Bonjour La suspension du contrat de travail ne signifie pas automatiquement que vous avez le droit de travailler ailleurs. Déjà , en grève vous gardez votre obligation de loyauté à votre employeur : interdiction de travailler pour la concurrence sans son autorisation sous peine de commettre une faute grave, voire une faute lourde
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Conflitsde loyauté, conflits d'appartenance : outils de la construction de l'enfant en accueil familial; Conflit de loyauté et interdit de penser; Loyautés pour l’enfant dans la séparation des parents . Comment accompagner l'enfant et sa famille en présence d'un conflit de loyauté ? La parole de l'enfant en médiation familiale; Aider l'enfant à dépasser les liens de loyauté post
Galurin et Mélusine 1 "sont placés en famille d'accueil" de Anne-Sophie SalibaEN RUPTUREDate de disponibilité 20 août 2022 Galurin et Mélusine, deux petits lapereaux de 5 et 6 ans qui traversent une période familiale difficile sont placés en famille d’accueil. Cet ouvrage est le premier tome d’une série destinée à expliquer aux enfants de façon ludique, les difficultés de la vie. 94g Galurin et Mélusine, deux petits lapins, arrivent dans une famille d’accueil, la famille ours, suite à la décision du juge pour petits animaux. Cette histoire, s’adresse aux enfants à partir de 3 ans, et a pour objectif de décrire cette situation inconnue et angoissante qu’est le placement familial. Galurin et Mélusine, deux petits lapereaux de 5 et 6 ans qui traversent une période familiale difficile sont placés en famille d’accueil. Cet ouvrage est le premier tome d’une série destinée à expliquer aux enfants de façon ludique, les difficultés de la vie. ISBN 9782381311456 Distribution NP Livres Auteure Anne-Sophie Saliba Illustratrice Alicia Pansardi Pages 48 Illustrations 14
Ondiscutera ensemble de coparentalité, de communication, de coparentage, de conflit de séparation, d’aliénation parentale, de médiation, d’émotions, de garde, de temps parental, de charge mentale, de responsabilités parentales, de partage de tâches, de conflit de loyauté, de crise d’enfants, de discipline, de droit de la famille, de violence familiale, d'aliénation parentale
D’habitude, les conflits de loyauté concernent les enfants, écartelés entre parents séparés. Là , c’est différent, c’est moi qui suis paralysé dans un conflit de loyauté, entre mon fils et ma femme actuelle. En résumé, j’ai 62 ans, séparé en 1988 avec deux fils 1 et 4 ans, marié en 1993, plus de 20 ans de guerre avec mon ex, enfin conclue par une sorte d’armistice je n’ose dire la paix…. Cependant, le conflit vient de se ranimer, entre mon fils cadet 27 ans et sa BM, jamais acceptée par lui. Il y a un mois, il m’écrit qu’il ne veut absolument plus avoir affaire à elle, car il ne supporte plus ses attitudes qu’il juge hostiles, et surtout m’interdit de lui en parler. Je n’ai donc rien dit à ma femme, pensant que la crise allait retomber, jusqu’à ce que la chose soit rendue publique, car ma femme voulait qu’on aille lui rendre visite, ce qui m’a contraint à la révéler. Maintenant, elle me reproche durement de ne pas l’avoir mise au courant, je suis passée pour une conne… » déplore-t-elle. Si nous en restons là , il n’y aura plus de réunion en famille ensemble ». Je ne verrai mon fils qu’en l’absence de ma femme, et si elle est présente, il s’abstiendra d’y être. Bonjour l’ambiance… Je suis dans une tristesse absolue. Qu’aurais-je dû faire ? Que puis-je faire désormais ?
Lepetit manchot ne s'autorise pas à être bien dans sa famille d'accueil car il ne veut pas faire de peine à sa maman. Ce nouvel album traite du conflit de loyauté, ce sentiment que l'enfant
Conflit de loyauté et relation d'aide Assistez à la vidéo conférence simultanée dans la salle Reine Élisabeth. Vous pourrez profiter confortablement des présentations des orateurs par écran interposé. Ce système a été mis en place car la conférence en direct affiche complet. Un titre ironique pour désigner une réalité qui ne l’est pas moins ! Au cours de ce colloque, nous envisagerons comment des enfants, des adolescents, des parents, et même des professionnels, peuvent être placés devant des choix difficiles, sinon impossibles. En effet, comment choisir entre un père et une mère, entre une famille biologique et une famille d’accueil, entre la famille et un foyer d’hébergement, entre des parents et des grands-parents, entre une culture d’origine et une culture d’adoption, entre la fidélité au passé et le désir d’avenir ? Ces situations placent l’individu dans une position pour le moins inconfortable appelée conflit de loyauté», source de nombreuses souffrances, d’infinies ruminations, mais aussi d’échecs chroniques, de sabotages et de blocages. Comment pouvons-nous soutenir les enfants et les adolescents pris dans un conflit de loyauté et les aider à dépasser cette situation difficile ? Comment respecter les besoins d’attachement de l’enfant à sa famille - quelle qu’elle soit - pour éviter de le placer sans le vouloir, et avec les meilleures intentions, dans un conflit de loyauté par rapport à ses proches ? Comment dépasser notre propre embarras lorsque nous avons le sentiment que travailler en respectant l’intérêt de l’un va peut-être se faire au détriment de l’autre ? Deux journées d’étude pour partir à la recherche des routes à emprunter, des sentiers à baliser, des voies royales à éviter, des caps à garder et des chemins de traverse à découvrir pour sortir de l’impasse.
Maiscette année, Stanislav a pu revenir en France, pour son bonheur et celui de sa famille d’accueil. Vosges. Guerre en Ukraine et Covid-19 : après deux ans d’éloignement, le jeune
Passer au contenu –ZOOM+ AccueilFormations courtesProfessionnels de l’enfance et de l’adolescenceProblématiques familiales et socialesAccompagnements des pratiques professionnellesLe management à l’épreuve du socialFormation longuesSur mesureBilan de compétencesAgenda L’ACCUEIL FAMILIAL UNE PARENTÉ PARTAGÉE, UN CONFLIT DE LOYAUTÉ Z-R17adminepe2022-07-28T082843+0000 Description du projet L’ACCUEIL FAMILIAL UNE PARENTÉ PARTAGÉE, UN CONFLIT DE LOYAUTÉ Z-R17 Public Méthode Contenu Objectif Pré-inscription Imprimer le programme Infos pratiques Durée Lieux École des Parents et des Éducateurs d’Île-de-France 5, impasse Bon Secours 75543 Paris Cedex 11 Vous ne pouvez pas vous inscrire à titre individuel à cette formation. Elle s’adresse à un collectif de travail. Elle peut être menée en présentiel ou en distanciel. Si vous souhaitez l’organiser au sein de votre structure merci d’adresser un mail à formation Dates 07-08 MARS + 24 MARS 2023 / Tarif ENTREPRISE/OPCO 750 € INDIVIDUEL 600 € INTRA A définir en fonction du projet Public Assistants familiaux Accessibilité de nos formations aux personnes en situation de handicap. Notre organisme de formation met tout en œuvre pour adapter ses dispositifs de formation aux personnes en situation de handicap. Nous vous proposons • De vous accueillir et de vous accompagner individuellement. • D’identifier vos besoins spécifiques au regard de votre situation de handicap. • De mettre en œuvre les adaptations pédagogiques et/ou matérielles nécessaires. • Vous aider à construire votre parcours de formation à l’EPE-IDF. Prérequis Méthode Méthode découverte, magistrale. analogique, interrogative Les attributs de l’autorité parentale La délégation incidences Droits et obligations du parent MODALITÉS D’ÉVALUATION Dans le cas des formations non certifiantes, les moyens mis en œuvre pour déterminer si le stagiaire a acquis les connaissances ou les gestes professionnels dont la maîtrise constitue l’objectif initial ou les objectifs de l’action de formation pourront être des QCM, des grilles d’évaluation, des travaux pratiques exercices, mises en situation…, des tests réguliers de contrôle de connaissances ou des entretiens de bilan en fin de formation. En dehors de l’évaluation formative réalisée tout au long de la formation exercices, mises en situation, quizz, QCM, études de cas, une évaluation sommative sera réalisée à la fin de la formation. Une attestation de fin de formation sera remise au bénéficiaire, elle précisera les modalités d’évaluation mises en place ainsi que son niveau d’acquisition des compétences. Public et