lui faire du bien, non parce que c'Ă©tait sexuel mais parce qu’elle Ă©tait amoureuse, tout simplement, et que prendre de son temps pour s’occuper de lui Ă©tait tout ce qu’elle pouvait lui donner rĂ©ellement en tant que compagne. C'Ă©tait ça, l’amour. Vouloir passer du temps, du temps qu'on pourrait investir ailleurs, avec une personne parce qu'elle avait quelque chose en plus que les autres n'avaient si son sexe n’avait pas vraiment gonflĂ© dans sa main inactive, elle ne s’en formalisa pas. C'Ă©tait pratiquement la premiĂšre conversation de ce genre qu'ils avaient. Cela la troublait quelque peu mais elle se sentait en confiance et en sĂ©curitĂ© si bien qu'il ne la jugerait sĂ»rement pas mal. De son pouce, elle caressa doucement la peau s'Ă©tirant de son scrotum Ă  son prĂ©puce. Je ne pensais pas Ă  ça non plus. » Elle prit une inspiration, en se remettant mieux dans le lit, toujours collĂ© contre lui. Bon, il n’y avait pas trente-six façons de le dire et elle dĂ©cida de ne pas y aller par quatre chemins. Je voulais juste te masturber. », dit-elle dans un murmure. Elle l’embrassa une nouvelle fois derriĂšre la tĂȘte, attendant une rĂ©action de refus, d’acceptation, ou de tourna un peu la tĂȘte vers elle pour la regarder, elle semblait un peu bizarre » comme si elle Ă©tait retournĂ©e dans une adolescence avec le cƓur qui s’emballe pour le premier bisou. Lui-mĂȘme Ă©tait un peu gĂȘnĂ© » dans le sens qu’il allait lui dire clairement non et ne dĂ©sirait pas qu’elle se vexe par son refus. Elle le caressa un peu plus, cela fit son effet sur le membre Ă©rectile qui de toute maniĂšre pouvait se gonfler aux sollicitations. Elle lui avoue qu’elle ne pensait pas Ă  ça non plus, cela fit froncer les sourcils de l’homme un peu Ă©tonné  pourquoi le touchait-elle si elle ne voulait pas finir le repas ? En rĂ©alitĂ©, il ne comprenait pas, qu’elle avait eu une idĂ©e tout mit un peu de temps Ă  se lancĂ© et il attendit tout en glissant sa main pour toucher celle d’Erin et l’encercler avec la sienne. Afin qu’elle stoppe son mouvement sur son pĂ©nis. Erin, lui lĂącha la solution dans un murmure, il arqua Ă  sourcil
ah. Cela, lui faisait bizarre qu’elle lui sorte ça et ne la jugea nullement, il trouvant une maniĂšre affectueuse de lui faire du bien » sans qu’il se sente obliger de lui rende la pareille. Il se tourna complĂštement, aprĂšs avoir dĂ©tachĂ© dĂ©licatement la main de sa compagne de son membre. Hum, je vois. Mais non merci Erin, je n’en aie pas plus envie » Il murmura doucement en lui faisant un bisou sur le bas du front, comme pour lui dire qu’elle n’avait pas Ă  le prendre mal. Je suis trop agacĂ© et je prĂ©fĂšre, autre chose qu’une main, pour ce genre de geste de plaisir Ă©goĂŻste » Puisqu’il Ă©tait dans l’échange autant lui dire ce qu’il prĂ©fĂ©rait Par contre si tu veux t’occuper de me faire du bien, je ne suis pas contre des papouilles » dit-il avec un petit rictus malicieux. Il descendit un peu de la couchette, pour l’enlacer et coller sa tĂȘte en bas de son cou et dormir. J’espĂšre que je ne te vexe pas. Ce n’est pas contre toi. » Il Ă©tait plutĂŽt assez franc encore une fois, il faisait tard et il commençait Ă  ĂȘtre fatiguĂ©, mĂȘme si la colĂšre s’animait un peu dans ses tripes, or elle descendait avec la prĂ©sence tendre d’Erin. Il frotta sa tĂȘte avec douceur en baillant. Bonne nuit Ariel, Ya tebya lyublyu » dit-il il pouffa un peu, il avait l’impression d’ĂȘtre un bĂ©bĂ© qui rĂ©clame une connaissait la rĂ©ponse avant mĂȘme d’avoir prononcĂ© sa question. Mais elle se lança quand malgrĂ© qu'il vienne de stopper son lĂ©ger mouvement avec sa main. Le fait qu'il refuse la fit se sentir cruche. À quoi est-ce qu’elle pensait au final ? Il avait de l'esprit et ce n'Ă©tait pas qu'une bite sur pattes. Il enroba son refus avec un baiser et elle lui fit un sourire. Comme souvent, elle analysa son ressenti, histoire de mettre des mots sur ce qu’elle vivait comme Ă©motion. Était-elle vexĂ©e ? LĂ©gĂšrement, elle devait bien le reconnaĂźtre. Quoiqu’elle fĂ»t plutĂŽt gĂȘnĂ©e en fait. GĂȘnĂ©e d’avoir proposĂ©. Il prĂ©fĂ©rait autre chose qu'une main ? Elle ne comprenait pas bien, surtout associĂ© avec le terme de plaisir Ă©goĂŻste. Il aurait prĂ©fĂ©rĂ© qu'elle lui propose une caresse plus buccale ? Elle aurait pu aussi, et peut ĂȘtre mĂȘme qu'elle serait allĂ©e sur ce terrain-lĂ  ensuite
 Enfin qu'importe, elle n’aurait pas l’audace de mettre cela sur le tapis. Elle ne voulait pas le forcer. Pour elle, au demeurant, ça ne changeait rien puisqu'elle Ă©tait simplement dans le don. Au moins elle ne se ferait pas de crampe. Va pour les papouilles alors », rĂ©pondit-elle verbalement. Elle le laissa se nicher. Il voulait lui aussi savoir si elle Ă©tait vexĂ©e et comme elle n’arrivait pas Ă  se mettre d'accord en son for intĂ©rieur, et qu'elle ne voulait pas lui rĂ©pondre un peu », elle fit non de la tĂȘte avec un sourire en lui caressant les cheveux et en pressant sa tĂȘte contre son torse lĂ  oĂč il s'Ă©tait nichĂ©. Au final, c'Ă©tait sĂ»rement mieux ainsi. Elle lui caressa le dos afin qu'il trouve le sommeil. Bonne nuit Polochon. Et moi aussi je t’aime. » RĂ©pondit-elle en français puisqu'ils faisaient dans le multiculturel ce soir. Elle mit un peu de temps Ă  sombrer, classant cette journĂ©e dans les moments Ă  oublier. Elle n'avait qu'une hĂąte ĂȘtre sur Terre loin de tout pour les ombres Part Erin /Alex©Pando PART 10 L'arrogance insolente Erin n’était pas satisfaite de ce qu’elle avait appris de la part d’Alexander. L’anglais lui avait fait part des remontrances de Caldwell vis-Ă -vis de son humour gĂȘnant ainsi que de l’affectation d’un soldat Ă  ses basques pour le restant du voyage dans le cas, peu probable, oĂč Derick Forback aurait des complices susceptibles d’attenter Ă  sa vie maintenant qu’il Ă©tait en cellule pour avoir tentĂ© de berner le monde en abusant Alexander. Bref, tout ceci formait un imbroglio malsain assez consĂ©quent que la brune de la comptait bien dĂ©mĂȘler avec le colonel Caldwell. AprĂšs une bonne nuit de sommeil, elle avait les idĂ©es plus claires et elle comptait bien faire valoir ses droits Ă  cet homme intĂšgre au caractĂšre un peu trop terre Ă  terre Ă  son goĂ»t. Mais les militaires, surtout ceux de l’ancienne Ă©cole, Ă©taient tous comme ça, ou presque. Sans surprise, quand elle s’extirpa de sa chambre, deux militaires attendaient devant la porte. Un pour son comparse, et un pour elle, bien entendu. Messieurs. » Madame », rĂ©pliquĂšrent-ils en cƓur. Lequel est pour moi ? » C’est moi Madame. Le premiĂšre classe Dinkins est pour Monsieur Hoffman. Je suis le premiĂšre classe Owens. » EnchantĂ©e premiĂšre classe Owens. Et navrĂ©e de vous imposer ma prĂ©sence toute la journĂ©e. Mais ça ne va pas durer, ne vous inquiĂ©tez pas. » Elle fit un sourire au concernĂ©, lequel haussa des Ă©paules, imperturbable. Je ne m’inquiĂšte pas, je suis les ordres. Si l’on me dit d’arrĂȘter de vous surveiller, alors je le ferai. » Nous allons voir le colonel de ce pas. » Bien madame. » Vous ne posez jamais de questions ? », fit Erin en commençant Ă  marcher dans les couloirs du DĂ©dale. Des tas, mais pas quand je suis dirigĂ©. » J’aurai du mal Ă  suivre les ordres sans rien discuter, je l’avoue. » Elle faisait la conversation avec le soldat histoire de passer le temps et parce qu’elle aimait connaĂźtre les gens qui veillaient sur elle. Un bon chef doit connaĂźtre ses hommes, et mĂȘme si elle n’était pas militaire, elle Ă©tait assez ouverte d’esprit pour essayer d’en savoir plus sur quelqu’un qui n’hĂ©siterait pas une seconde Ă  mettre sa vie entre parenthĂšse pour la sienne. Enfin, normalement. A la longue, on apprend Ă  mettre notre curiositĂ© de cĂŽtĂ©, ou on en discute avec les copains quand l’officier ne nous entend pas. Faut pas croire que nous sommes que des machines sans cerveau, madame. » Je ne prĂ©tendais pas cela premiĂšre classe Owens. C’était une constatation. J’aime bien discuter, Ă©changer, et j’ai du mal Ă  obĂ©ir aveuglement Ă  une personne sans discuter le bout de gras. Vous voyez ? » Oui je comprends. AprĂšs, c’est normal vu que vous ĂȘtes une grande responsable. » Peut-ĂȘtre
 », Ă©luda Erin. Vous pouvez certainement me dire oĂč se trouve le Colonel, au fait ? » Surement dans son bureau, ou sur le pont de commandement. » Vous pouvez me guider vers son bureau ? » Si vous le souhaitez. » Owens orienta la marche vers le bureau du Colonel Caldwell. Il n’y avait plus qu’à aller rencontrer l’ours dans sa taniĂšre et discuter de tout ça. Ils ne mirent pas longtemps, Erin imprimait un rythme dĂ©cidĂ©, ayant prit le pli des diffĂ©rents usagers des coursives qui semblaient toujours vouloir ĂȘtre arrivĂ©s avant d’ĂȘtre partis. Elle frappa Ă  la porte et attendit une quelconque rĂ©ponse, tandis que Owens restait en retrait sur un flanc de la jeune femme, droit comme un i ». Entrez. »Caldwell n’était pas Ă  son bureau comme on pouvait s’y compagnie du chef Tyrol, il Ă©tudiait consciencieusement des plans du croiseur sur plusieurs pages Ă©talĂ©s sur sa table basse. Gallen Ă©tait vĂȘtu de son Ă©ternelle combinaison de travail orange fluo et son visage portait les stigmates d’une nuit blanche passĂ©e au soin du batiment. De sa main droite, il tenait un bloc note tachĂ© d’huile et de diffĂ©rents liquides. Sa forte odeur de sueur avait envahi les lieux et alla jusqu’à agresser les narines de la jeune femme. De toute Ă©vidence, il n’avait pas l’air d’avoir passĂ© un bon moment et n’avait visiblement pas eu le temps de faire un tour dans la salle d’eau. Ce n’était probablement pas fini. Juste devant, sur un coin libre de la table basse, il y avait deux tasses Ă  cafĂ© et quelques gĂąteaux. Surement le dĂ©jeuner du colonel qu’il avait probablement proposĂ© au technicien. Mais ni l’un ni l’autre n’avaient touchĂ© Ă  quoi que ce soit, entiĂšrement plongĂ© sur ces plans. Repos, soldat. » Lança-t-il Ă  l’intention d’Owens, sans le regarder. Je veux des analyses constantes de la chambre. Et que le rĂ©sultat me soit communiquĂ© toutes les deux heures. Les boucliers ? » On les a installĂ©s sans trop de difficultĂ©, colonel. Mais puisque l’alimentation n’est plus fiable sur ce pont, nous avons prĂ©fĂ©rĂ© les relier Ă  deux gĂ©nĂ©rateurs Ă  naquada pour les alimenter. En thĂ©orie, aucune radiation ne peut les franchir. On peut s’attendre Ă  des rĂ©sultats nuls des tests de proximitĂ©. » TrĂšs bien. Je posterai deux gardes sur chacun de ces gĂ©nĂ©rateurs. Et pour la fuite au retraitement ? » EntiĂšrement colmatĂ©e. Mais j’ai dĂ» dĂ©monter les tubes du sas d’accĂšs trente-cinq... » Gallen tira une nouvelle feuille du plan pour le dĂ©tail du pont le plus profond, celui du fret de transport. Il pointa plusieurs Ă©lĂ©ments avec son crayon Ă  papier. J’y ai pris dix mĂštres de tubes “Plexa”, des supports-maintiens de soixante, et des feuilles rĂ©flectrices pour tapisser les rĂ©parations. ColmatĂ© avec du mĂ©lange “versine” que j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© sur l’entrepĂŽt mĂ©dian. Ca tiendra le temps du retour. » Vous me faites garder nos latrines sergent. Je sens que quelqu’un va me demander une promotion d’ici peu... »Le chef Tyrol se permit de rire, quelque peu gĂȘnĂ©, puis tourna la page de son bloc note. La fuite d’atmosphĂšre sur la baie d’observation tribord persiste cependant. J’ai fais plusieurs recherches et je pense qu’elle passe par les conduites avant d’atteindre la partie confinĂ©e de la coquerie. Ce serait rĂ©parable si on sortait de l’hyperespace donc si... » Je prĂ©fĂšre l’éviter. Scellez la baie pour de bon et ajoutez la rĂ©paration au dossier. » Bien, mon colonel. » Parfait. Vous avez fait du bon travail sergent. Faites procĂ©der aux nouvelles instructions et allez prendre du repos. Vous et votre Ă©quipe l’avez bien mĂ©ritĂ©. »Le technicien se leva et lui fĂźt un salut militaire parfait. Avec votre autorisation, je souhaiterais effectuer moi-mĂȘme la derniĂšre phase de suture de la tranche quatre. »C’était une opĂ©ration complexe. Tyrol n’aimait pas dĂ©lĂ©guer. Vous l’avez sergent. Mais reposez-vous avant de procĂ©der. » RĂ©pondit Caldwell en rendant son eut un lĂ©ger sourire et prit la direction de la sortie. Au passage, il salua gentiment Erin puis quitta les quartiers avec le bloc note sous le bras. Caldwell, quant Ă  lui, repliait les plans du croiseur et les coinça sous un livre de sa table basse. Mademoiselle Steele, c’est Ă  nous. Installez-vous au bureau, je vous rejoins. »Il rĂ©cupĂ©ra sa tasse et regarda les nombreux Ă©crans qui cernaient la piĂšce en une frise de plafond. Il hocha la tĂȘte d’aprĂšs les mesures qu’il pouvait y lire puis s’installa Ă©galement Ă  son bureau. Au passage, il congĂ©dia le soldat Owens d’un signe de tĂȘte puis il rangea quelques affaires avant de croiser les mains sur l’amas de dossiers et dĂ©clara Vous venez m’exposer votre argumentaire, je prĂ©sume ? » Vous prĂ©sumez bien Colonel Caldwell », rĂ©pondit Erin en allant s’installer au bureau de ce dernier, non sans avoir rendu son salut Ă  l’homme qui quittait les lieux tandis qu’elle les investissait. Cette derniĂšre Ă©tait restĂ©e en retrait, debout, prĂšs de la porte, attendant poliment que le maĂźtre des lieux ne termine son petit debriefing avec son homme de main, manifestement technicien et en proie Ă  des difficultĂ©s. Si elle avait remarquĂ© une quelconque odeur, Erin n’en faisait pas grand cas, elle ne plissa mĂȘme pas une narine. Elle savait se tenir, et mĂȘme si son odorat venait d’en prendre un coup, elle ne pouvait pas jouer les mĂ©gĂšre hystĂ©rique en houspillant le pauvre gars qui avait certainement planchĂ© une bonne partie de la nuit pour que le voyage se passe bien pour tout le monde, y comprit pour elle. Inutile de faire durer le suspense, la jeune femme entra dans le vif du sujet une fois que le colonel eut rejoint son bureau pour discuter. Je suis certaine que vous avez fort Ă  faire en ce moment, mais je trouve que les conditions de voyage concernant Alexander et moi-mĂȘme souffrent de quelques dysfonctionnements. L’intrusion de garde du corps » ou de mĂątons » dans notre existence notamment. », dit-elle en mimant les guillemets avec ses doigts. Elle avait choisi ses mots avec soin. Elle croisa les jambes devant elle, posa son coude sur l’accoudoir de la chaise, et elle porta ses doigts Ă  son menton, effleurant ses lĂšvres dans une position d’écoute rĂ©flexive. Manifestement, elle n’était pas lĂ  pour s’en aller de sitĂŽt, surtout sans avoir gain de cause. Elle ajouta Alors dĂźtes moi, est-ce que nous reprĂ©sentons une menace pour votre croiseur, Colonel ? »Un moment de silence flotta dans l’air. L’homme la fixa, impassible. Son air dĂ©tachĂ© dissimulait l’agacement que lui provoquait dĂ©jĂ  cette situation. Elle ne se cachait nullement de sa proximitĂ©, en appelant Hoffman par son prĂ©nom, et semblait se mouvoir en terrain conquis. Du moins, c’est un sentiment premier et trĂšs basique qu’il eĂ»t au premier abord. Comme une forme d’insolence. Le genre de chose qu’il ne faut surtout pas prendre en compte, surtout lorsqu’on ne connaĂźt pas la personne qui fait face. Le jugement au faciĂšs n’est jamais bon conseiller. Comme vous le dites, mademoiselle Steele, je n’ai pas beaucoup de temps Ă  accorder Ă  ce dĂ©bat et je n’ai pas l’intention de vous convaincre. Alors je serais direct. N’y voyez aucune offense. »Le colonel se redressa sur son siĂšge puis s’exprima tranquillement Ceci est un bĂątiment de guerre. Ce n’est pas une croisiĂšre de plaisance et encore moins votre terrain de jeu. Vous pourriez brancarder Ă  loisir sur votre situation dĂ©plaisante, les faits sont lĂ  votre humour, et la perversitĂ© de cet homme, ont eu des consĂ©quences Ă  bord. Notamment dans le quartier des victimes. »Il marqua une pause avant de reprendre. Tant que je serais lĂ , Mademoiselle Steele - que les concernĂ©s soient Ă  la tĂȘte de l’expĂ©dition ou non - ce genre d’esclandre n’aura pas lieu Ă  bord de mon vaisseau. C’est inacceptable. »Il releva le menton. Sa voix fut plus rude mais pas agressive. Je vous recommande donc d’accepter gentiment votre sort et de vous plaindre de mon manque d’hospitalitĂ© une fois rendu Ă  bon port. D’ici lĂ , mĂȘme si vous ĂȘtes clairement victime de cet individu, j’estime nĂ©cessaire que vous soyez tant protĂ©gĂ©e que surveillĂ©e. De mĂȘme pour Monsieur Hoffman. »Erin n'avait aucun problĂšme Ă  appeler Alexander par son prĂ©nom, car outre une proximitĂ© qu'ils avaient dĂ©cidĂ©s de ne pas cacher, sans l'exposer Ă  tout va nĂ©anmoins, ils bossaient ensemble depuis suffisamment longtemps pour se nommer ainsi. Quoiqu'il en soit, elle Ă©tait assez fine en psychologie et en relation interpersonnelles pour se rendre compte qu'il Ă©tait braquĂ© d’avance de la voir lĂ  Ă  discuter sa dĂ©cision. Mais qu’importe. Il dĂ©roula son argumentaire qui avait une vocation Ă  lui exprimer un fait. Ce n'Ă©tait pas une nĂ©gociation, mais un verdict. Il n'Ă©tait pas militaire pour rien celui-lĂ . La jeune femme garda une mine polie mĂȘme si toute trace de sourire avait disparue. Elle conservait son air neutre qu’elle aimait appeler masque », Ă©coutant attentivement les propos du colonel. Il rĂ©sumait en tout et pour tout ce que l’anglais lui avait dit la veille au soir en arrivant dans sa chambre. Mais s’il escomptait qu’elle rĂ©ponde oui mon Colonel » et qu'elle s’en aille, il allait vite dĂ©chanter. Je comprends votre position, bien que pas totalement. LA perversitĂ© de cet homme a provoquĂ© cet esclandre. Mon humour lĂ  dedans n’a rien Ă  voir dans tout ça. Vous vous basez sur des on dits. Vous n'Ă©tiez pas lĂ  pour apprĂ©cier la situation et le ton employĂ©. Cet humour a peut ĂȘtre servi de terreau fertile Ă  son comportement mais je ne pense pas que l’on peut me reprocher ce genre de chose. Ça en revient Ă  condamner une fille qui se fait violer parce qu’elle a une jupe trop courte pour la biensĂ©ance. »Elle essayait de lui faire comprendre qu'il sous entendait qu’elle avait bien cherchĂ© ce qu'il lui arrivait et que ça en Ă©tait presque personnel du fait d'un humour bancal qui avait clairement dĂ©rapĂ© et qu'il n'apprĂ©ciait pas. Maintenant je partage votre avis. Ce qui s’est produit est inacceptable. J’en conviens. Mais vous pensez sincĂšrement que Monsieur Forback Ă  des complices ? Son comportement n’est pas rĂ©flĂ©chi. C'est l'oeuvre d'un dĂ©traquĂ©, pas d'un comploteur qui agit avec d’autres
 Alors pourquoi nous assigner un garde ? Vous dites pour nous surveiller ? Est-ce que j’ai l’air d’une gamine qui doit avoir son pĂšre sur le dos sincĂšrement ? »Elle n'Ă©tait pas agressive, loin de lĂ . Elle discutait, cherchant Ă  Ă©tablir un argumentaire tout en essayant de dĂ©construire la position arrĂȘtĂ©e de Caldwell en le mettant face Ă  des faits logiques et peu discutables, du moins de son point de vue. Elle ajouta pour conclure, faisant preuve d’assertivitĂ© Nous avons un dĂ©saccord, et je viens vous voir pour le rĂ©gler, ensemble, bien que je comprenne que vous avez un vaisseau de guerre Ă  gĂ©rer et une position Ă  tenir. Alors je sais que ce n’est pas dans vos habitudes mais ne pouvons nous pas trouver un terrain d'entente ? Je ne pense pas que cela affaiblirait votre position, bien au contraire. »Elle Ă©carta les mains, lui laissant la parole. De bons arguments, il n’y avait rien Ă  dire. Steele n’était pas Ă  ce poste sans raison. Mais le colonel n’allait pas changer d’avis parce qu'elle considĂ©rait simplement son jugement inadaptĂ©. Le coup de la robe trop courte Ă©tait bien trouvĂ©, le colonel se l’avoua intĂ©rieurement, c’était jouer sur la fibre sexiste. Tout comme discuter les bases sur lesquelles se fondaient son jugement Alexander avait Ă©tĂ© concis Ă  ce sujet. Steven la voyait bien revenir auprĂšs d’Hoffman, la mine victorieuse, pour lui annoncer qu’elle avait rĂ©glĂ© les choses. Rien que pour ça, l’homme avait l’envie enfantine de la renvoyer immĂ©diatement. Mais un commandant n’est pas bon officier quand il reste hermĂ©tique aux arguments. Il ne voyait cependant aucune raison valable d’annuler sa dĂ©cision. Tout ceci Ă©tait une histoire de confort et fiertĂ©. Vous jouez sur les mots, Mademoiselle Steele. Vous trouvez des aspects sexistes lĂ  oĂč il n’y en a pas. Si ma logique Ă©chappe Ă  Monsieur Hoffman, je ne suis pas Ă©tonnĂ© qu’il en soit de mĂȘme pour vous. Mais ma dĂ©cision n’est pas soumise Ă  la nĂ©gociation. Vous allez devoir supporter mes hommes jusqu’à notre arrivĂ©e sur Terre. »Il fĂźt une pause avant de donner une prĂ©cision. Ou alors Vous usez de votre position au CODIR et rĂ©digez un Ă©crit m’intimant l’ordre de faire cesser votre protection. Et dans ce cas-lĂ , vous prendrez l’entiĂšre responsabilitĂ© en cas de problĂšmes. »Erin considĂ©ra l’homme un moment. Plusieurs points ressortaient de ses propos et ils n'Ă©taient pas des plus valorisant. Elle croisa les doigts devant elle non sans rĂ©ajuster sa position. Chercher Ă  contre argumenter un non argumentaire n'Ă©tait pas simple et s’il continuait d’utiliser la mĂ©thode du refus simple, sans avancer de motivations quelconques et prĂ©cises, elle ne risquait pas d’avoir de biscuit pour discuter. Un sourire s'Ă©tira nĂ©anmoins sur ses lĂšvres Ă  l'Ă©vocation du fait qu’elle pourrait lui passer au dessus par le biais de sa fonction sur Atlantis. C'est une idĂ©e mais je ne serai pas venue​ vous voir si j’en avais l’intention. Votre vaisseau, vos rĂšgles. J’en dĂ©duis simplement que votre logique tient plutĂŽt aux responsabilitĂ©s qui seront les vĂŽtres s’il nous arrive quelque chose et c'est normal. Chacun se couvre. Je peux comprendre malgrĂ© le fait que vous semblez penser le contraire. Quant Ă  mes propos aux aspects sexistes, ils n'Ă©taient lĂ  que pour imager mon argumentation, je pouvais trĂšs bien utiliser un parallĂšle ethnique ou politique pour le faire. »Elle marqua une pause, histoire de faire peser ses propos. A l’entendre, elle avait le sentiment qu'il diminuait volontairement sa capacitĂ© de rĂ©flexion et celle d’Alexander en s’arrogeant la toute puissance de sa dĂ©cision sans prendre le soin de la motiver clairement comme ci ils Ă©taient trop bĂȘtes pour comprendre. Mais elle mit cela sur le compte d'une impression liĂ©e au contexte et non comme une volontĂ© propre du colonel qui devait avoir l’habitude de diriger sans qu'on ne lui demande son avis. Elle Ă©tait persuadĂ©e Ă©galement qu'elle Ă©tait en train de le faire profondement chier. Qu'importe, elle n’en avait plus pour longtemps puisqu'il refusait tout dialogue ou presque. Enfin bref, pas de nĂ©gociation, j'ai bien compris. Heureusement le premiĂšre classe Owens est sympathique. Par contre, j’ai besoin d’aller voir Derick Forback dans sa cellule. Et ceci, tout comme votre dĂ©cision de nous assigner quelqu'un en permanence, n’est pas nĂ©gociable non plus. Donnant donnant. Du coup, vous pouvez transmettre Ă  vos hommes en poste lĂ  bas qu'ils me laissent passer quand je me prĂ©senterai. »Elle se leva, remettant les plis de son tailleur en place, elle attendait une quelconque rĂ©action de sa part. Elle doutait fortement qu'il la laisse clore la discussion de la sorte sur un statut quo qui n’en Ă©tait pas vraiment un. Il y avait un rapport de force clairement dessinĂ©. Le colonel resta silencieux un moment. Son sous-entendu n’était pas passĂ© dans l’oreille d’un sourd. En somme, elle serait tout aussi intransigeante que lui parce que ses dĂ©cisions ne lui plaisait pas ? C’est ce qu’il fallait en tirer ?Il devrait s’en sentir menacĂ© ? IntimidĂ© ?Il se leva Ă  son tour pour lui faire face, comme rĂ©pondant Ă  un Ă  quoi s’attendait-elle vraiment ? Que le colonel dĂ©veloppe ses motivations, dĂ©taille profondĂ©ment ses arguments pour qu’ils soient dĂ©montĂ©s, par cette politicienne, les uns aprĂšs les autres ? Qu’il se confonde en excuse et fasse marche arriĂšre face Ă  cette ingĂ©rence sur son propre terrain et devant ses hommes, simplement parce qu’elle l’avait dĂ©cidĂ©, que ce n’était pas Ă  son goĂ»t ?Il y avait effectivement une question de fiertĂ©, il devait l’avouer. Mais bien plus que ça, le colonel n’apprĂ©ciait pas que cette jeune femme s’oppose Ă  sa gestion de la sĂ©curitĂ© et de la vie Ă  bord, juste parce que ça ne lui plaisait pas, et qu’elle jugeait sa logique peu crĂ©dible. Comment aurait-elle rĂ©agi si les rĂŽles avaient Ă©tĂ© inversĂ© ? Si Steven s’était permis la mĂȘme intrusion sur son terrain, sur Atlantis ? L’officier finit par activer sa radio.//Officier commandant Ă  PĂŽle-com. Veuillez ajouter l’agent Erin Steele sur la liste des visiteurs du quartier carcĂ©ral.//...//PĂŽle-comm Ă  officier commandant, ordre reçu, ajout effectuĂ©.