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La vraie science est une ignorance qui se sait.» â Montaigne Autres citations que vous pourriez aimer No related posts.
Longtemps la science s'est fondée sur ce qu'elle savait. Avec les succÚs que l'on sait. Oui, mais, cette volonté de savoir la conduit aujourd'hui à prendre en
Cette citation de Rabelais, âScience sans conscience n'est que ruine de l'Ăąmeâ est tirĂ©e de Pantagruel, son Ćuvre majeure. Rabelais Ă©tait un sceptique, le fondateur du scepticisme moderne. Il a critiquĂ© ceux qui ne connaissent ni la peur ni les limites humaines. Rabelais est le penseur d'une condition humaine modeste, consciente de sa finitude. Cette philosophie de la finitude est assez proche de celle de Pascal cf. le roseau pensant, dĂ©fendant une nature humaine faible, mais forte en ce qu'elle a conscience de sa faiblesse, contrairement aux forces de la nature physique. Le constat de Rabelais est assez proche une connaissance ce qu'il appelle âscienceâ non rĂ©flexive âsans conscienceâ autrement dit ne permet pas Ă l'homme de se l'approprier, et donc de progresser. Elle est inutile, en somme. Son injonction peut donc ĂȘtre formulĂ©e pour devenir sage, sachez que vous sachez. Si Bacon a Ă©tĂ© le philosophe le plus inventif de l'Ă©poque de la Renaissance, Rabelais a Ă©tĂ© le plus imaginatif des Ă©crivains de la Renaissance. Rabelais disait La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit mĂ©chant, et science sans conscience n'est que ruine de l'Ăąme.â Cette pensĂ©e peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme l'amorce de la bioĂ©thique, cette discipline cherchant Ă rĂ©concilier les capacitĂ©s scientifiques et leur acceptabilitĂ© morale.
La vĂ©ritable science enseigne, par-dessus tout, Ă douter et Ă ĂȘtre ignorant. » Miguel de Unamuno Junior Namaste Ancien (ne) Ă©tudiant (e) en Ressources Humaines et La souffrance L'auteur a 141 rĂ©ponses et 8,1 k vues de rĂ©ponse 2 ans oui mais une affirmation n'est qu'un indice 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID kuTd5VfRYQEYA9BEmkueLG3VUpul1McoJG1K1vl7KT1QZ8tlbSSl0w==Introduction Nous allons Ă©tudier dans le cadre de notre dĂ©finition de la philosophie, les modĂšles de rĂ©flexion philosophique, nous nous concentrerons sur les modĂšles proposĂ©s par Platon, comme lâĂ©tonnement, Descartes, comme le doute et par Socrate, lâironie et la dialectique permettant le passage de lâignorance qui sâignore Ă la lâignorance qui se sait ignorante, nous avons ainsi lâillustration du passage du pseudo savoir au savoir. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 77 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiLes modĂšles de la rĂ©flexion philosophique Nous entendons par rĂ©flexion, le retour de lâesprit sur lui-mĂȘme, câest le fait pour la pensĂ©e de revenir sur elle-mĂȘme, dans ce cas de figure, nous avons Ă faire Ă une conscience rĂ©flexive, un degrĂ© supplĂ©mentaire Ă la conscience spontanĂ©e. La rĂ©flexion philosophique admet des modĂšles et des points de dĂ©part. Nous savons que le point de dĂ©part de la philosophie platonicienne est lâĂ©tonnement, il faut savoir sâĂ©tonner pour sâouvrir aux choses. Câest le cas pour lâensemble de ses dialogues, ses trente deux Ă©crits, tous aporĂ©tiques, câest-Ă -dire, nâayant pas de conclusion, ils se terminent en fait par une question qui sâouvre sur un nouveau dialogue. La philosophie devient un vĂ©ritable questionnement. Il met en scĂšne un certain nombre d'interlocuteurs en face de Socrate. Ainsi, une question apporte des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse qui soulĂšvent Ă leur tour d'autres questions. Chaque affirmation d'un interlocuteur donne lieu grĂące Ă l'interrogation socratique, Ă une autre interrogation. Socrate pose l'ironie comme point de dĂ©part philosophique; Il est l'incarnation de l'humilitĂ© philosophique au sens oĂč il affirme, je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien». L'attitude des interlocuteurs qui croient savoir s'oppose Ă celle d'un Socrate qui avoue qu'il sait qu'il ne sait pas. Nous sommes ainsi confrontĂ© Ă un Socrate qui nous enseigne que lâignorance