méthode CONTENU ET OBJECTIFS Contenu Formateurs experts Tous nos formateurs ont une pratique de terrain en tant que psychologues cliniciens, psychologues du travail, psychanalystes, avocats, juristes, médiateurs familiaux, éducateurs de jeunes enfants, anthropologues, sociologues, consultants, etc. Experts et praticiens, ils vivent sur le terrain les évolutions en cours du secteur social et médico-social et expérimentent les outils qu’ils proposent en formation. Cette formation sera animée par un psychologue et un juriste Parenté et parentalité. La place des parents et la question de l’autorité parentale Les principes de coéducation Le rôle et les missions de l’assistant familial en lien avec le référentiel professionnel Suppléance et substitution Le rôle des parents et des autres adultes dans la construction de l’identité de l’enfant L’importance de l’histoire familiale de l’enfant, de ses origines et de ses racines L’importance des fonctions de la mémoire familiale La place des membres de la famille d’accueil comme figures d’attachements et modèles identificatoires Les troubles de l’attachement et le placement L’attachement entre la famille d’accueil et l’enfant accueilli Identification du conflit de loyauté Les enjeux du conflit de loyauté La question de la posture professionnelle de l’assistant familial lorsque l’enfant est pris dans le conflit de loyaut Le rôle et l’accompagnement de l’équipe dans la résolution du conflit de loyauté L'autorité parentale dans le cadre d'une délégation Les attributs de l'autorité parentale La délégation incidences Droits et obligations du parent Objectifs Identifier et considérer le rôle et les missions de l’assistant familial en lien avec le référentiel professionnel Différencier suppléance et substitution Considérer la place des membres de la famille d’accueil comme figures d’attachements et modèles identificatoires Examiner la question de la posture professionnelle de l’assistant familial lorsque l’enfant est pris dans le conflit de loyauté Appréhender l'accueil familial dans un contexte légal Délai d’accès à la formation pour les formations inter-entreprises durée estimée entre votre demande de renseignements ou votre demande de préinscription et le début de la formation votre demande de préinscription ou votre demande de renseignements sera traitée sous 72 heures. Nous vous confirmerons l’ouverture de la formation au plus tard 30 jours avant son début. Se pré-inscrire Attention cette démarche n'est qu'une pré-inscription. Afin de procéder à votre inscription définitive, vous devez nous faire parvenir le devis signé ou l'accord de prise en charge signé par votre employeur. Partager avec Page load link Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes
Considérerla place des membres de la famille d'accueil comme figures d'attachements et modèles identificatoires. Examiner la question de la posture professionnelle de l'assistant
– A quelle heure ils arrivent vos copains qui viennent dîner ce soir, papa ? Je sais bien pourquoi Fiston me pose la question il veut s’organiser sa petite soirée de jeux vidéo. A 11 ans, c’est normal. – Désolé, c’est annulé, Fiston. On dîne tous ensemble ce soir et à l’heure normale. – Et pourquoi ils viennent pas ? – Parce qu’ils se sont fâchés, et qu’ils ne sont pas disponibles pour faire la fête avec nous, voilà tout. Fiston fait mine de ne pas être affecté par le changement de programme, et se met à préparer son cartable pour demain. Il ajoute, l’air de rien – Ils s’engueulent souvent ces amis-là . Depuis qu’on les connaît, ça va rarement bien entre eux. Cela dit, ça m’étonne pas. – Qu’est-ce que tu veux dire, Fiston ? Tu les connais à peine … Fiston s’affaire à trier ses livres et ses cahiers il en sort de son cartable et en remets d’autres dans un mystérieux va-et-vient. – Pas besoin d’être un grand psychologue comme toi pour voir qu’Adelphia fait souvent des trucs qui agacent Terence. – Et réciproquement ! rétorquais-je vivement, pour ne pas lui laisser croire que les problèmes ne viennent que d’un côté. – Certes, admet –il, mais je ne parle de ce que j’ai observé. Comme tu le dis toi-même je les connais peu. Le même mécanisme a sûrement lieu dans l’autre sens. – Mais de quel mécanisme parles-tu ? lancé-je, intrigué. – Par exemple, Terence a beau demander sans arrêt à Adelphia de ne pas rester en jogging toute la journée, elle ne change pas sa manière de s’habiller ! – Elle fait bien comme elle veut, objecté-je, sans conviction. – Bien sûr Papa, mais comme par hasard, sa mère faisait pareil ! De plus, elle ne cherche pas à défendre un point de vue, mais elle fait juste comme si sa demande n’avait aucune légitimité, et n’avait donc même pas à être commentée ! – Ton observation est juste, Fiston… Mais pourquoi alors d’après toi, continue-t-elle à faire quelque chose qui lui gâche sa vie conjugale, sans même tenter d’en négocier un aspect ou un autre ? Fiston s’est figé, pensif. Il a sa trousse à la main, et s’anime tout à coup. – Car faire comme sa mère, c’est montrer qu’elle reste sa fille. Qu’elle est en priorité plus fille qu’épouse. Elle reste loyale à sa filiation, et continue de bénéficier d’une appartenance protectrice. – N’importe quoi, Fiston ! dis-je en m’asseyant à son bureau d’écolier. Elle aime son mari et Terence est très protecteur vis-à -vis d’elle ! Elle peut lâcher l’appartenance à sa famille d’origine, puisque maintenant elle est mariée… – Sauf que Terence peut la quitter ! Un couple ça divorce, on n’a jamais aucune certitude. Tandis que la relation à sa mère, même si elle l’oblige à une loyauté aliénante, ça c’est du solide, du durable ! Garanti pour l’éternité. À côté de ça, l’engagement de Terence auprès d’elle ne fait pas le poids. Alors elle choisit l’appartenance la moins risquée… – Ca se tient. Mais ça doit être inconscient, alors ! – Évidemment c’est inconscient, s’énerve Fiston, en me poussant de son siège pour s’y installer. A l’entendre se plaindre de sa mère, on aurait même l’impression qu’elle a vraiment envie de la quitter pour de bon. Tu vois, même elle croit qu’elle a coupé le cordon, comme tu dis. 1 Je vais m’asseoir sur son lit, et attrape machinalement la panthère rose en plastique sur sa table de nuit. – Le risque, c’est que Terence finalement se lasse, et la quitte pour de bon ! ça ne fait pas ses affaires ! – Elle aura confirmé que les hommes sont moins fiables que les mères !rétorque Fiston d’un air triomphant. – Mais comment faire alors pour que l’engagement d’un conjoint égale celui des parents en termes d’assurance de protection ? Fiston me sourit gentiment, comme si ma question lui semblait trop naïve. -Il ne l’égalera jamais, et heureusement ! L’enfance est la période de la vie on l’on bénéficie d’un environnement réversible et prévisible. Pour grandir, il faut vivre une véritable aventure, celle d’une présent que l’on construit ensemble et au fur et à mesure. Sans certitude, sans garantie, mais avec le risque de la liberté ! Fiston m’arrache des mains la figurine que je maltraitais sans m’en apercevoir. – Et laisse ma panthère rose, elle ne t’a rien fait, d’abord ! Il se précipite sur moi dans un grand éclat de rire, et nous chahutons un moment sur son lit. Il s’interrompt tout à coup et ma lance – Tout ça est aussi valable pour Terence ! Le couple, on est deux pour le construire, n’oublie pas ! ——– 1 Fiston fait allusion ici à mon passé d’obstétricien, que j’avais pourtant déjà cessé d’exercer quand il est né. Dr Christophe Marx Août 2011 Pour réagir à ce texte
Leconflit de loyauté dans l’accueil relais : l’identifier, le comprendre, le résoudre Les liens d’attachement entre l’enfant et ses « différentes familles » (Famille naturelle, famille d’accueil principale et famille d’accueil relais) Les missions de l’assistant familial et leur sens dans l’accueil relais. L’importance de la création d’un l’album de vie avec ou par
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placementfamilial, enfant place, famille d'accueil, belgique, protection de l'enfance, conflit de loyaute, relation equipe educative-famille Résumé : Quand il s’agit de venir en aide à un enfant ou à un ado en difficultés, l’aide à la jeunesse travaille en priorité avec ses parents qu’elle soutient dans leur rôle éducatif.