//Il la fixa dans les elle pouvait aller s’amuser en cellule pour donner suite Ă  cette histoire sordide. Comme si cela ne pouvait attendre le dĂ©barquement sur Terre. Il n’aimait pas cela mais steven n’était pas du genre Ă  garder ses ressentiments pour lui-mĂȘme. Aussi il ajouta d’une voix plus sombre Vous ĂȘtes sur mon terrain, Mademoiselle Steele, et je ne le vous cĂ©derait pas. Si vous faites de nouveau ingĂ©rence sur mes mĂ©thodes et dĂ©cisions en ce qui concerne la sĂ©curitĂ© et la vie Ă  bord, nous rĂšgleront ce diffĂ©rent avec nos patrons respectifs. Votre rang ne vous donne pas un droit exclusif. Vous saisissez ? »Erin soutenait aisĂ©ment son regard. Elle en avait vu d’autre. Il se leva Ă©galement, le contraire aurait Ă©tĂ© Ă©tonnant. Ce type Ă©tait un prĂ©dateur, et lui aussi, il en avait vu d’autre. Certainement plus qu’elle, la petite jeunette rond de cuir qui faisait prendre les risques aux autres bien peinarde dans son bureau. Il Ă©tait silencieux, signe qu’il devait peser le pour et le contre, et Erin lui laissa mentalement quelques secondes avant de lui souhaiter une bonne journĂ©e et de s’en aller. Finalement, il passa un appel radio pour lui autoriser l’accĂšs Ă  la zone carcĂ©rale. Bien, la discussion progressait, dĂšs qu’on parlait le mĂȘme langage. Elle n’eut cependant pas le loisir de le remercier qu’il commenta sa dĂ©cision, d’une voix plus sombre. Est-ce qu’il Ă©tait en train de la menacer ? Apparemment oui, au regard du contenu de son propos. Bon, elle Ă©tait bien gentille de se coltiner un bonhomme toute la journĂ©e parce que LE Colonel Caldwell en personne avait dĂ©cidĂ© qu’elle Ă©tait une menace pour le reste de l’équipage parce qu’elle avait un humour qui ne sied pas Ă  monsieur, et il commençait Ă  prodigieusement l’agacer. Elle se pencha lĂ©gĂšrement vers lui, posant un doigt sur le bureau de l’officier, comme-ci elle prenait un bout de son territoire, comme il le lui rappelait vraiment. D’un ton calme mais franc, oĂč elle articulait clairement ses mots, elle lui donna la rĂ©plique J’ose espĂ©rer Colonel, que vous saisissez que votre rang ne vous donne pas non plus un droit exclusif, mĂȘme sur le DĂ©dale. Monsieur Forback est un agent de la commission, et en tant que reprĂ©sentante de ladite commission, j’ai un droit hiĂ©rarchique sur lui. Il est tout Ă  fait normal que je m’entretienne des Ă©vĂšnements rĂ©cents avec lui. Vos mĂ©thodes de sĂ©curitĂ© et de vie Ă  bord ne me regardent pas. » Elle se pencha une nouvelle fois, de quelques millimĂštres, c’était subtil, mais elle savait que le colonel Ă©tait un bon observateur et que malgrĂ© ses airs bourrus et fermĂ©s, c’était un bon orateur. Bref, le non verbal n’échappait pas Ă  un militaire de sa trempe, elle en Ă©tait certaine. Sinon il ne serait certainement plus en vie pour discuter » avec elle. Cette fois, un deuxiĂšme doigt se posa sur le bureau. Vous savez, si vous aviez pris le temps de me consulter sur tout ça plutĂŽt que de me mettre devant le fait accompli comme une gamine qu’on punie parce qu’elle a dit une grossiĂšretĂ© qu’on vous a rapportĂ©e, je ne serai pas lĂ  Ă  vous faire perdre votre temps et Ă  perdre le mien. » Elle ajouta, pour terminer sa phrase Maintenant si vous pensez que j’outrepasse mes droits, je vous en prie, rĂ©digez un Ă©crit Ă  ma hiĂ©rarchie et je serai ravie de venir dĂ©fendre ma position devant nos patrons respectifs. », dit-elle en reprenant sa formulation tournaient en rond. Maintenant, il aurait fallu inviter mademoiselle Ă  s’expliquer un vĂ©ritable boulevard qui mĂšnerait sur un dĂ©bat inutile, une argumentation qu’elle prendrait surement plaisir Ă  dĂ©monter piĂšce par piĂšce, et simplement pour avoir raison. La rĂ©ponse gestuelle et non verbale ne l’étonna nullement et cela le laissa complĂštement indiffĂ©rent. C’était plutĂŽt logique d’ailleurs. L’un en face de l’autre, avec ce seul bureau pour no man’s land, on aurait cru deux mĂąles Alpha qui se toisaient. Sur le point de se sauter Ă  la gorge. Chacun dĂ©fendait ses acquis. Mais avec des armes diffĂ©rentes. C’était la discipline pour lui, les mots pour final, l’homme ressentit une profonde aversion en son for intĂ©rieur. Une forme de colĂšre sourde et violente. Il enterra tout ça immĂ©diatement au plus profond de lui-mĂȘme, conscient que cela pourrait nuir Ă  son objectivitĂ©, et dĂ©cida de mettre un terme Ă  cette situation stupide. S’il ne comptait pas ĂȘtre convaincu par ses arguments, ce serait Ă©galement le cas dans le camp d’en face. Alors autant s’arrĂȘter lĂ , ils Ă©taient dĂ©jĂ  allĂ© beaucoup trop loin dans ce dĂ©bat pouvait fĂ©liciter sa capacitĂ© Ă  se contrĂŽler, Ă  garder son sang-froid. Parce qu’en ce moment prĂ©cis, en ayant deux cents membres d’équipage, un croiseur endommagĂ© et des victimes de viol Ă  gĂ©rer. La derniĂšre chose dont il avait besoin, c’était qu’une insolente arrogante de la sorte vienne lui faire la leçon sur ses qui espĂ©rait voir les militaires et civils travailler en parfaite cohĂ©sion Ă©tait bien loin de toute rĂ©alitĂ©. Si Steven n’arrivait pas Ă  supporter cette jeune femme malgrĂ© toute l’objectivitĂ© qu’il espĂ©rait conserver, il imaginait sans peine que le reste de la pyramide souffrirait du mĂȘme acquiesça simplement aux derniers propos d’Erin. Il Ă©tait temps d’en finir, il avait des choses vraiment plus importante Ă  faire. Je pense que tout est bien clair. Bon voyage, mademoiselle Steele. »Erin fut surprise, elle s’attendait Ă  ce que le militaire lui rentre dedans. Hors, il n’en fit rien, prĂ©fĂ©rant dĂ©sarmer la situation. Soit, de toute façon, ils s’étaient dit ce qu’ils avaient Ă  se dire et elle ne comptait pas en faire une affaire personnelle. Elle regrettait juste que ça en soit arrivĂ©e lĂ . Elle savait, d’expĂ©rience, qu’elle ne s’entendrait jamais avec lui, et que cet Ă©change musclĂ© Ă©tait peut-ĂȘtre le premier d’une longue sĂ©rie. Elle pouvait l’emmerder, demander des justifications sur telle ou telle dĂ©pense, geler des financements, demander des audits Ă  tour de bras, voir proposer quelqu’un d’autre Ă  la tĂȘte du DĂ©dale, mais elle n’était pas ce genre de femme lĂ . Elle n’y gagnerait rien, mĂȘme pas de la satisfaction personnelle. Merci de m’avoir accordĂ© du temps, colonel Caldwell. »Elle Ă©tait tentĂ©e de rajouter un truc comme merci de votre coopĂ©ration », mais c’était se foutre de sa gueule, et elle ne faisait pas ça gratuitement, ni Ă  titre personnel, mĂȘme si elle devait reconnaĂźtre que s’entendre dire que son humour Ă©tait une menace pour un croiseur de cette taille, c’était dur Ă  avaler. Surtout qu’il n’avait mĂȘme pas pris la peine de la consulter avant de la juger responsable. C’était surtout cela qui l’avait mise en colĂšre, mais qu’importe. Au moins, elle avait rĂ©cupĂ©rĂ© un accĂšs au quartier carcĂ©ral oĂč elle pourrait voir Forback et s’entretenir avec lui. Elle tourna les talons et pris congĂ©, son ombre et nouvel ami sur les talons. PART 11 La Reine et son laquĂ© Erin n'Ă©tait pas sortie de son entretien avec le Colonel Caldwell dans de meilleures dispositions. Elle Ă©tait agacĂ©e, tendue comme une corde d’arbalĂšte, prĂȘte Ă  bouffer le nez Ă  quiconque viendrait l'embĂȘter. Elle savait qu'elle allait au charbon en allant le voir, mais elle ne pensait pas une seconde qu'il refuserait de dĂ©battre avec elle. D'un autre cĂŽtĂ©, elle n'Ă©tait qu'Ă  moitiĂ© surprise. Si Alexander, tout anglais qu'il Ă©tait, n’avait pas rĂ©ussi Ă  le faire plier, il y avait peu de chance qu'elle y parvienne Ă  son tour. Peut-ĂȘtre avec sa touche fĂ©minine ? Allons bon, ce n'Ă©tait pas un aspect de cette nature qui allait faire pencher la balance en sa faveur. Niveau communication, ils se valaient amplement. Il n'empĂȘche qu’elle avait obtenu le fait d’aller voir Forback en zone carcĂ©rale. C'Ă©tait une maigre consolation pour elle, mĂȘme si elle n’en tirait aucune espĂšce de fiertĂ©. Elle n’avait rien gagnĂ© dans ce dĂ©bat tendu. Si, peut ĂȘtre un ennemi pour l'avenir. Enfin qu'importe, elle n'Ă©tait pas Ă  un poste de responsabilitĂ© sans faire des remous et sans crĂ©er des inimitiĂ©s. Elle Ă©tait avant tout lĂ  pour le boulot et s’il fallait qu'elle s’emploie Ă  Ă©craser cet homme, alors elle le ferait. NĂ©anmoins, elle n'avait aucune raison lĂ©gitime de s’en prendre Ă  lui. Ce n'Ă©tait pas parce qu'ils s'Ă©taient limite engueulĂ©s sur ce sujet-lĂ  que c'Ă©tait un trou du cul ignare et incompĂ©tent. Il avait des qualitĂ©s d'officiers indĂ©niables, et tout comme elle, il n'Ă©tait pas Ă  cette place pour rien. Remettre en perspective les qualitĂ©s humaines du colonel la calma un petit peu. PremiĂšre classe Owens ? » Madame ? » Qu’avez-vous pensĂ© de notre entretien ? » Rien du tout, je n'Ă©coutais pas Madame. » Elle se tourna vers lui. Ce garçon l'amusait finalement. Erin lui fit un sourire, en pouffant un peu. Il me semblait que l'ouĂŻe est un des six sens qu'on ne peut pas empĂȘcher de fonctionner. » Je chantais l'hymne nationale amĂ©ricaine dans ma tĂȘte pour ne pas vous Ă©couter. » Pour un type qui ne rĂ©flĂ©chis pas, vous avez de la rĂ©partie. » C'est une façon de survivre dans le mĂ©tier Madame. » D'un cĂŽtĂ©, je comprends, difficile de porter un jugement sur votre supĂ©rieur. Ce n'Ă©tait pas ce que je vous demandais cela dit. Sur le fond, vous pensez qu'il a raison de me laisser en votre compagnie ? » Vous ne trouverez pas meilleur garde du corps que moi, m’dame ! », lança t il un brin enjouĂ©. Beau parleur et pleins de promesses en plus de ça. » Ca aussi c'est une qualitĂ© de survie. » Et bien, un vrai poisson dans l’eau. » Et oui. Mais plus sĂ©rieusement, je ne trouve pas si idiot que ça que de vous assigner un garde du corps. Vous n'ĂȘtes pas n’importe qui. En plus
 » En plus ? » J'ai appris que cette nuit vous aviez eu de la visite. Du coup, je ne quitterai pas mon poste ce soir. » Et vous ne dormez pas ? » Je suis en permission Ă  la fin du voyage. J'aurai le temps de me reposer. » On en rediscutera mais je ne suis pas d’accord sur ça. » TrĂšs bien. » Il fouilla dans sa poche intĂ©rieure d'uniforme et extirpa une photographie cornĂ©e et usĂ©e qu'il tendit Ă  Erin. C’est ma femme. » Elle est superbe. » Elle me manque terriblement. » Ce n’est pas facile de servir son pays aussi loin. » Non. Mais bon, la paie est bonne. Ça servira toujours pour nos enfants quand on en aura. » Erin lui fit un sourire en lui rendant la photographie sur laquelle trĂŽnait une jolie hispanique. Elle acquiesça. La conversation s'arrĂȘta lĂ , car ils arrivaient Ă  la zone de rĂ©tention des dĂ©tenus. Bonjour, Erin Steele, je souhaite voir Derick Forback. Inutile de laisser un garde avec moi, j'ai dĂ©jĂ  le premiĂšre classe Owens qui est affectĂ© Ă  ma sĂ©curitĂ©. » Sergent. », salua le concernĂ©. Cellule numĂ©ro 4. » Merci. » Le sergent en garde les emmena quand mĂȘme jusqu'Ă  la cellule numĂ©ro 4. Il ouvrit la porte et ferma derriĂšre eux. Derick Ă©tait allongĂ© sur son lit, les yeux fixĂ©s sur le plafond. Son nez avait l’aspect d'une grosse patate Ă©clatĂ©e. Monsieur Forback. Vos conditions de dĂ©tentions sont elles bonnes ? », Demanda t-elle pour la forme pour initier la conversation. Elle prit une chaise pour s’asseoir face au lit. Finalement elle aurait dĂ» demander de le voir dans une salle d’interrogatoire, cela aurait Ă©tĂ© plus simple. Mais qu’importe. Elle posa les dossiers et documents divers sur ses genoux, tout en considĂ©rant l’homme Ă  lunettes. Owens quant Ă  lui se positionna prĂšs de la porte, les mains croisĂ©s dans le Ă©tait allongĂ©e, lĂ  Ă  regarder le plafond avec un Ɠil mauvais. C’est lui la victime et c’est lui en taule ! Ça devrait ĂȘtre Hoffman, lĂ  sur ce lit Ă  se faire chier ! Pas lui ! Bon d’accord, il avait essayĂ© de le piĂ©ger et il s’était fait avoir comme un bleu ! Mais pourquoi donc les militaires avaient cru l’autre connard ? Ah oui, police scientifiques » tssss voilĂ  bien malin ! Il Ă©tait fort l’anglais, trop fort mais ça restait un homme malsain ! Que fichait Erin avec ce mec sĂ©rieux ? Pour son fric ? Il avait un gros gourdin ? Il avait du mal Ă  voir cette femme brillante s’attacher Ă  ce genre de chose matĂ©riel ! MĂȘme s’il avait essayĂ© de la faire passer pour une femme futile. Et mĂȘme s’il l’était, il pouvait lui offrir ce genre de chose
Lui Derrick Forback Ă©tait bien mieux que la version Ken humaine ! L’agent du CIS ruminant tout seul, se disant qu’il Ă©tait un abruti ! Trop habituĂ© Ă  voir ce qu’il veut en manipulant les autres, la pilule passait mal et il aurait prĂ©fĂ©rĂ© se faire pĂ©ter l’arriĂšre train que de ressentir cette dĂ©faite bien trop douloureuse ! Perdre son boulot et ses chances avec la femme dont il Ă©tait tombĂ© bĂȘtement amoureux Ă©tait con ! ComplĂštement con ! Il aurait dĂ» rĂ©flĂ©chir un peu mieux, au lieu de s’emporter dans ses dĂ©sirs
 elle l’avait chauffĂ© avec ses allusions coquines de multiple mĂ©nage. Sautant bĂȘtement sur une fausse occasion, pour lui proposer ses services, dans l’espoir de quoi ? De la sĂ©duire ! Mais non d’un chien ! On n’attrape pas de jolie papillon en se comparant aux autres, mais avec du miel ! L’homme se parlait encore, murmurant rĂąlant, sans que les gardes puissent comprendre ses monologues. Il soupira
 Les yeux clos, il essayait de se concentrer sur une maniĂšre de s’en sortir, mĂȘme s’il avait peu de chance
 pff reste encore 2 jours sur ce rafiots, seul et dans cette cellule peu confortable, avec Ă  cĂŽtĂ© de lui, l’autre dingue d’espagnol et la pire des manipulatrice le major Woolsey
 quelle compagnie ! Des bruits de pas et de talons se firent entendre, tiens ? Une civile ? Il ne bougea pas, voulant rester en paix, de toute maniĂšre ça allait ĂȘtre pour les deux tarĂ©s ! Mais ce fut sa cellule qui fut ouverte et une voix fĂ©minine qu’il connaissait bien. Son cƓur prit des tours
il tourna la tĂȘte voyant Erin Steele avec un maton peu avenant. Il se redressa, que faisait t-elle lĂ  ? Elle venait lui dire Ă  quel point elle n’avait pas aimĂ© qu’on ait touchĂ© son sex toy friquĂ© ? SincĂšrement elle l’aimait vraiment ? Il se redressa un peu surpris de la voire. Il y avait donc une chance ? Fallait ĂȘtre finaud ! Bonjour mademoiselle Steele » elle n’avait pas l’air de bon poil
 super. Il lui fit un faible sourire. Non, ce n’est pas le but des cellules
 » Il croisa ses mains entre ses cuisses. Vous venez me faire la morale sur mon comportement, ou me dire comment je vais ĂȘtre virĂ© ? Ou les deux ? »En fait, qu’il soit bien ou pas lui importait peu. Il n’y avait pas de place dans ses cellules et tourner en rond devait vite devenir lassant. Mais bon, quelque part, il avait cherchĂ© ce qu’il lui arrivait, et mĂȘme s’il ne le comprenait pas encore, la solitude et l’exclusion de ses pairs finiraient peut-ĂȘtre par le lui faire comprendre. Il semblait surpris de la voir et il s’était redressĂ© promptement. Elle le toisa, l’air complĂštement neutre. Peut-ĂȘtre avez-vous quelque chose Ă  me dire, Monsieur Forback ? », rĂ©pondit Erin sans rĂ©pondre vraiment Ă  sa question. Elle ne voulait pas spĂ©cialement entrer dans son jeu en le laissant dicter les raisons de sa venue. De toute façon, elles seront suffisamment claires dans quelques minutes pour qu’il se fasse une idĂ©e retenu un soupire
 Il regarda ses mains semblant chercher une formulation. La rĂ©alitĂ© Ă©tait tout autre, mais il savait ĂȘtre un comĂ©dien exemplaire pour rĂ©ussir Ă  faire passer certaine informations. Et lĂ , c’est la sincĂ©ritĂ© d’ĂȘtre conscient de sa potentielle connerie. Il releva les yeux vers elle, avec une petite moue peu assurĂ©e. Que je suis dĂ©solĂ© oui
 » Dit-il simplement, puis tourna les yeux, les Ă©paules ne le pressa pas et il finit par dire qu’il Ă©tait dĂ©solĂ©. Il pouvait l’ĂȘtre, mais c’était un peu tard. Tout son non verbal traduisait d’un Ă©tat de confusion, et de sincĂ©ritĂ© extrĂȘme. Elle ne savait pas quoi penser, et comme elle ne l’avait pas vu faire le comĂ©dien avec Alexander hier, elle avait tendance Ă  le croire. PosĂ©e, et sans Ă©lever la voix, elle croisa ses mains devant elle, sur le dossier trĂŽnant sur ses genoux. Vous ĂȘtes dĂ©solĂ©s ? Pour ? » AprĂšs tout, il fallait qu’il prĂ©cise vu qu’il avait plusieurs conneries Ă  son actif, et elle voulait savoir ce qu’il pensait vraiment de tout avait espĂ©rĂ© qu’elle lui demande de spĂ©cifier ses excuses. Sinon, la comĂ©die n’aurait pas marchĂ© et il ne pourrait pas se racheter. Il dĂ©glutit, comme si cela Ă©tait difficile et dans un sens oui, ça l’était pour sa fierté  aprĂšs il savait se soumettre pour mieux poignarder, sa conscience de lui-mĂȘme Ă©tait basse. Sinon, il n’aurait pas proposĂ© son corps. Pour tout ça
 » Il regarda de nouveaux ses mains, affronter le regard d’Erin devait ĂȘtre difficile et il ne fallait pas qu’il la toise directement sinon tout allait s’écrouler. De vous avoir fait des avances, d’avoir
 d’avoir eu peur de cette espagnol hystĂ©rique, d’avoir trop parlé d’avoir Ă©coutĂ© ma fiertĂ© mal placĂ©e au lieu de rĂ©flĂ©chir. Je me suis emportĂ©, je n’aurais pas dĂ»... » Il avait toujours cette moue dĂ©pitĂ©e et regardait ses mains croisĂ©es qui se les touchant dans une toilette intime propre Ă  la gĂȘne et au mal ĂȘtre voir mĂȘme au stress. Je 
 j’aurais dĂ» essayer autrement que faire le coq, pour vous montrer mon intĂ©rĂȘt, au lieu d’ĂȘtre aussi stupide
 de vous faire voir une autre image que celle que vous avez maintenant
erronĂ©e par ma jalousie et sĂ»rement frustration. Je ne sais pas trop comment expliquer ce comportement, c’est la premiĂšre fois que ça m’arrive » Il soupira. En faite non, c’est un pervers narcissique, il se savait emportĂ© par la colĂšre quand il n’y arrivait pas. Mais bon personne ne pouvait le prouver. Sa carriĂšre exemplaire Ă©tait la preuve en elle-mĂȘme. Ainsi que les dires de ses supĂ©rieurs, qui le voyaient comme quelqu’un de malin et de calme, avec certes un humour un peu pompeux. Mais rien prouvant sa perversitĂ©. Il Ă©tait logique qu’il se montre plus doux avec elle et non agressif comme avec Hoffman. Il tenta un petit regard vers Erin, pour l'observer espĂ©rant qu’elle le croie et cet espoir Ă©tait clairement visible celui de l’homme abattu et craintif d’ĂȘtre rejetĂ©. Erin Ă©tait arrivĂ©e dans l’idĂ©e de le briser menu au regard de ce qu’elle avait entendu la veille, et pourtant, maintenant qu’il Ă©tait lĂ  en face d’elle, avec son petit air rĂ©tif et chĂ©tif, elle ne savait plus que penser. En fait si elle avait pitiĂ©, tout simplement. Il semblait vraiment vouloir se repentir, faire amende honorable et s’excuser de ses griefs. Il n’empĂȘche qu’il avait eu le courage de propulser sa tĂȘte sur une porte, et il ne fallait pas qu’elle oublie qu’il avait essayĂ© de vendre son cul et qu’il avait proposĂ© de l’argent Ă  Alexander alors qu’il Ă©tait venu le recadrer. Il fallait ĂȘtre un sacrĂ© manipulateur pour en arriver lĂ . J’entends tout ça Monsieur Forback, et c’est courageux de votre part de me le dire, vraiment
 » Elle marqua une pause, le laissant croire ce qu’il voulait, avant d’ajouter Et concernant les avances sexuelles sur Alexander Hoffman ? Et la tentative de corruption ? Et la tentative de le faire inculper pour des violences imaginaires ? » Car pour le moment, il n’avait pas parlĂ© de ça, mais que de son comportement vis-Ă -vis d’elle, sans nommer expressĂ©ment son petit ami. Hors, elle savait que tout rĂ©sidait lĂ -dedans. Dans sa relation avec l’ elle venait quand mĂȘme Ă  parler de cet odieux connard qui osait la sauter ! Cela le mettait en difficultĂ©. Il dĂ©tourna le regard baissant plus la tĂȘte, ce genre de geste Ă©tait interprĂ©tĂ© comme de la grosse honte et il comptait bien lui laisser croire ça. Au fond de lui, il ruminait, pourquoi cela en revenait toujours Ă  lui ? C’est dingue cette obsession ! Il ne fallait pas se leurrer, il avait dĂ» la baratiner et lui raconter ce qu’ils avaient fait ensembles
 il se racla la gorge pour avoir une voix claire. Je n’ai pas un bon avis de Mr Hoffman. Je ne vais pas vous cacher, que je le considĂšre comme un connard de la pire espĂšce et qu’on peut se satisfaire qu’il ne soit pas attirĂ© par la criminalitĂ©, sinon il aurait Ă©tĂ© parrain... mĂȘme s'il frĂŽle le lĂ©gale et qu’il y a des parts d’ombres sur de nombreux Ă©lĂ©ments » Il fallait Ă©tayer les propos et dans un sens, il avait lu le dossier. Il l’avait trouvĂ© bien trop brillant pour ĂȘtre honnĂȘte Ă  100% et puis bon, c’est typiquement le mec que tout le monde dĂ©teste intĂ©rieurement, puisque reflĂšte les rĂ©ussites que personne n’aurait. La vie, que lui Derrick Forback aurait aimĂ© avoir, mais qui ne pouvait pas, car loin d’ĂȘtre stupide, il n’avait pas les mĂȘmes facultĂ©s d’analyses et goĂ»t du risque. Bref, Hoffman, c’est le mec qu’on adorait voir dĂ©gringoler de son pied d’estale et de lui filer des coup dans le bide ! Surtout en lisant son dossier. Le vrai, celui qu’il acceptĂ© de faire pour prouver qu’il Ă©tait clean dans cette affaire avec Berckam... » Vu le contenu, il espĂ©rait qu’elle ne l’a pas lue et vu la proportion du monsieur Ă  cacher sa vie, cela ne serait pas Ă©tonnant. En tout cas, si elle ne l’avait pas lue, elle aurait le doute non ? Le doute qu’il n’était pas si beau et parfait. Concernant les avances, ce fut plus une maniĂšre de sauver ma peau. J’étais acculĂ© au mur, alors oui, j’ai Ă©tĂ© prĂȘt Ă  tout pour ne pas perdre ma place, quitte Ă  me salir moi-mĂȘme. Mon mĂ©tier, c’est la seul chose que j’ai au monde
 je n’ai pas de passion, plus de famille
 j’ai des amis certes, mais ce n’est pas ça qui vous rend heureux. Ma passion, c’est mon travail, je l’adore et je vie pour lui. Ça m’a rendu fou, que ma carriĂšre soit brisĂ©e en Ă©clat Ă  cause de tout ça
 je ne savais plus quoi faire et je regrette 
 je regrette d’en ĂȘtre arrivĂ© lĂ  et d’ĂȘtre ici
 » Il secoua la tĂȘte tristement. Il soupira. LĂ  il avait de la vĂ©ritable sincĂ©ritĂ©, il aurait aimĂ© ne pas ĂȘtre ici et s’il avait su il aurait fait autrement Avec le recul, j’aurais dĂ» venir vous voir pour m’excuser cela aurait Ă©vitĂ© tout ça
 je ne fais pas le malin
j’ai honte de moi mademoiselle Steele » Il enleva ses lunettes se frottant les yeux dans un dernier soupire. La toisant Ă  nouveau, se perdant quelques instant sur la beautĂ© de son visage, ses longs cheveux chĂątains, le cƓur au bout des yeux, comme on dit
 dans un sens, il Ă©tait heureux de la voire, espĂ©rant cette rencontre pour la convaincre. Et aussi, peut-ĂȘtre la toiser une derniĂšre fois, ĂȘtre si proche d’elle, seul avec elle ou le temps semblait s’arrĂȘter. Il n’en revenait pas de s’ĂȘtre Ă©marouchĂ© aussi vite et comprenait la fixette qu’avait pu avoir le comptable. Outre sa beautĂ©, elle Ă©tait brillante ...simplement parfaite et le regardait, elle ne le quittait pas du regard pour interprĂ©ter tous les signes qui pouvaient traduire qu’il mentait. AprĂšs, assis comme ça, il pouvait paraĂźtre abattu. Est-ce qu’il essayait de la berner, de jouer sur sa touche fĂ©minine ? Etait-il vraiment sincĂšre ? Parce que lĂ , il ne correspondait pas du tout Ă  l’homme qu’Alexander lui avait dĂ©peint la veille au soir. Elle serra nĂ©anmoins les dents quand il embraya sur Alexander. Le tableau qu’il dressait de lui n’était pas Ă©logieux. Elle ne savait pas si c’était de la jalousie pure et dure, ou si c’était une volontĂ© de lui nuire pour paraĂźtre mieux Ă  ses yeux. Manifestement, il crevait d’envie d’elle, tout comme Berckam quelque temps auparavant. Elle le laissa dĂ©rouler son raisonnement, ne souhaitant pas l’interrompre. Elle voulait qu’il aille au bout de sa pensĂ©e. Il termina par une note lucide. Elle le considĂ©ra un moment sans rĂ©pondre, afin de mĂ©diter ce qu’elle allait dire. Elle soutenait son regard, et lui-mĂȘme semblait hypnotisĂ© par son visage. Cela la gĂȘna sans qu’elle ne sache pourquoi, et elle chercha quelque chose du cĂŽtĂ© de son dossier pour ne pas subir directement. Cela aurait Ă©tĂ© la meilleure solution en effet. Et je vous aurai moi-mĂȘme prĂ©sentĂ©e des excuses pour mes propos quelques peu graveleux lors de notre entrevue avec le soldat Hirsh et Monsieur Hoffman. » Elle soupira, croisant ses jambes gainĂ©es dans des collants noirs, fusant de son tailleur coupĂ© sur mesure. Elle semblait sĂ©vĂšre comme ça, et ce n’était pas anodin. Reprenons point par point. Je ne vous cache pas que cet entretien n’est pas anodin. Vu ce qu’il s’est passĂ© hier soir, votre place est clairement compromise Ă  la commission. Cependant, vu que vous semblez vous repentir, je ferai en sorte qu’on vous reclasse. » Elle reporta son regard sur le sien, plus impĂ©riale que jamais. Elle sentait la confiance revenir en elle aussi vite qu’elle l’avait perdu en affrontant les yeux de Forback qui semblaient la manger littĂ©ralement d’amour. Elle n’arrivait pas Ă  comprendre pourquoi elle Ă©tait le sujet d’une fascination telle chez les hommes. Ok, elle Ă©tait belle et sĂ©duisante, mais des tas de femmes l’étaient tout autant. Isia par exemple. Une seule photo pourrait faire tomber amoureux n’importe quel homme, et pourtant aucun dĂ©traquĂ© ne lui courrait aprĂšs
 Bon, peut-ĂȘtre qu’il y en avait eut, et qu’ils gisaient quelques part au fond de l’ocĂ©an, ou dissout dans la soude, qui sait ? On n’emmerdait pas longtemps le docteur Taylor Laurence. Concernant Monsieur Hoffman tout d’abord. Vous prĂȘtez du crĂ©dit Ă  un dossier falsifiĂ© dans le but de berner Joshua Berckam. Il n’y a qu’un dossier officiel le concernant, et mĂȘme s’il y a des parts d’ombres, il ne serait pas second responsable d’Atlantis aujourd’hui s’il couvait quelque chose. Avant de revenir sur vos avances et votre stratĂ©gie pour essayer de vous soustraire Ă  vos fautes, j’ai une question. » Elle marqua une pause, afin de le laisser emmagasiner ce qu’elle venait de dire. Puis elle lĂącha, dans le but clair de le dĂ©stabiliser. S’il Ă©tait vraiment sincĂšre, cela ne devrait pas trop le perturber Est-ce que vous essayez de discrĂ©diter Alexander Hoffman parce que vous avez des griefs personnels ? Notamment concernant la relation qu’il entretient avec moi. » S’il s’apprĂȘtait Ă  rĂ©pondre quelque chose, elle le couperait d’un geste de la main. Comprenez moi bien, je ne cherche pas Ă  vous placer dans une situation embarrassante, hors, cela semble ĂȘtre la source de toute cette histoire. Il me faut dĂ©mĂȘler les aspects personnels des aspects professionnels, et faire le tri dans cet imbroglio Monsieur Forback. » Elle allait l’emmener sur le terrain des propos qu’ils avaient servi Ă  Alex, comme quoi elle Ă©tait une femme facile et certainement attirĂ© par son portefeuille, et tout le toutim. S’il Ă©tait sincĂšre, il s’excuserait, sinon, petit Ă  petit, elle le ferait ne savait pas que son regard l’avait perturbĂ©e sinon il en aurait jouĂ© pour prendre le dessus, ou du moins essayer de la convaincre dans l’ordre de l’intime. Au moins, sur ça il Ă©tait totalement sincĂšre, il Ă©tait attirĂ© par elle et pas que sexuellement. Faut dire que cela s’était manifestĂ© quand il l’avait vu en vraie. Sinon, ce ne fut que de l’imagination, une passion en dĂ©vorant son dossier, en se renseignant en entendant les paroles des autres membres du CIS. Au final, cela faisait longtemps qu’il avait un attrait pour la belle brune. Il continuait Ă  la regarder alors qu’elle venait Ă  lui dire qu’elle lui aurait donnĂ©es des excuses. Il hocha la tĂȘte. Avec des si » il pouvait refaire un monde et il Ă©tait dommage de ne pas revenir en arriĂšre. Elle avait un air austĂšre, c’est parfaitement normal. Elle n’allait pas lui servir le tableau de la coquine dans ce genre de situation, sinon cela aurait Ă©tĂ© louche, mĂȘme s’il aurait prĂ©fĂ©rĂ©. Le fantasme de la maĂźtresse avec la cravache lui traversa l’esprit et il se ressaisit un peu. Sans faillir dans son regard avant de le dĂ©tourner car trop perturbĂ©e par sa nouveau hochement de tĂȘte. IntĂ©rieurement il sentit une petite jubilation, d’avoir rĂ©ussi Ă  mettre une Ă©pine dans la chaussure. S’il n’était que dĂ©classĂ©, Ă©tait trĂšs bien. Il se sentit un peu plus en confiance, mais resta quand mĂȘme dans une posture de soumission. Faut pas dĂ©conner va pas commencer Ă  hurler trop fort sa joie. Surtout qu’elle reparlait de l’autre guignol ! Il ne pouvait pas rĂ©pondre maintenant, il la laissa parler relevant le regard vers le regard Ă©meraude. Bien entendu qu’il avait aussi envie de le brisĂ© Ă  cause de cette relation, elle ne mĂ©ritait pas un homme pareil. Il la laissa finir, une petite moue dubitative sur le visage quand elle parla de ne pas le mettre dans une situation embarrassante
tu parles elle cherchait Ă  le mettre mal. Il soupira doucement, il devait rester calme. Une fois qu’il put parler il ouvrit la bouche. Non, je ne parle pas du faux dossier. J’ai dit le vrai dossier. Pas celui pour piĂ©ger Beckham » Il fit un sourire en travers, un peu Ă©tonnĂ©e. Je me suis mis en rivalitĂ©, pour le descendre quand il est venu me voir oui. Je voulais l’emmener sur le plan personnel pour qu’il se dĂ©voile vraiment. Mais il fut plus malin. Et puis, il me fichait les pĂ©toches
il allait me virer alors je me suis dĂ©fendu avec mes armes. Et puis bon, c’est difficile d’ĂȘtre neutre quand on a peur, en colĂšre et surtout face Ă  quelqu’un qu’on mĂ©prise » Il haussa les Ă©paules. Autant jouer une part des cartes sur tables, il en serait que plus facile aprĂšs. Je le considĂšre dangereux. Et ce n’est parce qu’il est chef qu’il est saint. Je pourrais vous reprendre les exemples des Ă©vĂ©nements de janvier