sâignore et qui par le biais de la dialectique, nous fait passer dâune ignorance qui sâignore Ă un ignorance qui se sait. Nous pouvons citer comme autre modĂšle le doute cartĂ©sien qui est exposĂ© dans les mĂ©ditations. Nous savons que le doute est le point de dĂ©part de la rĂ©flexion philosophique qui nous amĂšne au cogito ergo sum, il est Ă la base d'une longue rĂ©flexion et a pour caractĂ©ristiques d'ĂȘtre tant mĂ©thodique hyperbolique. Son ignorance est une ignorance qui se sait, qui se connait. Elle entre en contradiction avec l'ignorance qui s'ignore de ses interlocuteurs; Nous sommes ici en prĂ©sence d'un pseudo savoir, d'un faux savoir. Ce cheminement socratique de la pensĂ©e est rendu possible grĂące Ă la dialectique; nous entendons par dialectique, la confrontation de deux thĂšses opposĂ©es, une thĂšse et une antithĂšse. Ainsi que nous l'affirme Platon dans son dialogue intitulĂ© Le ThéétĂšte. Socrate est comme sa mĂšre qui Ă©tait sage-femme, il accouche les esprits en les aidant Ă mettre au jour les contradictions qu'ils portent en eux-mĂȘmes. Il fait accoucher les esprits de leur pseudo savoir. La mĂ©thode socratique la dialectique L'ironie L'ironie reflĂšte l'aptitude de celui qui interroge en feignant l'ignorance afin de faire en sorte que l'interrogĂ© se remette en question. Nous avons en premier lieu, La maĂŻeutique qui se dĂ©finit par l'art d'accoucher les esprits du vide dont ils sont pleins. Il s'agit de montrer le vide de celui qui croyait savoir. Il faut pour cela souligner les contradictions de celui qui croit savoir et qui ignore son ignorance. Socrate accouche les esprits comme sa mĂšre, sage femme accouchait les corps. L'Ă©lenctique, terme scolastique qui signifie, rĂ©futatio, rĂ©futation. Il faut Ă ce niveau second, montrer les contradictions dans l'art cathartique, technique libĂ©ratrice de la pseudo connaissance. L'anatreptique, cette derniĂšre Ă©tape correspond au renversement opĂ©rĂ© par le respect des trois Ă©tapes de la mĂ©thode, tout se ramĂšne en fait Ă la maĂŻeutique DĂ©couvrez comment trouver un philo cours. La valeur de la mĂ©thode La mĂ©thode socratique permet de passer du vrai au faux, nous sommes renvoyĂ©s Ă la nĂ©cessitĂ© de passer du sensible Ă lâintelligible qui Ă©tait le souci premier de Platon ainsi que le suggĂšre le mythe de la caverne ». Il sâagit pour lâhomme de saisir lâidĂ©e en soi des choses, câest-Ă -dire lâessence. Il nous faut sortir du monde empirique et celui des opinions pour un monde philosophique dâidĂ©es.
La science nâexplique pas tout ! Vous avez dĂ©jĂ entendu, lu ou prononcĂ© cette sentence. Elle tombe dans un dĂ©bat ou dans une discussion au moment oĂč il faudrait avouer que lâon nâa pas dâargument pour soutenir une opinion sur un phĂ©nomĂšne non expliquĂ© voire non avĂ©rĂ©. Elle abonde Ă la bouche de ceux qui veulent croire aux voyages astraux ou au pouvoir de guĂ©rison des pierres. Puisque la science nâexplique pas tout, il faudrait accepter que leur conviction personnelle, souvent fondĂ©e sur des ouĂŻ-dire, est raisonnable. Il faudrait respecter leur opinion. Respecter est ici le maĂźtre mot, mais dans ce contexte il a le sens un peu particulier que lâon est priĂ© de se retenir de critiquer, de questionner, de demander des preuves. Puisque la science a ses limites, alors on veut pouvoir croire Ă lâexistence du Monstre du Loch Ness, mais surtout on veut pouvoir le dire sans recevoir de contredit. Au nom de la libertĂ©. Sauf que non. Cela ne fonctionne pas de cette maniĂšre. Moi jâai raison, parce que la science nâexplique pas tout. » Nâest pas un argumentaire trĂšs puissant. Tout ne sâexplique pas ? Expliquer, ce nâest pas produire une agrĂ©able narration, un rĂ©cit confortable, câest dĂ©crire la chaĂźne causale dâĂ©vĂ©nements qui produit le phĂ©nomĂšne dont il est question. Expliquer est donc une tĂąche ardue qui nĂ©cessite de franchir dâinnombrables obstacles entre la nature telle quâelle existe dans son infinie complexitĂ© et notre comprĂ©hension de ce qui sây passe. La science implique un travail laborieux, lent, et elle affiche des rĂ©sultats imparfaits, souvent approximatifs. Mais ce