Conflit de loyauté, séparation parentale et phobie scolairePar Anglada Eulà lia, Meynckens-Fourez MurielPour citer cet article Anglada E., Meynckens-Fourez M. 2016. Le conflit de loyauté dans les cas de séparation parentale », Thérapie Familiale, 37, 3/ Dans nos sociétés actuelles, la durabilité du couple s’avère fragile et l’expérience répétée de se séparer et de reconstruire une nouvelle relation à deux, voire une nouvelle famille devient fréquente. En effet, la plupart des individus qui se sont séparés ou ont divorcé tentent de refaire leur vie et entraînent leurs enfants dans ces aventures parfois multiples Berger, 2014.Les changements rapides des modèles familiaux dans nos sociétés ne permettent plus aux individus de trouver, dans le contexte habituel de la famille traditionnelle, des réponses adéquates aux situations nouvelles auxquelles ils ont à faire face. Ils rencontrent peu de modèles auxquels ils peuvent s’identifier et se référer pour intérioriser certains aspects des relations assistons à plusieurs mouvements au sein des familles. Nous observons une tendance très marquée vers le besoin de réalisation individuelle, souvent au prix du sacrifice d’une réalisation familiale. Les sentiments, le désir personnel prennent le pas sur les besoins de l’enfant et celui-ci n’est plus actuellement un frein à l’éventuelle séparation de ses observe que dans les situations de conflit parental important, dans la majorité des cas, chaque parent reconnaît que l’enfant a besoin de l’autre parent, mais la réponse à ce besoin est entravée par le conflit conjugal. Dans les cas les plus pathologiques, l’un des parents est incapable d’accepter que leur enfant ait besoin de l’autre parent ou encore, l’enfant est instigué contre l’autre parent comme dans l’aliénation Siméon 1999 décrit que les conjoints en crise s’accrochent à leur fonction parentale. Abandonné, disqualifié, seul, le parent s’accroche à l’enfant et, à travers lui, tente de restaurer son narcissisme, sa fierté personnelle, punit aussi son partenaire de l’abandon ressenti. S’ensuit la famille monoparentale avec le surmenage du parent seul, son besoin de proximité avec ses enfants et de disqualifier l’autre parent en bloquant les identifications des enfants à ce dernier ».Dans nombre significatif de situations de séparation, un parent ne peut supporter l’idée que l’enfant ait passé des bons moments avec l’autre ». Si bien qu’il les nie, en veut à l’enfant, voire se sent détruit. Dans ces situations, lorsque l’enfant est en accord avec un parent, il se trouve automatiquement en désaccord avec l’autre parent. Ceci n’est pas sans rappeler M. Bowen cité par Meynckens, Henriquet, 2005 qui décrit ainsi les situations de clivage dans un système si vous n’êtes pas avec moi, vous êtes contre moi ».Un enfant peut aussi se sentir tout à fait déchiré lorsqu’il doit maintenir secret auprès d’un parent le fait que l’autre entretient une relation extraconjugale. Qu’il parle ou qu’il se taise, il croit trahir l’un ou l’autre. Il en est de même, à chaque étape de la recomposition familiale qui fait souffrir l’autre de la souffrance et les troubles engendrés varient d’un enfant à un autre, et dépendent de facteurs multiples comme l’âge, la personnalité, le contexte familial, entre autres. Les conflits ainsi que les changements matériels et familiaux qui en découlent peuvent entraîner chez l’enfant, un sentiment d’insécurité, voire provoquer de véritables angoisses, qui peuvent prendre différentes formes crises d’angoisse, agitation, difficulté de concentration, peur de l’abandon réactivée s’extériorisant par des troubles du sommeil, jusqu’à la crainte d’être à son tour abandonné par le parent qui est parti, voire par le parent restant. S’y ajoute un sentiment de culpabilité, car, en assistant à la séparation de ses parents, l’enfant peut penser qu’il en est la dans un conflit de loyauté, sa fidélité peut l’amener à prendre parti pour le parent qu’il estime victime de la séparation et certains parents, pris par l’intensité de leurs réactions, ne se rendent pas compte qu’ils imposent plus ou moins implicitement leurs choix à leur enfant en disqualifiant régulièrement l’autre parent, ne permettant pas à l’enfant d’en conserver une image article est issu de notre pratique clinique dans un service de consultations, résultat du constat du nombre croissant de demandes de suivis pédopsychiatriques, liés à des situations de phobie scolaire Anglada, 2015 chez des enfants pris dans une situation de conflit parental. Dans ces situations, la phobie scolaire peut être lue comme un symptôme qui prend place comme la manifestation d’un malaise au sein de la dynamique familiale. Nous avons pu constater que des enjeux semblables se retrouvaient parfois dans des familles issues de l’immigration où les enfants sont tiraillés entre deux de cet article est de discuter la question du conflit de loyauté dans les cas de séparation conflictuelle. Pour cela, nous souhaiterons aborder les points suivants Le concept de loyauté de exemple clinique d’un enfant pris dans une situation de conflit de loyauté et qui présente des difficultés éléments d’évaluation clinique dans le cas de séparation, qu’il s’agisse d’une séparation des parents ou une séparation du pays d’ conclusion, nous nous poserons la question des perspectives possibles pour les thérapeutes familiaux afin d’ouvrir des pistes d’ de loyauté Le concept de loyauté a été introduit dans le champ des psychothérapies familiales par Ivan Boszormenyi-Nagy, psychiatre d’origine hongroise qui, dès la fin des années cinquante, fut le fondateur de la thérapie contextuelle [1] croisement entre l’approche systémique et la psychanalyse Michard, 2005.Sensible aux transmissions faites d’une génération à l’autre, Boszormenyi-Nagy développe le concept de loyauté pour décrire le lien résistant et profond, unissant entre eux les membres d’une même famille, lien qui transcende tous leurs conflits. La loyauté est une force régulatrice des systèmes. Le contexte de loyauté est issu soit d’un rapport biologique de parenté, soit d’attentes de réciprocité résultant d’un engagement relationnel. Dans les deux cas, le concept de loyauté est de nature triadique. Il implique que l’individu choisisse de privilégier une relation au détriment d’une autre ».Selon Boszormenyi-Nagy 1973, c’est comme si chaque famille avait son propre livre de comptes où sont consignés les dettes et les gains c’est-à -dire les fautes ou transgressions commises, ou bien encore, les mérites. Tout se passe comme s’il existait une loi implicite imposant le remboursement ou la réparation de chaque dette. Si cette loi n’est pas respectée, le poids de la dette sera transmis à la génération suivante, où l’un des membres peut se voir délégué le rôle de veiller au remboursement ou à la retransmission de cette fonction vers un précise encore que par la filiation, l’enfant ressent d’emblée un devoir éthique de loyauté envers ses propres parents, dont il cherchera à s’acquitter. C’est une loyauté existentielle. Les parents ont acquis en quelque sorte une légitimité aux yeux de l’enfant, lequel pour se montrer loyal, devra rembourser sa dette envers eux ; il s’agit alors de loyauté verticale. A noter qu’au sein d’une fratrie ou de façon plus diffuse, dans un couple, on a à faire aux loyautés horizontales. Nonobstant, l’enfant ne sera jamais en mesure de pouvoir rendre ce qu’il a reçu de ses parents. Il pourra alors se tourner vers d’autres, vers les générations suivantes par description doit aussi tenir compte du stade développemental de la famille et de son organisation et clivage de loyauté Le conflit de loyauté s’instaure quand l’enfant est pris dans un piège. Comme mentionné auparavant, la loyauté s’établit par rapport à des questions dont les réponses peuvent entrer en compétition comme par exemple envers qui suis-je plus obligé ? Qui est le plus vulnérable dans cette situation ? La loyauté est donc un choix qui prend notamment en compte endettement, besoin, vulnérabilité et compétence du aux attentes ou aux missions des parents séparés devient le plus souvent impraticable. L’enfant tente un juste équilibre de ses loyautés par rapport au déficit de la réciprocité entre ses parents, punissant, par exemple, le parent qui lui paraît responsable ou capable de survivre plus facilement à la blessure du couple. Il essaie de réparer les injustices subies par un parent du fait de l’autre, protégeant un parent contre l’ clivage coince l’enfant entre ses deux parents et il lui est impossible de choisir. À l’inverse du conflit, où se présente toujours une porte de sortie malgré la culpabilité qui en découle, le clivage n’en offre aucune. L’enfant ne peut ni donner ni recevoir d’un parent sans être déloyal vis-à -vis de l’autre et surtout, sans craindre de le démolir. La situation de loyauté clivée rend tout recevoir inacceptable, toute dette impayable. L’impact est d’autant plus profond que la loyauté n’implique pas seulement les parents mais inclut, dans la plupart des cas, les de loyauté clivée en clinique pédopsychiatrique Michel est un enfant de 12 ans qui ne va plus à l’école. Sa mère adresse une demande de suivi pédopsychiatrique dans un service de santé mentale [2] car depuis le début de l’année, Michel a dépassé les jours [3] d’absentéisme scolaire permis par la loi belge et cela pose problème au niveau de l’école. Selon les intervenants de l’école, Michel présente une phobie les matins, depuis plusieurs mois, c’est la crise. Michel pleure et refuse de quitter la maison. Selon sa mère, il veut juste rester dans son lit et il a déjà parlé de suicide. Il refuse même de jouer au hockey, sport qu’il aime énormément. La scolarité de Michel a été marquée par un changement d’école en 5e primaire suite à un vécu d’harcèlement. Actuellement, il nous explique aimer beaucoup sa nouvelle école et avoir