 Harris, Woolsey
 »Partie 1/2 la suite prochainement Partie 11 Partie 2/2Quand Erin Ă©tait troublĂ©e, elle ne le montrait pas, du moins, pas Ă  des personnes qu’elle allait se farcir dans le cadre d’un entretien disciplinaire. Elle ne devait prĂ©senter aucune faille, rester lisse le plus longtemps possible et rester hermĂ©tique aux menaces et autres provocations Ă  la joute verbale. Cela desservait toujours l’employeur. NĂ©anmoins, Forback semblait vraiment regretter la tournure des Ă©vĂšnements, et peut-ĂȘtre que ce petit sĂ©jour en cellule l’avait amenĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir sur sa situation et sur ce qu’il avait fait. Alors elle le regardait soupirer, se toucher les mains, se malaxer les yeux, la toiser, soupirer encore, et elle ne savait pas si c’était de l’agacement, une forme de contrĂŽle, ou tout simplement une forme de pĂ©nitence qu’exprimait son non verbal. Elle devait garder Ă  l’esprit qu’il avait cherchĂ© Ă  manipuler Alexander la veille. Elle faisait suffisamment confiance en Alex qu’elle Ă©tait certaine qu’il n’avait que trĂšs peu travestie la rĂ©alitĂ© de son entretien avec cet homme. Certes, il pensait ĂȘtre restĂ© le plus prĂšs possible de la rĂ©alitĂ©, comme tout le monde relatant une histoire, mais il y avait toujours des dĂ©formations qui arrivaient dans le discours. C’était le propre de la mĂ©moire humaine. N’empĂȘche, son trouble lui avait fait comprendre de travers. J’avais mal compris. » Elle Ă©couta la suite, qui ressemblait beaucoup Ă  ce qu’il avait dit prĂ©cĂ©demment. Manifestement, il avait des griefs personnels, et des griefs professionnels. Soit il enviait le PDG qu’il Ă©tait, parce que lui-mĂȘme estimait avoir les capacitĂ©s pour faire son job, et qu’il n’avait pas eu la possibilitĂ© ; ou peut-ĂȘtre qu’il avait eu cette possibilitĂ© mais qu’il s’était vautrĂ©, comme beaucoup avant lui, et comme beaucoup aprĂšs lui. Erin n’en savait rien. Ce n’était que des suppositions. Comment pouvait-il dĂ©tester un homme en ne lisant que son dossier ? Tout comme il pouvait aimer une femme en ne lisant qu’un dossier
 Elle soupira, ne sachant que penser. D’une maniĂšre nonchalante, et trĂšs certainement inconsciente, elle replaça ses cheveux derriĂšre son oreille, dĂ©gageant son cou sur un cĂŽtĂ©. Effectivement, la fonction ne fait pas la saintetĂ©, ça se saurait. » Qu’est-ce qu’elle pouvait rĂ©pondre Ă  ça franchement ? Son exemple comme quoi il ne serait pas sur Atlantis Ă©tait naze et Forback s’était engouffrĂ© dans la brĂšche directement. Il Ă©tait Ă  l’aise, comme communiquant. Enfin, vous conviendrez que ce n’était pas du tout la rĂ©action normale d’une personne dans un cadre professionnel ? Vous avez dĂ©passĂ© les bornes. Jusqu’à aller vous cogner la tĂȘte sur une porte ! » Cet aspect de la confrontation avec Alexander la perturbait au plus haut point. Quel genre d’homme Ă©tait capable de se blesser volontairement pour faire porter le chapeau Ă  un autre ? Un criminel. Ni plus ni moins. C’était le cas de ces tueurs qui prĂ©fĂ©raient laisser un innocent trinquer Ă  leur place. Est-ce que si Alexander avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, est-ce qu’il se serait dĂ©noncĂ© ? Erin ne le pensait pas. Il avait de la haine Ă  son Ă©gard, et son dossier n’expliquait pas tout. S’il avait un problĂšme sur le fait qu’elle Ă©tait avec cet anglais, ça le regardait, mais il devait gĂ©rer sa frustration autrement. Vous ĂȘtes allĂ©s loin, Monsieur Forback, je ne sais pas si vous vous en rendez bien compte, tout repentant que vous ĂȘtes. C’est intolĂ©rable d’en venir sur un plan physique dans une discussion avec un supĂ©rieur. Si vous avez un problĂšme avec quelqu’un, vous utilisez les moyens lĂ©gaux pour le rĂ©gler, pas ce genre de manƓuvre perverse ! » Erin avait un ton plutĂŽt sĂ©vĂšre, surtout depuis qu’elle reparlait de la porte. Elle enchaĂźna Et tant que nous y sommes, Ă©claircirez moi sur un point. OĂč Ă©tait la rivalitĂ© quand vous avez essayĂ© de me faire passer pour une femme frivole qui n’a d’yeux que pour le compte en banque de son ami ? » Erin ne voulait pas tomber dans le rĂšglement de compte personnel, mais elle Ă©tait toujours dans l’optique de le mettre face Ă  ses contradictions, ou Ă  le pousser Ă  s’expliquer, voir Ă  s’excuser, point par point. Elle ne lĂącherait rien, et si elle devait le reclasser ailleurs qu’à la elle devait ĂȘtre certaine qu’il Ă©tait bel et bien conscient que ce qu’il avait fait Ă©tĂ© inacceptable. Quoiqu’elle pouvait aussi le rĂ©trograder et l’envoyer faire l’assistant des lĂšches culs qui arpentaient le monde pour financer le projet Porte des Étoiles. Elle verrait ne rĂ©pondit pas, oui elle avait mal compris, mais ce n’est pas grave. Pour, lui cela allait le fait qu’elle n’était peut-ĂȘtre pas si sĂ»re d’elle-mĂȘme et il y voyait une faille. De toute maniĂšre ce n’est qu’une femme. Elles veulent toujours, se montrer plus fortes qu’elles ne le sont. Mais, face Ă  un homme, un vraie qui possĂšde du charisme, aussi pressantes qu’elles puissent ĂȘtre elles ne valent rien. Et cela Ă©tait vrai pour Erin, elle Ă©tait impressionnante mais face Ă  un homme comme Hoffman, ou bien Caldwell ? Elle n’était qu’une jolie poupĂ©e qui rĂąle. Derrick, ne s’estimait pas charismatique, il s’estimait respecter par son poste et ne pouvait pas lui monter dessus. Pour cela qu’il rusait et faisait aussi bien le comĂ©dien. Il a toujours Ă©tĂ© la tĂȘte de turc, petit, avec des lunettes et maintenant presque chauve
 s’il n’avait pas eu des neurones et de la malice, il aurait Ă©tĂ© le pauvre souffre-douleur sans intĂ©rĂȘt. Erin Ă©tait sa supĂ©rieure et pour la dominer » il fallait passer sur les bas-cĂŽtĂ©s, lui faire croire qu’il Ă©tait en train de s’abaisser Ă  des excuses pour mieux la prendre de revers. C’est Ă  cause de son sexe, qu’il n’avait pas peur d’elle, car ce n’est qu’une femme. il Ă©tait certain que s’il se montrait suffisamment entreprenant, elle finirait par cĂ©der. Il la voyait bien rĂąler pour le principe, mais ĂȘtre Ă©moustillĂ© d’ĂȘtre un peu bousculĂ©e. Elles aiment toutes ça ! Le syndrome du viol Ă©tait un fantasme, pas d’ĂȘtre violĂ©e, mais d’ĂȘtre un peu forcĂ©. Enfin, il n’avait jamais eu de soucis mĂȘme cette femme, pour oser dire autant de blagues graveleuses, devait ĂȘtre une sacrĂ©e coquine sur pattes ! Son regard se figea sur les collants sombres des jambes effilĂ©es de la belle
mais quel gĂąchis qu’elle se fasse sauter par l’autre ! Puis remonta jusqu’à son visage, quand elle chassa une mĂšche de cheveux derriĂšre son oreille. Elle avait une belle bouche
 surtout quand elle confirma ces propos. Une pensĂ©e perverse lui tourna autour
 oui ça bouche ferait un beau collier Ă  son intimitĂ© ! Mais bon, il chassa cette pensĂ©e. Maintenant qu’elle parlait de son comportement. Si seulement elle savait le nombre de personne qu’il avait eu avec cette technique
 Je le conçois. Je vous l’ai dit j’avais peur, je n’étais plus maĂźtre de moi-mĂȘme. » Certain fuis, certains pĂštent un cĂąble sous la peur et il voulait lui faire comprendre, qu’il Ă©tait en tel Ă©tat de stress et de peur qu’il n’avait pas pu se contrĂŽler. Vous ne vous en rendez pas compte, puisque vous semblez l’aimer, mais Hoffman fait peur quand il est en colĂšre. Surtout qu’il avait bu. Je ne suis pas trĂšs courageux de base et assez impressionnable, alors bon
 » Il n’en savait rien, puisque Alexander s’était maitrisĂ© tout du long
 mais il voulait clairement jouer sur des aspects du passĂ© de l’homme pour le montrer violent. Oui, on utilise des moyens lĂ©gaux, ce que j’ai toujours fait
 mais comme je vous l’affirme, la peur et l’angoisse ne sont pas des aides pour rester saint ». N’avez-vous eu jamais suffisamment peur pour faire un geste complĂ©tement fou ? Pour moi j'Ă©tais menacĂ©, ma vie allait ĂȘtre brisĂ©e, j’avais peur de cet homme, j’avais peur des consĂ©quences et oui
 je n’ai pas rĂ©flĂ©chi, je ne pouvais pas fuir. Une souris face Ă  un gros chat
 ce n’était pas une bonne idĂ©e et quand je m’en suis rendu compte, il Ă©tait trop tard. » Il soupira, elle cherchait quoi ? Elle en devenait pathĂ©tique. Elle l’avait fait autant chier son chĂ©ri, pour qu’il lui dise que c’est un psychopathe ? En plus elle fait sa maĂźtresse SM, regardez-moi ça
 vraiment le cuir doit bien lui aller. Il baissa les yeux, toisant ses chaussures, toujours dans cette position de regret. Et surtout de souffrance, comme reparler de ça, lui faisait mal. Elle enchaina en parlant de frivolité  son regard se leva sur elle. LĂ , ça devenait personnel, elle Ă©tait donc vexĂ©e ? Alalala elle perdait son professionnalisme et s’en Ă©tait gĂ©nial ! Aussi brillante qu’elle soit elle Ă©tait comme les autres bĂȘte et porter sur son apparence. Mais ce n’est pas grave il l’aime quand mĂȘme Vous lui trouvez quoi ? » Demanda-t-il d’une petite voix parfaitement innocente. SincĂšrement mademoiselle Steele, dites moi que je me trompe, que ce n’est pas le connard qu’il est dans son vĂ©ritable dossier. DĂ©trompez-moi
 dites moi que ce n’est pas un pervers Ă©gocentrique, qui s’amuse Ă  acheter des entreprises pour les revendre aprĂšs les avoir pompĂ© jusqu’à la moelle en les fermant, dites-moi qu’il ne joue pas avec les hommes et les femmes comme si ce ne fut que des patins des numĂ©ros qu’on jette, dites moi que sa fortune n’a pas Ă©tĂ© faite sur un mort et sur des magouilles plus ou moins lĂ©gales
 dites moi que c’est un homme saint, malgrĂ© les activitĂ©s qu’on certaine de ses possessions
 dites moi qu’il ne vous fera pas comme les autres 
 » Il soupira secouant la tĂȘte, retirant ses lunettes pour fermer les yeux. De toute maniĂšre vous avez dĂ» lire celui-ci
 si vous ĂȘtes avec lui c’est en connaissance de cause et vous ĂȘtes la mieux placĂ©e pour savoir ce qu’il est et que vous ne risquez rien ». VoilĂ , il Ă©tait en train de planter des petites graines, en attendant que ça prenne. J’ai dit ça, pour qu’il me croit, surtout qu’il confirmait. Pour qu’il vous dĂ©laisse, pour qu’il ne s’intĂ©resse plus Ă  vous. Pour pas qu’il vous fasse de mal
Je ne le pensais pas » Il y mettait toute sa Forback recommença sa litanie contre Alexander. Comme d’habitude, elle le laissait parler, essayant de relever des incohĂ©rences qu’elle pourrait pointer du doigt afin de le mettre devant une certaine forme d’ambivalence, mais pour le moment, il restait sur une ligne de conduite repentante. NĂ©anmoins, elle pouvait percevoir des variations dans son discours qui ne correspondaient pas du tout au son de cloche que lui avait donnĂ© Alexander la veille. C’était bien entendu sa parole contre la sienne, mais naturellement, Erin qui collaborait et connaissait l’anglais depuis un certain temps maintenant, avait plutĂŽt tendance Ă  croire ce dernier que le petit homme Ă  lunettes qui se tenait devant elle. AprĂšs tout, il pouvait trĂšs bien travestir la rĂ©alitĂ© pour ne pas se faire limoger. Elle concevait qu’il Ă©tait impressionnant quand il Ă©tait en colĂšre, son non verbal traduisait d’une puissance charismatique assez importante, suffisamment importante pour Ă©craser cet insecte, mais les rĂ©actions de cet homme face Ă  Alexander dĂ©montraient plutĂŽt d’une tentative de le faire tomber de son piĂ©destal, et non d’une rĂ©action de dĂ©fense. Tout cela n’était pas trĂšs logique. Les dialogues ne me font pas peur, Monsieur Forback, alors non, je n’ai jamais eu suffisamment peur de quelqu’un qui vient me recadrer pour aller volontairement m’écraser le nez sur une porte. Je suis dĂ©solĂ©e de vous apprendre que ce n’est pas une rĂ©action normale. » Erin avait dĂ©jĂ  prit des soufflantes dans sa carriĂšre, et jamais elle n’avait eut l’idĂ©e saugrenue de s’emplĂątrer ou de se faire du mal pour renverser la situation. C’était de la perversion Ă  l’état brute. MalgrĂ© ses airs de petit enfant qui se faisait gronder, cet homme avait eu le courage de se fracturer l’arrĂȘte nasale pour parvenir Ă  ses fins. La perspective qu’il ne la manipule en jouant sur sa corde sensible n’était donc pas Ă  exclure. Mais elle en revenait toujours Ă  se demander si son petit sĂ©jour dans cette cellule ne l’avait pas remis sur le droit chemin. AprĂšs tout, c’était aussi Ă  ça que ça servait, non ? L’Alexander qui faisait peur parce qu’il avait bu et qui se montrait violent ne l’inspirait pas du tout. C’était trop gros pour elle, qui l’avait dĂ©jĂ  vu Ă  la manƓuvre, et elle savait qu’il n’était pas du genre Ă  s’imposer physiquement dans une joute verbale. En plus de ça, quand elle l’avait quittĂ© avant son entretien, il Ă©tait parfaitement sobre, et vu les verres de Whisky qu’il consommait de temps en temps, ce n’était pas deux rasades dans la fiole infecte de Forback qui allait le beurrĂ© au point qu’il devienne un autre homme. Elle arqua un sourcil. Qu’est-ce qu’elle lui trouve ? Mais il Ă©tait en train d’entraĂźner la conversation sur un terrain personnel lĂ  ? Alors oui, elle lui avait demandĂ© de s’expliquer sur ses propos la concernant, ce qui Ă©tait normal puisqu’elle restait sa supĂ©rieure et que ça pouvait ĂȘtre un manque de respect. Elle n’eut pas le temps de rĂ©pondre qu’il se lança dans un monologue avec de belles figures de styles. Il savait communiquer. Il savait argumenter. Elle peinait Ă  croire qu’il s’était fait dessus face au RDA. N’empĂȘche, il dĂ©blattera un paquet d’informations qu’il avait certainement piochĂ© dans le dossier d’Alex. Elle ne l’avait pas lu, car ce dernier n’avait pas souhaitĂ© lui donner. Cela la perturba de nouveau. Il Ă©tait en train de lui balancer des informations sous formes de questions, semblables Ă  de petites bombes. Et elle sentait par devers elle qu’il n’avait pas choisi les Ă©lĂ©ments les plus reluisants du dossier de son petit ami. Mais est-ce qu’ils Ă©taient tous vrais ? Il ne pouvait pas se permettre de balancer des informations diffamatoires alors qu’il Ă©tait sur le point de se faire licencier, car il devait savoir qu’elle irait vĂ©rifier. Ou alors, il partait sur le postulat qu’Erin avait dĂ©jĂ  lu ce dossier et qu’elle savait de quoi il parlait. Il ne devait donc pas le gonfler
 Mais peut-ĂȘtre qu’il dĂ©formait la rĂ©alitĂ© pour essayer de la faire coller Ă  l’image nĂ©gative qu’il avait de l’anglais. Elle Ă©tait complĂštement perdue. Qu’est-ce qu’il sous entendait quand il parlait des autres ? Des autres personnes qui avaient partagĂ© sa vie ? En fait, toutes ses insinuations mirent Erin en colĂšre. Surtout sa petite conclusion qui laissait sous entendre qu’il faisait ça pour elle. Ce type Ă©tait raide dingue d’elle. C’était pour cela qu’il avait volĂ© sa photo. C’était pour cela qu’il avait tentĂ© des avances avec Hanz et Alexander. D’ailleurs, Ă  ce moment lĂ , il semblait perturbĂ© mais il avait osĂ©, en prĂ©sence d’un allemand de deux mĂštres et de son chĂ©ri. Mais merde, il jouait Ă  quoi lĂ  ? Elle ferma les yeux, inspira un grand coup pour se contenir, et enfin, elle reposa l’émeraude de son regard sur son collĂšgue. C’est moi qui me fait des films, ou vous ĂȘtes en train de prĂ©tendre que vous faites tout cela pour moi ? » Elle ne rĂ©pondait pas du tout Ă  sa supplique prĂ©cĂ©dente, parce que d’une, elle ne le souhaitait pas, de deux, elle n’avait pas lu le dossier d’Alexander, et elle ne voulait pas qu’il le sache, de trois, cela ne concernait en rien cet entretien, et de quatre, elle n’avait pas de compte Ă  lui rendre. On pouvait rajouter un cinquiĂšme point qui rĂ©sidait dans la confiance qu’elle avait dans son Polochon, et ce n’était pas ce binoclard qui allait l’effriter. Alors soyons trĂšs clair, vous et moi. Je n’ai aucun compte Ă  vous rendre, et je sais trĂšs bien me dĂ©fendre seule. Je n’ai pas besoin qu’un homme me prenne la main pour me guider, ni mĂȘme d’un mĂąle au portefeuille bien garni pour vivre. » Vu ce que le colonel vient d’affronter, je confirme. », lança Owens dans son se tourna un peu brutalement vers lui pour l’assassiner du regard. Cette intervention Ă©tait inutile. PremiĂšre classe, chantez l’hymne nationale amĂ©ricain dans votre tĂȘte, merci. », fit-elle avant de se retourner vers Forback sans attendre un commentaire de la part du soldat. [color=SpringGreen] Si vous ĂȘtes dans cette position Derick, c’est que vous avez volĂ© cette photo/color] », elle extirpa sa photographie de dossier top secret qu’elle lui montra avant de la poser Ă  plat sur le dossier qu’elle avait sur les jambes de mon dossier personnel, et que vous avez divulguĂ© dans les couloirs du DĂ©dale des informations me concernant et Ă  caractĂšre confidentiel, de notre entretien, et notamment Ă  une certaine Nelly Bricks. Vos propos, outre le fait qu’ils reprenaient une discussion privĂ©e Ă  caractĂšre humoristique, Ă©taient diffamant pour moi et mon image, et vous ne pouviez l’ignorer. Vous avez Ă  rĂ©pondre de tout cela dĂ©jĂ , et de votre attitude avec Alexander Hoffman qui a nĂ©cessitĂ© l’envoie d’une Ă©quipe de sĂ©curitĂ© et d’enquĂȘte pour en venir Ă  la conclusion que vous aviez simulĂ© une agression. Je ne m’étends pas plus sur la tentative de corruption par l’argent, la boisson, et le sexe, cela sera dans le rapport Ă©galement. » Elle referma le dossier d’un coup sec, avant d’ajouter Je pourrai faire venir Alexander pour vous confronter l’un Ă  l’autre, voir qui dit vrai, mais je sais dĂ©jĂ  Ă  quoi m’en tenir. Et les faits ne sont pas en votre faveur. Alors vous ĂȘtes repentant, c’est trĂšs bien, vous vous excusez et vous admettez avoir des torts dans l’histoire, c’est tout Ă  votre honneur, et je vais en tenir compte pour la suite vous concernant. » Elle fit une petite pause, se penchant de quelques degrĂ©s vers lui, ce qui eut pour effet de dĂ©coller lĂ©gĂšrement le vĂȘtement de sa poitrine, puisqu’il n’était pas bĂ©ant non plus, vu qu’elle s’était habillĂ©e sobrement d’un chemisier blanc sous sa veste de tailleur noire. J’ai donnĂ© cette annĂ©e avec les types qui s’entichent de moi pour X ou Y raisons et qui en font une obsession, et je trouve que cela dĂ©passe le cadre professionnel de notre boulot. Vous avez confirmĂ©, par vos propos pĂ©joratifs sur mon compagnon, ce vol, et vos diffĂ©rentes allusions Ă  ma lĂ©gĂšretĂ©, que vous en aviez aprĂšs moi, ce qui pourrait me flatter, j’en conviens, mais bien au contraire, ça me fait peur. Ni voyez rien de personnel, mais c’est malsain. Alors je ne vais pas prendre ma tĂȘte pour la cogner dans une porte, parce que je suis quelqu’un de civilisĂ©e, et je vais utiliser les moyens lĂ©gaux pour vous Ă©carter de ma vie et de celle d’Alexander, ainsi que de la commission internationale de surveillance qui mĂ©rite qu’un degrĂ© de confidentialitĂ© plus Ă©levĂ© soit observĂ©. En arrivant sur Terre, je dĂ©poserai le dossier visant Ă  vous licencier. Nous ne communiquerons pas sur le motif de votre dĂ©part, et mĂȘme si nous ne faisons pas de lettre de recommandation, je passerai quelques coups de fils pour vous obtenir une place ailleurs. » Elle se pencha un peu plus pour assĂ©ner son dernier propos Et si jamais je vous vois prĂšs de chez moi ou de chez mes proches, je vous attaque devant une cours de justice pour harcĂšlement et je terminerai de vous dĂ©truire. Est-ce clair ? » Erin avait baissĂ© d’un ton, plus froid, plus menaçant, moins audible, le forçant Ă  l’écouter pour bien avait cru prendre un avantage, mais elle due sentir qu’il avait une incohĂ©rence et cela Ă©tait dans le fait d’avoir tellement peur qu’il se fĂ»t fracasser la tĂȘte contre une porte. Et peut-ĂȘtre dans le fait d’exagĂ©rer un peu dans son monologue. Il s’était emporté  Pff, l’anglais Ă©tait restĂ© calme, normalement, les gens font des erreurs et pourquoi pas lui ? Ce n’est pas normal, de ne pas rĂ©ussir Ă  d’aplomb aprĂšs tout ça
 il aurait dĂ» rĂ©agir quand il s’est fracassĂ© la tĂȘte et lui Derrick ne serait pas ici Ă  avoir cette discussion avec Steele ! Il ne lui rĂ©pondit pas Ă  sa question, c’est elle qui avait lancĂ© la frivolitĂ©, donc qu’elle assume ce qu’elle entend et elle cachait bien se ses ressentie. Mais, il Ă©tait sur au fond de lui, pour l’avoir vĂ©cu, que mettre le doute sur l’ĂȘtre aimĂ© fait rĂ©flĂ©chir, elle avait une tĂȘte bien faite et ne pouvait pas ĂȘtre la cruche qui quoi que fasse son amoureux elle le considĂ©rait comme parfait. Elle n’avait de compte Ă  lui rendre ? Oh non pas du tout, il l’écouta, soit elle se dĂ©faisait soit elle explosait non ? Et vu la tournure de sa phrase et le regard qu’elle lança au militaire, elle Ă©tait agacĂ©e. Il croisa les jambes en tailleur, adossant son dos au mur, prĂȘt Ă  encaisser la suite. Et le spectacle commença, tout Ă©tait lĂ , la communication, la gestuelle, le charisme tout Ă©tait dĂ©ployĂ© au grand jour tel un paon faisant la roue. Elle Ă©tait sublime, tentatrice avec son geste en avant, au point que pour Ă©viter de lui rentrer dedans, il se concentra sur l’image qu’elle renvoyait. Dommage, qu’elle soit si belle, cela ne la dessert pas pour ĂȘtre Ă©coutĂ©e. MĂȘme s’il se concentrait sur son physique, il ne pouvait pas louper des bribes de phrases et il l’écoutait sans l’écouter. Sa main se crispa Ă  s’en faire blanchir les articulations. Putain, mais elle avait confiance en lui, il pourrait la baratiner sans cesse qu’elle le croirait. Il Ă©tait plus fort, il avait eu la poule. Il se rendit compte, que de toute maniĂšre, il avait mal menĂ© son bateau et qu’il ne pouvait pas la retourner maintenant contre son rival. Mais, il pouvait enfoncer le doute et lui pourrir le cƓur de l’intĂ©rieur. La gangrĂšne met du temps Ă  se propager, mais une fois qu’elle est là
 c’est la merde ! Oui, il allait lui filer des questions Ă  n’en plus finir ! Quand elle finissait enfin de parler, le comparant plus ou moins au fanatisme de Berckam
 il s’en vexa, mine de rien. Il laissa quelques minutes se mordant la langue, pour ne pas rĂ©pliquer trop vite Ă  cause de la frustration. Je n’ai pas la perversitĂ© de Berckam Ă  saouler ma peine en allant vous harceler mademoiselle Steele. Oui, vous me plaisiez et oui, je m’y suis mal pris mais vous resterez dans l’ordre du fantasme qu’on ne peut plus avoir. » Il fut agressif en disant cela. Il la toisait droit dans les yeux. Elle Ă©tait faible jusqu’au bout, allant jusqu’à lui trouver un autre poste au lieu de le virer simplement, comme l’aurait fait une bonne supĂ©rieure, sans Ă©mois et sans regret. Non, il n’en voulait pas de ce poste, la CIS Ă©tait toute sa vie. Sans ce job, il n’était plus grand-chose, il perdait tout
 il n’avait plus de raison de vivre, pas d’enfant, pas de copine, plus de famille, quelques amis oui
 mais sans le CIS il perdait en plus son pouvoir, ses relations sociales, son prestige, son Ă©tat de gloire ! Elle venait de le tuer ! Et il n’avait alors plus rien Ă  perdre. Garder vos appels, le CIS est toute ma vie. Chose que vous refusez de comprendre !! » Une nouvelle aigreur et il montait d’un ton. Avant de s’affaisser et de soupirer en ricanant doucement. Il soupira dĂ©tournant la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, cherchant quelque chose
 ça dignitĂ© ? Il en avait pas. Mais plutĂŽt sa folie. Vous vous Ă©tonnez d'entraĂźner autant d’émois, chez les hommes, mais cela n’est pas illogique. Que vous ayez peur, c’est normal. Vous, ne vous rendez pas compte de l’image que vous renvoyez. Vous ne vous rendez pas compte de ce qui transpire chez vous. MĂȘme quand, vous vous mettez en colĂšre comme là
. Il y a cette forme sexuelle qui se dĂ©gage, au point que vos mots n’ont aucuns impacts, vous ĂȘtes une trop belle femme, pour ĂȘtre rĂ©ellement Ă©coutĂ©e. » Ses mots Ă©taient durs. Les femmes de pouvoir sont rarements belles, pour une raison simple, si cela est le cas elles sont mise en tant que dĂ©sir. Pour cela que les belles femmes comme vous, malgrĂ© qu’elles aient toutes les capacitĂ©s pour diriger, ne seront jamais en haut de la pyramide. Pourquoi Weir Ă©tait cheffe ? Elle n’est pas plus compĂ©tente que vous, Ă  dire vraie, elle est incompĂ©tente, mais elle a su monter, car aucun homme ne la dĂ©sirait. Vous, vous serez toujours convoitĂ©e. Les pervers tourneront autour de vous, vous mĂšnerons la vie dure Ă  cause de votre plastique. » Il soupira Ce n’est pas le cas des hommes, ils sont dĂ©sirĂ©s oui, mais aucune femme n’est suffisamment puissante pour contrer un homme et lui faire du harcĂšlement comme pourrait faire les mĂąles. » Il haussa les Ă©paules, il la regardait droit dans les yeux. C’est injuste, vous ĂȘtes brillante et trop belle pour rĂ©ussir. Vous ne serez que l’ombre d’un homme. Un homme qui a la mĂȘme fonction que vous et qui de toute maniĂšre sera toujours plus craint et respectĂ©. Car vous ĂȘtes une femme Erin, une femme trop belle pour ĂȘtre en haut sans ĂȘtre prise pour une belle plante dĂ©corative. Une belle ombre qui suivra dans celle de quelqu’un d’autre. » Il soupira encore Une ombre, qui finira brisĂ©e, comme les autres, amoureuse mais naĂŻve et trop humaine pour survivre dans le monde oĂč elle croit avoir mis les pieds. Comme les autres elle finira sans les ailes et en bas de l’échelle. Mais ça vous le savez car vous avez lu le dossier
 en consĂ©quence je ne sais pas si vous ĂȘtes bĂȘte ou aussi perverse que vous voulez que je le sois
 surement bĂȘte, l’amour ça rend bĂȘte, comme vous le constatez. » Il eut un petit rictus mauvais Je vous souhaite bon voyage aux portes de votre enfer Erin. »Erin l’avait collĂ©. Il ne rĂ©pondait plus, complĂštement fermĂ©, hypnotisĂ© par sa personne. Elle ne savait pas si elle devait en ressentir de la fiertĂ© de l’avoir mouchĂ©, ou de la crainte de le voir si