sont des rĂ©sultats fiables, et ce nâest pas rien. Pour frustrante que soit notre ignorance, il serait sage de ne pas oublier que le peu que lâon sait nâa pas Ă©tĂ© acquis par la transcommunication instrumentale, par le chamanisme, lâastrologie, la mĂ©ditation ou la priĂšre, mais bien par lâutilisation dâune mĂ©thodologie rationnelle et sans cesse raffinĂ©e. La science nâexplique pas tout, mais ce quâelle nâexplique pas, on se demande bien qui saurait lâexpliquer mieux, et comment lâon pourrait Ă©valuer la validitĂ© de ce savoir. En effet une connaissance que lâon ne sait pas justifier est-elle toujours une connaissance ? Quand, deux fois par jour, une montre cassĂ©e indique lâheure exacte, en devient-elle fiable ? Science sans conscience, etc. Oui, nous connaissons Rabelais aussi. Celui qui dit la science a ses limites », pose souvent ce prĂ©ambule Ă une affirmation sans preuve parfois elle est improuvable du reste que lâon devrait accepter pour vraie au nom de tout ce quâon ignore sur lâunivers. Ce sophisme se nomme lâappel Ă lâignorance. On peut toujours se dire oui mais si jamais X est vrai, alors... » et imaginer des litanies de consĂ©quences toute parsemĂ©es dâhypothĂšses ad hoc. Sur la base de ce que lâon ignore Ă propos de phĂ©nomĂšnes hypothĂ©tiques, on peut construire des histoires cohĂ©rentes, câest dâailleurs le point de dĂ©part de beaucoup dâĆuvres de fiction. Or, on ne demande pas Ă la fiction de nous dĂ©crire comment marche le monde, et en Ă©change elle ne prĂ©tend pas le faire. On explique quand mĂȘme pas mal de choses. Tout phĂ©nomĂšne que les sens humains nous permettraient dâobserver est accessible Ă lâexpĂ©rimentation scientifique. Ce nâest pas forcĂ©ment facile, cela peut nĂ©cessiter des protocoles complexes, longs, rĂ©barbatifs, mais il nây a aucune raison pour dire par exemple que la communication avec les dĂ©funts ou le voyage astral Ă©chapperait Ă la rĂšgle. MĂȘme des phĂ©nomĂšnes rĂ©putĂ©s immatĂ©riels peuvent ĂȘtre Ă©tudiĂ©s, puisque ceux qui les rapportent sont faits de matiĂšre, possĂšdent un cerveau Ă©galement fait de matiĂšre, et que lâon peut observer cette matiĂšre et mettre en place des protocoles dans lesquels le phĂ©nomĂšne prĂ©sumĂ© a une action sur cette matiĂšre. La science nâexplique pas tout » est alors un faux-fuyant quâemploient ceux qui veulent continuer de croire en sâexonĂ©rant de tout effort pour prouver ce quâils disent. Bien sĂ»r, rien ne les oblige Ă prouver ce quâils pensent, rien ne doit empiĂ©ter sur leur libertĂ© de le penser. Câest un droit primordial. De mĂȘme nous devons jouir de la libertĂ© primordiale de rappeler Ă ceux qui voudraient convaincre les autres de la justesse de leurs thĂšses sur tel ou tel phĂ©nomĂšne, quâil existe un moyen connu, reconnu, Ă©prouvĂ©, pour eux de le faire. Ce nâest pas en vendant des livres, des confĂ©rences ou des films. Ce nâest pas en racontant des histoires sympathiques. Ce nâest pas non plus en dĂ©nigrant le travail des autres ou en jouant la victime offensĂ©e par le scepticisme lĂ©gitime qui accueille leurs prĂ©tentions. Non, ce moyen de faire leurs preuves, câest la pensĂ©e mĂ©thodique, rigoureuse, expĂ©rimentale, ouverte, rĂ©futable. Bref, câest la science qui prouvera lâexistence de lâĂąme si lâĂąme existe ; câest la science qui prouvera lâĂ©ventuelle existence de nâimporte quel phĂ©nomĂšne paranormal. On peut le dire avec une certaine assurance parce que câest ce que nous enseigne lâhistoire du savoir humain. Aucune connaissance apportĂ©e par la science nâa jamais Ă©tĂ© rĂ©futĂ©e par une mĂ©thode magique ou par lâintuition. Quand une connaissance scientifique devient caduque, câest toujours le rĂ©sultat de plus de science. ⊠JusquâĂ preuve du contraire. Câest pour ces bonnes raisons que vous ne pouvez vous attendre Ă voir les gens rationnels Ă©pouser votre opinion si vous ne vous astreignez pas Ă lâĂ©tayer avec des arguments vĂ©rifiables, avec des preuves rĂ©futables. Et câest pourquoi encore, si vous Ă©chouez Ă convaincre les sceptiques, la raison de cet Ă©chec est Ă rechercher en premier lieu dans lâhypothĂšse que votre opinion mĂ©rite dâĂȘtre revue et corrigĂ©e.U33j.