beaucoup d’ est le plus jeune d’une fratrie de deux. Lui et son frère Charles, âgé de 14 ans, habitent avec leur mère. Quant au couple parental, il est séparé depuis 3 ans moment où le père de Michel est parti vivre au Maroc. Il avait comme projet de développer un business de chocolats les deux années durant lesquelles Monsieur a habité au Maroc, le contact entre lui et ses enfants a été irrégulier, le père de Michel ne retournant qu’une semaine tous les quatre mois en Belgique. Néanmoins, depuis un an, alors que Michel avait 11 ans, son père est de retour en Belgique. A ce jour, le père présente des difficultés économiques, liées à la faillite de son projet de chocolats belges. Il loge actuellement chez sa mère de Michel explique avoir beaucoup souffert de la séparation. Elle a dû s’occuper toute seule des enfants. A ce jour, elle est en colère car le père de Michel a introduit auprès du juge une demande de garde faisons rapidement l’hypothèse qu’il y a des enjeux relationnels intrafamiliaux. La suite nous montrera en effet que Michel était entraîné à renforcer son symptôme, vu la dynamique familiale qui s’était développée autour de lui. Les parents et Michel seront vus à un rythme assez soutenu tous les 15 cette situation clinique, la loyauté est au cœur du symptôme. C’est pourquoi j’ai opté [4] pour des entretiens à géométrie variable entretiens individuels avec Michel, sa mère et son père, entretiens père-Michel, entretiens mère-Michel et entretiens parents-Michel. Cela m’a permis de garder une loyauté avec chaque membre de la famille. Charles, le frère de Michel a toujours été invité aux entretiens familiaux. Malheureusement, il n’a jamais voulu venir. Mon hypothèse est que le frère s’est senti culpabilisé pour des raisons que nous n’expliciterons pas deux entretiens parent-enfant et un entretien individuel, j’apprends que le juge a décidé d’une garde principale chez la mère et un week-end sur deux chez le père. Les parents semblent d’accord avec cette décision. Néanmoins, Michel refuse tout contact avec son père. Il ne veut pas aller chez lui car il l’accuse d’avoir abandonné sa famille. Il nous explique avoir honte de lui car il a perdu son emploi et qu’il doit vivre avec sa propre les deux années durant lesquelles son père a vécu au Maroc, Michel a manifesté ouvertement sa loyauté à l’égard de sa mère. Il a dépensé toute son énergie pour que sa mère soit bien, occupant là un rôle parentifié. Depuis que son père est parti, Michel et sa mère dorment loyauté a fait que Michel retrouve des sérieux bénéfices secondaires personnels et familiaux. Néanmoins, même s’il se sent renforcé en donnant, ce pouvoir qu’il a l’a angoissé très fort. Au moment où j’ai reconnu les efforts de Michel, le contact entre Michel et moi s’est noué et une porte d’entrée s’est montre bien que travailler avec un couple parental en conflit est extrêmement difficile. Le thérapeute est parfois amené à un travail d’équilibriste, veillant à respecter la partialité multidirectionnelle envers les membres de la famille présents et absents. Cette posture renseigne aussi sur l’insécurité dans laquelle les enfants peuvent se trouver. Par la suite, nous aborderons quelques éléments importants de l’évaluation clinique pédopsychiatrique dans les situations de séparation conflictuelle tout en faisant le lien avec la situation clinique de Michel et de sa éléments d’évaluation La fonction du symptôme En découvrant la fonction du symptôme, les thérapeutes peuvent comprendre en quoi le patient identifié a des bonnes raisons de fonctionner ainsi et de quelle manière chaque membre de la famille joue un rôle qui a du sens selon les impératifs du décrit bien Ausloos 2013, c’est par accident qu’un comportement aléatoire va être sélectionné et c’est à l’occasion des réactions qu’il suscite qu’il va être amplifié et finira ainsi par se cristalliser sous la forme d’un son comportement, Michel restait auprès de sa mère. Les crises qu’il présentait au moment de se rendre à l’école ont commencé à entrer dans les modalités organisationnelles du système familial et cela a eu un impact sur son économie personnelle. On pourrait faire l’hypothèse que Michel s’est investi et a été investi dans la mission de soutenir sa mère en souffrance suite à la séparation. Un enfant est souvent prêt à tout pour tenter de restaurer une place à son parent. C’est ainsi qu’on peut comprendre les différentes formes que prend la parentification. Y trouvant des intérêts familiaux et personnels, Michel s’est lancé dans cette mission et est devenu aussi le cela qu’Ausloos 2013 appelle le processus de cristallisation-pathologisation. En effet, à un moment donné, le comportement sélectionné et amplifié se cristallise, commence à devenir une habitude, à faire partie de la vie du sujet, à être le moyen par lequel on l’identifie dans son système. Changer cette dynamique est difficile car des nombreuses rétroactions négatives maintiennent alors l’équilibre trouvé par le système. La pathologisation est bien sûr liée au fait que le sujet se sent de plus en plus mal avec son comportement symptomatique, se trouvant placé dans une situation où il ne peut satisfaire les finalités familiales qu’aux dépens de ses finalités individuelles. A ce titre, le symptôme représente le compromis qui lui permet de sortir de cette incompatibilité entre ses finalités individuelles et les finalités en est-il de Pierre [5] , patient d’origine vietnamienne dont la famille a émigré en Belgique et qui lui aussi ne va pas à l’école. Ne pas s’investir en Belgique et ne pas fréquenter l’école serait à la fois un signe de loyauté à son pays et une manière de garder ses deux parents – vivant de grandes tensions conjugales – autour de lui ?L’histoire transgénérationnelle La transmission transgénérationnelle permet le transfert d’une génération à l’autre de capacités » familiales. Il s’agit de certitudes/informations/projets sur ce qui est attendu dans la famille, de telle sorte que le sujet puisse articuler son projet fondateur propre et celui de ses parents et ancêtres. Plus spécifiquement, la transmission transgénérationnelle des traumatismes est le matériel psychique familial transmis à l’état brut, sans avoir été transformé, métabolisé. Ce sont donc des contenus non élaborés et plus ou moins interdits d’élaboration qui peuvent se transmettre de génération en génération sans être type de transmission, nous la rencontrons régulièrement dans des familles émigrées. Dans ce cas, S. Hirsch Fossion, Rejas, 2007 soutient la mémoire d’appel pour évoquer comment les personnes ont fait pour s’en sortir plutôt que la mémoire de rappel qui mettrait en contact avec des images trop des entretiens familiaux, nous apprenons que la grand-mère maternelle de Michel a eu un très grave accident quand la mère de Michel avait 10 ans. Aînée de sa fratrie, de façon prématurée, la mère de Michel a dû prendre des responsabilités semblables à celles de sa mère conduire ses frères à l’école, faire la lessive … Elle n’a donc pas eu l’occasion de profiter de son adolescence mais a développé des qualités maternelles. Le grand-père de Michel, très absent à cause de son travail n’a pas pu introduire une coupure entre sa fille et ses autres enfants. On pourrait faire l’hypothèse que la mère de Michel a été un enfant parental [6] ». Dans cette situation particulière, elle s’est donnée pour mission de s’occuper du reste de la fratrie. Peut-être aussi fut-elle parentifiée par rapport à sa mère côté paternel, on sait que le père de Michel a grandi au sein d’une famille où le père était absent et la mère alcoolique. Lui, l’aîné d’une fratrie de deux nous explique avoir eu une enfance très solitaire. Depuis la fin de son adolescence, il semble y avoir une rivalité entre le père de Michel et la mère de celui-ci, dans laquelle chacun semble coincé dans son rôle. En raison de son alcoolisme, la mère du père de Michel est devenue presque dépendante de son fils et a fini par en avoir peur. Nous faisons l’hypothèse que le père de Michel a été un enfant grand-parentifié [7] ». Il a été, en quelque sorte, le parent de son parent qu’il a senti fragilisé et qu’il a essayé de soutenir à sa manière, ce qui lui donne le littérature nous montre que, dans ces situations, l’enfant devenu grand, habitué à prendre les choses en mains, n’accepte pas les limites, les contraintes, se mêle de tout, se croit tout permis, tout puissant. Amené à devenir un battant dans les relations futures, son partenaire risque d’être un battu ou un perdant Meynckens-Fourez, 2003.Dans notre cas clinique, nous apprenons lors d’un entretien avec le père de Michel que celui-ci a été infidèle à son ex-épouse à plusieurs reprises et qu’il l’a frappée une fois. Elle lui a toujours pardonné jusqu’au moment où Monsieur a décidé de quitter la concept de parentification Dans de nombreux cas de séparation conflictuelle, le couple parental risque de rompre ses engagements comme parent, de s’exploiter, d’avoir des contentieux … Lorsque les plateaux de la balance sont en déséquilibre, Boszormenyi-Nagy parle de parentification comme l’exaspération de la loyauté existentielle en cas de collusion parentale visant à exiger de l’enfant un engagement simultané et non contradictoire dans le couple des parents ou dans le soutien d’un parent contre l’ concept de parentification Haxhe, 2013 repose sur l’élément central qu’est la distorsion » de la relation, visant à placer l’autre dans une position parentale Par définition, la parentification implique la distorsion subjective d’une relation dans laquelle le partenaire ou même les enfants deviennent parents ».L’auteur introduit d’emblée deux nuances fondamentales, de forme et de degré. Tout d’abord, placer son partenaire dans une position parentale n’est pas la même chose que de placer son enfant dans une telle position. Ensuite, il y a différents