 mutique. Une minute ou deux passĂšrent avant qu’il ne se dĂ©cide Ă  rĂ©pondre. Il devait trĂšs certainement contrĂŽler ses nerfs pendant ce temps lĂ , et agencer sa rĂ©ponse pour qu’elle soit cohĂ©rente. Elle se demandait bien Ă  quoi il pensait Est-ce qu’il Ă©tait en train de fantasmer sur elle ? Imaginait-il des trucs cochons ? Cherchait-il tout simplement une faille dans ses propos ? Pesait-il le pour et le contre d’une rĂ©plique plus vĂ©hĂ©mente. Finalement, la brune Ă©tait contente qu’Owens soit lĂ  pour veiller au grain. Le militaire avait un aspect dissuasif, et ce n’était pas plus mal. Au moins, si l’envie venait Ă  Forback de se faire du mal volontairement, il pouvait intervenir, tout comme si l’envie lui venait de la frapper ou pire. Il attaqua sur un ton agressif, vexĂ© manifestement d’ĂȘtre comparĂ© Ă  feu Monsieur le comptable de la Bon, c’était plutĂŽt normal, l’exemple Ă©tait extrĂȘme, mais elle avait ce mĂȘme sentiment de prĂ©dation la concernant que quand elle Ă©tait avec Berckam, et si elle avait mis ça sur le compte de son imagination Ă  l’époque, elle ne laisserait plus son instinct en berne aujourd’hui. Au moins, il avouait qu’elle faisait partie de ses fantasmes, c’était dĂ©jĂ  un pas en avant, et ça expliquait beaucoup de choses vis-Ă -vis d’Alexander et de sa volontĂ© de lui nuire. Il ne voulait pas de son aide pour trouver un autre poste. Soit, elle ne la lui donnerait pas. Elle sentait que son beau masque de repenti Ă©tait en train de se fissurer de toute part et que bientĂŽt, elle verrait l’hydre Ă  plusieurs tĂȘtes derriĂšre cette belle façade. Erin se rĂ©adossa Ă  la chaise, prenant une position plus dĂ©tendue, moins agressive, comme si les propos de cet homme ne l’atteignaient pas plus que ça. Elle l’écoutait, bien entendu, mais elle ne semblait pas s’en formaliser. Elle soutenait son regard, impassible, alors qu’il dĂ©bitait son lot de connerie machistes et sexistes. Ses propos Ă©taient durs, difficile Ă  entendre, et elle devait bien le reconnaĂźtre, ils trouvaient un certain Ă©cho en elle, titillant sa fibre fĂ©ministe. Mais elle savait qu’il essayait de la destabiliser, de la rabaisser, et qu’il cherchait Ă  lui faire du mal, comme un ultime baroud d’honneur avant de tirer sa rĂ©vĂ©rence. Finalement, elle ne devait avoir aucune pitiĂ© vis-Ă -vis de lui. Ce n’était qu’un misĂ©rable petit insecte insignifiant qui n’aurait jamais dĂ» avoir cette place. Il n’était que haine, mensonge, et mĂȘme acculĂ©, il cherchait Ă  crĂ©er le plus de chaos possible autour de lui pour laisser une marque. Il pouvait juste accepter son sort, comme il aurait dĂ» le faire avec Alexander, et au lieu de ça, il prĂ©fĂ©rait s’enfoncer un peu plus pour perturber des vies, quitte Ă  tout perdre. Il ne mĂ©ritait pas la mansuĂ©tude. Il alternait entre des caramels et des coups de bĂątons, voir des coups de poignards. Elle voyait ce qu’il essayait de faire. Il la flattait d’une main, la caressant dans le sens du poil en la complimentant sur sa beautĂ©, et de l’autre main, il essayait d’instiller le doute dans sa relation avec Alexander. C’était un manipulateur de premiĂšre, un communiquant expert qui utilisait des techniques pour façonner les autres Ă  sa convenance. Mais il se trompait sur la personne qu’il avait en face de lui. Erin Steele n’était pas n’importe qui. Elle Ă©tait belle, mais ce n’était pas une cruche, et si physiquement elle Ă©tait faible, et malade d’une maladie incurable, sa force rĂ©sidait dans son esprit et dans sa capacitĂ© Ă  se servir de ses mĂ©ninges. Elle Ă©tait bonne communicante, et fine analyste, dĂ©celant rapidement les petites manƓuvres, Ă©laborĂ©es ou non, qu’on dĂ©ployait pour lui faire avaler des couleuvres. NĂ©anmoins, cette affaire de dossier allait devoir se rĂ©gler une bonne fois pour toute, et elle comptait sur Alexander pour qu’il lui laisse l’accĂšs. Cet enfoirĂ© avait surement rĂ©ussi son coup, non pas Ă  la faire douter de son compagnon, mais au moins Ă  la rendre curieuse, un peu plus curieuse qu’elle ne l’était. Et bien
 », fit-elle simplement, imperturbable. Le voir s’effondrait de la sorte dans toute sa vanitĂ© et sa concupiscence avait renforcĂ© le sentiment de toute puissance d’Erin. La prĂ©datrice dans la salle maintenant, c’était elle, et plus ce petit homme blessĂ©, acculĂ©, et qui montrait les dents en guise de dernier recours. Un conseil pour votre avenir Monsieur Forback puisque vous venez de dĂ©peindre le mien. » Elle allait lui dire de se branler plus rĂ©guliĂšrement pour Ă©viter de fantasmer sur les femmes qui l’entourent, au point de dĂ©railler comme il venait de le faire. Mais elle se ravisa, estimant que c’était tout sauf professionnel, et qu’elle ne devait pas tomber lĂ -dedans. Puis bon, ça manquait de classe quand mĂȘme et l’affaire de ses propos graveleux lui trottait toujours en tĂȘte. Trouvez-vous une femme, respectez lĂ , et votre vision des choses changera. » Elle se leva, lissant son tailleur et callant son dossier sous son bras. La photographie d’elle qui Ă©tait posĂ©e dessus s’envola pour atterrir dans un mouvement lent de gauche et de droite, au pied du lit de l’homme qui Ă©tait assis, jambes croisĂ©es. Et puisque je suis une femme trop faible, sans pouvoir, souvenez-vous d’une chose. Je suis celle qui vient de vous enlever votre vie, non sans vous avoir tendu la main avant. Votre vanitĂ© d’homme Ă  penser que parce que vous avez une paire de couilles, vous m’ĂȘtes supĂ©rieurs, vous a conduit Ă  cracher sur cette main fĂ©minine qui vous offrez une porte de sortie. » Elle marqua une pause, s’avançant de quelque pas dans la piĂšce. Elle plia les genoux afin de rĂ©cupĂ©rer la photo pour la glisser dans le dossier par l’ouverture de la pochette fermĂ©e, avant d’ajouter, en se redressant pour le dominer de toute sa hauteur, lui qui Ă©tait petit de base, et surtout, assis [color=SpringGreen] Et donner un choix Ă  quelqu’un comme vous, c’est un luxe qu’une reine peut se permettre vis-Ă -vis de ses laquĂ©s, Derick. » RĂ©fĂ©rence au fait qu’elle allait le virer de la commission internationale de surveillance, et donc de son boulot qui Ă©tait toute sa vie. Il disait qu’elle l’avait tuĂ©, et bien c’était fait. Elle avait plantĂ© la garde du sabre dans le sable, et il avait sautĂ© sur la lame pour se suicider. MĂ©taphore Ă  ses propos. Je vous souhaite une bonne journĂ©e. » Elle lui tourna le dos pour se diriger vers la sortie de la la regarda d’un air morne. Oui il avait Ă©chouĂ© elle Ă©tait plus maligne et plus forte qu’il ne l’aurait pensĂ©e, mais bon. Un dernier jeu, une derniĂšre valse. Cela Ă©tait la derniĂšre cour d’un roi, qui perdait tout et que s’il n’avait rien tentĂ© aurait Ă©tĂ© bĂȘte. Elle avait oubliĂ© plusieurs choses dans son discours. Elle qui faisait la fiĂšre, qui se pavanait pensant ĂȘtre toute puissante. Cela est jouissif n’est-ce pas ? De ce faire passe pour toute puissante. Vous verrez, je suis le premier mais vous y prendrez goĂ»ts et vous ne serez plus humaine. » Dit-il sombrement, jouant sur le cĂŽtĂ© sentimental qu’il avait pu voir chez elle. Son besoin de donner une seconde chance cette faiblesse qui la rendait empathique. Oui, en effet vous venez de m’enlever ma vie. J’espĂšre que vous n’aurez pas Ă  dĂ©battre longtemps avec votre conscience et vos mains sales Erin » Dit, en regardant la photo a ses pieds, mais ne bougeant pas. Il resta lĂ  immobile, comme si rien ne pouvait l’atteindre. C’est faux, il Ă©tait dĂ©vastĂ© et se rĂ©signait Ă  dĂ©truire encore alors que tout Ă©tait finit. La mienne sera bonne. La vĂŽtre pas contre
 au revoir mademoiselle Steele » Il se laissa tomber sur sa couchette puis se tourna vers le plafond, il avait un air dĂ©vastĂ©, cela amplifiait le fait qu’il faisait flipper. Quand elle partit laissant le maton, il s’enroula dans ses draps, lui tournant le dos, regardant le mur mĂ©tallique. Formant un cocon. Il resta lĂ , immobile dans cette protection enfouissant sa tĂȘte sous son petit oreiller. Des petites plaintes s’échappaient de son corps, comme des larmes de rage. PathĂ©tique. Cela n’inquiĂ©ta pas le maton qui Ă©prouvait beaucoup de pitiĂ© envers cet homme qui chialait depuis maintenant 30 minutes. Il fut soulagĂ© de ne plus l’entendre gĂ©mir. 10
20 minutes passĂšrent et le brave soldat, commençait Ă  trouver ça louche que le cocon » ne bouge plus, dormait-il ? Il ouvrit la cellule, alors que le pĂŽle-com lui disait d’intervenir que ce n’était pas normal. Le maton secoua le petit corps inerte
 en le dĂ©ballant, il constat que ce dingue, avait enfoncĂ© des draps dans sa cavitĂ© buccale pour s’étouffer
// Un service mĂ©dicale d’urgence en zone carcĂ©rale ! //Il lui retira le drap en coton, essayant de lui faire un massage cardiaque
 mais il Ă©tait trop tard et l’équipe de soins, ne put que constater la mort par Ă©touffement de Derrick Forback. PART 12 LE DERNIER GRAIN DE SABLE PNJ Mandy Vonmers // Jerry Farell L’équipe mĂ©dicale respecta la procĂ©dure que les mĂ©decins et infirmiers se retiraient avec une civiĂšre inutile, le sergent-chef Farell entra dans la zone carcĂ©rale en saluant tout le monde. Il avait l’air grave et considĂ©ra silencieusement le cadavre de Derrick Forback. Il gisait sur le dos au milieu des draps, les vĂȘtements dĂ©coupĂ©s et la cage thoracique enfoncĂ©e suite Ă  la tentative de rĂ©animation. Il avait les yeux entrouverts, la bouche dĂ©formĂ©e. Bref, c’était une loque. Il secoua nĂ©gativement la tĂȘte et regarda sur le cĂŽtĂ©. Le psychologue Sidney s’entretenait avec le geĂŽlier qui ne parvenait plus Ă  chasser le gel de son visage. C’est la premiĂšre fois que je perd quelqu’un en cellule
 » Fit-il Ă  ce moment-lĂ  entre deux plaintes sergent-chef fĂźt un signe Ă  l’un des hommes qui l’avait suivi. Il va falloir dĂ©limiter une zone de sĂ©curitĂ©. Sortez-moi les autres prisonniers et gardez les sous Ă©troite surveillance dans les salles d’interrogatoire. »Le caporal acquiesça et organisa son groupe. Dans le mĂȘme temps, un technicien vint avec sa tablette. Les bandes de vidĂ©osurveillance que vous avez demandĂ©, chef ! »Farell le remercia d’un signe de tĂȘte et activa la lecture. Les camĂ©ras de surveillance montraient trĂšs bien l’intĂ©rieur de la cellule. Il n’y avait pas de micro, impossible de savoir ce qu’ils se disaient, mais Forback s’était bel et bien suicidĂ© aprĂšs le passage de Mademoiselle Steele dans sa cellule. Il soupira en fixant le cadavre, l’air nerveux. Une main se posa doucement sur son Ă©paule. Jerry ? » Ah ! VoilĂ  le rayon de soleil dans ma journĂ©e de merde ! Comment vas-tu ? » C’est Ă  toi que je pose la question, mister. J’imagine que tu t’en veux dĂ©jĂ  ? » C’est le deuxiĂšme individu de la CIS qui passe l’arme Ă  gauche, ma jeune amie, et notre sĂ©curitĂ© va encore ĂȘtre remise en cause. Sans compter l’arrivĂ©e du patron dans les minutes qui viennent... »Mandy eĂ»t l’air peinĂ©. Elle frictionna discrĂštement l’épaule de son ami et alla poser sa malle sur le sol. Qu’est-ce que je dois chercher ? » Les circonstances du dĂ©cĂšs. Le mĂ©decin indique qu’il s’est Ă©touffĂ© en avalant le drap. » Je vais faire des prĂ©lĂšvements... »Le regard de Farell retomba sur la vidĂ©o surveillance. Il accĂ©lĂ©ra la lecture et considĂ©ra les rĂ©actions des personnes Ă  l’intĂ©rieur. Mais qu’est-ce qu’elle foutait lĂ -dedans, bon sang. Le patron laisse le loup entrer dans la bergerie maintenant ? »Il regarda le geĂŽlier, toujours blafard, et lui demanda de loin Il faut me dire oĂč tu te trouvais mon garçon. Tu n’as pas Ă©tĂ© prĂ©sent pendant ce qu’il se disait ? »Le geĂŽlier se leva pour rejoindre le sergent-chef. Il tira sur ses vĂȘtements, comme s’il s’était prĂ©parĂ© Ă  devoir en subir toutes les consĂ©quences, et s'apprĂȘtait Ă  encaisser l’épreuve. Il suait Ă  grosses gouttes et il n’en menait pas large. On m’a dit que je n’avais pas besoin d’y adjoindre un garde vu que... » Le geĂŽlier est responsable de ses prisonniers, il doit toujours ĂȘtre prĂ©sent. C’est la rĂšgle du patron toujours. Tu t’en rappelles fiston ? »Le jeune homme dĂ©glutit. Alors, pourquoi tu n’étais pas lĂ  ? Il vaut mieux me dire la vĂ©ritĂ© avant l’arrivĂ©e du Bon Dieu, il va ĂȘtre Ă  cran tu sais
 » Mademoiselle Steele a jugĂ© la prĂ©sence de son garde suffisante
 » Le soldat Owens ? » Oui, sergent-chef. »Mandy l’appela. Le chef de la sĂ©curitĂ© s’approcha du corps et l’observa. Elle venait de retirer des petits morceaux de la gorge du cadavre. PrĂ©sence de fibres enfoncĂ©es trĂšs profondĂ©ment dans la trachĂ©e. Elles sont couvertes de sa salive. Rien dans l’oesophage. » Tes conclusions prĂ©liminaires ? » Il s’est visiblement suicidĂ© en “inspirant” le drap. CoincĂ© comme ça dans sa trachĂ©e, il n’avait plus la moindre chance de s’en sortir. Je peux le prouver en effectuant les travaux de comparaison au laboratoire. »Quelqu’un passa le sas et l’ensemble des soldats se mirent au garde Ă  vous. Le colonel venait d’entrer avec un air de requin terrifiant. Il avait le visage rouge mais nĂ©anmoins neutre. Il considĂ©ra l’ensemble du personnel qu’il salua d’un “repos” et s’approcha du sergent-chef Farell qui leva le menton, les bras croisĂ©es en Ă©querre dans son dos, prĂȘt Ă  assumer son rĂŽle. Que s’est-il passĂ©, sergent ? » Nous sommes encore en train d’effectuer l’enquĂȘte mon colonel. Mais les premiers Ă©lĂ©ments indiquent que le prisonnier s’est donnĂ© la mort aprĂšs avoir reçu la visite de l’agent de la CIS Erin Steele. » Pardon ? » Fit-le colonel dubitatif. Suite Ă  la visite de l’agent de la CIS Erin Steele, mon colonel. »Steven demeura silencieux. Il hocha finalement la tĂȘte et pivota pour observer le travail de la technicienne Mandy Vonmeurs. Elle dĂ©coupait des morceaux de draps en les mettant dans des kits de prĂ©lĂšvements, notait consciencieusement la nature du prĂ©lĂšvement et prenait des photographies du corps. Aucun signe de lutte, pas de blessures rĂ©centes, ni d’entailles dĂ©fensives. Cela exclut tous types d’agressions physique, mon colonel. J’ai les preuves indiquant qu’il s’est suicidĂ© en avalant la couverture. » Comment a-t il Ă©chappĂ© Ă  notre surveillance ? » Il s’est enroulĂ© dans les draps pour se dissimuler et a simulĂ© un chagrin. Le tĂ©moignage du geĂŽlier et la vidĂ©osurveillance va en ce sens. »Mandy ferma sa mallette et s’approcha du duo, tenant encore dans sa main plusieurs pochettes en plastique. Mon colonel, j’en ai terminĂ© ici. Avec votre permission, je souhaiterai effectuer les analyses maintenant. » Bien, ne perdez pas de temps. » A vos ordres mon colonel ! »En partant, la technicienne fĂźt un clin d’oeil encourageant Ă  Farell et lui laissa l’image d’un sourire chaleureux avant de disparaĂźtre par le sas. L’environnement Ă©tait bien plus froid du cĂŽtĂ© de Caldwell, mĂȘme s’il ne le montrait pas, il brĂ»lait intĂ©rieurement. Bien, sergent. Veillez au transport de la dĂ©pouille dans notre morgue. Et faites admettre ce soldat Ă  l’infirmerie, il ne reprendra pas ses activitĂ©s sans l’autorisation de Sidney. » Tout de suite, mon colonel. » RĂ©pondit Farell en s'exĂ©cutant. Il salua le psychologue puis aida le geĂŽlier perturbĂ© Ă  se lever. Allez, viens mon gars. Je t’emmĂšne Ă  l’infirmerie. »Caldwell se retrouva face au cadavre. Il croisait les bras d’un air impĂ©rieux et ressassait l’ensemble des derniers Ă©vĂ©nements dans sa tĂȘte. Outre les ennuis que ce suicide allait lui causer, il Ă©tait Ă©vident qu’une dĂ©faillance de la sĂ©curitĂ© - et avant-tout de ses dĂ©cisions - seraient pointĂ©es par la CIS et l’ son for intĂ©rieur, l’officier fulminait et s’emportait, de colĂšre et de rage, sur un nom Erin Steele. La colĂšre est mauvaise conseillĂšre Steven. »Il ne rĂ©pondit pas, lui faisant comprendre d’un regard qu’il ne voulait pas de lui, et encore moins de ses propos maintenant. Mais Sidney dĂ©sarma tout de suite la situation en clarifiant C’est l’ami qui parle, pas le psychologue. Soyons sĂ©rieux, vous n’auriez pas vidĂ© ces lieux si vous ne vouliez pas Ă©changer discrĂ©tement avec moi. »Caldwell ferma les yeux en un signe dissimulĂ© de reddition. Il acquiesça silencieusement mais refusa de lui faire face. La colĂšre tempĂȘtait encore tellement fort... Il regrettait Ă©galement la clairvoyance de Sidney. Mais dans des moments comme celui-ci, il devait avouer, mĂȘme difficilement, que c’était salvateur. Je ne sais pas ce qui me retiens de la jeter en compagnie de ce cadavre pour le reste du trajet. » Peut-ĂȘtre parce que vous savez au fond de vous-mĂȘme que cette femme n’est pas responsable de ce suicide. Cet homme a beau ĂȘtre mort Ă  vos pieds colonel, il n’en reste pas moins un manipulateur pervers. Il compte sur votre rĂ©action pour faire peser sur les Ă©paules de l’agent Steele l’étendue de son ultime vengeance. » Peu importe. Je rĂȘve de lui coller le nez sur la dĂ©pouille de cet homme pour faire disparaĂźtre ce petit air suffisant de son visage ! »Sidney ne lui rĂ©pondit pas tout de suite. Il cacha vainement un sourire qui se dessinait sur son visage, malgrĂ© les circonstances, et posa la question qui pouvait fĂącher Etes-vous en colĂšre contre elle...ou contre vous-mĂȘme ? »Caldwell soupira. Les deux. Je savais que je ne devais pas autoriser cette visite. C’était un risque sĂ©curitaire. Le prisonnier aurait dĂ» ĂȘtre remis aux autoritĂ©s de la CIS Ă  notre arrivĂ©e et jugĂ©s par des pairs non concernĂ©s. Il ne devait plus y avoir de contact entre eux, Ă  bord. »L’officier secoua nĂ©gativement la tĂȘte, dĂ©goĂ»tĂ©. Hoffman et Steele ont discutĂ© mes dĂ©cisions. Ils ont discutĂ© mes rĂšgles parce qu’ils les jugeaient inadaptĂ©es. Eux qui voulaient que je les laisse se balader librement sur mon croiseur. Elle qui m’a quasiment intimĂ© l’ordre de la laisser rendre visite au prisonnier sur mon bĂątiment. » Il fĂźt une pause, dĂ©goutĂ©. C’est mon vaisseau, Sidney, nous ne sommes pourtant pas sur Atlantis. Cette façon d’interfĂ©rer dans mes... »Le colonel hocha la tĂȘte sous le coup de sa consternation. Sidney Ă©tait bien le seul en qui il pouvait partager sa colĂšre. Et il se le permettait parce que la conserver serait dangereuse pour lui comme pour les autres. Les deux agents de la CIS, et Erin Steele surtout, lui donnait envie de vomir. S’il n’avait pas cĂ©dĂ© ce terrain Ă  l’agent de la CIS, Forback, en tout pervers qu’il est, serait encore vivant et remis aux autoritĂ©s. Ce type Ă©tait mort par suicide, ce n’était pas sa faute, mais sa dĂ©cision l’y avait bien aidĂ©. Le contenu de sa derniĂšre entrevue avec la jeune femme lui revenait en tĂȘte et lui laissa un goĂ»t amer dans la bouche. Deux sous-directeurs qui se lient et s’affichent impunĂ©ment...ce n’est pas une expĂ©dition Sidney...c’est une mafia... »Le psychologue laissa le silence faire son office, profitant de ces quelques secondes pour trouver les bons mots. C’est encore la colĂšre qui vous fait parler Steven. Vous avez un mort sur votre bĂątiment alors que vous auriez pu l’empĂȘcher, c’est un fait. Mais ces reprĂ©sentants du CODIR, mĂȘme en couple, n’ont aucune responsabilitĂ© dans cette affaire. C’est la simple Ɠuvre d’un malade. »Il fixa le corps avant de trouver le regard du colonel. Peut-ĂȘtre pourriez prendre le temps d'inverser les rĂŽles et vous mettre Ă  leur place. Votre objectivitĂ© fera le reste du travail, c'est certain. La colĂšre va s’effacer au profit d’un avis plus Ă©clairĂ©. »Caldwell allait lui rĂ©pondre mais le sergent-chef Farell dĂ©barqua avec des brancardiers. Les deux hommes laissĂšrent le champ libre pour la manutention du corps. On emmena rapidement Forback Ă  la morgue et un des soldats se chargea de changer les couvertures, plaçant les autres dans un sac spĂ©cifique Ă  destination du croisa le regard de Farell et attira son attention. Sergent, contactez les gardes de faction auprĂšs des agents Hoffman et Steele. Qu’ils les escortent jusqu’ici. J’ai Ă  leur parler. »Le sergent fĂźt son appel radio en prĂ©cisant que cela ne pouvait pas attendre. Il ne donna pas de motif. Pendant ce temps, Steven se tourna vers son ami et l’invita Ă  quitter l’endroit. En lui serrant la main, il glissa un simple “merci” discret. Mais qui voulait tout dire...©Pando Part 13 Les graines de Forback CHRONOLOGIE 12 mars 2017 - 10h00 sur le DĂ©daleErin Ă©tait partie tĂŽt, vers les 08h, l’un comme l’autre n’avait pas bien dormi et l’anglais resta quelques minutes de plus dans leur couche se tortillant. EspĂ©rait-il dormir un peu plus ? Oui sĂ»rement, sauf que cela ne fut pas possible. À contre cƓur il se leva, pour rejoindre ses quartiers, saluant le soldat Drinkins fidĂšle au poste. Une fois dans les siens, il se doucha allumant l’eau chaude presque Ă  fond. Il n’était plus aussi agacĂ© mais il n’était pas joyeux non plus. DĂ©ranger en pleins Ă©bats pour une connerie pareil d’honneur militaire 
c’est un comble quand mĂȘme. Une fois tout propre et habillĂ© d’une chemise bleue claire et d’un pantalon de velours nuit, il s’allonge sur sa couche, pour tapoter sur sa tablette. AprĂšs avoir Ă©puiser deux parties de mahjong il se faisait clairement chiĂ©. Et mĂȘme si la veille, il s’était promit de rester enfermĂ© dans son antre, pour Ă©viter de crĂ©er des problĂšmes involontaires, il s’enmerdait que trop. Alors il sortit pour se balader. Le soldat sur ses pieds. OĂč voulez-vous aller monsieur ? » Bonne question
 quelque part oĂč des problĂšmes de surviendront pas. » Vous pensez que cela est de votre faute ? » C’est des concours de circonstances et je pense avoir eu le lot suffisant d’embrouilles et de problĂšmes Ă  soumettre Ă  ce bon colonel. » Je comprends. Je peux vous amener voir le pont 13. » Allons donc voir ce pont alors. » Alexander aimait bien dĂ©couvrir et suivit nonchalamment son garde du corps qui semblait plutĂŽt content de lui faire la visite. Par moment, ils discutaient, le RDA voulant se changer les esprits questionnait l’homme sur son mĂ©tier, cela dĂ©riva sur le personnel avant de revenir sur du privĂ©. Peu bavard aux premiers abords, l’homme Ă©tait passionnĂ© et fier de travailler sur le DĂ©dale. AprĂšs leur petit parcours, Alexander dĂ©sira se rendre Ă  la salle de repos pour mirer l'espace. Un court instant, il aurait bien Ă©changĂ© une nouvelle fois avec Sidney, mais il ne voulait pas le dĂ©ranger en plein travail. Ce n’est pas parce qu’il Ă©tait en vacances que ce fut le cas de tout le tournait un peu en rond, puis toisa le soldat. Vous aimez jouer Ă  quoi ? » Aux cartes monsieur. » Lequel ? » Le poker ! » Une lueur satisfaite ce fit dans les prunelles du soldat Alexander ouvrit sa tablette, dans les jeux prĂ©installĂ©s dessus, il n’avait pas de poker
Bon dans un sens, il avait dĂ©couvert l'existence de jeu sur son outil de travail que ce matin
 mince. Le soldat esquissa un petit rictus en voyant le Britannique chercher toute excuse pour s’occuper, il devait vraiment s’embĂȘter. Il sortit un jeu de carte qu’il Ă  l’anglais, oĂč se trouvait un jeu de poker. TrĂšs bien, vous avez le droit ? » Oui tant qu’il n’y a pas d’argent en jeu. » Bien. En fictif. » Ils firent plusieurs parties. Drinkins fut dĂ©goĂ»tĂ© de ne pas voir les stratĂ©gies de bluff de son adversaire mais Ă©tant bon joueur il ne rĂąla pas de sa dĂ©faite. Au contraire, il essaya de s’amĂ©liorer en se calquant sur l’anglais. Au bout d’un moment, Alexander regarda sa montre, Erin devait avoir fini avec Caldwell depuis longtemps
 trĂšs longtemps mĂȘme. Il se leva, pour rejoindre les quartiers de sa compagne. Si qu’elle Ă©tait prĂ©sente, son garde du corps Ă©tait lĂ . Toujours polie, Alexander le salua et toqua Ă  la porte, avant de pĂ©nĂ©trer dedans. Elle semblait mĂ©contente et Ă©crivait sur son ordinateur. Il s’approcha doucement, lui faisant un chaste baiser sur la joue, pour s’asseoir vers ses pieds. Tu veux parler ou je te laisse finir ton rapport Darling ? » il la sentait tendu comme une corde de violon. Erin n’avait pas Ă©coutĂ© les derniĂšres suppliques de Forback. Il lui faisait pitiĂ©, rien de plus. Il cherchait Ă  prolonger le dĂ©bat, Ă  continuer Ă  rĂ©pandre sa merde dans son esprit par le biais d’informations qu’il avait lu dans son dossier. Il continuait Ă  vouloir lui faire du mal alors qu’il avait perdu, et c’était la grande marque des pervers narcissiques. Elle ne le laisserait pas faire, mĂȘme si son Ɠuvre faisait son chemin dans la cervelle bien faite de la reprĂ©sentante de la CIS. Toutes ses insinuations n’étaient pas sans fondements, et pourtant, elle avait du mal Ă  leur donner du crĂ©dit. En fait
 SI elle leur donnait du crĂ©dit totalement. Alexander Ă©tait un PDG d’entreprise, d’une multinationale et c’était par consĂ©quent un requin. Il Ă©tait distinguĂ©, raffinĂ©, mais ce n’était pas non plus un lapin de printemps, quand il fallait avancer, ou obtenir quelque chose, et qu’il le voulait, il l’avait. Maintenant, elle n’avait pas eu cette impression qu’il s’était comportĂ© de la sorte avec elle, comme un patron qui lancerait une OPA sur la derniĂšre sociĂ©tĂ© qu’il souhaitait acquĂ©rir en manƓuvrant dans les bas-fonds de la bourse mondiale. Elle Ă©tait repartie directement dans sa cabine, sans adresser la parole au soldat qui partageait sa vie Ă  bord pour le restant du trajet. Il l’avait agacĂ© d’avoir parlĂ© pendant qu’elle s’entretenait avec le fonctionnaire. Elle lui dit qu’elle resterait lĂ  pour la matinĂ©e, mais il lui assura qu’il ne bougerait pas de devant sa porte, et sans un mot, elle avait refermĂ© derriĂšre elle. Il pouvait bien faire ce qu’il voulait. L’absence de l’autre ordonnance signifiait qu’Alexander n’était pas lĂ . D’un cĂŽtĂ©, cela la soulagea, elle avait envie de mettre de l’ordre dans ses pensĂ©es. Elle s’attaqua Ă  son rapport, pendant que tout Ă©tait encore chaud. Ce n’était pas la bonne stratĂ©gie, souvent, il valait mieux attendre, remettre les choses en perspectives, mais voilĂ , elle avait envie de coucher tout ça noir sur blanc quitte Ă  le reprendre plus tard dans la semaine. Et puis elle avait besoin de soulager la tension qui l’habitait. Si elle se montrait impitoyable, combative, et prompt Ă  faire valoir ses droits, elle n’aimait pas le conflit, et depuis qu’elle Ă©tait sortie de chez le Colonel Caldwell, elle ne se sentait pas bien intĂ©rieurement. Etre seule lui permettait de se recomposer, de dĂ©compresser, de s’apitoyer un peu sur elle et finalement, de se refaire une contenance de battante. Bien sĂ»r que tout cela l’affectait, elle n’était pas sans cƓur, mais sa fonction ne lui permettait pas d’ĂȘtre toujours aussi humaine qu’elle le voudrait. Sa fonction, ou les autres. Car aprĂšs tout, on lui mettait aussi des bĂątons dans les roues, et elle devait se montrer forte pour s’imposer. Comme le disait Forback, elle Ă©tait une femme de pouvoir, et le pouvoir, dans l’occident d’aujourd’hui et d’hier, Ă©tait souvent l’apanage des hommes. Ces derniers avaient du mal Ă  lĂącher prise et parfois elle avait le sentiment que parce qu’elle Ă©tait une femme, elle avait besoin de se battre un peu plus que les autres. Sa carriĂšre n’était qu’ascension depuis qu’elle Ă©tait sortie des bancs de l’école, et elle ne la devait qu’à elle et Ă  son travail. Alexander arriva au bout d’un certain temps, et il entra dans la chambre non sans avoir frappĂ© au prĂ©alable. ForcĂ©ment, il vit qu’elle n’était pas dans son meilleur jour, et qu’elle Ă©tait exaspĂ©rĂ©e. Il fallait qu’elle se calme, et finalement, elle referma l’écran d’ordinateur pour le mettre en veille. J’ai une question Alexander. », demanda-t-elle en se redressant et en approchant de lui pour voler un baiser de bienvenu. Est-ce que tu me fais confiance ? »L’anglais la toisait calmement, avec un petit regard tendre. MĂȘme si elle Ă©tait tendue et ça, il se doutait que son entrevu avec le Colonel, n’a pas Ă©tĂ© de toute joyeusetĂ©. Il se mettait clairement Ă  la place de Caldwell, qui avait dĂ» grandement apprĂ©cier » la venue d’une Erin qui remet en question certaines de ses dĂ©cisions, alors que la veille, il avait eu un Ă©change avec son pendant. Enfin, lui ça l’aurait gonflĂ©, mais bon, il Ă©tait aussi parfaitement logique qu’Erin vienne le voir, lĂ  n’était pas la question. Et Alexander n’avait aucun droit pour museler sa compagne et collĂšgue de travail. AprĂšs, il ignorait le contenu de cette entrevue et intĂ©rieurement, il avait espĂ©rĂ© que cela ne se passe pas en rĂšglement de compte Ă  la Ok Corral. Ne trouvant pas forcĂ©ment utile qu’elle aille remettre une couche. Mais passons, elle est grande et elle fait bien ce qu’elle veut. Et vu le regard et le non verbal tendu de sa belle, il ne pouvait que conclure que ce fut un moment ils allaient en parler et dĂ©nouer toute cette tension, pour Ă©vacuer. Il rĂ©ajusta sa position, quand elle ferma son Ă©cran d’ordinateur, assez confiant et complĂštement ouvert Ă  l’écouter. Mais au lieu de ça
 d’un elle ne rĂ©pondit pas Ă  sa question mais lui vola un bisou quand mĂȘme et de deux, elle fut directe sur une question auquel il ne pouvait pas rĂ©pondre non ». Oui, typiquement le genre de question purement fĂ©minin du mĂȘme style que tu me trouves grosse ? Il recula la tĂȘte, le bleu acier de ses yeux la parcourra de haut en bas. Il venait de se mettre sur la dĂ©fensive, ce n’est mais alors, jamais bon quand elle est aussi direct. Pourquoi tu me demande ça ? » Oui, il fallait bien un contexte pour dĂ©samorcer la bombe. Elle avait fait un drame dans le bureau de Caldwell ? Un esclandre qui allait briser son souhait d’unir militaire et civil dans une relation de confiance ? Car si c’est ça, il n’allait pas du tout aimer qu’elle n’ait pas garder son sang-froid, pour prĂ©server une relation stable » avec Caldwell
 quoiqu’au final, elle est reprĂ©sentante du CIS, elle aurait Ă  bien moins travailler avec le colonel que lui. Donc, s’ils ne s’entendent pas, ce n’est pas si grave ». Mais bon, ce n’est pas confortable non plus. Ou c’est de l’ordre de l’intime ? LĂ , ce dernier point Ă©tait peut-ĂȘtre ce qu’il redoutait le plus. Enfin bon, dans les deux cas, il ne savait pas trop oĂč elle voulait en venir. Et il commençait Ă  s’inquiĂ©ter un peu de la teneur de son entretien avec le colonel...il ne souhaitait pas qu’il ait d’amalgame entre les deux RDA. Les deux Ă©tait en couple certes, mais cela ne voulait Ă  pas dire qu’ils agissent dans le mĂȘme sens. Et que si l’un accepte l’autre va se coucher automatiquement. MĂȘme si son visage ne laissa rien transparaĂźtre, laissant juste un peu d’étonnement. C’était prĂ©visible. Elle le connaissait comme ci elle l’avait fait. A partir du moment oĂč elle allait lui demander ça, il allait passer en mode dĂ©fensif, imaginant mille hypothĂšses toutes vraisemblables qui pourraient lui donner des pistes Ă©ventuelles sur la marche Ă  suivre. Il aurait pu rĂ©pondre tout simplement oui » et elle aurait enchaĂźnĂ© par une autre demande, mais au lieu de ça, il essaya de placer un contexte sur sa question vis-Ă -vis de la confiance qu’il lui portait. Elle Ă©tait certaine qu’il Ă©tait en train de s’alarmer intĂ©rieurement. Est-ce qu’elle avait Ă©tĂ© trop loin avec le colonel ou avec Forback ? Est-ce qu’elle avait abusĂ© ? S’était-elle couchĂ©e ? Avait-elle conservĂ© Forback dans les effectifs de la commission de surveillance ? Elle ne pouvait pas imaginer toutes les perspectives qu’il Ă©tait en train de calculer, mais elle savait qu’il le faisait. Elle ne cilla pas. Parce que j’aimerai que tu me montres ton dossier personnel. Celui qui a Ă©tĂ© fait pour l’enquĂȘte
 » Dit comme ça, il pouvait croire qu’elle avait besoin de se rassurer, ou qu’on lui avait mis des idĂ©es dans la tĂȘte ou autre. C’était potentiellement vrai, mais pas que. Elle ajouta, afin que le cerveau de l’anglais ne chauffe pas trop En fait, nous n’en avons jamais reparlĂ©, et je me suis entretenue avec Forback, qui ma servit une plĂ©thore d’informations visant Ă  te discrĂ©diter, sorties toutes droit de ton dossier personnel. Donc... » Elle inspira, s’écartant de lui, pour marcher dans la piĂšce, un bras croisĂ©, tandis que l’autre bras avait son coude dans le creux de l’articulation de l’autre membre et que sa main faisait de petits moulinets pour accompagner son phrasĂ© Ce qu’il y a dedans ne me fait pas peur, et j’ai toute confiance en toi. Mais voilĂ , je n’avais rien Ă  opposer Ă  ses spĂ©culations que cette confiance. Je ne doute pas de ta sincĂ©ritĂ©. Je veux juste savoir, avoir les mĂȘmes armes que mes adversaires. Forback ne se laissera pas faire, il contestera certainement son limogeage et tout ça va finir devant le bureau de la commission qui tranchera. Il ne faut pas que je sois prise au dĂ©pourvu. Et franchement, je sais que tu es un patron d’entreprise, je sais que tout n’est surement pas net, et alors j’ai envie de dire ? C’est normal dans le monde dans lequel nous vivons. » Elle ne savait pas comment tourner ses phrases correctement pour lui dire qu’elle Ă©tait en totale harmonie avec lui, qu’elle lui faisait confiance, qu’elle ne se serait pas livrĂ©e Ă  lui sans quoi. Mais ce dossier devenait un problĂšme manifestement, et elle aimerait le connaĂźtre. AprĂšs tout, il connaissait le sien
 Alors pourquoi pas elle. Mais lui demander tout ça lui donnait le sentiment que Forback avait rĂ©ussi son son dossier personnel ? Celui qu’il avait acceptĂ© de faire pour coincer l’autre abruti de Berckam ? Celui qui Ă©tait classĂ© dĂ©fense et Ă  distribution limitĂ©e ? Il se souvenu qu’elle lui avait demandĂ© et qu’il n’avait pas du tout Ă©tĂ© partant pour qu’elle lise les lignes de son passĂ©. Non pas par manque de confiance, mais par pudeur. Il n’aimait pas parler de lui, il n’aimait pas qu’on sache trop de chose sur sa petite personne. C’est vrai, il ne lui avait pas dit un non catĂ©gorique, il lui avait expliquĂ© qu’il ne le souhaitait pas. Mais pourquoi donc ça revenait sur le tapis maintenant ? Ils n’avaient pas autre chose Ă  se raconter de plus important qu’un fichu dossier qui va servir Ă  alimenter le barbecue ? Pourquoi ça revenait maintenant sur le tapis ?La rĂ©ponse venue, quand elle se leva, arpentant la piĂšce telle une lionne en cage. Forback
 encore lui. Il se retenu de soupirer, cet homme n’avait pas Ă  rentrer dans l’équation et
 il stoppa nette sa pensĂ©e, quand elle lui servit son monologue. Son regard qui Ă©tait alors, bienveillant » disparue. Il Ă©tait froid. Il resta assis, croisant en Ă©querre sa jambe. Ces derniĂšres phrases Ă©taient bancales. Il avait bien envie de lui dire et alors oui ? On s’en fiche non ? Tu ne vas pas me dire que tu crois ce pervers ? C’est pour cela que tu es tendue ? À cause de Forback
 tu es donc allĂ© le voir en cellule ? » Il soupira, il commençait apprendre un peu trop de place dans leur vie privĂ© ce Forback ! Je suppose avec l’accord du colonel
 » valait mieux, car si elle lui disait non, elle allait se prendre une volĂ©e dans les plumes. Il secoua la tĂȘte, ça c’est une mauvaise idĂ©e de rencontrer cet homme. Parce qu’il n’était pas tout seul dans sa tĂȘte et voir son fantasme serait lui donner une trop grande importance. Pourquoi tu es allĂ© le voir ? Tu voulais lui donner une seconde chance ? » Il la connaissait trop bien, pour ne pas douter de sa trop grande mansuĂ©tude. Il ne lui rĂ©pondait pas non plus, sur le dossier. Sa voix restait agrĂ©able, il ne voulait pas l’agresser, il la voyait un peu dĂ©stabilisĂ©e ne sachant comment s’exprimer. Donc il resta gentil et il n’avait pas de raison d’enclencher le conflit, mĂȘme si cela sentait mauvais. Surtout qu’elle avait essayĂ©e d’argumenter sur pourquoi il lui serait utile de lire son dossier. Argumentaire qui n’avait aucune raisonnante pour l’anglais, qui Ă©tait en train de se demander si le petit homme ne l’avait pas intoxiquĂ© de fausses informations, pour lui faire du mal. Elle Ă©tait en train de le contrarier et elle le voyait bien mais qu'importe. Elle n'avait pas attendu sa permission avant d’exister et ce n'Ă©tait pas maintenant qu'ils Ă©taient ensemble qu'elle allait le faire. Elle continuait de mener sa barque comme bon lui semblait, comme quand elle Ă©tait consultante. NĂ©anmoins elle assumait parfaitement sa position. Elle laissa ses Ă©paules s’affaisser. Elle sentait poindre l'agacement qui revenait. Il Ă©tait en train de la questionner sur Forback, Ă©vitant de rĂ©pondre Ă  sa question sur son dossier. Bref, il noyait le poisson. Je suis tendue oui. À cause du Colonel Caldwell, Ă  cause de Forback, Ă  cause de cette nuit, oui je suis tendue ! »Elle soupira, agacĂ©e d'ĂȘtre mise devant un constat Ă©vident. Mais pourquoi elle lui en voulait au juste ? Il Ă©tait tout le temps comme ça. Il Ă©ludait, faisait des pirouettes, et elle laissait faire habituellement mais lĂ , le fait qu'il semble se soustraire Ă  sa demande donnait du crĂ©dit aux dires du binoclard. Et ça l'Ă©nervait Ă©galement parce que cela lui renvoyait une image d’un certain manque de confiance qu'il pouvait avoir en elle. Elle prĂ©fĂ©rait ne pas rĂ©pondre Ă  sa question sur la permission qu’elle aurait dĂ» avoir de la part du colonel. Elle avait le droit d’y aller, c'Ă©tait suffisant. Je suis allĂ©e le voir parce que c'est mon boulot aussi en tant que reprĂ©sentante de la commission. » Elle ne comprenait mĂȘme pas pourquoi elle se justifiait alors qu’elle avait dĂ©marrĂ© la conversation sur autre chose. Enfin, lĂ  n’est pas le problĂšme, si tu ne veux pas me le donner, comme tu le souhaitais, c'est ton droit. Je ne ferai pas de chantage ni rien, ce n’est pas mon genre. » Elle lui fit un sourire. Finalement elle Ă©tait en train de se dĂ©sarmer toute seule comme une la regarda sans ciller
bon il va partir. Oui, l’idĂ©e de se lever et de la laisser ruminer pour se calmer Ă©tait logique pour lui. Mais, cela serait bĂ©nĂ©fique si elle avait Ă©tĂ© comme lui. Or, ce n’est pas du tout le cas. Alors, il ne bougea pas, attendant la suite. Il Ă©tait toujours dans les pirouettes, puisqu’il avait besoin de savoir le contexte, de pourquoi grand dieu elle venait Ă  lui parler de son dossier. Cela le gĂȘnait, car il ne voulait pas lui donner les clĂ©s de son passĂ©, il prĂ©fĂ©rait qu’elle le dĂ©couvre avec le temps
 il n’était pas prĂȘt Ă  tout lui filer comme ça. Il lui avait fallu beaucoup prendre sur lui sans parler de confiance pour lui raconter l’histoire de deux cicatrices
 rien que ça suffisait Ă  rĂ©pondre Ă  sa stupide n’est parce que c’est son boulot que c’est une bonne idĂ©e, mais bon passons, elle avait le droit de faire ce qu’elle voulait de toute maniĂšre. Et le fait qu’il jugeait risquĂ© Ă©tait un autre soulĂšvement intime. De toute maniĂšre, il ne lui avait jamais interdit de faire quoique ce soit et cela n’allait pas commencer aujourd’hui. Ces erreurs elle les assumes tout comme ses elle embraya sur une autre phrase qui ne fit qu'accroĂźtre son alarme interne. Sous des faux semblant “ce n’est pas grave”, il Ă©tait persuadĂ© que s’il lui rĂ©pondait “bien dans ce cas passons”, elle allait s’énerver et se faire du mal toute seule. Il s’adossa au mur, elle commençait Ă  l’agacer, puisqu’elle ne semblait pas elle-mĂȘme savoir ce qu’elle voulait. Soit, elle lui rentre dedans, pour lui tirer les asticots du nez, soit elle lui passe de la pommade, mais pas les deux en mĂȘme temps ! Pour ta question originelle, la rĂ©ponse, tu l’as dĂ©jĂ  Erin. Tu as fini par l'oublier, mais Ă  Santa tu m’avais proposĂ© un deal, que j’ai acceptĂ© pour une bonne raison. » Il la toisa peut-ĂȘtre un peu plus durement Rien que pour ça, tu n’as mĂȘme pas Ă  te poser la question Ă  cause de chimĂšres que t’aurais mis en tĂȘte un homme malade ! » Puis dĂ©tourna le regard s’humidifiant les lĂšvres, qu’est-ce qu’il n’aimait pas ça ! Puis reporta son regard sur elle. Et en effet, je ne souhaite pas que tu le lises. Parce que je suis pudique, parce que ça me gĂȘne que tu saches tout d’un coup. Que tu saches des choses que je ne suis pas prĂȘt Ă  te dire car elles me sont trop douloureuses encore maintenant. Si nous restons suffisamment longtemps ensemble, tu finiras par le dĂ©couvrir, au bon moment. Et non en lisant les lignes d’un Ă©pais dossier bien loin d’ĂȘtre joyeux. » Il avala sa salive. La commission viendra me demander, Ă  moi, des comptes Erin, ils iront fouiller eux-mĂȘme comme des grands. » Il soupira avant de lui lĂącher une phrase sombre Que veux-tu savoir ? »Tous les arguments qu’il donnait Ă©taient normaux. Elle ne voulait pas tout connaĂźtre de lui d’un coup, elle prĂ©fĂ©rait en apprendre chaque jour, et c’était pour ça qu’elle avait proposĂ© ce deal des cicatrices aprĂšs chaque relations sexuelles. Et pourtant, elle en Ă©tait lĂ , pervertie par les propos d’un dĂ©traquĂ©. Il Ă©tait dur avec elle, mais il avait raison. Elle Ă©tait agacĂ©e, sans point de repĂšre, dans une situation inĂ©dite, et c’était aussi pour ça qu’elle ne voulait plus mĂ©langer le boulot et sa vie personnelle. Et pourtant, elle avait recommencĂ© ! Mais d’un autre cĂŽtĂ©, elle avait pris le temps avec lui, elle l’avait laissĂ© venir, elle avait construit un avenir avec sa personnalitĂ© qui faisait Ă©cho en elle. Alors qu’est-ce qu’elle faisait lĂ  maintenant Ă  tout remettre en question ? C’était prĂ©cisĂ©ment ce qu’il voulait. Il avait posĂ© des graines qui Ă©taient prĂȘtes Ă  germer, et elle les arrosait copieusement. Il termina par lui demander ce qu’elle voulait savoir. Elle le regarda, interdite, avant de laisser tomber ses bras le long du corps. Rien. Je grappillerai des miettes comme je le fais tout le temps, et au final, ça me va bien. », dit-elle amĂšre. Elle Ă©tait de mauvaise foi dans son ton. Elle baissa les yeux, puis finalement, elle posa ses fesses sur le lit. Qu’est-ce qu’elle se sentait conne d’enfoncer le clou en faisant sa tĂȘte de mule... Je suis dĂ©solĂ©e. Je suis Ă©nervĂ©e et je vois le mal partout. J’aime ton petit cĂŽtĂ© mystĂ©rieux. Je ne dis pas que je n’aimerai pas en savoir plus sur toi, mais ça me va comme ça. Je dĂ©couvre en allant, et ce n’est pas plus mal. » Elle soupira, le toisant Ă  nouveau. Toute colĂšre l’avait quittĂ©e. Il m’a retournĂ© le cerveau. Je ne t’ai pas respectĂ© et je ne me suis pas respectĂ©e », finit-elle par reconnaĂźtre. C’est sĂ»rement ce qu’il voulait. » Alexander, en lui rentrant dedans, avait remis en perspective toute la construction de leur couple. La soirĂ©e aprĂšs les santas, le deal, son dossier, et pourquoi il prĂ©fĂ©rait ne pas lui donner, bien qu’elle avait eu le choix, tout. Et pourtant, elle l’avait oubliĂ© en quelques secondes Ă  cause des phrases chocs de Derick Forback. Ce voyage me pĂšse. », acheva-t-elle de dire Ă©tait en train de l’agacer, il savait trĂšs bien ce qui l’énervait. Elle Ă©tait en train de remettre en question une confiance, si difficile Ă  avoir de la part de l’anglais. À cause de quoi ? Ă  cause d’un petit grain de sable. Les propos de Sidney, lui revenu comme un boomerang. Il n’est jamais aisĂ© d’avoir une relation avec une collĂšgue de travail, surtout qu’on peut utiliser celle-ci pour nous atteindre. Et c’est exactement ce qu’a fait Forback dans un dernier coup d’éclat. Ce qui l’irritait Ă©tait aussi, le fait, que malgrĂ© toute son intelligence et son analyse, elle s’était laissĂ© berner par ses fantĂŽmes, au point de venir l’enquiquiner sur un le savait trĂšs bien tout ça
 elle savait depuis bien avant qu’ils se mette ensemble, qu’il n’aimait pas s’exposer. Ils avaient mis exactement dix mois, avant de laisser part Ă  une notion de couple. Dix mois oĂč ils se voyaient plus que rĂ©guliĂšrement pour se connaitre
 il en Ă©tait vexĂ© sur ce point qu’il suffisait d’une chimĂšre pour remettre en question ce qu’ils avaient construit. Certes, il aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© plus prĂ©fĂ©rable pour l’égo d’autrui, que les deux RDA ne soient pas intime. Mais, c’est une autre force et personne n’avait Ă  juger cela. Surtout s’ils restaient elle le toisa d’un air interdit laissant ses bras retomber. Il l’avait calmĂ© ? Pourtant, il n’y Ă©tait pas allĂ© de maniĂšre trĂšs agrĂ©able. La phrase qu’elle lui servit, lui fit rouler des yeux et fut comme une conclusion pour lui. Il allait se lever et la laisser en plan, pour qu’elle mĂ©dite de sa bĂȘtise. Mais, par chance pour elle, elle posa son popotin sur le lit en s’excusant. Qu’elle le fasse, le calma aussi et il reprit un ton calme et habituel Je pense oui et il a presque rĂ©ussit. ».Le voyage la pĂšse ? Oui et cela devait ĂȘtre le cas de beaucoup d’autres personnes. Moi aussi. AprĂšs nous serons en vacances dans un cadre plus agrĂ©able et sans pervers narcissique » fit-il en ouvrant les bras, dans un non verbal clair, d’enterrer la hache de guerre. AprĂšs Erin, ça ne sera pas la premiĂšre et la derniĂšre fois que quelqu’un va essayer de nous dĂ©truire via notre intimitĂ© l’un ou l’autre
 »Il ne finit pas sa phrase, relevant la tĂȘte, quelqu’un venait de frapper. Il se leva d’un mouvement souple, pour ouvrir. Les deux soldats Ă©taient lĂ , le toisant d’un air un peu contraint. Le colonel veux vous voir en salle d’incarcĂ©ration »L’anglais eut une seconde alarme qui s’éclaira
 pourquoi donc Caldwell, voulait les voir tous les deux en prison ? Son esprit s’embarqua Ă  nouveau, dans des hypothĂšses
 et en plus il ne savait pas ce qu’Erin avait dit aux deux hommes
 il allait donc Ă  l’aveuglette et il n’aimait pas ça du tout ! Pour quel motif ? » Il ne l’a pas prĂ©cisĂ© monsieur » Bon
 »Il se tourna vers Erin, la questionnant du regard, mais elle n’avait pas l’air d’en savoir plus. Et hors de question de dĂ©battre sur le trajet avec les deux hommes. Il suivit donc l’escorte jusqu’au lieu de rĂ©sidences des avait raison. Ce ne sera pas la derniĂšre fois oĂč quelqu'un essaiera de les atteindre au travers de leur relation intime, pour les toucher dans leur boulot et mĂȘme dans leur vie privĂ©e. Tout cela parce qu'ils avaient des postes Ă  responsabilitĂ©, ou dans le cas de Forback, par jalousie pure et simple. AprĂšs tout, Berckam avait essayĂ© avant lui, mais de façon plus brutale, moins perverse. Le fonctionnaire en charge du secret dĂ©fense avait dĂ©ployĂ© des trĂ©sors de perversitĂ© pour semer le doute dans le cerveau de la jeune femme et mĂȘme si elle avait Ă©tĂ© forte avec lui, elle s'Ă©tait quand mĂȘme laissĂ©e toucher. Mais qui ne l’aurait pas Ă©tĂ© face Ă  tant de mystĂšre ? Ça laissait la place Ă  l'imaginaire, au fantasme, aux projections. Et Forback avait senti ça, la mettant en parallĂšle avec les prĂ©cĂ©dentes femmes que l’anglais avaient eue et qui apparemment n’avait pas connu qu'une idylle. NĂ©anmoins, elle avait confiance en lui, cela ne changeait pas et elle restait persuadĂ©e que leur couple s'Ă©tait construit en allant, de façon saine et posĂ©e et qu'ils n’avaient pas mis la charrue avant les bƓufs. Elle aurait dĂ» remettre tout ça en perspective, et au final, plutĂŽt que de se poser et potasser son rapport, elle aurait dĂ» s’asseoir sur son lit, avec un pot de glace vanille fraise et rĂ©flĂ©chir sur les propos de Forback afin de les dĂ©monter un par un et se souvenir de ce qu'elle avait avec son anglais, et que c'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment ça que l'autre abruti fini Ă  la pisse avait voulu obtenir et voyant qu'il n’y arriverait pas, avait cherchĂ© Ă  le n’eut pas le loisir d’attendre la fin du propos d’Alexander qu'on frappa Ă  leur porte. Si c'Ă©tait un des trois abrutis de la nuit
 Quoique normalement les deux gardes du corps tenaient le mur devant la chambre. C'Ă©taient prĂ©cisĂ©ment ces deux-lĂ  qui venaient de taper. Apparemment, le colonel Caldwell voulait les voir tous les deux sur le pont carcĂ©ral. Alexander se tourna vers Erin, lui lançant un regard interrogatif. Elle fit les gros yeux en secouant imperceptiblement son visage de gauche et de droite. Elle ne savait pas ce que le gradĂ© pour en avoir le cƓur net, il n'y avait plus qu'Ă  aller voir.©Pando Part 14 Le dernier Chaos CHRONOLOGIE 12 mars 2017 - 10h30 sur le DĂ©dale Ils arrivĂšrent donc vingt minutes aprĂšs l’appel de Caldwell. Alexander avait ruminĂ© en long et en large sur pourquoi le colonel voulait les voir. Il s’attendait Ă  une discussion houleuse, Erin avait-elle fait un geste qui aurait dĂ©plu Ă  l’homme ? Sans s’en rendre compte, avait-elle dĂ©rogĂ© Ă  une rĂšgle ? Forback avait-il hurlĂ© au scandale ? S’était-il plaquĂ© la tĂȘte contre un mur ? Puisqu’il semblait chĂ©rir ceux-ci ? Ou pourquoi pas, avait-il simplement un problĂšme avec Julia Woolsey ? Il n’en savait strictement rien et ça, oui, ça l’inquiĂ©tait. À croire que leur prĂ©sence sur le vaisseau avait dĂ©clenchĂ© une sĂ©rie de catastrophe ! Comme les lapins sont interdits sur les navires, les Hoffman et Steele, vont l’ĂȘtre sur les vaisseau de combat ! L’anglais n’aimait pas ĂȘtre la vedette de ce genre de pĂ©ripĂ©ties, il aurait largement prĂ©fĂ©rĂ© passer un voyage calme, Ă  dĂ©couvrir ce prodigieux vaisseau. Sans attirer les foudres de quelconque personne. Et surtout ne pas ajouter de la charge de problĂšme au colonel, puisque les deux hommes aient autres choses Ă  faire tout simplement. Le seul point positif jusqu’à maintenant Ă©tait la rencontre de en parlant de l’homme, celui-ci se tenait devant la zone carcĂ©rale en retrait. Machinalement, l’anglais ralenti pour le saluer. Bonjour, Docteur Sidney » Il aurait bien aimĂ© s’enquĂ©rir un peu plus de son Ă©tat, mais, l’urgence Ă©tait lĂ . Il lui fit un rictus agrĂ©able, avant de pĂ©nĂ©trer dans la salle, oĂč toutes les cellules Ă©taient vides
 Farrell et Caldwell au centre. L’anglais, soupira doucement, en toisant l’étrange spectacle
 que se passait-il ici ?Poliment comme toujours, avec le visage calme et nonchalant, il s’approcha des deux hommes, aprĂšs avoir toisĂ© Erin d’un regard un peu Ă©tonnĂ©. Colonel Caldwell, Caporal Farrell. » le signe de tĂȘte Ă©tat un salut efficace. Il aurait pu faire le constat qu’il avait quelque chose d’étrange, mais autant entrer dans le vif du sujet. Et vu la tĂȘte de son homologue masculin et leader du vaisseau
bah cela n’allait pas ĂȘtre agrĂ©able tout simplement. Que s’est-il passĂ© ? » puisqu’il avait quelque chose pour ĂȘtre convoquĂ© soyons honnĂȘte ! Caldwell fĂźt un signe de tĂȘte et Farell les quitta. Il attendit que celui-ci referme derriĂšre lui pour laisser le trio en pleine intimitĂ©. Derick Forback a mis fin Ă  ses jours il y a plus d’une heure. » Il les regarda l’un aprĂšs l’autre. Il s’est suicidĂ© en s’étouffant dans ses draps juste aprĂšs votre visite, Mademoiselle Steele. » Il la regarda fixement, les bras croisĂ©s. Pour l’instant, rien que son image l’irritait. Les propos de son ami l’aidait nĂ©anmoins Ă  faire la part des choses et rĂ©cupĂ©rer l’objectivitĂ© qu’il chĂ©rissait tant. Je veux connaitre le contenu de votre discussion avec le prisonnier, comprendre ce qu’il s’est passĂ©. Directrice ou non, je vous conseille vivement de jouer le jeu. Parce que je ne suis pas disposĂ© Ă  dĂ©battre sur le sujet ! » Alexander fut surpris
pour une fois cela traversa son visage quelque instant. ÉtonnĂ© oui et Ă  la fois non, un homme capable de se blesser avec autant de force qui met fin Ă  ses jours, aprĂšs le constat Ă©difiant que sa vie est fichue
 n’est pas si dĂ©connant au final. Par contre la maniĂšre de mettre fin Ă  sa vie Ă©tait 
spĂ©ciale mine de rien. Confirmant la pensĂ©e que Forback Ă©tait un grand malade. Le colonel toisait fixement sa compagne, s’adressant Ă  elle avait une formulation laissant sous-entendre une menace, avec un rappel de leurs entrevue de ce matin. Bon, cela ne se voyait pas, mais la tension monta d’un cran
 L’anglais, tourna la tĂȘte vers Erin, attendant qu’elle rĂ©ponde au colonel. Il ne dit rien de toute maniĂšre qu’avait-il Ă  dire ? Ohh quel dommage ? C’est triste ? Non, la mort de l’autre homme, ne l’affectait pas, c’est plus les consĂ©quences de ce geste qui Ă©tait pĂ©nibles et son cerveau moulinait dĂ©jĂ  pour Ă©numĂ©rer les consĂ©quences. Alexander, ne savait pas quel Ă©tait son rĂŽle ici, mais au moins il Ă©tait au courant directement. Son regard acier, changea quelques secondes en apaisement, pour calmer Erin, juste avant elle, Ă©tait en colĂšre et cela n’allait pas l’aider Ă  ĂȘtre calme. Ainsi, par ce regard, il essayait de la faire redescendre dans les tours pour rester objectif. AprĂšs, ce genre de regard Ă©tait trĂšs dur Ă  percevoir pour autrui, Erin avait l’habitude Ă  force de le cĂŽtoyer d’avoir un langage silencieux... Ils cheminĂšrent ensemble dans les couloirs du DĂ©dale, sans rien dire. Elle savait que si les deux militaires n’étaient pas lĂ , Alexander et elle auraient certainement continuĂ© de parler de ce qu’il venait de se produire entre eux dans la chambre, afin de consolider la communication et leur lien en se rassurant mutuellement. Elle ruminait du coup sur les propos de Forback. Le fait que Caldwell les fasse venir Ă  lui dans la zone carcĂ©rale occupait aussi ses pensĂ©es. Pourquoi cet endroit prĂ©cis ? Est-ce que Forback s’était plaint de sa visite ? Est-ce que cela avait un rapport avec Julia Woolsey ? Est-ce qu’il comptait finalement les mettre au trou tous les deux pour le reste du voyage aprĂšs qu’Erin soit venue lui chier dans les bottes ? D’ailleurs, sur ce dernier point, elle n’avait pas eu le temps de lui raconter son entrevue avec le colonel. Elle Ă©tait certaine que l’anglais n’apprĂ©cierait pas la tournure qu’avait pris les Ă©vĂšnements, mais finalement, elle estimait ne pas ĂȘtre la seule fautive dans l’histoire. Ce n’était quand mĂȘme pas de sa faute si ce vieux dinosaure ne voulait pas discuter, ou nĂ©gocier. Il Ă©tait depuis trop longtemps dans l’armĂ©e, mais tout ne pouvait pas ĂȘtre tout blanc ou tout noir, sinon les deux parties y perdaient dans un rapport de force et de pouvoir Ă©quivalent. Bref. Franchement, elle avait mieux apprĂ©ciĂ© son premier voyage dans le DĂ©dale pour se rendre sur Atlantis. Tout le monde la fuyait comme la peste parce qu’elle Ă©tait estampillĂ©e mĂȘme si elle n’était que consultante, et en ce temps-lĂ , la solitude lui allait bien, tout en ayant cette perspective d’un nouveau dĂ©part sur la citĂ© lantienne. Pour le coup, on aurait dit qu’une sĂ©rie de catastrophe les suivait depuis qu’ils avaient embarquĂ©. Enfin, elle ne ferait pas dĂ©faut Ă  son poste et Ă  ses responsabilitĂ©s, et s’il y avait un problĂšme, elle apprĂ©ciait que le colonel les tienne au courant. Il y avait du progrĂšs. Bonjour Docteur », embraya Erin quand Alex salua un homme aux cheveux grisonnant voir blancs tirĂ©s en arriĂšre. C’était donc lui la fameuse personne avec qui l’anglais avait jouĂ© quelques parties d’échec la veille, pour ne pas arriver remontĂ© comme un coucou dans sa chambre. Quand ils entrĂšrent dans la salle, il y avait Caldwell et un homme avec ce dernier, qu’Erin ne connaissait pas non plus. Elle salua les deux personnes d’un signe de tĂȘte. Il y avait une certaine tension dans l’air, et l’atmosphĂšre Ă©tait pesante. Alexander demanda naturellement pourquoi ils Ă©taient convoquĂ©s ici. Sur un signe de tĂȘte du commandant du DĂ©dale, l’homme qu’elle ne connaissait pas quitta les lieux pour laisser les trois responsables ensemble. Il n’y alla pas par quatre chemins. Derick Forback s’était suicidĂ©. C’était comme si elle venait de prendre un coup de poing dans le bide. Elle inspira par le nez, avant de porter une de ses mains vers sa bouche tandis que l’autre venait se positionner sous sa poitrine et son aisselle. Elle se dĂ©tourna des deux hommes sans les regarder et les mots de Caldwell vinrent la frapper et il lui fallut faire appel Ă  tout son self contrĂŽle pour ne pas se retourner, lui balancer un allez-vous faire voir », et s’en aller. Heureusement, tandis qu’elle pivotait pour toiser l’officier et lui rentrer dedans, elle croisa le regard d’Alexander. Elle s’y accrocha un instant, puisant de la sĂ©rĂ©nitĂ© et une forme de rĂ©confort. Il voulait qu’elle garde son sang-froid. C’était normal aprĂšs tout, la situation Ă©tait suffisamment grave pour qu’elle ne fasse pas d’esclandre liĂ©e Ă  son Ă©go. Elle soupira, considĂ©ra son compagnon un instant, quelques secondes tout au plus, et elle se tourna vers Caldwell pour chercher Ă  accrocher ses prunelles avec les siennes. Ce qui s’est dit avec Monsieur Forback est purement confidentiel. Vous pouvez toujours interroger votre soldat, le premiĂšre classe Owens, qui Ă©tait avec moi si vous voulez des dĂ©tails prĂ©cis. » Elle aurait pu dire que c’était une habitude chez lui, parce qu’elle avait cru comprendre qu’Alexander n’avait eu le droit de donner sa version des faits qu’aprĂšs le rapport d’un militaire de la sĂ©curitĂ© dĂ©pĂȘchĂ© sur place. Mais il fallait qu’elle joue la carte de l’apaisement, et qu’elle n’aille pas dans la surenchĂšre dĂ©bile et puĂ©rile. Surtout qu’elle ne rĂ©pondait pas Ă  sa question. NĂ©anmoins, elle continua son propos, ne le laissant pas qu’avec cette rĂ©ponse Ă  ronger. C’est pourquoi elle lui tendit la main verbalement en faisant un pas dans son sens, malgrĂ© le ton condescendant sur lequel il lui avait demandĂ© des prĂ©cisions. NĂ©anmoins, au regard des circonstances dramatiques, je peux vous dire que nous avons discutĂ© de son altercation avec Monsieur Hoffman, ainsi que des fautes professionnelles qu’il avait commises. Il a ramenĂ© l’ensemble de la discussion sur un plan personnel, cherchant Ă  discrĂ©diter Alexander Ă  mes yeux. Bref, il a cherchĂ© Ă  faire Ă©clater mon couple, voyant qu’il ne sauverait pas sa place Ă  la commission. Je lui ai fait une offre, qu’il a refusĂ© et nous nous en sommes tenu lĂ . » Les derniers propos de Forback prenaient tout leur sens. Elle les avait entendus, elle ne pouvait pas se le cacher. Mais elle n’avait pas entendu un appel au suicide. PlutĂŽt de l’aigreur, de la volontĂ© de lui faire mal jusqu’au bout. Puis il avait conclu sur le fait que sa journĂ©e serait bonne. Ce petit connard devait bien rigoler, de lĂ  oĂč il Ă©tait maintenant. Le fait que Caldwell lui rentre dedans directement laissait sous-entendre Ă  Erin qu’il la jugeait responsable de ce fiasco. Elle ne savait pas si c’était personnel, ou professionnel, toujours est-il que mĂȘme si elle accusait le coup, elle ne se sentait pas responsable de la mort de cet homme