degrés de parentification, allant chez un sujet du simple fantasme d’être enveloppé et soigné comme un enfant, au comportement de dépendance exigeant que l’autre le prenne en Boszormenyi-Nagy, chaque adulte possède, à certains moments, des besoins régressifs. Ces besoins seraient également naturellement présents dans la relation parent-enfant. Tout serait alors une question de proportion et d’actualisation. Une chose est de désirer que son partenaire ou son enfant prenne soin de soi à certains égards, une autre est d’adopter une position de dépendance l’obligeant à prendre celle du bon parent. Le problème se situe lorsque cet état s’inscrit dans une durée, lorsque personne ne voit les efforts de l’enfant, lorsque les attentes dépassent les capacités développementales ou, pire, lorsque ce dernier est blâmé de ne pas avoir fait ce qu’il l’adulte parentifie un enfant, la distorsion progresse d’un pas car la différence générationnelle est niée, voire inversée. L’enfant est alors perçu comme un adulte. Cette transformation de l’enfant en adulte imaginaire est, chez Boszormenyi-Nagy, la porte ouverte aux transgressions, sexuelles et incestuelles notamment, car la frontière générationnelle est le rappelle Stéphanie Haxhe 2013, Boszormenyi-Nagy identifie trois types de rôles liés à la rôle de soignant décrit l’enfant trop mature qui s’occupera de son ou ses parents ou de sa fait la différence entre les rôles de soins plus manifestes et ceux qui s’exercent de façon plus masquée. Aussi dans certains cas les enfants ont parfois de façon prématurée des responsabilités semblables à celles d’un parent. Dans notre cas clinique, nous avons observé que la mère de Michel a été amenée à prendre soin de ses frères et sœurs, en raison d’une incapacité parentale. Le père de Michel, lui s’est aussi occupé de sa mère malade. Ils ont donc adopté un rôle de soignant auprès de leur rôle de sacrifice ou de bouc émissaire décrit l’enfant qui renonce à son autonomie et adopte un rôle de victime ou de délinquant afin de réunifier sa souligne que la victime sacrifiée ne doit pas uniquement susciter notre pitié, notre compassion et nos élans sauveteurs, mais aussi être reconsidérée dans sa participation, sa collaboration et le pouvoir qu’elle en peut rôle neutre décrit l’enfant qui se montre conforme et ne réclame rien, mais qui derrière cette façade peut se débattre dans des sentiments de vide, d’épuisement émotionnel ou de dépression. Alice Miller 1983 a ainsi écrit Le drame de l’enfant doué ».Ce dernier n’est pas accessible aux thérapeutes car on ne consulte jamais pour lui puisqu’il fonctionne bien. Mais à regarder de plus près, nous dit Boszormenyi-Nagy, on s’aperçoit que la santé de cet enfant est un mythe » car la plupart du temps il souffre autant, voire davantage que le patient couple parental Dans la famille de Michel, on observe que chaque membre du couple parental est davantage dans la répétition de positions expérimentées dans leur famille d’origine, positions qui avaient entraîné manques et frustrations pour chacun. Dans ce cas, la reproduction de celles-ci au sein du couple est susceptible de participer à une rigidification ; le risque de se retourner vers les enfants pour obtenir leur soutien et/ou pour les trianguler est présent. De plus, l’un et l’autre occupaient une place d’aîné, ce qui risque plus facilement de générer de la rivalité entre eux, comme le décrit Toman 1976.Un autre élément important dans notre situation clinique, mis en évidence au cours de la recherche de Stéphanie Haxhe 2013, est la présence d’une aporie entre le couple conjugal et le couple parental comme rôle dans la mise en œuvre du processus de niveau parental, une distance est perceptible entre les partenaires, ce qui se manifeste soit par un désaccord ouvert, soit par une absence de partage et de dialogue. Ainsi, la distance entre les partenaires semble ouvrir une brèche à l’aux enfants, qui perçoivent cette distance et éventuellement la solitude d’un des deux parents. Cette configuration laisserait penser à l’enfant qu’il en est de même au niveau et son frère ont perçu d’énormes difficultés au niveau du couple conjugal. Pour cela, ils ont pris une place au sein du couple en tant que protecteurs de leur mère. La mère, en grande souffrance, semble perdue et incapable de se positionner ou de prendre les bonnes décisions pour ce qui concerne les parents de Michel, nous sommes frappées de constater qu’ils ont l’un et l’autre dû assurer un rôle parentifié, protecteur de leur mère respective sans que leur père n’intervienne pour introduire une coupure. Nous faisons l’hypothèse qu’à la génération des grands-parents, comme à la génération des parents, la fonction maternelle prise par chaque parent a été hypertrophiée sans pouvoir être articulée à une fonction paternelle. La proximité est privilégiée au détriment de la distance qui vient s’inscrire brutalement avec le départ du père au Maroc, ce qui ne fait que renforcer la proximité de Michel avec sa mère. A terme, elle est devenue symptomatique du fait de ne plus aller à l’école et de dormir dans le lit de sa sommes du reste interpellées par le nombre croissant de non-fréquentation scolaire, traduisant traditionnellement une angoisse liée à une séparation dans la famille sans que la loi ou l’exigence de l’école ne parviennent à l’enrayer. Et pourtant, c’est parfois la peur du gendarme », alliée à l’élaboration du transgénérationnel et des loyautés qui permet le retour à l’ familiale Après quelques séances, les difficultés scolaires de Michel ont disparu. Michel a été régulier à l’école et a très bien réussi son année. Petit à petit, il s’habitue à dormir dans sa chambre et peut passer des moments avec son père et son frère sans faire des crises. La situation semble bien évoluer. Néanmoins, après la fête de fin d’année à l’école, la mère de Michel nous contacte d’urgence. Michel de nouveau pleure et refuse de partir de la maison. Après un entretien avec Michel, nous apprenons que sa mère a un nouveau compagnon depuis quelques semaines. Nous nous sommes rendues compte que Michel n’avait pas fait le deuil du couple parental. Il était encore en position d’exclusivité avec sa mère et lorsque celle-ci a commencé à investir une nouvelle relation, Michel s’est placé en rivalité avec ce nouveau Siméon 2001 aborde la complexité lors des recompositions de familles. Les rangs sont bousculés, les privilèges anciens remis en question. Michel avait l’impression que la place qu’il avait prise n’était plus nécessaire. Il n’acceptait pas du tout cette nouvelle relation et faisait tout pour rester le centre de ses séances suivantes ont permis de retravailler la reconnaissance. La mère de Michel a pu remercier son fils pour le soutien apporté dans la préservation de l’équilibre familial ce qui a permis que Michel s’ thérapeutique En fonction de ces éléments, l’intervention thérapeutique s’est centrée sur différents niveaux D’abord clarifier avec Michel et ses parents la question de la séparation du couple parental pour rendre clair à Michel qu’il n’était pas le responsable de la une place au temps de chacun et essayer d’aider à la synchronisation progressive d’un présent qui respecte les rythmes de chacun. Au début de la thérapie par exemple, lors des séances père-enfant, je me suis sentie prise entre deux temporalités différentes. La temporalité du père, qui avait envie que la situation avance très vite pour renouer le contact avec son fils et la temporalité de Michel, qui avait encore besoin de temps. J’ai utilisé cette résonance pour inviter Michel à utiliser un média. On a construit ensemble, lors d’un entretien individuel, une carte STOP, qu’il a dessinée lui-même. Cette carte permettait à Michel, lors des séances familiales avec son père, d’être le garant de son temps à lui. La consigne était la suivante si quelqu’un en séance a l’impression que le temps va trop vite et que cela crée un inconfort trop grand, il est prié d’utiliser la carte STOP. Les résultats avec ce média ont été très un espace pour l’élaboration du deuil de la famille les frontières générationnelles et sortir Michel de son rôle de partenaire de remplacement dans un couple ou de représentant du parent absent. Lors des séances mère-enfant, j’ai ressenti que, après la séparation, la mère de Michel avait été confrontée à une grande solitude. Elle avait trouvé auprès de ses enfants la chaleur et la proximité qui lui faisaient défaut avec le risque de substituer au couple conjugal un couple mère-enfants. Cela lui permettait de faire le deuil du couple conjugal et d’affronter les sentiments de perte liés à ce deuil. Pour cela c’était important de reconnaître, dans un premier temps, les efforts de Michel vis-à -vis de sa mère tout en travaillant le fait que Michel n’est pas le mari de sa mère et que, comme enfant, il doit s’occuper des choses d’enfant. Après quelques séances, Michel est retourné dormir dans sa Michel de la continuité de l’implication et de la protection de chacun de ses le droit au partage des loyautés et à sa légitimité sans le risque d’être perçu comme un à la clarification du rôle de le dit bien Edith Goldbeter 2010, dans le cas d’une garde principale chez un parent, il peut y avoir émergence de l’enfant conjoint, confident et accompagnateur, ou mauvais partenaire » dans la relation conjugale. Le parent reconnaîtra en son enfant l’autre, celui qui lui a fait du tort ; nous aurons entre ce parent et l’enfant le même type de conflit que celui qui existait au niveau du couple. L’enfant sera habité par le fantôme du parent absent et aura du mal à s’en dans notre cas clinique, on observe parfois des tentatives de restaurer l’équilibre du système en attribuant à l’enfant non pas la place du conjoint absent mais celle du parent absent. L’enfant parentifié mûrit de façon accélérée, conscient des responsabilités que lui