 Enfin
 En partie seulement, parce qu’elle Ă©tait Ă  l’origine de son suicide quand mĂȘme, mĂȘme si elle n’avait fait que son boulot. Elle savait qu’elle allait mal le vivre, mais elle devait conserver son masque d’inquisitrice pour le reste de l’entretien avec Alexander et Steven, sinon elle allait craquer. Est-ce qu’elle avait manquĂ© de discernement ? Aurait-elle dĂ» dire au geĂŽlier de garder un Ɠil sur lui ? Comment s’est-il Ă©touffĂ© ? », demanda-t-elle abruptement. AprĂšs tout, s’il s’était pendu avec ses draps, cela aurait dĂ» se voir pendant les rondes. Mais bon, un prisonnier qui souhaitait se donner la mort Ă  tout prix pouvait trouver n’importe quel moyen pour y parvenir. Avec de la volontĂ©, mourir est simple, et peu importe le nombre de norme anti suicide des prisons. N’empĂȘche, sa question n’était pas anodine. Elle contrebalançait le sujet sur Forback et plus sur n’était pas trĂšs Ă  l’aise et il y avait de quoi, quelques heures avant elle Ă©tait avec cet infĂąme garçon pervers et arrogant. Il aurait bien esquissĂ© un geste pour l’apaiser, mais cela n’était pas dans l’ordre du jour et encore moins dans le contexte. Le regard avait suffi. Il Ă©couta attentivement ses propos, apprenant par la mĂȘme occasion les thĂšmes Ă©voquĂ©s durant cet entretien. La proposition devait ĂȘtre un plan B pour cet homme, connaissant Erin, elle ne pouvait pas le radier de la CIS comme un malpropre. C’est dans sa nature d’avoir de l’empathie et de donner une chance de se faire ne parla pas, se dĂ©collant lĂ©gĂšrement, pour avoir dans son champ de visions, les deux protagonistes, observant la situation. Il interviendrait si besoin, mais pour le moment c’est entre le colonel et elle. La question d’Erin, l’intrigua, puisque le colonel avait spĂ©cifiĂ© qu’il s’était Ă©touffĂ© avec ses draps, mais point de la maniĂšre dont il s’était prise. Une pendaison ? Non il l’aurait dit
c’est quand mĂȘme glauque dans tous les cas. Le colonel l’écouta et fĂ»t quelque peu surpris de la voir suivre la mauvaise voie. C’était tout bonnement inacceptable, selon lui, d’invoquer la confidentialitĂ© Ă  un moment pareil. Elle ne jouait pas le jeu en restant Ă©vasive. Une pirouette aussi subtile qui portait la marque de fabrique d’Hoffman. Mais bon sang, elle se moquait clairement de bons conseils de Sidney lui permettaient de se rappeler que cette jeune femme n’était pas entiĂšrement responsable et il se doutait bien qu’un malaise se cachait probablement derriĂšre sa suffisance. Heureusement, d’ailleurs, qu’il parvenait Ă  faire ce constat car l’officier avait la forte envie de refermer les portes de la cellule derriĂšre elle et d’en jeter les clĂ©s dans la fosse sceptique. Bien entendu, ce clichĂ© Ă©tait une façon de dĂ©compresser. Qui ne s’est pas un jour imaginĂ© en train de malmener son adversaire juste pour calmer ses nerfs ? L’empressement, ces instincts basiques que certains suivaient parfois sans retenue, menaient toujours Ă  de mauvaises dĂ©cisions. Et Caldwell prĂ©fĂ©ra ne pas rĂ©pondre tout de suite, cherchant ses mots avant de poursuivre. DĂ©jĂ , la question d’Erin resterait sans rĂ©ponse. Elle n’avait pas besoin de connaĂźtre les dĂ©tails de ce suicide, ce n’était pas un spectacle. J’ai eu tort de vous accorder cet accĂšs. Vous n’auriez jamais dĂ» rencontrer le prisonnier sous couvert du cadre professionnel. Ce travail revenait Ă  vos pairs et pouvait clairement attendre notre retour sur Terre. » Il fit un geste en direction du lit oĂč les draps avaient Ă©tĂ© refait au carrĂ©. A quoi vous attendiez-vous en allant le voir ? A une soudaine repentance ? La gentille directrice qui remet sur le droit chemin un pervers extrĂȘme sur les traces de Berkham ? » L’officier considĂ©ra Erin d’un air sombre. Le calme de ses propos trahissaient sa certitude, il n’avait clairement pas envie de se lancer dans un dĂ©bat. Nous avons tous les deux une part de responsabilitĂ© dans ce suicide. Tous les deux, vous comprenez ? J’aurai dĂ» vous empĂȘcher de joindre cet homme et vous n’aviez pas Ă  vous laisser entraĂźner sur vos sujets personnels. Et ne me ressortez pas vos fameux couplets sur le sexisme dont vous ĂȘtes la victime. » Caldwell comptait les quitter lorsqu’il ajouta Je vais faire retirer votre garde rapprochĂ©e maintenant qu’elle n’est plus nĂ©cessaire. Ce n’est pas de gaietĂ© de coeur. Je considĂšre que vous n’ĂȘtes pas digne de confiance, mademoiselle Steele, vous me confortez sur ma position initiale. Votre rang vous octroie des droits dĂ©cisionnels Ă  bord que vous maĂźtrisez mal. Je le conteste... » Il fixa la cellule vide. Justement Ă  cause de ce genre d’évĂ©nements. Nous n’en resterons pas lĂ , j’ai bien l’intention de saisir nos autoritĂ©s respectives pour qu’elle tranche sur cette question problĂ©matique. A savoir qui aura le dernier mot Ă  bord de mon vaisseau. » Il secoua nĂ©gativement la tĂȘte. Lui qui n’aimait pas s’étendre en arguments, il offrait justement de quoi envenimer la situation. Il voyait dĂ©jĂ  une conversation interminable sur son innocence totale dans cette affaire. Ce qui Ă©tait en soi une grande part de la vĂ©ritĂ©. Mais le colonel voyait surtout ce fait si elle n’était pas allĂ©e dans cette cellule, s’il lui avait refusĂ© cet accĂšs, ce malade aurait Ă©tĂ© remis aux autoritĂ©s sur suicide, mĂȘme d’un malade, entacherait la rĂ©putation de son vaisseau et de son Ă©quipage. C’était quelque chose qu’il avait beaucoup de mal Ă  accepter. Elle avait de quoi rĂ©pondre Ă  chacune de ses phrases par un argument contraire, mais elle n’en fit rien, gardant une allure fermĂ©e et impassible. Pourtant, il lui assĂ©nait des coups verbaux, et elle avait de plus en plus de mal Ă  encaisser. Il n’avait rien acceptĂ© du tout, c’était elle qui avait pris l’initiative d’aller voir Forback en lui imposant son choix puisqu’il ne voulait pas cĂ©der de terrain sur la garde rapprochĂ©e. Est-ce que c’était une mauvaise idĂ©e ? Elle ne le pensait pas. Ou peut-ĂȘtre un peu. Elle devait reconnaĂźtre qu’elle Ă©tait allĂ©e voir Derick parce qu’elle avait un compte Ă  rĂ©gler avec lui, sous le couvert de sa fonction de reprĂ©sentante de la CIS. Elle aurait dĂ» laisser faire des personnes moins impliquĂ©es. Enfin, c’était fait, ça ne servait Ă  rien de ressasser. L’enquĂȘte le ferait pour elle. Le fait qu’il emploie des mots comme gentille directrice » lui fit monter la moutarde au nez et si ses yeux avaient Ă©tĂ© des armes Ă  feux, elle l’aurait assassinĂ©e sur place en le fusillant du regard. Il enchaĂźna en soulignant la responsabilitĂ© qu’ils avaient tous les dans ce suicide. Elle resta impassible, soutenant son regard sans sourciller. Il la renvoya sur le sexisme. Mais il n’avait rien compris ce vieux dĂ©bris. Rien. Elle ne l’avait jamais attaquĂ© sur des propos sexistes, elle avait simplement pris un exemple qui aurait trĂšs bien pu ĂȘtre dĂ©clinĂ© sur l’ethnie ou la politique
 Maintenant, s’il en faisait une affaire personnelle parce qu’elle Ă©tait une femme, ça allait poser un problĂšme. Son propos n’était pas objectif, mais purement subjectif. C’était comme ça qu’elle le percevait. Quand il lui dit qu’il enlevait sa garde rapprochĂ©e, Erin fit les gros yeux. Elle avait mal entendu ou quoi ? Il se foutait clairement de sa gueule
 En quoi la situation Ă©tait diffĂ©rente de quand Forback Ă©tait vivant ? Il Ă©tait en cellule, parfaitement inoffensif, et pourtant ils n’avaient pas eu gain de cause quant au retrait des deux soldats qui leur tenaient la main. Elle ne comprenait pas. C’était simplement un abus de pouvoir pour leur montrer qui Ă©tait le patron, rien de plus, et elle en avait la confirmation ici mĂȘme. Qu’il ne la considĂšre pas digne de confiance Ă©tait une chose, elle l’acceptait sans rien dire, puisque de toute façon, elle ne le ferait pas changer d’avis, et d’ailleurs, elle ne comptait pas minauder et baisser la tĂȘte pour qu’il revoit sa position sur elle. Elle n’en avait rien Ă  faire Ă  dire vrai. Maintenant, s’il voulait jouer Ă  ça, il n’y avait pas de problĂšme. Elle estimait qu’il outrepassait ses droits, et elle ferait en sorte qu’on lui colle un second dans les pattes qui pourrait contester ses dĂ©cisions. Enfin, il termina par dire qu’il n’en resterait pas lĂ . Ça tombait bien. Elle non plus, comme elle l’avait dĂ©cidĂ© intĂ©rieurement plus tĂŽt. Elle le toisa quelques secondes. Elle Ă©tait dĂ©vastĂ©e par la mort de Forback, aussi perfide Ă©tait-il. Subir des attaques de la sorte, des attaques qu’elle avait encaissĂ©e toute la matinĂ©e, ça commençait Ă  faire beaucoup pour elle, surtout que depuis son entretien avec Caldwell, elle n’avait Ă©tĂ© attaquĂ©e que sur sa condition de femme, et non sur son emploi. Forback Ă©tant plutĂŽt le champion en la matiĂšre. Pour le colonel, c’était plus subtil. Elle ne savait pas si c’était vraiment de la misogynie ou s’il Ă©tait vexĂ© qu’elle se soit immiscĂ©e sur son petit plateau de jeu qu’il Ă©tait habituĂ© Ă  diriger tout seul. Elle croisa les bras. Ma conscience va trĂšs bien colonel. » Ce n’était pas vrai mais qu’importe, elle n’apparaitrait pas faible devant cet homme. Et je suis tout Ă  fait d’accord avec vous, nous nous retrouverons devant nos pairs respectifs pour discuter de tout ça. » Elle marqua une pause. Et aux derniĂšres nouvelles, quand je suis sortie de cette cellule, Monsieur Forback Ă©tait vivant. Combien de temps a-t-il mit pour se suicider ? Votre geĂŽlier, il se trouvait oĂč ? Combien de fois est-il passĂ© devant cette cellule avant de se rendre compte du dĂ©cĂšs du prisonnier ? Et derniĂšre question, et pas des moindres, colonel qui est l’officier responsable de ce geĂŽlier ? » Elle laissa flotter quelque seconde afin qu’il tire les conclusions seul de ses questions qui remettaient en cause ses compĂ©tences et le plaçait rĂ©ellement au centre des responsabilitĂ©. Sur ce, je me rends dans mes quartiers, et je n’en sortirai pas jusqu’à notre arrivĂ©e, puisque je ne trouve pas que ma situation sĂ©curitaire ait changĂ© avec la mort de quelqu’un qui Ă©tait dĂ©jĂ  neutralisĂ© et en cellule. Mais manifestement je n’ai plus besoin d’un garde du corps soudainement. » Elle fit un petit sourire Ă  l’adresse de Caldwell. Comme c’est ironique, n’est-ce pas ? » Et elle tourna les talons, non sans un regard vers Alexander. Elle ne savait pas s’il serait d’accord avec elle, mais ce n’était pas son souci premier. Son souci premier Ă©tait de s’isoler au plus vite. De sortir de cette tension et de cette atmosphĂšre. Le gradĂ© pouvait bien lui rĂ©pondre, prendre la mouche ou autre, elle n’en avait cure. Elle n’avait plus rien Ă  dire sur cette affaire tant qu’elle serait sur ce rafiot. Alexander Ă©tait lĂ©gĂšrement en retrait, de toute maniĂšre l’échange se faisait entre Erin et Caldwell. Il se demanda la raison de sa prĂ©sence, il trouvant comme seul raison logique, un besoin lĂ©gitime du Colonel Ă  mettre dans la mĂȘme boucle les deux RDA. Évitant que l’un vienne le voir peut-ĂȘtre ? Comme avait pu le faire Erin ce matin. Cela Ă©tait comprĂ©hensible. En tout cas il se sentait Ă©tranger Ă  cette discussion, qui pourtant ĂȘtre assez perturbante. Via la nouvelle que Forback Ă©tait parvenue Ă  emmerder encore plus le monde, en semant des graines de malheurs et de discorde, rĂ©ussissant son coup par la mĂȘme occasion et les paroles des deux protagonistes. Erin avait fait sa maline en Ă©voquant la confidentialitĂ©, un Ă©tat qui traduisait clairement de son choc d’apprendre la mort de l’agent du CIS et surtout une dĂ©fense agressive aux premiers propos du soldat. Il Ă©tait alors, pas Ă©tonnant que Caldwell n’apprĂ©cie pas. La tension montait d’un cran et l’anglais se demandait si cela n’allait pas se finir en cris. Mais cette Ă©ventualitĂ© serait Ă©tonnant, les deux se maĂźtrisait. Il aurait pu lui faire les gros yeux, pour la calmer, mais il prĂ©fĂ©ra la laisser gĂ©rer, elle est grande aprĂšs tout et puis bon, il n’avait pas Ă  la tenir museler. Il eut un moment de latence, avant que le colonel daigne rĂ©pondre. Alexander Ă©tait d’accord sur le premier dialogue, certes il aurait Ă©tĂ© mieux que laisser les autres agents du CIS se dĂ©merder avec Forback, Ă©vitant qu’elle s’expose face Ă  cet homme, qui aurait de toute maniĂšre chercher Ă  la mettre de son cĂŽtĂ©. Ce qu’il avait craint en refusant qu’elle s’en occupe, venait de se passer. AprĂšs, Steven semblait lui avait donnĂ© l’accord quand mĂȘme et cette erreur devait le rendre malade, mĂȘme s’il n’y avait lĂ -dedans aucun erreur » juste une malchance. Personne n’avait estimĂ© la perversitĂ© de Forback. Par contre, la suite Ă©tait clairement une attaque, la gentille directrice, aurait pu arracher un sourire Ă  Alexander, qui avait plus ou moins pensĂ© inutile de proposer le pardon Ă  l’autre homme
mais cela Ă©tait Erin et il n’y avait pas de jugement Ă  apporter sur son besoin de donner une chance. Cela Ă©tait noble de savoir ĂȘtre magnanime. Au moins le colonel, reconnaissait leur fautes » Ă  tous les deux. Or, cela Ă©tait inutile, pourquoi chercher Ă  dire si c’est de la faute Ă  quelqu’un ? Cet acte n’a pas de responsable, sauf celui qui le fait. Par contre le coup du sexisme, intrigua Alexander qui toisa quelques minutes le visage fermĂ© de sa compagne. Mais de quoi il parle ? De sexisme dont elle serait victime ? Elle lui avait servi un discours de fĂ©ministe ou bien ? Il Ă©tait un peu stupĂ©fait sur ce point, ce qui est agaçant, c’est qu’il ne sait pas ce qu’elle lui a racontĂ©, donc il ne pouvait que supposer. Enfin, il n’espĂ©rait pas qu’elle ait sorti l’argument agaçant du sexe fĂ©minin. C’est un grand ferveur dĂ©fenseur d’égalitĂ©, mais il avait horreur qu’on mette sur la table les arguments chocs du je suis une femme, ou je suis noir ! » les arguments des minoritĂ©s visibles qui certes peuvent ĂȘtre lĂ©gitime, mais qui dans ce monde sont parfois abusif pour faire valoir des droits dĂ©jĂ  en places escomptant en avoir plus. Alexander prĂŽne l’égalitarisme entre race et sexe, mĂȘme droit pour tous, sans distinction de diffĂ©rences. Et non la discrimination positive. Pour cela qu’il avait horreur des discours pro fĂ©ministe » souvent extrĂȘmes et ne pas l’égalitĂ© mais la supĂ©rioritĂ©. Le colonel, annonça clairement que sous manque de confiance envers Erin, entraĂźnant, la suppression de la garde rapprochĂ©. Une drĂŽle de maniĂšre, avoir un maton Ă©tait un signe de confiance ? Pourtant cela avait Ă©tĂ© perçu autrement. Mais soit, c’est son choix. Et l’anglais ne va pas s’en plaindre et il serait inutile d’avoir la rĂ©ponse. Et la fin fut une belle menace, les autoritĂ©s pour savoir qui avait le dernier mot ? Mais cela allait trop loin, pour une histoire de suicide. Alexander, sentit une pointe d’agacement pointĂ© en lui. Il Ă©tait clair, que pour avoir ce genre de rĂ©fĂ©rence agrĂ©able, Caldwell avait dĂ» avoir une discussion sacrĂ©ment animĂ©e avec Erin, pour lui rappeler les autoritĂ©s compĂ©tentes et trancher sur une question qui n’avait pas lieu d’ĂȘtre. L’anglais, fronça les sourcils, mais bon dieu elle s’était amusĂ©e Ă  quoi avec le militaire ? Lui dire qu’il n’avait plus autoritĂ© sur son vaisseau ? C’est risquĂ© et stupide ! Cela tournant au grand n’importe quoi, les paroles devenaient un poisson et fertile Ă  des argumentations sans fin. Il toisa Erin, espĂ©rant qu’elle calme le jeu et ne s’emporte pas sur le terrain glissant des menaces et autres gamineries, qui seraient dĂ©finitivement un jeu dangereux avec le colonel. Il ne fallait pas s’écraser mais se montrer sage, envers un adversaire qui se sentait tout bonnement menacĂ©e dans son autoritĂ©. Erin ne tarda pas Ă  rĂ©pondre, elle Ă©tait sur le dĂ©fensive et agressif mĂȘme si elle paraissait froide et calme. Les questions Ă©tait des flĂšches lancĂ©es par pure provocation en rĂ©ponse Ă  ses attaques. Remettant Caldwell aux centres du dĂ©bat sur ses propres responsabilitĂ©s
 L’anglais eut une moue dubitative
 bon bah voilĂ  la guerre Ă©tait lancĂ©e. Et la fin fut l’apogĂ©e. Une derniĂšre pique complĂštement inutile dont elle aurait pu se passer. Elle tourna les talons, sans adresser un seul regard Ă  qui que ce soit. Eh bien elle se retirait de la guerre laissant les armes plantĂ©es dans son adversaire. Par chance le colonel, ne rĂ©pliqua pas. Alexander, suivit de son regard les mouvements agacĂ©s de sa compagne qui quittait la piĂšce. Il soupira, secouant lĂ©gĂšrement la tĂȘte. Il n’était pas en accord avec tous, enfin pas avec la maniĂšre. AprĂšs, il Ă©tait difficile, d’ĂȘtre objectif quand pareil Ă©vĂ©nement survient et qu’on se fait attaquer. Que cela soit Erin ou Steven les deux Ă©taient dans un Ă©tat de colĂšre nĂ©faste Ă  la se tourna vers le colonel, jugeant son aspect, un bloc de marbre. Il ne voulait pas remettre une couche mais plutĂŽt faire redescendre la pression. Merci colonel », cela Ă©tait autant pour les avoir informĂ©s que pour leurs avoir retirĂ© la garde. Ne vous flagellez pas Ă  trouver un responsable. Ce geste est celui d’un malade, qui a rĂ©ussi Ă  augmenter les discordes. LĂ  Ă©tait son dernier but. Vous ne pouvez pas savoir qu’en accordant cet entrevu, ce genre d’évĂšnement se passerait. Vous en ĂȘtes en aucun cas, responsable ni la sĂ©curitĂ© de votre vaisseau. Mademoiselle Steele, n’aurait pas dĂ» le voir, mais ce fut ainsi. Il n’y pas de solution. Le dĂ©dale ne souffrira pas d’un audit de sĂ©curitĂ© qui remettrait en cause celle-ci, tout est dĂ©jĂ  parfaitement ajustĂ©. On ne peut pas prĂ©voir des actes de folie pareille, des actes trop isolĂ© pour demander une réévaluation complĂšte. » Par-lĂ , c’est une maniĂšre de dire, qu’il bloquerait un audit la jugeant inutile prĂ©servant le vaisseau. Par contre, il allait suggĂ©rer Ă  Erin, de demander une Ă©valuation complĂšte des agents du CIS car lĂ  ça commence Ă  bien faire les dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s mentaux ! Il se tut quelques instants, il Ă©tait calme et agrĂ©able. J’ignore ce que vous vous ĂȘtes dit et cela ne me regarde pas. Mais le chef Ă  bord c’est vous. MĂȘme si vos dĂ©cisions, peuvent apparaitre Ă©tranges pour des civils. Comme vous l’avez dit nous sommes sur un bĂątiment militaire et le dernier mot vous revient. Comme c’est le cas, pour nous sur Atlantis. » Il lui fit un regard confiant Je suis navrĂ© que notre prĂ©sence, ait dĂ©clenchĂ© involontairement ce genre d’esclandre. Et j’espĂšre que cela ne va pas entacher nos relations professionnelles ainsi que la confiance et le respect. Pour ma part cela n’est pas le cas » Il Ă©tait sincĂšre, pas besoin de magouiller avec cet homme et cela serait stupide. Il ne prenait pas parti, il restait neutre. En face de lui, le colonel semblait pleinement hermĂ©tique. Il acquiesça en silence avant de lui rĂ©pondre de maniĂšre trĂšs simple Profitez du reste de votre voyage, Hoffman, il devrait se faire sous de meilleures auspices. » Caldwell avait passĂ© le message et avait Ă©tĂ© franc avec la co-directrice. Il partait maintenant du principe que leur diffĂ©rend se rĂ©glerait en plus haut lieu une fois de retour sur Terre. Cela ne le rassurait pas forcĂ©ment puisqu’il voyait en elle une ennemie trĂšs dangereuse. Mais Steven n’était pas nĂ© de la derniĂšre pluie et il saurait vendre sa peau chĂšrement. Les propos d’Hoffman aurait pu le rassurer, bien sĂ»r, mais Caldwell doutait fortement que cette histoire s’arrĂȘte sur ce pont. L’anglais avait beau se vouloir rassurant sur le sujet, il ne contrĂŽlait pas le reste de la commission. Erin Ă©tait devenue une menace sĂ©rieuse sur son croiseur et le colonel n’allait pas se laisser dĂ©vorer sans combattre. Il refusait qu’elle mette les pieds dans le plat, qu’elle s’impose de la sorte. Qu’importe son grade, le colonel en toucherai quelques mots Ă  ses observa quelques secondes le visage fermĂ© de l’homme. Il n’en tirerait rien et ne pourrait lui passer aucun message de plus. Il Ă©tait fermĂ© en mode dĂ©fensive le plus total. Cela ne servait donc Ă  rien de continuer, autant partir et de le laisser mĂ©diter sur tout ça et calmer sa colĂšre, sĂ»rement trĂšs grande. De toute maniĂšre, l’anglais lui avait exposĂ© ses faits Ă  voir ce que voulait en faire le colonel. Je l’espĂšre. Bonne journĂ©e colonel et bon courage » Il le salua, poliment, comme toujours. Bon courage ? Oui, cela pouvait avoir plusieurs significations. Il se retira avec Ă©lĂ©gance, pour sortir de la salle. Erin avait dĂ» filer le plus loin possible et il ne dĂ©sirait pas la voir maintenant. Il marcha donc en direction de sa propre chambre.©Pando Part 15 La baisse de tension Sidney observa silencieusement l’agent de la CIS sur son passage et ne se contenta que d’un sage signe de tĂȘte alors qu’il relevait les diffĂ©rents signaux Ă  travers son masque et sa dĂ©marche. L’homme n’avait pas eu besoin de rester dans le quartier carcĂ©ral pour savoir comment la conversation avait tournĂ©. Elle passa sans vĂ©ritablement le regarder ou rĂ©pondre, comme si elle Ă©tait occupĂ©e ou avait quelque chose d’urgent Ă  faire. Cela le fit lĂ©gĂšrement sourire alors qu’il la regardait s’éloigner. De l’orage dans l’air...» Marmonna le soldat qui discutait avec Sidney. Non, il vient tout juste de passer...» RĂ©pondit-il d’un ton rassurant. Le psychologue et le militaire continuĂšrent d’échanger quelques banalitĂ©s jusqu’à ce que son devoir le rappelle quelques ponts plus haut. L’homme profita donc de ce moment d’isolement pour ressasser tout ce qu’il venait de se passer et l’impact que cela pourrait avoir sur les membres d’équipage. À vrai dire, mis Ă  part la colĂšre Ă©vidente du commandant, le reste des hommes ne se sentiraient pas forcĂ©ment concernĂ©s et ne ferait pas grand cas de ces sortait d’un pas calme de la salle. Il n’était pas vraiment dans de bonne disposition, mais se surprenant Ă  ne pas ĂȘtre prodigieusement agacĂ©e. Il avait tentĂ© de finir cette entrevue tendue sur une note plus apaisante pour calmer le militaire. Que ça marche ou non, cela n’était pas bien grave, mais au moins cet Ă©change ne se finissait pas sur une tempĂȘte. En rĂ©alitĂ©, il Ă©tait agacĂ© par le comportement d’Erin, tout Ă  la fois il la comprenait quand mĂȘme. Il n’était pas en accord avec sa maniĂšre de faire ou mĂȘme de ce qu’elle avait pu dire Ă  Caldwell. AprĂšs tout, ils Ă©taient singuliĂšrement diffĂ©rents. Hum en rĂ©flĂ©chissant, il Ă©tait un peu las de ce voyage qui semblait ĂȘtre de la surenchĂšre de situation rocambolesque. Vivement, l’arrivĂ©e sur terre, pour se dĂ©tendre et oublier ce genre de chose. C’est quand mĂȘme incroyable que ce Forback est rĂ©ussi Ă  pourrir l’atmosphĂšre comme cela. Comme quoi, les relents de pourriture mettent du temps Ă  s’effacer. L’anglais, comptait bien, rejoindre ses quartiers et trouver un moment de s’occuper, ne voulant absolument pas voir sa compagne Ă  cet instant. Elle Ă©tait partie furieuse et hors de question de lui rendre visite dans cet Ă©tat. C’est un coup Ă  se chercher des noises pour rien et que le second round de l’orage se passe dans l’intimitĂ©. DĂ©jĂ , qu’ils avaient Ă©tĂ© pas loin de se fritter juste avant. Il attendrait qu’elle vienne d’ laissait ses pensĂ©es vagabonder depuis un certain moment lorsqu’il entendit des pas dans la coursive. Alexander quittait Ă  son tour le quartier carcĂ©ral aprĂšs avoir Ă©changĂ© quelques mots avec le colonel. Sidney le laissa s’approcher en le considĂ©rant longuement, ses mains dans les poches d’un complet assez sobre, et lui fĂźt exactement le mĂȘme signe de tĂȘte qu’à sa compagne quelques instants plus marchant dans la coursive, Alexander tomba sur ce bon Sidney, un rictus agrĂ©able accueillis le signe de tĂȘte du psychologue. Il espĂ©rait bien le retrouver lĂ . AprĂšs tout, si Sidney Ă©tait prĂ©sent ce n’est pas pour rien. Ce monsieur Forback semble avoir partiellement rĂ©ussi son coup. » LĂącha-t-il en faisant un lien direct avec leur prĂ©cĂ©dent entretien. Votre amie est repartie en direction de ses quartiers. Comptez-vous aller Ă  sa rencontre ou lui laisser du temps ? » MĂȘme dans la mort ses graines ont rĂ©ussi Ă  germer » fut la rĂ©ponse pour confirmer les dires de son vis-Ă -vis. Non je compte la laisser ruminer et se calmer. Elle viendra me voir ou non quand l’orage sera passĂ© »Sidney en profita en mĂȘme temps pour examiner son comportement. Il Ă©tait intĂ©ressant pour lui de savoir combien il pourrait ĂȘtre touchĂ© par la situation d’Erin. Car malgrĂ© sa retenue, il semblait Ă©vident qu’elle serait sous le coup d’une culpabilitĂ© injustifiĂ©e. Et qu’il lui faudrait du temps pour effacer ce sentiment inadĂ©quat. Dans ce cas-lĂ , je soupçonne l’un de nos cuisiniers de prĂ©parer un moka digne de la tradition...peut-ĂȘtre pourrions-nous lui rendre visite ? » Nous pouvons prendre une boisson, cela ne serait pas de refus, mais ça sera sans la prĂ©sence de mademoiselle Steele » Il lui sourit apprĂ©ciant l’initiative, mais y voyant surtout une maniĂšre d’échange avec une personnalitĂ© qu’il apprĂ©ciait et trouvait intĂ©ressante. Sidney accueillit la rĂ©ponse de son homologue avec un sourire tendit le bras vers l’avant et marcha Ă  ses cĂŽtĂ©s en se faisant guide. Il l’emmena au mess des soldats, lĂ  oĂč se trouvait le cuisinier Goose qui lui avait prĂ©parĂ© sa bavette quelques temps plus tĂŽt. À cette heure-lĂ , le self Ă©tait vide et l’endroit faisait surtout office de cafĂ©tĂ©ria pour ceux qui voulait une petite pause. Il n’y avait presque personne et le cuisto, qui avait toujours la mĂȘme dĂ©gaine, le salua d’un grand sourire. Je parie que tu viens pour le moka, mon gars ! »Il remarqua la prĂ©sence de Sidney et rĂ©cupĂ©ra soudainement plus de contenance. Le psychologue lui inspirait visiblement un grand respect. Oh, bonjour Monsieur
je ne vous avais pas vu. » Bonjour Goose, ce n’est rien. J’ai trouvĂ© sage de faire connaĂźtre Ă  Monsieur Hoffman ici prĂ©sent votre conception de ce cafĂ© particulier. »Bon finalement ça serait la spĂ©cialitĂ© du jour le Moka. Alexander fit un sourire aimable au cuisinier qui l’accueillit avec chaleur. Bonjour Goose, apparemment il est fameux »L’homme acquiesça poliment puis prĂ©para deux tasses qu’il dĂ©posa sur un plateau. Il y ajouta une petite coupelle avec quelques cigarettes en biscuit et, bien entendu, l’éternel petit carrĂ© de chocolat sur le bord de la tasse. Sidney remercia puis s’installa Ă  la suite d’Alexander, qui remercia Ă  son tour le brave homme. Il goĂ»ta le cafĂ© qu’il trouva excellent. AprĂšs l’avoir reposĂ© avec un mouvement doux, il dĂ©clara J’espĂšre que votre compagne ne s’attardera pas sur ce sentiment injuste de culpabilitĂ©. A deux jours de votre arrivĂ©e sur Terre, il serait bien dommage que cela entache la qualitĂ© de vos congĂ©s. » Il fĂźt une pause avant d’ajouter Il me semble que vous avez l’intention de les partager avec elle n’est-ce-pas ? Vous avez des destinations particuliĂšres en vue ? »L’anglais n’était pas sĂ»r de faire honneur au Moka de Goose, il n’a jamais Ă©tĂ© un grand fan de cafĂ© et n’aimait que peu les saveurs fortes du breuvage. Alors, il ne toucha pas tout de suite la tasse, la laissa refroidir doucement... enfin ça, se fĂ»t avant de voir les cigares biscuits, il en prit un qu’il trempa dans la mousse onctueuse. Peu gourmand, il fut quand mĂȘme assez satisfait de sentir une saveur chocolatĂ©e dans la boisson. Cela allait attĂ©nuer le goĂ»t du cafĂ©. Et Il adorait le chocolat. Pendant, qu’il faisait tourner son cigare au beurre, observant celui-ci avec attention, Sidney enchaĂźna rapidement avec une belle transition, il faut le reconnaĂźtre. Je pense qu’il n’y a pas que de la culpabilitĂ©. Nous verrons bien, il faut laisser le temps que tout cela soit redescendu et digĂ©rer. » Il croqua dans son biscuit, rĂ©pondant Ă  son vis-Ă -vis quand il avait la bouche vide ». Son regard se leva sur son visage. En effet, nous avons pris nos congĂ©s en mĂȘme dans ce but. En premier lieu Londres, puis la Bretagne en France et aprĂšs nous verrons s’il nous reste des jours
 ça sera surtout rencontre de la famille respective et vu la mienne il y a dĂ©jĂ  de quoi faire » Oui, les Hoffmans sont de sacrĂ©s cas
il eu un rictus amusĂ© Ă  l’évocation de sa de Sidney se mua en un “ah” silencieux. Vous allez prĂ©senter votre compagne Ă  votre famille. Et allez rencontrer la sienne. Vu l’importance des sentiments dont vous ĂȘtes visiblement investi, cela ne vous angoisse pas ? »Il fĂźt une mimique de boutade. Si vous avez un tant soit peu laissĂ© paraĂźtre de l’angoisse un jour dans votre vie, bien sĂ»r... »Apparemment cette rĂ©vĂ©lation semblait Ă©tonner Sidney. Bon, aprĂšs, ils ne rentrent pas souvent sur terre et il voulait profiter de sa famille et prĂ©senter Erin ne le dĂ©rangeait nullement, ils se frĂ©quentaient depuis 1 an avant de se mettre en couple. Cela vous surprend ? » Un petit rire se fit entendre, lui angoissĂ© ? Oui, il avait comme tout humain normalement constituĂ© des angoisses, sauf qu’ils les domptaient. Non pas vraiment. Je verrai bien, si elle ne me quitte pas aprĂšs avoir rencontrĂ© ma famille. Les Hoffman sont de bon anglais survoltĂ©s et trĂšs joyeux
 dans leurs folies » Dit-il amusĂ©, cela ne le dĂ©rangeait pas de parler de ça. Cela Ă©tait plus lĂ©ger que le sujet avec Caldwell. Et vous, vous n’avez pas de madame Sidney ? » Il ne serait pas le seul Ă  parler un peu de lui. De toute façon, dĂšs qu’il commençait Ă  reporter le projecteur sur autrui, il Ă©tait difficile de revenir sur lui acquiesça, comme s’il avait lu dans ses pensĂ©es et acceptait que l’intĂ©rĂȘt se retourne sur lui. Il y en a eu une. Viviane Roselyn Sidney, une australienne des plus ravissantes. »Il haussa un instant les Ă©paules. Nous avons vĂ©cu de trĂšs bons moments. Mais le cancer a fait irruption dans nos vies et nous a sĂ©parĂ©...»Ainsi, le brave homme avait perdu sa femme d’une bien triste façon. Enfin la mort n’est jamais trĂšs joyeuse normalement. Il avait eu une petite amie, morte d’un cancer du sein, une relation de un an pas autant que de longues annĂ©es soldĂ©es par un mariage. Il lui fit un faible sourire, ignorant si le sujet Ă©tait encore une plaie ouverte ou bien, si elle avait cicatrisĂ© laissant une zĂ©brure Ă  l’homme. NavrĂ© de vous Ă©voquer ça Sidney. » De la politesse mais un respect Ă©vident. Ne le soyez pas, voyons. » RĂ©pliqua le psychologue en souriant. Je n’en garde que des bons souvenirs et j’oeuvre dans cette grande famille en attendant que ce soit mon tour. Nous sommes tous que de passage, au final, et je prĂ©fĂšre mettre le temps qu’il me reste Ă  disposition de tous ces braves soldats que de m'apitoyer sur la perte de mon aimĂ©e...»Il le regarda un instant avant d’ajouter Le temps est prĂ©cieux en couple. L’amour est un jardin fertile mais qu’il faut savoir entretenir une fois la folie de la passion Ă©ventĂ©e. Sur nos trente quatre ans de mariage jamais une seule dispute. J’espĂšre que vous en nourrissez le mĂȘme but. »Alexander lui fit un rictus, il avait l’art de choisir de beaux mots pour transparaĂźtre l’éclat d’une histoire passĂ©e sans lui ajouter un peu de poussiĂšre. Il goĂ»ta le fameux Moka. Hum pas mauvais, mais trop fort en cafĂ© pour le britannique qui regrettait son infusion d’herbe. Non. Je ne suis pas pour un couple sans dispute. Il en faut, mais sans en abuser. Quelques pincĂ©es, sinon cela ne peut reflĂ©ter Ă  mon sens la complexitĂ© de la vie. Il faut de tout sans abus dans l’extrĂȘme » Difficile d’objecter Ă  vos propos. Mais avez-vous dĂ©jĂ  connu ce type de dispute avec votre compagne ? Je ne voudrais pas vous paraĂźtre intrusif, bien sĂ»r, mais j’ai le sentiment que vous n’avez pas encore expĂ©rimentĂ© ceci... » Un conflit avec tierce personne comme il vient de se passer avec le colonel et Erin ? Ou vous parlez de dispute au sein du couple ? » L’anglais prĂ©fĂ©rais ĂȘtre certain des propos de son interlocuteur. Je serais tentĂ© de vous dire “les deux”. Mais ce ne serait pas trĂšs honnĂȘte envers vous et la curiositĂ© qui m’habite. Je parlais surtout de votre couple. Celui-ci est nouveau, il est logique de penser que vos premiĂšres disputes seront forcĂ©ment diffĂ©rentes de ce que vous avez connu jusqu’alors. »Il ajouta ensuite avec un lĂ©ger sourire blagueur Sauf si vous me soutenez avoir exercĂ© votre charme pour acquĂ©rir un nombre faramineux de conquĂȘtes et avoir tout appris des femmes. »L’anglais ricana Ă  cette derniĂšre remarque des plus taquine. Je n’ai pas cette prĂ©tention. » Cela serait prĂ©somptueux de sa part, d’oser clamer haut et fort de connaĂźtre tout des femmes. Aucun homme ne pouvait se gargariser de ce genre de chose et l’inverse Ă©tant aussi vrai. Mais pour rĂ©pondre Ă  votre question et assouvir votre curiositĂ© » Il lui fit un rictus entendu Non et Ă©trangement nous ne nous sommes jamais vraiment disputĂ©s. Des prĂ©mices, mais l’un ou l’autre Ă  toujours rĂ©ussi Ă  dĂ©sarmer la bombe, si je peux me permettre cette expression. Et en toute franchise, nous Ă©tions en pleine irritation quand le colonel nous a convoquĂ©. »Sidney buvait son cafĂ© tout en l’écoutant. Il hocha la tĂȘte aux derniers propos de son interlocuteur, lĂ©gĂšrement surpris, dans une expression laissant paraĂźtre un “ah, tiens ?”. Serait-ce encore du fait de ce Forback ? » Bien entendu sinon cela ne serait pas drĂŽle. » L’anglais, fit tourner une nouvelle fois son gĂąteau dans la mousse, prĂ©fĂ©rant le manger ainsi, pour ne pas avoir le goĂ»t du cafĂ©. Sidney le regarda faire puis ironisa Une thĂ©rapie de couple vous siĂ©rait-elle si cela devait perdurer ? » Erin Ă©tait arrivĂ©e dans le mess dans le but de venir boire un thĂ©, quand elle entendit la proposition de l’interlocuteur d’Alexander. Elle bifurqua, arrivant sur leur cĂŽtĂ© et elle passa dans le dos de l’anglais pour venir poser ses mains sur ses Ă©paules, au niveau de ses trapĂšzes. Qu'est ce qui devrait perdurer qui pourrait susciter une thĂ©rapie de couple ? », fit-elle en toisant Sidney qui du coup lui faisait face. Hors contexte, elle se faisait une myriade de films, comme toujours. Alexander avait esquissĂ© un rictus amusĂ©, Ă  cette proposition teintĂ©e d’ironie. Bien entendu, il comptait lui rĂ©pondre Ă  sa maniĂšre avec un humour dĂ©calĂ© et dans la surenchĂšre, quand un ange passa. Cet ange, Ă©tait plutĂŽt la dĂ©esse de la colĂšre
enfin elle avait le visage neutre, les yeux plus brillants peut-ĂȘtre
 observateur comme il est, Alexander avait remarquĂ© qu’elle s’était repoudrĂ©e avec une touche de maquillage pour ne rien laisser paraĂźtre des larmes ou des efforts de rage qu’elle avait dĂ» laisser se libĂ©rer. Elle bifurqua, machinalement il se redressa quand elle posa ses mains sur ses Ă©paules. Enfin dĂ©jĂ  qu’il avait une stature bien droite, cela ne se vit pas vraiment. L’anglais leva sur le cĂŽtĂ© son visage pour lui lancer un petit regard. Il hĂ©sita Ă  lui balancer une connerie, mais pas certain qu’elle soit d’humeur. Il attĂ©nua donc sa pique. Ma jalousie envers ton fan club » dit-il simplement, avec un regard un peu plus taquin, pour lui signifier qu’il dĂ©connait clairement. Il toisa son Moka, elle n’aimait pas le café  il ne pourrait mĂȘme pas s’en dĂ©barrasser par fausse galanterie. MĂȘme, s’il avait eu un thĂ©, il lui aurait proposĂ© donc dans un sens, cela n’est pas mal. Sidney, quant Ă  lui, eĂ»t un large sourire de bienvenue alors qu’il se redressait. Mademoiselle Steele. Nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de nous prĂ©senter dans les rĂšgles de l’art. Prenez place, je vous en prie. »L’homme attendit qu’elle s’installe avant de se rassoir. Si vous comptez commander une boisson, je vous suggĂšre d’en ajouter une autre pour notre ami ici-prĂ©sent. Son exceptionnelle politesse lui interdit de rejeter ce Moka et je suis certain que vous connaissez ses goĂ»ts Ă  la perfection. Vous serez alors d’un secours fort apprĂ©ciable. » Ajouta-t-il alors en faisant un clin d’oeil Ă  Alexander, qui lui rendit via un rictus. Il n’avait pas pu cacher cela au psychologue, mais bon dans un sens, il boudait la boisson toisa Alexander. Elle n’avait manifestement pas envie de sourire, ni mĂȘme de se montrer taquine. Ils ne parlaient pas de ça, mais qu’importe s’il ne voulait pas s’en ouvrir, elle n’allait pas insister. Des fois, ça l’énervait, son petit cĂŽtĂ© mystĂ©rieux, et elle n’était pas dans de bonne disposition. Elle inclina la tĂȘte, comme pour dire message reçu » et elle se dĂ©cala pour lĂącher les Ă©paules de l’anglais alors que le second british Ă  cette table elle Ă©tait certaine qu’il Ă©tait de la mĂȘme origine qu’Alexander, rien qu’à sa façon de parler, son petit accent et son allure vestimentaire se levait pour l’accueillir. Je vous en prie, appelez-moi Erin, j’ai eu ma dose de mademoiselle Steele » aujourd’hui. », fit-elle aimable en s’installant Ă  la gauche d’Alexander, en dĂ©calant sa chaise dans une lĂ©gĂšre diagonale afin de pouvoir regarder les deux anglais. À peine assise, elle colla sa jambe Ă  celle de son compagnon, Ă  la recherche de contact tout simplement. Elle ne put s’empĂȘcher de pouffer un peu en voyant la tasse devant le RDA suite Ă  la remarque de Sidney. J’arrive au bon moment pour t’empĂȘcher les aigreurs d’estomac », ajouta-t-elle Ă  l’adresse du concernĂ©. Elle semblait moins encline Ă  montrer les crocs et peut-ĂȘtre que la plaisanterie d’Alexander sur son fan club combinĂ©e Ă  sa situation avec sa boisson dont il essayait tant bien que mal de boire en en attĂ©nuant le goĂ»t avaient fini par faire mouche sur son savait ce que c’était. Elle dĂ©testait le cafĂ© et c’était souvent une norme d’accueil. Un cafĂ©, proposĂ©, presque imposĂ©, alors qu’elle n’avait rien demandĂ©. Elle se souvenait de plusieurs stratĂ©gies pour attĂ©nuer le goĂ»t, sucrer Ă  outrance, tremper les biscuits, boire cul sec, bref, Ă  chaque fois, sa tĂȘte l’avait trahi. Il n’y avait rien Ă  faire, c’était vraiment trop amer pour elle. Je te prends un thĂ© », fit-elle en se levant pour se diriger vers le comptoir pour affronter le cuisinier Goose qui allait certainement essayer de lui refiler du Moka. Apparemment la petite blague ne fit pas son effet, enfin pas dans l’immĂ©diat. Celui-ci arriva plutĂŽt bien aprĂšs combinĂ© avec la boutade du psychologue sur l’amour qu’avait l’Anglais sur le Moka de ce brave Goose. Il regretta tout de suite le manque de contact, il aimait bien la sentir sur ses Ă©paules, mĂȘme si le geste Ă©tait un brin possessif. De lĂ , oĂč elle venait de prendre place, il ne pouvait pas la toucher par l’intermĂ©diaire de ses mains. Tant pis, il ferait sans, pourtant il aurait aimĂ© lui apporter le soutient par ce simple geste. Mais le contact de sa cuisse, lui rassura et naturellement, il dĂ©cala la sienne, pour lui donner plus de rĂ©sistance et de surface Ă  toucher. Un geste invisible aux yeux de leur interlocuteur. Exactement, le timing est parfait » Dit-il avec un petit rictus en la toisant. Elle se leva pour aller chercher un thĂ© autant pour elle que pour lui Merci ». Il avait d’autre remarque en rĂ©serve mais ils n’étaient pas seul et en consĂ©quence il se garda bien de la bousculer vocalement parlant, histoire de faire passer la pilule. Son regard alla sur Sidney, attendant sĂ»rement une remarque de celui-ci. Une compagne des plus serviables, jeune homme. Et vous avez bon goĂ»t. » Confia gentiment le psychologue. Il fĂźt ensuite une petite rĂ©fĂ©rence Ă  sa rĂ©action que l’homme avait bien entendu dĂ©cortiquĂ© ...en bon Anglais, vous faites honneur au flegme de votre culture. »Alexander hocha la tĂȘte, oui physiquement Erin Ă©tait magnifique, mais ce n’est pas seulement pour son enveloppe charnelle qu’il avait Ă©tĂ© attirĂ©. En rĂ©alitĂ©, il Ă©tait tombĂ© amoureux d’elle, avant tout pour ce qu’elle Ă©tait et non pour sa plastique. Oui, quand vous apprenez Ă  la connaĂźtre, vous verrez qu’elle ne brille pas que par son charme. » L’homme toisa d’un sourcil arquĂ© son vis Ă  vis, attendant un dĂ©veloppement suite Ă  son flegme. C’est Ă©vident. » ComplĂ©ta Sidney. Vous n’ĂȘtes pas homme Ă  vous contenter de la superficialitĂ©. Cette jeune femme semble faite pour vous... » Nous verrons, si ça dure plus longtemps que les fatidiques trois ans » Des Ă©tudes avaient montrĂ©es que l’amour ne duraient que ces faibles annĂ©es-lĂ . Puisque dans la nature c’est le temps, que l’enfant soit suffisamment indĂ©pendant, pour n’avoir plus qu’un parent. Alexander n’y croyait pas vraiment, sinon ils n’auraient pas des couples avec de nombreuses annĂ©es heureuses ensemble. AprĂšs, il avait eu le “malheur” ne pas connaĂźtre de relation plus longue que 3 ans et 10 mois, mais ça personne ne pouvait le savoir au contraire des Ă©tudes qu’avait dĂ» lire Sidney. Enfin bon, l’anglais ne voulait pas dire qu’elle Ă©tait la “femme” de sa vie, alors qu’ils n’étaient qu’un jeune couple, pour ne pas avoir de faux espoirs enfantins. Je vous le souhaite. » FĂźt sagement Sidney en voyant revenir sa compagne avec de nouvelles tasses. Alexander lui fit un rictus en hochant la tĂȘte.©Pando Part 15 La baisse de tension Elle revint quelques minutes plus tard avec deux tasses fumantes, dont une qu’elle disposa devant son compagnon. ThĂ© vert, menthe orange, abricot et fleur de sureaux. », annonça-t-elle, avant de poser son thĂ© au jasmin, plus classique, Ă  sa place. Vous dĂ©sirez quelque chose pendant que je suis debout ? », demanda-t-elle Ă  l’adresse de Sidney. Non merci, Erin. Vous ĂȘtes bien aimable. » Toujours plus d’ingrĂ©dients ! Il aime bien ce genre de mĂ©lange, puisque nouveau et diffĂ©rent de ses saveurs habituelles qui chĂ©rit comme le Earl Grey et le jasmin. De toute maniĂšre, Alexander est attirĂ© par la nouveautĂ©, sa grande curiositĂ© Ă©tant vecteur de cet attrait. Merci, eh bien, il y a de quoi dĂ©couvrir dans cette tasse » Il prit celle-ci, soufflant un peu dessus, pour refroidir le contenu. Il avait oubliĂ© qu’il avait dĂ©jĂ  bue cette saveur. Les saveurs Ă©taient agrĂ©ables Ă  sentir et il n’avait peur que d’une chose que cela soit dĂ©cevant en bouche. Enfin il verrait bien, la boisson Ă©tait encore trop fumante, en tout cas, il y a de forte chance, qu’il se remĂ©more cette saveur en la buvant. DĂšs qu’Erin fut assise, il colla sa jambe Ă  la sienne. Sidney suivit Erin du regard et attendit qu’elle se soit de nouveau installĂ©e avant d’observer, trĂšs briĂšvement, les deux tourtereaux. Il porta la tasse Ă  ses lĂšvres puis dĂ©clara d’une voix trĂšs simple Il est regrettable que vous ayez endurĂ© tout ceci au dĂ©but de votre voyage. Mais je souhaite que vous puissiez tirer une croix sur cette affaire et apprĂ©cier ce que le reste du trajet a Ă  vous offrir. »Il fĂźt un geste raffinĂ© pour englober l’endroit. Il y a beaucoup de choses Ă  voir et Ă  faire ici-lieu. Et ce sera bien dommageable de l’éviter Ă  cause de cet individu... » L’homme regarda Erin. Vous a-t-on dĂ©jĂ  parlĂ© du pont douze ? » En effet, Erin avait fait appel Ă  sa mĂ©moire pour se souvenir qu'Alexander avait bu ce thĂ© prĂ©cisĂ©ment lorsqu'ils avaient partagĂ© un moment ensemble au tout dĂ©but de leur collaboration, juste aprĂšs une rĂ©union mĂ©morable oĂč il avait vendu les bienfaits de l’enzyme Wraith Ă  des fins thĂ©rapeutiques Ă  la commission. Berckam, comme toujours, avait Ă©tĂ© exĂ©crable. Il Ă©tait dĂ©jĂ , et cela faisait froid dans le dos, possĂ©dĂ© par la crĂ©ature Alien et ses plans ne devaient pas ĂȘtre loin d'ĂȘtre arrĂȘtĂ©s pour ĂȘtre mis Ă  exĂ©cution ensuite. Elle fit un sourire au RDA qui ne se souvenait manifestement plus de ce thĂ©. Qu’ n’eut pas le temps de recoller sa jambe Ă  celle d’Alex qu'il prit l’initiative de le faire de lui-mĂȘme. C'Ă©tait aussi une façon pour elle de tĂąter le terrain. Ils Ă©taient partis contrariĂ©s aux cellules et ce qu'il s’y Ă©tait produit n'avait rien arrangĂ©. Tandis qu'elle gardait sa tasse posĂ©e sur la table entre ses deux mains, comme pour se rĂ©chauffer, Sidney attira son attention. Ses propos Ă©taient Ă  la fois pour elle et pour Alexander mĂȘme si elle se sentait un peu plus concernĂ©e, surtout qu'il termina par lui poser une question en la regardant directement. De quel individu parlait-il ? De Forback, pouvait elle supposer. Elle, elle avait pensĂ© au colonel directement. Non du tout. » Elle le toisa franchement, avant de reporter son attention sur Alexander. Il devait connaĂźtre puisque la question ne lui Ă©tait pas directement posĂ©e. C'est dommageable en effet mais il est dans mon intĂ©rĂȘt de rester dans mes quartiers. » Elle porta la tasse Ă  ses lĂšvres et elle avala une gorgĂ©e de thĂ© au jasmin. Trop chaud. Elle ne cilla pas mĂȘme si ses yeux brillĂšrent de s'ĂȘtre lĂ©gĂšrement brĂ»lĂ©e le palais et la langue. Elle reporta son regard ailleurs, le laissant flotter alors qu’elle se rĂ©pĂ©tait intĂ©rieurement que se faire mal volontairement ne l'aiderait en rien Ă  passer cette Ă©preuve. Voyons, voyons... » FĂźt Sidney d’un air entendu. Vous n’allez tout de mĂȘme pas vous enfermer dans vos quartiers pendant deux jours ? »Il offrit un regard bienveillant tout en notant mentalement sa rĂ©action. Vous rĂ©agissez Ă  chaud jeune femme, c’est tout Ă  fait humain et naturel. Mais il serait malheureux de manquer la plus belle partie de la vie sur le DĂ©dale Ă  cause des rĂ©cents Ă©vĂ©nements. »Il acquiesça doucement, usant d’un ton chaleureux et non imposant. Votre dĂ©cision ne devrait ĂȘtre aussi ferme. Peut-ĂȘtre devriez-vous prendre le temps d’y rĂ©flĂ©chir pour parvenir Ă  cette conclusion ? Alexander et vous-mĂȘme avez de bien meilleures distractions Ă  vivre Ă  bord. Une visite sur le pont douze, par exemple, vous serait la bienvenue. Cela vous mettra assurĂ©ment en de meilleures dispositions pour votre arrivĂ©e sur Terre. »Le psychologue lui sourit avant d’ajouter dans un humour Anglais C’est une prescription mĂ©dicale. » L’évocation du pont douze rappela la promesse qu’il s’était faite, quand il avait dĂ©couvert ce lieu grĂące Ă  Nelly. Son regard se tourna vers sa compagne qui affirmait qu’elle ne voulait plus sortir. Oh il serait bĂȘte de rĂ©agir ainsi. L’anglais laissa Sidney parler, tout en collant un peu plus sa cuisse contre celle de sa compagne. Le regard acier de l’homme pĂ©tillait d’amusement Ă  la prescription de Sidney. Il toucha la main de sa belle. Tu n’as pas le choix. Il te faudra sortir ce soir Ă  19h. Mademoiselle Bricks m’a fait visiter le pont douze et ça vaut le coup, pour se changer les idĂ©es » Il lui fit un sourire charmant, tout en caressant avec douceur sa main. Avant ou aprĂšs, tu auras une tĂȘte Ă  tĂȘte avec Sting, enfermĂ© dans les quartiers du personnel » Seule Erin, pouvait comprendre de quoi il parlait. Cette bougie de massage avec le texte du refrain d’une cĂ©lĂšbre chanson de The Police, qu’il lui avait offert. Pour Sidney, cela pouvait ĂȘtre simplement l’écoute de musique. Comme elle s’y attendait, les deux hommes ne l’entendaient pas de cette oreille. Est-ce qu’elle avait volontairement exagĂ©rĂ© pour qu’ils rĂ©agissent en la chouchoutant ou en la plaçant au centre de l’attention ? C’était bien probable, mĂȘme si sur l’instant, elle pensait rĂ©ellement ce qu’elle disait. Elle ne voulait plus quitter ses quartiers. Elle ne voulait pas se sentir surveillĂ©e par le colonel, par le biais des camĂ©ras ou de ses hommes. Elle ne se sentirait pas Ă  l’aise, et encore moins naturelle. NĂ©anmoins, elle fit un sourire Ă  la conclusion de Sidney, retrouvant lĂ  une forme d’humour qu’Alex maniait bien. Elle se demandait bien comment on pouvait lui refuser quoique ce soit avec son phrasĂ© et ses allait rĂ©pliquer quand Alexander plaqua un peu plus sa cuisse sur la sienne, lui faisant un appel silencieux pour qu’elle arrĂȘte de faire sa tĂȘte de mule et qu’elle suive les dires du psychologue. Il renforça son emprise en prenant sa main tout en la toisant de son air pĂ©tillant. C’était le mĂȘme. Comment lui refuser quelque chose Ă  lui aussi ? Qui plus est, la petite tĂȘte Ă  tĂȘte avec Sting Ă©tait plutĂŽt plaisante selon les projections qu’elle s’en faisait. Je ne sais pas
 » Elle fit un pĂąle sourire en caressant avec son pouce un des doigts de l’anglais. Franchement, je trouve ça un peu dĂ©placĂ© de prendre du bon temps alors que quelqu’un s’est suicidĂ©. Ce n’est pas tellement appropriĂ©, sans parler du fait qu’indirectement, j’y suis pour quelque chose. »Elle regrettait amĂšrement d’ĂȘtre allĂ©e le voir. Mais ce n’était pas comme-ci on ne l’avait pas prĂ©venu plus ou moins implicitement. Oui, elle culpabilisait, en plus de ressentir une colĂšre sourde contre cette culpabilitĂ© et contre le colonel Caldwell qui n’avait pas manquĂ© d’instrumentaliser le dĂ©cĂšs de Forback pour lui voler dans les plumes. Elle aurait sans doute fait pareil Ă  sa place, et cela la rendait d’autant plus morose. Vous dĂ©cideriez de vous enfermer dans vos quartiers pour le restant du voyage afin de ne pas subir de jugement ? » Questionna tranquillement haussa lĂ©gĂšrement les Ă©paules. Non, je ne pense pas que vous soyez femme Ă  craindre les regards d’autrui. Mais plutĂŽt Ă  culpabiliser sur un accident dont vous ne pouvez-vous retenir responsable. Permettez-moi de vous Ă©clairer... »Sidney prit sa derniĂšre gorgĂ©e avant de dĂ©buter sur un ton plus discret. La pathologie narcissique et perverse de cet homme suit un schĂ©ma prĂ©cis Mademoiselle Steele. Il a considĂ©rĂ© que vous lui reveniez de droit et qu’il pouvait utiliser tous les moyens nĂ©cessaires pour que vous deveniez sa “propriĂ©tĂ©â€. »Il prĂ©cisa subtilement “Tous” les moyens. DĂ©tourner votre compagnon, un concurrent extrĂȘmement gĂȘnant, reprĂ©sente une Ă©tape. Un objectif vital pour lui. Ce qui explique une telle “crĂ©ativitĂ©â€ dans ses tentatives. Il a ainsi oeuvrĂ© jusqu’à ce qu’il entre dans une situation d’échec ultime. » L’homme fit une pause avant de conclure. Tout cela pour vous dire, jeune femme, qu’une fois au pied du mur, sa seule solution consistait Ă  marquer votre esprit dans un dĂ©sir de vous accaparer une derniĂšre fois. Si vous n’ĂȘtes pas Ă  lui, vous ne le serez pas pour les autres ! Je suis navrĂ© de vous dire que vos rĂ©actions actuelles suivent exactement la volontĂ© de cet homme... » Erin s’était fermĂ©e, mais ça ne l’empĂȘchait pas d’écouter ce que lui disait Sidney. Elle savait qu’il Ă©tait dans le vrai, et elle avait passablement la mĂȘme analyse que lui, si elle y rĂ©flĂ©chissait deux minutes. Elle n’avait strictement rien Ă  se reprocher. Derick Forback avait conduit l’entretien dans toute sa longueur, arrivant pile oĂč il voulait aller. Est-ce qu’elle devait le laisser gagner et se renfermer, culpabiliser et rejeter toute forme de bien ĂȘtre, de dĂ©tente, et d’amour ? Au fond d’elle-mĂȘme, elle savait que ce sentiment de culpabilitĂ© n’était que provisoire, mais cela lui faisait peur quand doigts pianotaient sur la tasse de thĂ© qu’elle avait laissĂ© sur la table dĂ©sormais, pour attendre qu’il refroidisse. Elle n’avait plus envie de se brĂ»ler l’Ɠsophage ou la langue. C’était puĂ©ril comme façon de rĂ©agir. Votre raisonnement se tient. » À nouveau ce pĂąle sourire qu’elle avait dĂ©jĂ  servi quelques secondes auparavant. Je comprends tout ça, mais c’est lĂ , au fond de moi, et je n’y peux pas grand-chose. J’essaye d’intellectualiser la chose comme vous le faites, et ça attĂ©nue cette sensation, mais ça la remplace par autre chose, comme de la colĂšre
 » Erin savait trĂšs bien s’auto analyser, dĂ©terminer les sentiments qui l’habitaient ainsi que les Ă©motions qui la traversait. 