impose sa fonction par rapport au parent qui reste seul avec les enfants. En même temps, ce processus élimine toute possibilité d’élaboration de deuil puisque l’absence est recouverte par la place prise par l’enfant thérapeutes, nous devons être attentifs au fait qu’aller consulter à ce moment peut être une tentative de mettre le thérapeute à la place de l’adolescent parentifié, c’est-à -dire à la place du parent absent. C’est donc en partie un mouvement libérateur pour l’adolescent mais le risque est que celui-ci tout en se sentant autorisé à vivre sa vie, se sente coupable d’abandonner lui aussi sa famille. Dans le cadre d’une famille monoparentale, si le thérapeute accepte la place du parent absent, dans un premier temps, il est bien accepté par le système mais à terme, il risque de le figer et d’empêcher la transformation Rober, 2010.Conclusions Dans ce cas clinique, on pourrait dire que la phobie scolaire était le reflet d’une problématique familiale intriquée autour d’un conflit de loyauté. Cette situation a entraîné chez Michel un sentiment d’insécurité provoquant de véritables angoisses jusqu’à la crainte d’être à son tour abandonné par son père qui est parti, voire par sa mère. A tout cela s’y est ajouté un sentiment de culpabilité car, en assistant à la séparation de ses parents, Michel pouvait penser qu’il en était la prise en compte partagée du conflit de loyauté a permis la diminution de la culpabilité chez Michel. Pour les parents, elle correspondait à un engagement par la simple reconnaissance des mérites de Michel ». Le temps de la thérapie fut aussi celui permettant d’expérimenter des places différentes dans le système et de faire le deuil de non seulement la famille mais aussi du temps perdu » ou gagné ».___________BibliographieAnglada E., Kinoo P., 2015. Phobie scolaire et travail transgénérationnel. Neuropsychiatre Enfance Adolescence, 63, G., 2013. La compétence des familles. Erès-relations, Toulouse 1re édition, 1995.Boszormenyi-Nagy I., Krasner B., 1986. Between Give and Take. Brunner Mazel, New A., Spark G., 1973. Invisible loyaltie s reciprocity in intergenerational family therapy. Brunner Mazel, New S. sous la direction de, 2010. Les nouvelles familles. De Boeck, P., Rejas 2007. Prise en charge des familles traumatisées – L’apport de Siegi Hirsch, Thérapie familiale, Genève, 3, C., Berger M., 2014. Garde alternée les besoins de l’enfant. Ed. Yapaka, E., 2010. Familles recomposées, familles décomposées banalisation des deuils, in D’Amore S. sous la direction de, 2010, Les nouvelles familles. De Boeck, S., 2013. L’enfant parentifié et sa famille. Erès-relations, Run 2012/3. Les séparations conflictuelles du conflit parental au conflit de loyauté. Enfances et Psy, n° 56, M., 2003. Mère et fille du top au flop. Fille chérie, fille maudite. Cahiers critiques de thérapie familiale et des pratiques de réseau. Louvain la Neuve, De Boeck Université, 30 p., M., Henriquet-Duhamel 2005. Dans le dédale des thérapies familiales – un manuel systémique. Erès-relations, P., 2005. La thérapie contextuelle de Boszormenyi-Nagy une nouvelle figure de l’enfant dans le champ de la thérapie familiale. De Boeck, A., 1983. Le drame de l’enfant doué. PUF, P., 2010. La famille monoparentale et le thérapeute familial sur les invitations et le positionnement. In D’Amore S. sous la direction de, 2010, Les nouvelles familles. De Boeck, M., 1999. Que sont les fratries devenues dans les séparations et recompositions ? » in Tilmans-Ostyn E., Meynckens- Fourez M. sous la direction de, Les ressources de la fratrie. Erès- relations, E., Meynckens-Fourez M. sous la direction de, 1999. Les ressources de la fratrie. Erès- relations, W., 1976. Constellations fraternelles et structures familiales. ESF, Paris. Notes [1]↑– La thérapie contextuelle intègre un nouveau paradigme qui repose sur l’éthique relationnelle, à savoir la juste répartition des mérites, des bénéfices et des obligations dans les relations interpersonnelles. En effet, Nagy considère la confiance, la loyauté et le support mutuel comme les clefs qui caractérisent les relations intrafamiliales et maintiennent la famille unifiée. Bien qu’inspirée, à la base, par le modèle psychodynamique, la thérapie contextuelle a toutefois la particularité de mettre l’accent sur la nécessité d’intégrer les principes éthiques au processus thérapeutique lui-même. Le rôle du thérapeute est alors d’aider la famille à travailler sur la prévention des conflits émotionnels ainsi que sur le développement d’un sens de l’équitabilité parmi ses membres.[2]↑– Centre de consultations ambulatoires pour des problèmes psychologiques et/ou psychiatriques.[3]↑– En Belgique, la loi du 29 juin 1983 est celle qui régit actuellement l’obligation scolaire. Cette dernière débute lorsque l’enfant atteint l’âge de 6 ans et se termine à 18 ans. Toute absence injustifiée est signalée aux parents de l’élève mineur. A partir de la 10e demi-journée d’absence injustifiée, les parents et l’élève mineur sont convoqués à l’école. Dès la 9e demi-journée d’absence injustifiée, la direction avertit le service du contrôle de l’obligation scolaire de la Direction générale de l’enseignement obligatoire du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.[4]↑– Ce suivi réalisé par le Dr Anglada d’où l’utilisation du je.[5]↑– Prénom français même si les parents sont originaires d’Asie.[6]↑– Selon Minuchin, l’enfant parental est celui qui est appelé à exercer des fonctions instrumentales et/ou exécutives à l’égard de ses frères et sœurs car les parents, exerçant leur rôle jusqu’à une certaine limite, délèguent à un ou plusieurs enfants une partie de leurs responsabilités parentales.[7]↑– La parentification est le mouvement qui rend l’enfant parent de son parent.
NouvelleMédiation, promouvoir la santé et les droits des enfants défavorisés ; assurer la survie, la protection, le développement et la prise en charge des enfants en situation difficile ; promouvoir la formation professionnelle des enfants déshérités, démunis ou en conflit avec la loi et les familles ; prévenir la délinquance juvénile à travers les activités sportives
Le conflit de loyauté est un des fléaux psychologiques pour les enfants dont les parents se séparent. Tout divorce, même exemplaire, risque de confronter l’enfant à ce conflit étroitement lié à la culpabilité. Les enfants jusqu’à 12 ans, sont très vulnérables à ce processus qui n’est pas une conséquence de la fixation de la résidence chez l’un ou l’autre des parents. Le conflit de loyauté est attaché à la souffrance ou à l’orgueil ressentis par le parent qui subit la séparation, celui qui ne l’a pas initiée ou ne la souhaite pas, que ce soit le parent résidant qui a la résidence principale ou pas. L’enfant va se fondre dans l’émotionnel de son parent en souffrance, en abandon, victime. Il vivra de la culpabilité s’il s’autorise à aimer et à prendre du plaisir avec l’autre parent, celui qui est vécu comme responsable et fautif. Il a le sentiment de trahir le parent malheureux et victime. Pour fuir cette culpabilité, il peut devenir insupportable avec le parent tenu responsable ou inventer des prétextes pour ne plus aller en week-end ou en vacances avec ce parent. Ce sentiment qui est instinctif chez l’enfant va disparaître ou perdurer selon l’état d’esprit et l’attitude du parent victime, s’il est en guerre avec l’autre ou en reconstruction personnelle. Ce conflit est fréquent chez les enfants ayant au moment de la séparation entre 6 et 12 ans et dont les parents n’ont pas ou quasi pas de relations, ne communiquent pas ou plus. Même si l’enfant voit régulièrement ses deux parents, l’absence de relations entre eux le confrontera à ce conflit. Il arrive que ce conflit soit exacerbé quand le parent victime, le plus souvent la mère, n’arrive pas à admettre qu’un mauvais conjoint peut être un bon parent. Même si elle ressent un sentiment de trahison, c’est l’adulte, la femme qui est trahie et non les enfants. La douleur, la colère et l’égo préfèrent conclure que l’autre est devenu mauvais. Un mauvais conjoint devient un parent nuisible, ce qui est clairement dit à l’enfant en mots ou dans les décisions, dans les actes. L’enfant vit donc un calvaire au quotidien, si le conflit de loyauté se vit envers le parent absent victime. Ou à chaque droit de visite et pour les vacances, si la loyauté se vit envers le parent ayant la résidence principale. Il vit le désarroi, la jalousie, la souffrance du parent quitté et victime. Il se doit donc d’être infernal ou indifférent envers le parent bourreau, qui ne sait plus comment gérer une telle situation. De plus, lorsqu’un nouveau couple ou une famille recomposée surgit dans la vie du parent bourreau situations aujourd’hui plutôt banales, fréquentes, et souhaitables l’enfant peut vivre un double désarroi. Il risque d’ajouter à ce conflit de loyauté, un sentiment de rejet ou d’abandon et/ou de jalousie envers le parent et la nouvelle famille.
Objectifs: – Mesurer la portée et l’influence du désir parental sur l’existence de l’enfant. – Construire son intervention auprès de la famille et des individus qui la composent en prenant en compte ces notions. . – Concevoir ses actes éducatifs en fonction du conflit de loyauté dans les relations familiales. .
"Les conflits de loyauté vécus par les êtres humains sont très diversifiés. Parmi les cas le plus souvent mentionnés dans la littérature, citons par exemple celui de l’enfant qui, confronté au divorce agité de ses parents, est amené à devoir, sur la demande explicite ou implicite de ces derniers, déterminer sa préférence pour l’un ou pour l’autre. On peut également citer le conflit typique de la période adolescente où le jeune, inscrit dans un processus d’opposition aux modèles adultes, va être tiraillé entre les systèmes de valeurs de ses parents..." A lire cet article sur le conflit de loyauté.
Conflitset clivages de loyauté. Dans un premier temps la loyauté était basée sur la redevance, l'obligation de rendre; dans la maturité de l'œuvre de Boszormenyi-Nagy, la loyauté est basée sur le droit de donner. L'excès de loyauté condamne l’enfant à une vie qui n'est pas la sienne, il peut s'égarer dans ses engagements.
Au cœur du divorce l’enfant Alors qu’un divorce consacre la fin d’un mariage, il est également souvent vécu comme l’explosion d’une famille dont les victimes malheureuses sont les enfants. Animé du désir de plaire à ses deux parents qui sont en opposition frontale, l’enfant subit alors un conflit intra-psychique appelé le conflit de loyauté. Les psychologues expliquent que de réelles séquelles traumatiques peuvent en résulter. Pour Mireille Labats, psychologue clinicienne et expert près de la Cour administrative d’appel de Douai, la plupart du temps, ce n’est pas la séparation parentale qui pose problème mais le contexte et la nocivité des échanges ». Ainsi, le fait que papa et maman ne dorment plus dans le même lit ne serait pas un drame pour les enfants. C’est bien leur exposition au conflit qui oppose les parents qui est pointée du doigt et que les psychologues apparentent désormais à de la maltraitance psychologique. Mireille Labats met en garde et précise que tous les divorces n’ont pas de telles conséquences graves. Mais le divorce peut être vécu avec douleur et violence par les parents qui ont alors des difficultés à faire face et à préserver leurs devoirs parentaux. Car pour la psychologue, les parents doivent trouver un modus operandi pour séparer proprement la fonction de parent qui est la leur du couple qu’ils formaient en d’autres termes, papa » et homme-époux » sont deux fonctions distinctes comme maman » et femme-épouse ». Mais cette dissociation n’est pas toujours évidente à faire et le parent se sert de sa fonction parentale pour exprimer à l’enfant ses problèmes de couple et ses rancœurs. Ne cherchant pas à blesser son enfant, le parent lui fait cependant un mal qui peut être profond et avoir des répercussions graves sur son équilibre à long terme. L’impossibilité de choisir Interdiction de parler d’un parent quand on est chez l’autre ; interdiction de parler de l’autre femme » ou de l’autre homme » ; ce que l’on fait chez l’autre est un sujet tabou chez l’un ; interdiction de porter tel vêtement offert par l’un lorsque l’on est chez l’autre, etc. Les parents déplacent leur conflit comme les Etats-Unis et l’URSS ont fait la guerre froide leur opposition se jouait sur d’autres territoires. L’enfant, qui devient une arme que chacun utilise contre l’autre messager, chantage à la garde », etc., ne peut choisir entre ses parents sans avoir le sentiment d’en trahir un. La maltraitance psychologique peut ne durer qu’un temps court le temps de la guerre chaude, mais elle peut malheureusement se prolonger, devenir le type relationnel quotidien. Les psychologues parlent de manipulation, d’aliénation et d’endoctrinement pour définir les différents phénomènes entrainant des traumatismes avérés. Pour éviter ces dommages, évidemment, on ne peut qu’encourager les couples qui se séparent à le faire de manière non conflictuelle. Mais, comme cela n’est pas toujours possible, il est important de rester à l’écoute de l’enfant qui exprimera sa souffrance de manière détournée stress, tristesse, cauchemars chez les enfants de 5-6 ans, plaintes somatiques chez les plus petits, comportements dérangeants chez les plus grands,… Lorsque le conflit perdure, les répercussions peuvent aller jusqu’à une rébellion forte à l’adolescence, des troubles types boulimie/anorexie, des problèmes de scolarité, etc. Un divorce engage malheureusement souvent plus que deux personnes. L’intérêt de l’enfant reste la priorité pour le système judiciaire, mais il est important qu’il le soit aussi pour les parents. Des professionnels peuvent les accompagner, eux et leurs enfants, pour passer cette épreuve en en minimisant les séquelles. Les époux peuvent aussi décider de passer par un mode alternatif de règlement des litiges comme le processus collaboratif pour réussir leur séparation et surtout pour conserver une relation de parents correcte postérieurement à leur divorce, dans l’intérêt de leurs enfants.
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Le conflit de loyauté naît lorsque l’enfant se retrouve entre deux parents qui se font la guerre. Que cela soit à cause d’un divorce ou d’une dispute temporaire. Dans un contexte d’augmentation du nombre de divorces et de différends concernant le droit de garde et de visite de leurs enfants, il existe de plus en plus de cas dans lesquels les parents tentent d’aliéner un enfant de l’autre parent et de l’exclure du contact et de l’éducation. Non seulement les avocats, les juges, les experts et les employés des offices de protection de la jeunesse sont impliqués dans un conflit de loyauté souvent incessant, mais aussi les psychothérapeutes, les médecins pédiatres et les pédopsychiatres. La plupart du temps, un parent veut des attestations et certificats attestant que les problèmes de comportement ou les symptômes fonctionnels mouillage, comportement oppositionnel, dépression, troubles du sommeil et autres d’un enfant sont dus à des influences négatives de l’autre parent. Le sujet s’enflamme généralement à un moment où les conflits de séparation se transforment en conflit de loyauté ou de garde et un parent veut exclure l’autre de l’éducation future. La situation s’aggrave lorsque deux camps » se font face. Par exemple un père avec les grands-parents avec lesquels l’enfant séjourne lors des visites et une mère avec un nouveau conjoint. Il est utile pour les médecins et les thérapeutes de différencier les différentes constellations de conflits afin d’éduquer les parents d’une part et de prévenir l’abus de certificats médicaux d’autre part. Définition le conflit de loyauté Il existe un conflit de loyauté entre les enfants des familles dites intactes ainsi que des familles séparées. En règle générale, l’enfant qui a dépassé la petite enfance veut être loyal envers ses deux parents, sa mère et son père. Ce n’est pas un problème dans les familles équilibrées, où l’enfant peut vivre sa loyauté envers ses deux parents et aussi apprendre à vivre des écarts plus petits. Cela peut se représenter symboliquement. L’enfant, le père et la mère forment un triangle. Tout le monde voit tout le monde et est en contact avec tout le monde. Chaque membre de la famille a la possibilité de changer temporairement de position et de faire évoluer la relation distance-proximité. Sans développer une relation exclusive à double sens dyade ou des coalitions durables de deux membres du système contre un troisième membre. C’est comme ça que l’on évite le conflit de loyauté ! Il ne viendrait à l’esprit de personne ici que l’enfant ne construirait qu’un seul parent comme son propre moi ». Selon certains experts, cela devrait être soudainement nécessaire lorsque les parents se séparent. Si la mère et le père commencent à se disputer l’enfant, le conflit de loyauté peut ressembler à ça Ici, métaphoriquement parlant, la famille est un champ de bataille » où se livrent des luttes de pouvoir et où se forment des triangles inverses », des coalitions et des alliances. C’est là que le dysthymique est chez lui. L’observateur naïf comprend immédiatement comment et pourquoi cela conduit à maladie… Des années de conflit dans le mariage, des escalades symétriques, des séparations et des réconciliations, des violences et des intrigues, des bains alternés entre indulgence et sévérité. Ici aucun membre de la famille n’a la chance de rester neutre. Si vous prenez position d’un côté, vous êtes menacé de mettre l’autre côté en colère. Cela engendre de la peur, un malaise constant et des sentiments de culpabilité qui s’intensifient jusqu’à ce qu’un membre de la famille sort » de la dépression – ou plutôt la dysthymie. Horn, Jürgen Troubles dépressifs – Causes et traitement Partie I » Dans la famille séparée, la position de départ des parties opposées, c’est-à -dire principalement les parents, est quelque peu différente. Ici, l’enfant est souvent dans la sphère d’influence prédominante d’un parent ce que l’on appelle le parent soignant. Et c’est là que naît le conflit de loyauté. En pratique, c’est généralement la mère avec qui l’enfant passe le plus clair de son temps. Elle nourrit alors le conflit de loyauté et fait culpabiliser son enfant. Les parents, préoccupés par leurs propres charges à la suite de la séparation, ne remarquent souvent pas le stress psychologique sur les enfants et ne leur accordent pas suffisamment d’attention. Par conséquent, les symptômes de stress naturels des enfants sont souvent réinterprétés dans d’autres conflits entre les parents, comme étant le résultat d’une influence négative ou d’ exigences excessives » en traitant avec l’autre parent. En effet, les réactions psychologiques et fonctionnelles, les infections, les réactions agressives ou dépressives ne sont pas seulement déclenchées par la séparation elle-même. Ils surviennent surtout lorsque l’enfant est censé passer d’un parent à l’autre. Mais que le parent soignant refuse ce contact, au motif par exemple que l’enfant a besoin de venir se reposer » ou ne veut pas aller chez l’autre parent. Ce comportement nourrit le conflit de loyauté et l’enfant est de plus en plus perdu. Les enfants de la maternelle et de l’école primaire semblent souvent nerveux, irritables et peu disposés à rendre visite à l’autre parent ou ils se plaignent de douleurs