 et de la rancƓur. »Elle plissa les lĂšvres, accentuant le contact pressant de ses doigts sur ceux de l’anglais, toujours prĂ©sent physiquement dans l’échange mĂȘme s’il se taisait. Elle cherchait le rĂ©confort. Ça va passer. » Et il n’avait pas tort. Elle s’en foutait un peu qu’on la regarde, mais elle n’avait pas envie de parader dans les coursives comme une oie blanche alors qu’elle se sentait coupable. Elle avait plutĂŽt envie de se ratatiner dans un coin et de se faire oublier. Mais elle savait aussi que c’était ce que le colonel voulait, et par pur esprit revanchard elle n’avait pas Ă©tĂ© Ă©levĂ©e en France pour rien celle-lĂ , elle pouvait aussi trĂšs bien se pavaner. Elle soupira. Enfin, vous avez sans doute raison, je ne devrai pas m’appesantir. Il parait que les relations sociales sont le meilleur vecteur de bonne santĂ© psychique », fit-elle en observant le psychologue, cherchant certainement une approbation Ă  cette remarque qui pouvait s’apparenter Ă  une question ouverte. Erin Ă©tait fĂ©rue de psychologie et elle maniait bien diffĂ©rentes thĂ©ories mĂȘme si elle n’était pas spĂ©cialement formĂ©e. C’était innĂ©e, sans ĂȘtre totalement aboutie et intellectualisĂ©. Elle n’avait pas honte de reconnaĂźtre qu’elle Ă©tait atteinte moralement par cette affaire. Elle Ă©tait d’ailleurs encline Ă  faire un effort comme le soulignait sa derniĂšre rĂ©ponse. Et ce n’était pas dans le but d’aller agiter son beau ramage sous le nez du renard chauve. C’était avant tout pour elle et son bien ĂȘtre intĂ©rieur qui Ă©tait tout perturbĂ©. Tout Ă  fait. » FĂźt tranquillement Sidney. Cela passera et je continue de vous recommander le pont douze pour ce soir. » Il fĂźt un clin d’oeil complice Ă  Alexander avant de se lever. Il avait remarquĂ© l’heure sur la grande horloge du mess. J’aurai apprĂ©ciĂ© passer plus de temps avec vous mais l’heure avance et mes consultations vont dĂ©buter. Et la politesse me rappelle de ne pas vous accaparer au dĂ©triment de votre intimitĂ© jeunes gens. Je vous souhaite donc une bonne journĂ©e. »Le psychologue serra la main d’Alexander puis d’Erin. Ne sachant si celle-ci se contentait de faire la bises. Alexander. Erin. » Fit-il ajusta sa veste de son complet, leur offrit un dernier sourire puis les quitta en emportant sa tasse avec lui. Alexander Ă©tait restĂ© silencieux durant cet Ă©change, non pas par manque d’intĂ©rĂȘt, mais simplement parce qu’il Ă©tait en accord avec les paroles de Sidney. Et aussi, parce que cela concernait Erin et qu’il n’avait pas Ă  aller de son commentaire, qui serait un copiĂ© coller de son homologue d’origine anglo saxonne. Cependant, il resta trĂšs prĂ©sent, en offrant le rĂ©confort, donc Erin avait besoin, en laissant sa main, qui s’était retournĂ©, pour lui agripper la paume et la serrant avec cette douceur. Un geste simple, mais suffisamment parlant, pour qu’elle comprenne. Surtout que sa cuisse Ă©tait lĂ . Erin avait une bonne capacitĂ© pour s’analyser et mettre des mots sur ses ressentis, chose qui est bien. Il la toisa, quelques instants, alors que notre bon psychologue mettait fin Ă  leur Ă©change Ă  trois. Le travail reprenait et l’anglais, serait en effet restĂ© encore quelques minutes en sa compagnie, mais toute bonne chose avait une fin. Il se leva, d’un mouvement fluide, pour serrer la main de Sidney. Bonne journĂ©e Sidney, ce fut un plaisir. Nous nous recroiserons j’espĂšre» Ă©lĂ©ment qui soulignait son apprĂ©ciation et son dĂ©sir de le revoir si cela le tentait. Avec ou sans plateau bicolore » Petite rĂ©fĂ©rence aux Ă©checs. Dans un sens, trouver un adversaire digne de ce nom Ă©tait une belle opportunitĂ©. Quand l’homme disparu, il se mit derriĂšre Erin, lui caressant la joue, avant de se pencher pour l’embrasser sur celle-ci il lui murmura On rentre, j’ai une sĂ©ance de papouille dĂ©tente Ă  faire Ă  une belle ondine » Erin serra la main du psychologue afin de lui dire au revoir, comme il la lui tendait. En temps normal, cela ne la dĂ©rangeait pas de faire la bise, mais dans un contexte professionnel, ou purement officieux comme ici, Ă©changer une poignĂ©e de main lui semblait bien plus appropriĂ©. Bref, elle s’était levĂ©e, accompagnant le mouvement de son compagnon. Bonne journĂ©e Ă  vous aussi et au plaisir », rĂ©pondit-elle aimablement, tandis qu’il finissait de les saluer avant de s’éloigner vers ses occupations pro de la journĂ©e. Elle n’avait eu qu’un bref Ă©change avec cet homme, mais elle sentait qu’elle pourrait l’apprĂ©cier. NĂ©anmoins, elle Ă©tait persuadĂ©e qu’il ne pouvait pas ĂȘtre aussi aimable et serviable tout le temps sous peine de se faire un ulcĂšre. Ou alors, c’était un garçon optimiste et qui savait prendre les choses comme elle venait sans trop s’en formaliser. Un anglais en somme, qui collait bien au stĂ©rĂ©otype du flegme qui les la tira de ses pensĂ©es en passant derriĂšre elle et en lui caressant la joue avant de l’embrasser. Les murmures la firent frissonner et elle pencha lĂ©gĂšrement la tĂȘte pour lui claquer un baiser sur la joue Ă©galement. D’accord », rĂ©pondit-elle en murmurant elle aussi. Elle fit un quart de tour pour le prendre par la main et l’entrainer vers la chambre.©PandoRP END 10/06/2017 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

Pourles uns, c'est une "nécessité", pour d'autres uns source de "tristesse": six mois aprÚs le début de l'offensive contre l'Ukraine, les Russes restent divisés, mais tous espÚrent voir le

L`art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » ƒuvre de Joseph Albers livre de l’interaction des couleurs paru en 1963 L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » Paul Klee D’ abord, le style Bauhaus » fait son apparition lorsque l’institut des arts et des mĂ©tiers est fondĂ© vers 1919 en Allemagne, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Weimar, par l’architecte, designer et urbaniste Walter Gropius. Ce style reprĂ©sente un courant artistique mettant de l’avant principalement l’architecture et le design, tout comme la photographie, le costume et la danse. Le Bauhaus qui a non seulement permis de faire un grand pas vers l’architecture moderne et vers le style international, mais c’est aussi ce style qui est l’innovateur du design contemporain. Toutefois, en 1933, le Bauhaus fut arrĂȘtĂ© en raison du nazisme de l’époque. MalgrĂ© tout, le mouvement du Bauhaus a su conquĂ©rir des cƓurs, notamment ceux de Johannes Itten, Wassily Kandinsky, Paul Klee, Laszlo Moholy-Nagy et plusieurs autres, tous des artistes d’Avant-garde venant d’Europe. De plus, grĂące Ă  ses trois grands directeurs, soient Walter Gropius, Hannes Meyer et Mies Van der Rohe, l’École du Bauhaus » est connu surtout en raison de ses rĂ©alisations architecturales et pour avoir fortement influencĂ© les arts plastiques Ă  travers des objets usuels. StĂ©phanie Bilodeau et Audrey Gilbert Les Ă©ditions La presse 2 3 Artistes et crĂ©ateurs du bauhaus Logo du Bauhaus, créé en 1922 par Oskar Schlemmer. D’abord, il y a plusieurs artistes qui ce dernier ayant Ă©tĂ© un artiste peintre reprĂ©sentent le Bauhaus, que ce soit qui a marquĂ© le Bauhaus lorsqu’il fut peintres, architectes, typographes ou invitĂ© par Walter Gropius, en 1923, Ă  digraphistes. PremiĂšrement, un des prin- riger le cours prĂ©liminaire et l’atelier du cipaux crĂ©ateurs du Bauhaus se nomme mĂ©tal Ă  l’école du Bauhaus de Weimar, Walter Gropius, un homme qui est prin- ainsi qu’à jouer un rĂŽle important dans cipalement reconnu comme Ă©tant un la publication des BauhausbĂŒcher », grand architecte en raison de ses nom- dont il a assurĂ© en plus la mise en page. breuses crĂ©ations dans le domaine. Quelques unes de ses Ɠuvres comD’ailleurs, il est un des artistes les prennent les tableaux de la Collection plus importants de l’époque, puisque Hattula Moholy-Nagy », dont celui intien plus du mĂ©tier d’architecte, il fut tulĂ© Composition A 19 », créé en 1927. Ă©galement l’un des TroisiĂšmement, le Ce mouvement a trois fondateurs du typographe Jan TschiBauhaus. Ses crĂ©a- permis l’apparition de chold fut aussi un des tions comprennent graphistes les plus inl’abstraction dans le entre autres les cĂ©fluents du 20e siĂšcle, monde des arts. lĂšbres bĂątiments de ayant d’abord Ă©tĂ© un Bauhaus Ă  Dessau, calligraphe et crĂ©aconstruits en 1925, qui ont amenĂ©s de teur remarquable d’environ 70 affiches nouveaux principes dans l’architecture d’Avant-Garde dans les annĂ©es 1920, moderne, tels que l’interpĂ©nĂ©tration ainsi que plusieurs crĂ©ations typogrades espaces intĂ©rieurs et extĂ©rieurs, ou phiques comprenant des polices de caencore au niveau des dimensions spa- ractĂšres telles que Transit » et Zeus » tiales du bĂątiment. Parmi ses crĂ©ations, en 1931, mais la plus cĂ©lĂšbre fut la il y a aussi le Met Life Building » situĂ© Ă  police Sabon », rĂ©alisĂ©e entre 1966 et New-York. DeuxiĂšmement, deux autres 1967 en hommage au typographe franexcellents crĂ©ateurs du Bauhaus sont çais du 16e siĂšcle Jacques Sabon. Cet Laszlo Moholy-Nagy et Joseph Albers, homme a Ă©galement reçu plusieurs prix École du Bauhaus, fondĂ©e en 1919 Ă  Weimar en Allemagne par l’architecte Walter Gropius pour son travail, comme celui du Royal Designer honoraire de l’Industrie » par la Royal Society of Arts » en 1965. CaractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales du style Finalement, le Bauhaus est un style graphique qui a surtout Ă©tĂ© utilisĂ© dans l’architecture et dans la crĂ©ation d’objets diffĂ©rents et utiles dans la vie de tous les jours. C’est aussi ce mouvement qui a permis l’apparition de l’abstraction dans le monde des arts. Ce qui domine dans ce style est la gĂ©omĂ©trie des formes, comme le carrĂ© et le cercle, qui sont les deux formes principales utilisĂ©es, ce qui vient crĂ©er un bon Ă©quilibre dans les Ɠuvres. Qu’il s’agisse d’un bĂątiment, d’une affiche ou d’une peinture, il y a une composition de lignes franches trĂšs structurĂ©es, horizontales, verticales ou diagonales, accentuant l’apparence moderne et peu surchargĂ©e, contrairement Ă  la surcharge dans le mouvement du Rococo. De plus, le Bauhaus prĂ©sente une harmonie entre l’esthĂ©tique et la technique utilisĂ©e autant au niveau de l’étendue des couleurs que dans l’utilisation abondante de nouveaux matĂ©riaux, tels que l’acier et le verre, ce qui a permis l’évolution dans tous les types d’arts, comme la peinture, l’architecture, etc. Tout comme l’architecture du Bauhaus se caractĂ©rise par la prĂ©sence de nombreuses fenĂȘtres, les Ɠuvres donnent elles aussi l’impression qu’il y a beaucoup de lumiĂšre grĂące Ă  la dominance de la couleur blanche. D’ailleurs,les artistes s’en tiennent souvent aux trois couleurs primaires le magenta, le jaune et le cyan. Bref, le Bauhaus est un style plutĂŽt libre. Walter gropius est l’architecte et le fondateur principal du mouvement Bauhaus Chaise Wassily, conçue en 1925-1926 faite Ă  partir de tubes en acier courbĂ©s et cuir par l’architecte et dĂ©signer Marcel Breuer Les Ă©ditions La presse 4 5 Lart ne reproduit pas le visible ; il le rend visible. ActivitĂ©s enfants Dictionnaire Jeux-concours Nos magazines en famille. Menu. Recherche. OK. Me connecter Newsletters. Citations; PrĂ©noms; ThĂšmes; Auteurs + Inscription Newsletter; OK. Citations; PrĂ©noms; ThĂšmes; Auteurs; Accueil; Citations "L'art ne reproduit pas le
DerriĂšre leur simplicitĂ© apparente et leur prĂ©tendue ingĂ©nuitĂ©, les Ɠuvres de Paul Klee recĂšlent une grande complexitĂ© de savoir et d'imagination. Nourries des problĂ©matiques d'avant-garde comme de culture non europĂ©enne, elles dĂ©passent, hors de tout dogmatisme, le dilemme abstraction-reprĂ©sentation. Savantes, elles explorent les modes signifiants de la peinture confrontĂ©s avec ceux du langage parlĂ© ou Ă©crit et rivalisent de sensibilitĂ© avec l'expression musicale.‱ Figuration-abstraction Dans la grande fosse des formes gisent les ruines auxquelles on tient encore, en partie. Elles fournissent matiĂšre Ă  l'abstraction. MarĂ©cage d'Ă©lĂ©ments faux, pour la formation de cristaux impurs » TagebĂŒcher, 951. Quoique solidaire d'artistes non figuratifs au Blaue Reiter et au Bauhaus, Klee n'en prĂ©serve pas moins son autonomie conceptuelle. Lorsque sa peinture s'approche de l'inobjectif, le contrepoint de quelques signes ramĂšne le contenu Ă  un dialogue avec la nature qui reste pour l'artiste condition sine qua non ». Ainsi, les structures polychromes issues des carrĂ©s magiques » se concrĂ©tisent en SonoritĂ© ancienne 1925 aussi bien qu'en Floraison 1934. De mĂȘme, les divers agencements gĂ©omĂ©triques – trames, bandes, fugues, puzzles polygonaux, etc. – fournissent toutes sortes d'arguments scĂ©nographiques. Ce processus dĂ©termine une Ă©conomie imagiĂšre, propice Ă  l'Ă©mergence des idĂ©es latentes auxquelles le travail plastique donne la thĂšse non figurative, Klee s'Ă©loigne tout autant de la reprĂ©sentation servile. L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible. » IdĂ©es et concepts trouvent dans l'image le lieu d'une Ă©piphanie oĂč les formes s'enchaĂźnent selon les associations Ă  la fois nĂ©cessaires et inattendues. Dans la forme gĂ©nĂ©rique du triangle, Avec le Δ brun 1915 relie la lettre grecque au delta du Nil, la pyramide Ă©gyptienne Ă  la bosse du vaisseau du dĂ©sert ». La Machine Ă  gazouiller 1922 mĂȘle les couinements d'une broche Ă  rĂŽtir aux cris des oiseaux mĂ©talliques qui viennent s'y piĂ©ger.
Lémission recevait les historiens de l'art et commissaires d'exposition Françoise Nora, Isabelle Fontaine et René Passeron pour analyser l'oeuvre de Klee, elle débutait par une citation du peintre selon qui : "La peinture ne reproduit pas le visible, elle rend visible". Production : Michel Zéraffa et Raymond Bellour Art et esthétique - Paul 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID GxYushSiH3uSq1mh_Bd8qmTFIqPax51gvzvk8NPzyRk0MaxiFf7Pyg==
L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible". Paul Klee Les MusĂ©es de la Ville de Marseille vous souhaitent un bon week-end ! Paul Klee Les MusĂ©es de la Ville de

Le Deal du moment Cartes Pokémon Japon le display ... Voir le deal Culture Sujets Réponses Auteur Vues Derniers Messages Vos artistes favoris? [ Aller à la page 1, 2]36Irmeyahou2157Mar 3 Mar - 1703Irmeyahou Andy Goldsworthy 10Irmeyahou1225Lun 21 Avr - 1642Irmeyahou "La Mode se démode, le style jamais". Coco Chanel. 8Irmeyahou1019Mer 21 Mai - 941Irmeyahou Utilisateurs parcourant actuellement ce forum AucunModérateursIrmeyahou, MegaeraPermission de ce forumVous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Culture "L'Art ne reproduit pas le visible, il rend visible." Paul KleeTrier par Sauter vers Nouveaux messages Nouveaux messages [ Populaire ] Nouveaux messages [ Verrouillé ] Pas de nouveaux messages Pas de nouveaux messages [ Populaire ] Pas de nouveaux messages [ Verrouillé ] Annonce Annonce globale Note

Lart ne reproduit pas le visible.Il rend visible.Qu'en pensez vous ? Arthur SCHOPENHAUER : le bonheur et le nĂ©gatif Arthur SCHOPENHAUER: L'histoire est pour l'espĂšce humaine ce que la raison est pour l'individu Merleau-Ponty: Il y a toujours dans un film une histoire Rendre visible l'invisible, est-ce la rĂšgle de l'art ? Paul Klee, Bateaux Ă  voile, 1927, 225, crayon et aquarelle sur papier sur carton, 22,8 x 30,2 cm, Zentrum Paul Klee, Bern Expositions – Paul Klee 
 rendre visible ! L’exposition se rĂ©fĂšre Ă  la cĂ©lĂšbre phrase de Paul Klee, extraite de sa Confession crĂ©atrice », publiĂ©e en 1920 L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible ». Elle rend en mĂȘme temps visibles des trĂ©sors provenant de l’exceptionnelle collection du ZPK et les montre en reprenant la thĂ©matique Ă©voquĂ©e dans le titre de l’exposition. Si l’acte de peindre est un processus actif, le mouvement que l’image dĂ©clenche dans l’oeil du spectateur en est Ă©galement un. Au-delĂ  d’une simple reconnaissance de l’objet, voir devient un phĂ©nomĂšne de perception productif. Mouvements, principes structurels et compositionnels, ou rythmes de couleurs, prĂ©sents dans l’image, deviennent ainsi visibles. L’accent sera mis sur les groupes ou sĂ©ries d’oeuvres qui permettent d’apprĂ©hender, par les sens et par l’intellect, le processus mĂȘme qui consiste Ă  rendre visible.
l art ne reproduit pas le visible il rend visible
Histoirede l'art, Ă©tudes; Histoire de l'art; EBooks ; Arts et Beaux livres; Arts majeurs; Peinture; × Paul Klee, un artiste majeur du Bauhaus. Informations; EAN13 9782806258526 Éditeur de publication 23/07/2015 Collection Artistes Langue français Fiches UNIMARC S'identifier. Paul Klee, un artiste majeur du Bauhaus « L’art ne Chaque annĂ©e l’UniversitĂ© Paul ValĂ©ry de Montpellier organise une semaine de colloques consacrĂ©e au cirque. En effet, la BibliothĂšque Universitaire de la ville dĂ©tient le fonds cirque les archives le plus riche d’Europe. Il existe dans ce cadre un programme de recherche nommĂ© Cirque histoire, imaginaires, pratiques » dirigĂ© par le laboratoire RIRRA 21. Comme toujours, la vie n’est qu’une histoire de rencontres, et j’ai rencontrĂ© Philippe Goudard, Directeur du programme, artiste et scientifique, il y a maintenant quelques annĂ©es. C’est la deuxiĂšme fois qu’il m’invite Ă  participer Ă  cette semaine de colloque, puisque j’étais dĂ©jĂ  intervenue en 2017 Ă  l’occasion des journĂ©es Recherche documentaire et recherche crĂ©ation en cirque dynamiques d’échanges ». Ma dĂ©marche photographique se situe en effet Ă  cheval entre le travail artistique et celui de documentation. J’ai suivi le cirque Unirio Ă  Rio de Janeiro, le Cirque National Cubain Ă  Cuba, le cirque de Battambang au Cambodge, la compagnie Cirko Alebrije au Mexique, le Festival Mondial du Cirque de Demain Ă  Paris, le Cirque du Soleil et je poursuis cette quĂȘte, Ă  la rencontre du beau, au fil de mes voyages
 Il s’agit avant tout d’un projet esthĂ©tique mais qui trace Ă  la fois une ligne directrice de plus grande ampleur que j’aime nommer Anthropologie du cirque ». De fil en aiguille, j’ai rencontrĂ© la brillante CharlĂšne Dray qui mĂšne un travail de recherche et de crĂ©ation particuliĂšrement intĂ©ressant avec ses deux chevaux et qui sera Ă©galement prĂ©sente cette semaine. Si certains s’interrogent sur l’intĂ©rĂȘt l’on peut porter au cirque, voici une Ă©bauche de rĂ©ponse L’univers du cirque porte en lui quelque chose d’une mĂ©lancolie sacrĂ©e, entre ombre et lumiĂšre. Alors que leur mĂ©tier consiste Ă  procurer de la joie aux autres, les artistes de cirque vivent souvent dans des conditions prĂ©caires, et surtout en marge du reste du monde. Le cirque tient du rĂȘve, bien sĂ»r, il est liĂ© Ă  l’enfance, Ă  une dimension de nous-mĂȘme que l’on ne veut pas lĂącher. Le cirque est un microcosme, doux et chaleureux, riche, multiculturel. Le berceau du partage, l’indiffĂ©rence face Ă  la diffĂ©rence. L’admiration peut-ĂȘtre mĂȘme, de ce qui est extraordinaire. Le contraire, en somme, de notre sociĂ©tĂ©. VoilĂ , le cirque c’est une autre sociĂ©tĂ©. » Cette annĂ©e la thĂ©matique est Le cirque des humains et des animaux au travail » et Ă  cette occasion l’UniversitĂ© m’a commandĂ© une exposition de 16 photographies inĂ©dites, prises de par le monde. Il s’agit d’une exposition collective, au cĂŽtĂ© du travail de Kathleen Blumenfeld et complĂ©tĂ©e par le fonds cirque. TĂ©lĂ©charger le programme de la semaine TĂ©lĂ©charger le dossier de presse Deplus, selon Hegel, l'art ne rend pas forcĂ©ment visible, contrairement Ă  ce que dit Klee mais peut ĂȘtre une manifestation de l'esprit sous forme sensible. On peut rapporter cela au langage qui consiste Ă  2 facultĂ©s : communiquer, transmettre des informations rĂ©ciproquement et comprendre, dĂ©crypter sans rĂ©flĂ©chir, spontanĂ©ment ces Aller au contenu principal L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible Navigation de l’article PaulKlee disait "l'art ne reproduit pas Le visible, il rend visible." C’est pourquoi la musique, par exemple, ne fait pas partie des arts plastiques, car le son est immatĂ©riel; une fois le concert donnĂ©, il n’y a plus de son. Par contre, une peinture de la prĂ©histoire est toujours visible 40 000 ans aprĂšs sa crĂ©ation, et nous pouvons ressentir l’intention de
Untitled Sahtoute Ali, portraitiste, artiste marocain, Artiste peintre,kunstenaar,painter. L'ART NE REPRODUIT PAS LE VISIBLE, IL LE REND VISIBLE. (Paul Klee) Peindre est un plaisir passionnel, excitant et douloureux.
Paulklee, un artiste majeur du bauhaus : « l'art ne reproduit pas le visible, il rend visible » par Marie-Julie Malache aux Ă©ditions 50minutes.fr. DĂ©cryptez lÂżart de Paul Klee en moins dÂżune heure ! Membre actif du Bauhaus, Paul Klee marque profondĂ©ment le dĂ©but du XXe siĂšcle en prenant part Ă  lÂżavĂšne Lart ne reproduit pas le visible, il rend visible. Paul Klee. Ouverture . GĂźte du ChĂąteau de FaviĂšres Indisponible pour 2022 Les Chambres d’HĂŽtes. Indisponibles pour 2022. La Boutique de FaviĂšres. du 16 avril au 25 septembre 2022. Samedi et dimanche de 15h Ă  18h. Centre artistique. L’exposition d’étĂ© « Jardins imaginaires » du 3 juin au 28 aoĂ»t, du L'art ne reproduit pas le visible ,il rend visible " Paul Klee . SITE EN MAINTENANCE NOUS REVENONS BIENTOT . Titre : Chien jaune. Huile sur toile 2018 97 cm X 130 cm . Titre : Man in the city. Huile sur toile 2018 . 120 cm X 80 cm . Titre : Nature morte bouteille. Huile sur toile 2019
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