abdominales. Le temps de visite lui-même se déroule après une courte acclimatation sans conflits et dans une atmosphère joyeuse. Cependant, l’enfant ne veut rien dire de la maison et ne veut pas y aller. L’enfant revient en pleurs et à contrecœur vers le parent attentionné. Après les visites, il se comporte exagérément, il est fermé ou grincheux pendant quelques jours, ne veut rien dire sur les visites elles-mêmes, jusqu’à ce qu’il redevienne enfin normal ». Les parents tirent des conclusions opposées de ce schéma la mère éventuellement le père ne voit aucun intérêt aux visites, mais plutôt du mal. L’enfant sera tourmenté uniquement pour répondre au droit légal du père éventuellement mère les visites devraient donc être interrompues. Le père, en revanche, se demande si l’enfant est entre de bonnes mains avec la mère, puisqu’il lui arrive dans un état si pitoyable et hésite à retourner auprès de la mère. Contrairement à un syndrome d’aliénation, ce syndrome du conflit de loyauté » ne repose sur aucune intention d’aliénation. Les causes peuvent résider dans des peurs de séparation, des conflits psychodynamiques de loyauté, un problème d’autonomie, un manque de constance objectale chez l’enfant, au niveau parental dans des blessures, un isolement social ou des problèmes avec un nouveau partenaire. Les parents s’inquiètent des symptômes. Au début, ils n’ont pas tendance à dévaloriser l’autre parent, à lui reprocher les symptômes ou à vouloir le marginaliser. Dans ces cas, il suffit de souligner au cours de l’anamnèse que les réactions de l’enfant sont naturelles et qu’elles s’atténueront après environ six mois à un an. Le syndrome d’aliénation parentale se distingue du syndrome du conflit de loyauté et des cas où un enfant a été victime d’abus ou de négligence et ne souhaite donc pas prendre contact. Le conflit de loyauté ne se développe que lorsqu’un enfant – consciemment ou inconsciemment – est entraîné dans une forte dualité par le parent attentionné. Celui-ci lui explique qu’il est extrêmement difficile de traiter avec l’autre parent, alors l’enfant développe des sentiments de culpabilité en raison de son désir de rester en contact. Dans le cas des parents bienveillants, le problème borderline sous-jacent est souvent activé par le processus de séparation. Ils ressentent le stress accru de la situation de séparation tardive, submergent et régulent de plus en plus l’enfant. Ils se retrouvent souvent dans le rôle d’un partenaire de substitution et une relation symbiotique se développe. Chaque contact entre l’enfant et l’autre parent déclenche une peur panique de la perte. Les rendez-vous de visite sont souvent annulés. De nombreuses stratégies d’aliénation véhiculent une image négative de l’autre parent à l’enfant – un conflit de loyauté intense est encouragé. Contrairement au syndrome du droit de visite, le conflit de loyauté montre plusieurs symptômes facilement reconnaissables dans le comportement de l’enfant 1. Les opinions et les formulations textuelles sont tirées du parent attentionné qui caractérise son attitude envers l’autre. Ce qui est dit est dit dans un langage qui ne convient pas aux enfants Il a un complexe de pouvoir. ». Et un ton de voix artificiel. De nouvelles raisons de rejet sont inventées », l’enfant apparaît agité et tendu au cours de la conversation. Un conflit de loyauté stresse énormément un enfant, surtout s’il n’est pas encore capable de comprendre ce qu’il se passe. 2. Non seulement l’autre parent, mais tout son environnement social et familial entre dans le jeu du conflit de loyauté. Par exemple, les grands-parents et les amis deviennent des ennemis, alors que jusque-là ils étaient un soutien. 3. L’enfant divise » la situation le parent attentionné n’est que bon », l’autre que mauvais ». L’ambivalence naturelle fait défaut. L’enfant prend par réflexe le parti de l’aidant. Ce qui est un comportement typique du conflit de loyauté, qu’un enfant ne comprend pas ! 4. L’enfant insiste sur le fait que tout ce qu’il dit est de sa propre volonté Je veux ça. ». Si le processus de conflit de loyauté avance et que le parent soignant est sûr que l’enfant n’exprime pas le désir de plus de contacts, il dit souvent l’enfant ne veut pas. » 5. Le parent soignant dévalorise l’autre et tente d’intégrer l’enfant dans une alliance contre lui. En même temps, cependant, les efforts de discours et de médiation qui affectent sa personne et son rôle dans le processus de séparation se rejettent. Comment savoir si votre enfant souffre à cause d’un conflit de loyauté ? Les signes peuvent être des difficultés ou des problèmes de comportement à plusieurs reprises. Peut-être même essaient-ils de refuser d’aller voir l’autre parent. Ils ne veulent pas que vous soyez triste par leur départ. Et ils ne reviendront certainement pas en montrant qu’ils ont passé un bon moment, même si c’était le cas. Faire peser un tel fardeau sur vos enfants est très dommageable. Et, même si vous vous sentez temporairement mieux en voyant qu’ils semblent » vouloir rester avec vous et ne pas passer de bons moments avec l’autre parent, les effets à long terme ne seront pas aussi agréables. Ils se cacheront et nourriront des sentiments très confus en matière de loyauté. Les enfants dans une situation de conflit de loyauté peuvent même adopter une stratégie consistant à dire délibérément du mal de l’autre parent. Car ils pensent que cela vous fera plaisir. Ce qui ne fait que perpétuer leurs propres sentiments de confusion et de blessure. Si un enfant vit dans une famille où il n’y a pas ou peu de soutien émotionnel, il peut présenter certains des traits suivants, où il est obligé de faire face à ses sentiments de confusion et de souffrance en ignorant complètement l’un de ses parents s’éloignant de l’un de ses parents sur le plan émotionnel et physique se réfugiant dans le travail scolaire pour éviter le problème se mettant en colère, s’angoissant ou même devenant phobique à l’égard d’un parent L’une des choses les plus tristes pour ces enfants est qu’on les force à se retrouver dans ces situations, sciemment ou souvent sans le savoir, par un parent, et que l’instinct de conservation se met en marche. S’ils choisissent de ne pas voir ou parler à l’un de leurs parents, ils regrettent ce choix au fond d’eux-mêmes. En effet, ils se sentent coupables et honteux. En apparence pourtant, ils peuvent sembler tout à fait satisfaits de leur décision. Souvent, ils sont alors en colère. Et pour faire face à cette peur et à cette confusion, ils dirigent davantage de colère vers le parent qu’ils ont rejeté. Conflit de loyauté quelle est la solution ? Éviter de participer ! Il est possible de recommander aux parents une thérapie de soutien/des conseils ou un contact avec un groupe d’entraide. L’autoportrait des parents qui créent un conflit de loyauté comme s’ils étaient des victimes malheureuses » séduit facilement. Alors, l’entourage a tendance à soutenir, participer et encourager ce comportement. Cependant, la solution à l’exclusion est en plus soutenue par le médecin/thérapeute. Cependant, les parents doivent savoir que l’enfant avait une relation bonne et affectueuse avec l’autre parent ; le parent aliénant a effectivement besoin de soutien et d’affection, mais cela ne peut consister à soutenir des efforts pour s’exclure ; les accusations portées par le parent soignant sont pour la plupart des projections. Si un comportement aliénant actif a pour conséquence un conflit de loyauté chez l’enfant, les parents bienveillants doivent d’une part être sensibilisés à la nature destructrice et immorale de leurs actions, mais d’autre part leur besoin émotionnel doit également être accepté. La relation équilibrée entre confrontation et empathie, importante pour les thérapies borderline, est le meilleur moyen d’atteindre les parents aliénants. Les enfants n’ont pas besoin de thérapie. Le comportement se normalise rapidement lorsque l’enfant apprend qu’il peut rendre visite à l’autre parent de manière fiable sans se sentir coupable et profiter du temps passé ensemble. Conflit de loyauté quand les deux parents travaillent ensemble pour aider l’enfant Les suggestions suivantes ne fonctionnent que si les deux parents sont d’accord avec l’idée et peuvent communiquer normalement. Entre eux et avec leurs enfants. Pour résoudre le conflit de loyauté ou pour ne jamais en arriver là Chaque parent doit soutenir le rôle parental égal de l’autre. Les parents ne doivent pas saper l’autorité de l’ancien partenaire auprès des enfants. Les parents ne doivent pas se disputer devant les enfants ou à portée de voix. Ils ne doivent pas impliquer les enfants dans les conflits parentaux. Faites en sorte que les enfants puissent avoir des relations agréables avec leurs deux parents. Soyez activement encourageant et heureux d’entendre parler des activités avec l’autre parent. Les parents ne doivent pas obliger leurs enfants à choisir entre eux. Ils doivent au contraire les encourager à être proches de leurs deux parents en même temps. Les parents doivent encourager les autres membres du cercle familial à adopter une position neutre vis-à -vis de la séparation. Cela inclut les grands-parents, les enseignants et les autres adultes importants. Les enfants doivent pouvoir bénéficier du soutien de ces personnes sans qu’elles prennent parti ou rejettent la faute sur l’un ou l’autre parent. Mettez fin au conflit de loyauté pour le bien de votre propre enfant ! À lire aussi Témoignage comment j’ai réussi à me sauver de la toxicité de mes parents
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